L’AFFICHE : STARFIGHTER (1984)
Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !
Alors qu’il se murmure dans les couloirs le retour de STARFIGHTER sur les écrans, voici quelques affiches internationales du film culte de Nick Castle.
(CosmoFiction – morbius501@gmail.com)
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SPECIAL GUEST : ALEX ROGAN
« Alex Rogan est un jeune homme qui vit avec sa mère et son petit frère dans un trailer park (communauté de mobile homes) : le Starlite, Starbrite. Il partage son temps entre sa petite amie Maggie et les habitants du caravaning qui lui demandent constamment de l’aide et des petits services. Lorsqu’il trouve enfin un peu de temps pour lui, il joue à Starfighter, un jeu vidéo de shoot’em up sur borne d’arcade dont le slogan est : « Salut Starfighter, vous avez été recruté par la ligue stellaire pour défendre la frontière contre Xur et l’armada Ko-Dan ».
Un soir, Alex bat le record du jeu sous les yeux admiratifs de tous les habitants du caravaning. Peu après, un étrange véhicule arrive. À son bord, Centauri, un homme qui lui annonce qu’il est le créateur du jeu Starfighter. Il va lui apprendre que le jeu est en réalité un simulateur pour découvrir ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et que la menace de Xur et de l’armada Ko-Dan est bien réelle. » (Wikipédia)
Et un peu comme un certain Luke Skywalker, notre jeune Alex Rogan qui vivait dans un bled paumé, oublié de tous, va se retrouver en plein milieu de l’action, et quelle action : ni plus ni moins qu’une guerre à l’échelle galactique ! Et le voilà recruté pour sauver la galaxie, lui, Alex Rogan, plongé au milieu de multiples races extraterrestres et devenu soudain pilote d’un Gunstar ! Le jeu devient réalité, il est le héros, celui sur qui des civilisations entières reposent alors que rien, mais absolument rien, ne le destinait à un tel avenir.
Même si Alex ne comprend rien à ce qui lui arrive et que bien souvent il promène un regard incrédule, l’air hagard, sur tout ce qu’il voit autour de lui, il est loin d’être un jeune crétin. En effet, il va pouvoir enfin mettre à profit tout son talent de joueur invétéré de ces bonnes vieilles bornes d’arcade en pilotant son propre vaisseau dans des batailles spatiales.
Alex reviendra ensuite sur la Terre en héros acclamé, sa vie ne sera plus jamais la même.
C’est Lance Guest qui joue Alex Rogan dans STARFIGHTER (1984). Il avait alors 24 ans. Je vous laisse faire l’opération pour trouver son âge actuel…
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres vedettes de Special Guest :
Ursa / Mike Donovan / Max Rockatansky / Bub / Peter Vincent
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MUSIQUE : CRAIG SAFAN DIRIGE L’ORCHESTRE POUR « STARFIGHTER »
Voici une vidéo toute récente nous montrant le compositeur Craig Safan diriger l’orchestre du Festival International de la Musique de Film de Cordoba 2014, en Espagne.
Craig Safan, filmé par un spectateur (la vidéo est tout de même tout à fait correcte, de même que le son) nous présente une suite rassemblant de nombreux extraits de sa partition pour le film STARFIGHTER (The Last Starfighter). C’est toujours un réel plaisir de découvrir le compositeur en train de diriger l’orchestre.
Si vous n’êtes pas très patient, le superbe thème du film débute à 3’47.
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres extraits dans la catégorie Musique :
Retour vers le Futur / The Goonies « R » Good Enough / E.T. / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / Flash Gordon / Dune /Leviathan : Main Titles – Underwater Camp / Le Guerrier de l’Espace – Main Title / Star Trek III : Bird of Prey Decloaks /Mad Max 3 : We don’t Need Another Hero / Predator : Main Title / Ghostbusters / Ladyhawke : Main Title / Conan le Barbare : Prologue – Anvil of Crom
BANDE-ANNONCE DE « STARFIGHTER » À LA SAUCE ANNÉES 2000 !
Quand un fan retravaille la bande-annonce de STARFIGHTER (1984) pour la formater aux normes de celles réalisées aujourd’hui, voilà ce que ça donne. Et pour une fois, je rêve d’un remake !
- Morbius – (CosmoFiction)
COSMOCRITIQUE : STARFIGHTER (1984)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
1984 fut une année riche en films fantastiques et de SF. STARFIGHTER (The Last Starfighter), réalisé par Nick Castle, premier space opera ayant grandement utilisé les images de synthèse, offrait alors aux spectateurs une aventure extraordinaire et pleine d’humour. Voici la critique d’Alain parue dans le numéro 9 de CosmoFiction Fanzine daté d’août 1985.
