SPECIAL GUEST : LE TERMINATOR
Plagié, cloné, déformé, remoulé, le Terminator qui a affronté Sarah Connor ne connaît aucun remord et se fout éperdument de son sort quand il pense à la mort. Bon, allez hop, mettez-moi ça en chanson.
Le Terminator, du film culte éponyme réalisé en 1984 par le talentueux James Cameron, est un cyborg venu du futur afin d’éliminer au XXe siècle Sarah Connor, une Américaine qui enfantera un garçon, lequel deviendra quelques années plus tard le leader incontesté de la lutte contre les machines qui prendront le pouvoir sur la Terre.
Le Terminator existe en plusieurs modèles conçus par Skynet : le T-800 modèle 101 (le plus célèbre, incarné par Arnold Schwarzenegger dans TERMINATOR), le T-850 modèle 101 (version améliorée et plus résistante du T-800, il apparaît dans LE SOULÈVEMENT DES MACHINES et est à nouveau incarné par Schwarzenegger), mais il existe aussi les Terminators T-600 (le plus ancien modèle), T-888, T-1000 (qui peut devenir liquide, joué par Robert Patrick), T-1001 et T-X.
Le T-800 a la particularité de pouvoir adapter son vocabulaire en fonction de l’individu qui se trouve en face de lui, d’où un joli florilège de mots bien choisis. Il pourrait aisément enrichir son vocabulaire s’il débarquait en Nouvelle-Calédonie.
S’exprimant sur un ton glacial, doué d’une force incomparable et utilisant les armes à feu avec une dextérité sans égale, le Terminator n’a qu’un but : accomplir sa mission jusqu’au bout. Une fois son enveloppe charnelle retirée, on peut découvrir sa carcasse métallique aux yeux rougeoyants, carcasse due au regretté Stan Winston.
Schwarzenegger était l’acteur prédestiné pour interpréter à merveille le cyborg le plus célèbre de toute l’histoire du cinéma. On se souviendra à jamais de la phrase prononcée par Schwarzy et devenue culte aujourd’hui : « I’ll be back ! » devenue depuis peu « Make our planet great again ! » en compagnie du Macronator afin de vaincre définitivement le Trumpator.
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres vedettes de Special Guest :
Ursa / Mike Donovan / Max Rockatansky / Bub / Peter Vincent / Alex Rogan / Rick Deckard / Isabeau d’Anjou / Lord Casque Noir
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MAKING OF TERMINATOR
Voici un petit reportage d’époque sur le tournage du film de James Cameron : TERMINATOR (1984). On y voit interviewés Schwarzenegger, James Cameron, Stan Winston (pour les effets spéciaux), Linda Hamilton et Michael Biehn, avec des séquences de tournage et d’essais sur le Terminator. Et même si c’est en V.O., les amateurs apprécieront sûrement !
- Morbius – (CosmoFiction)
COSMOCRITIQUE : TERMINATOR (1984)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos écrits et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Revenons à l’époque de la sortie de TERMINATOR de James Cameron, en 1984. Alain et moi avions alors des avis divergents sur un film devenu aujourd’hui un classique incontournable. Voici ce que nous en pensions dans les numéros 8 et 12 de CosmoFiction Fanzine respectivement parus en juillet et en décembre 1985…
Si, à première vue, le scénario de TERMINATOR peut paraître original et recherché (transfert temporel d’un des robots qui dominent le monde en 2029 pour tuer la mère du plus redoutable des rebelles à leur tyrannie avant qu’il ne naisse), on s’aperçoit en fait (en particulier à la fin du film) que l’histoire est plus absurde que recherchée et qu’elle ne représente qu’un infernal cercle vicieux. Il est, de plus, bien difficile de comprendre au tout début du film, lors de la présentation de Los Angeles en 2029, que l’on se trouve face au premier prix du Festival d’Avoriaz 85 : le vol des vaisseaux (si on peut les appeler ainsi) est plus proche de SPECTREMAN que de LA GUERRE DES ETOILES !
Mais d’autres plans du film se révèleront, fort heureusement, bien plus flatteurs que ceux que je viens d’énoncer, en particulier les maquillages spéciaux de Stan Winston ou encore les effets mécaniques du Terminator qui constituent certainement à eux seuls les deux atouts du film.
TERMINATOR est un film qui n’est pas sans rappeler une quantité d’autres, et surtout SATURN 3. Son climat a trop tendance à devenir du STARSKY ET HUTCH…
La musique ne demeure quant à elle que peu intéressante. Par contre, il n’y a aucun reproche à faire au jeu d’Arnold Schwarzenegger. Il faut dire que celui-ci n’est pas plus bavard que dans CONAN… et pas plus civilisé non plus d’ailleurs !
Il ne reste de TERMINATOR qu’un film SF de bas niveau, mais, à l’opposé, un excellent film d’action. Il serrait en tout cas invraisemblable de le présenter, malgré son succès à Avoriaz, comme l’un des événements cinématographiques de l’année. »
- Alain -
Accrochez-vous bien à votre fauteuil : dès les premières images, le Terminator – la plus redoutable des machines jamais créée par le cinéma fantastique – donne le ton au film de James Cameron : action, violence et sang ! Oui, TERMINATOR est avant tout un film d’action, le cyborg étant ici le seul élément fantastique du film, où le scénario disparaît pour faire place aux scènes choc et aux effets spéciaux. En cela, le film est une réussite totale. Fracassante, la scène du night-club ! Sanglante, la scène du carnage du commissariat ! Haletante, la poursuite en voiture à la fin du film ! Étonnante, la lutte au corps à corps entre un robot et des êtres humains !
De son côté, Arnold Schwarzenegger interprète là un rôle qui lui va à ravir ; il cesse de rouler les mécaniques (pourtant ne devrait-il pas le faire puisqu’il est ici une machine ?!) pour prendre un air grave : il voit rouge en permanence (!).
Quant au robot, au cyborg pour être plus précis, il est stupéfiant ! Son apparence, ses mouvements, sont d’une étonnante crédibilité !
James Cameron signe là un petit chef-d’œuvre du genre, et c’est avec une grande impatience que l’on attend TERMINATOR 2, déjà en projet.
- Hervé/Morbius - (CosmoFiction)