Il était une fois un jeune homme particulièrement doué au jeu vidéo appelé : « Starfighter ». Ce jeu, sur lequel il exerçait ses talents, avait en fait été placé sur la Terre, sans que personne ne le sache, par des extraterrestres désireux de trouver un être capable de combattre aussi brillamment dans l’espace que sur le jeu. Le jeune homme, champion du « Starfighter », se retrouva alors un jour aux commandes d’un véritable vaisseau spatial ayant pour mission de détruire à lui tout seul une flotte menée par de cruels tyrans. Ceci fait, et devenant par cet exploit indispensable à ceux lui ayant confié la mission sacrée, il revint sur la Terre pour chercher sa bien-aimée, et tous deux partirent vivre à des années lumière de notre planète…
Voilà comment se présente l’histoire de STARFIGHTER. Du moins, voici comment elle me paraît être la plus descriptive, vu que le film est un véritable conte. Et d’ailleurs il va de soi que ceux qui aiment les contes aimeront STARFIGHTER.
Quant aux autres, s’ils n’apprécient pas l’histoire, ils seront tout de même comblés par les sensationnelles images du film, des images de toute beauté et auxquelles on ne peut strictement rien reprocher (surtout pas la visibilité des truquages !).
Pour en revenir à l’histoire, le film peut sans problème être comparé à LA GUERRE DES ÉTOILES : de nombreuses scènes s’y rapproch
ent beaucoup (comme par exemple la cérémonie finale. De plus, son jeune héros ressemble à Luke Skywalker de par ses attitudes, et son instructeur, Grig, n’est pas sans rappeler Kenobi.
En imaginant que ces ressemblances ne soient que pures coïncidences, et sachant qu’aucun aspect du film n’est négligé (y compris la musique), on peut se demander pourquoi STARFIGHTER n’a obtenu aucun prix à Avoriaz. Peut-être que le public l’ayant accueilli n’avait déjà plus le goût des histoires merveilleuses !
- Alain - (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmocritique :
Gremlins / Terminator / Les Goonies / 2010, l’Année du Premier Contact / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Histoires Fantastiques / Hellraiser, le Pacte / Cocoon / Princess Bride / Running Man / Miracle sur la 8e Rue / Starman / Legend / Incidents de Parcours / Superman IV : le Face à Face / Retour vers le Futur / Labyrinthe / Génération perdue
COSMOFICHE : STARFIGHTER (1984)
STARFIGHTER (THE LAST STARFIGHTER)
Année : 1984
Réalisateur : Nick Castle
Scénario : Jonathan R. Betuel
Production : Gary Adelson & Edward O. Denault (Universal / Lorimar)
Musique : Craig Safan
Effets spéciaux : Digital Production
Pays : USA
Durée : 101 min
Interprètes : Lance Guest, Catherine Mary Stewart, Robert Preston, Dan O’Herlihy, Barbara Bosson…
L’HISTOIRE
Alex Rogan est un jeune américain résidant dans un camping-car avec sa famille. Il passe le plus clair de son temps à jouer à Starfighter, un jeu d’arcade. Un jour, alors qu’il a pulvérisé tous les records, un étrange inconnu l’embarque à bord de sa voiture. Il s’agit en fait d’un extraterrestre chargé de recruter les meilleurs pilotes afin de sauver la galaxie de l’armada Ko-Dan dirigée par le dangereux Xur. Alex se retrouve catapulté dans un univers à des années lumière de la Terre où il va devoir participer à un conflit spatial à bord d’un vaisseau de combat stellaire…
TOUT LE CHARME DES EIGHTIES
STARFIGHTER possède tout le charme des films de divertissement SF des années 1980 : tonus, originalité, humour et personnages attachants. Réalisé avec un petit budget d’environ 15 millions de dollars (quand on connaît ceux d’aujourd’hui !), il parvient sans le moindre problème à atteindre son objectif premier : distraire le spectateur dans un space opera-comédie plein d’entrain.
LA LÉGENDE DU ROI ARTHUR DANS LES ÉTOILES
Il réalise également l’exploit de présenter pour la première fois à l’écran un vaisseau spatial entièrement conçu en images de synthèse. Et l’histoire ne se contente pas d’être un simple film sur les jeux vidéo d’arcade très en vogue à l’époque (Space Invaders, ça vous rappelle quelque chose ?) : « Je raffole tout simplement des légendes de la Table Ronde, de ces garçons d’étables devenant roi », déclare le scénariste Jonathan R. Betuel. « Pour moi, STARFIGHTER n’est pas ce que j’appellerais un film sur les jeux vidéo. Je considère ce jeu comme un moyen de passer de la Terre sur un autre monde. Mon intention était de raconter la légende du roi Arthur dans des termes contemporains. Le jeu vidéo du film remplace l’épée dans la pierre : lorsque Wart a retiré l’épée de la pierre, il devient roi, avec l’aide de Merlin. De la même façon, lorsque Alex réussit un score inégalé au Starfighter, grâce à l’intervention d’un Merlin moderne, Centauri – interprété par Robert Preston – il est transporté sur un autre monde où il doit mener « le bon combat » contre les extraterrestres maléfiques, les Ko-Dans. »
UNE IMAGINATION SANS LIMITE
Ron Cobb, connu pour son travail sur CONAN, ALIEN et STAR WARS IV, est le chef décorateur sur STARFIGHTER. Betuel raconte à propos de lui : « Il suffisait de lui dire : « extraterrestres », et il inventait quelque chose ! Nous pensions avoir une imagination délirante, mais là, il nous bat tous. C’est le plus grand dans son domaine. »
CRAY-1, CRÉATEUR D’EFFETS SPÉCIAUX
En ce qui concerne les effets spéciaux visuels du film, c’est le super-ordinateur CRAY-1, créé par Digital Production, qui en est à l’origine. STARFIGHTER regroupe au total une vingtaine de minutes de scènes spatiales entièrement virtuelles pour un coût de 3 millions de dollars, un exploit deux ans seulement après le pionnier en la matière : TRON. « Nous avons beaucoup tâtonné au début », avoue le directeur de la photo King Baggot. « L’animation par ordinateur fait appel à des optiques tout à fait inédites. Il faut s’y faire. » Les productions actuelles n’ont plus de soucis à se faire sur ce plan là.
UN ACTEUR IGUANE
Parmi les acteurs, on trouve Dan O’Herlihy dans le rôle de Grig, le compagnon extraterrestre d’Alex qui sera également son guide dans cet univers inconnu. L’acteur déclare à propos de son rôle : « Le personnage me plaisait. Il me faisait rire, et j’avais justement envie de jouer dans une comédie. Ce n’est pas un rôle purement comique, bien entendu, mais il y a des éléments d’humour tout au long. » En ce qui concerne son maquillage d’iguane E.T., il précise : « Pour le maquillage, nous sommes arrivés à battre un record : il ne faut pas plus de 45 minutes pour me transformer en iguane. Au début, ça mettait une heure et demie… Mais nous sommes passés maîtres dans l’art de me métamorphoser en extraterrestre ! »
Quant au magnifique générique du film, composé par Craig Safan, il possède tout le côté épique et militaire, véritable marche triomphante vers la victoire.
Un remake de STARFIGHTER serait annoncé. Une affaire à suivre…
L’AVIS DES SPÉCIALISTES
« Moins hypnotique que TRON, plus approfondi qu’EN PLEIN CAUCHEMAR dont les jeunes héros maniaques de jeux vidéo plongeaient eux aussi dans l’univers impitoyable de l’électronique, plus rigolo que WAR GAMES, le « Guerrier des Etoiles » est un divertissement charmant et mouvementé pour tout public. Apparemment sans prétention mais comportant des trucages étonnants (certaines scènes conçues par un ordinateur qui simule les vaisseaux spatiaux à la perfection). STARFIGHTER, le space opera des familles a un petit côté HALLOWEEN avec ses teenagers à peine délurés et SF des années 50 avec ses légions de l’espace à la Edmond Hamilton ! Entre les effets spéciaux comme on les aime et les extraterrestres biscornus avec des groins d’enfer et des tentacules sur la tronche, pas d’ennui possible ! » (Hélène Merrick / L’Année du Film Fantastique 85-86 / éd. Bédérama)
« Rares sont les parodies de films de science-fiction de qualité, encore plus rare leur distribution en France. Cette réjouissante comédie, habilement menée par Nick Castle (tueur fou d’HALLOWEEN et scénariste de NEW YORK 1997) nous entraîne dans une galaxie peuplée d’extraterrestres en folie que ne dénigrerait point Tex Avery, où les gags s’accumulent frénétiquement alors que l’imagerie clinquante côtoie le somptueux visuel, le tout en un amalgame inextricable parfaitement homogène ! » (Daniel Scotto / L’Ecran Fantastique 57 de juin 1985)
« STARFIGHTER de Nick Castle entend bien renouveler le space opera dans ses formes les plus sophistiquées, les effets spéciaux. Ordinateurs et images de synthèse démobilisent donc les bonnes vieilles maquettes de LA GUERRE DES ETOILES. Et STARFIGHTER mise bien des espoirs sur ses ordinateurs, donnant une armada de vaisseaux spatiaux lisses comme des jouets neufs. Logique en fait, puisque ce sont des éléments du jeu vidéo Starfighter (porte sur une autre galaxie) dont rafole le jeune Alex rogan. Là, en live, la planète Rylos résiste aux attaques des despotes Xur et Kodan. STARFIGHTER, c’est du synthétique, du polyphosphaté. LA GUERRE DES ETOILES, c’est de la matière, de la vraie, des émotions et de l’esprit. » (Marc Toullec / Impact 48 de décembre 1993)
- Morbius – (CosmoFiction)
Sources : Wikipédia, L’Ecran Fantastique, L’Année du Film Fantastique 85-86.