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PASSÉ(S) RECOMPOSÉ(S) – MAD MAX : THE ROAD WARRIOR Vs MAD MAX : BEYOND THUNDERDOME

« De chaque enfant naît l’humanité ». Adage d’autant plus vrai quand il s’inscrit dans une histoire post-apocalyptique. Notre descendance porte alors la responsabilité d’imaginer une société nouvelle en tirant, si possible, les leçons des erreurs commises par ses aînés. Une tâche qui peut toutefois se révéler ardue si l’on n’a rien connu du monde passé.

PASSÉ(S) RECOMPOSÉ(S) - MAD MAX : THE ROAD WARRIOR Vs MAD MAX : BEYOND THUNDERDOME   dans CINÉMA drTNIb-max4

Dans Mad Max (1979), George Miller se contentait de suggérer la société déliquescente qui servait de cadre à son intrigue. Deux ans plus tard, il inscrit The Road Warrior dans un genre post-apocalyptique mâtiné de western, qu’il va contribuer à définir. De fait, les attributs de cette relecture chrome et bitume de L’Homme des vallées perdues (1953) deviendront la marque de fabrique de la saga jusqu’au flamboyant Fury Road (2015) et seront recyclés sans vergogne dans des centaines de nanards italiens. Afin de nous révéler la bifurcation dystopique prise par son univers, Miller décide de donner la parole à la nouvelle génération : d’une part, le futur chef de la « Grande Tribu du Nord », d’autre part, l’aînée d’une tribu d’enfants qui attendent le retour de leur sauveur. Le réalisateur rappelle ainsi qu’au cinéma, tout est histoire(s) de points de vue.

MAD MAX : THE ROAD WARRIOR Actualités filmées et maelstrom visuel

iuTNIb-max5 dans Mad MaxQuelque part sur Terre dans un futur proche, Max (Mel Gibson) erre sur les routes depuis qu’il a vengé le massacre de sa famille. L’ancien policier va apporter son aide à une communauté assiégée dans une raffinerie. Ce faisant, il marquera l’existence d’un enfant sauvage plutôt débrouillard (Emil Minty). C’est à ce personnage qu’incombe d’expliquer la chute de notre monde et de rappeler l’histoire du « Guerrier de la Route ». Problème pour le scénariste Miller, comment mettre en scène ce qu’il a écrit, alors qu’il dispose d’un budget certes confortable, pour une production australienne, mais deux fois moindre que celui d’E.T., sorti la même année ? Il faut donc réviser sa copie et se tourner vers l’usage de stock-shots moins onéreux. Pour autant, Miller ne va pas se contenter d’aligner les images d’archives comme le tout-venant des réalisateurs de séries B.

La séquence s’ouvre sur une plongée dans la mémoire vacillante d’un homme parvenu au terme de sa vie. Tandis que la voix-off convoque les souvenirs d’un temps « où régnait le chaos », la caméra entame un rapide travelling avant et vient focaliser pensée du Narrateur et regard du spectateur sur le visage fatigué de Max, filmé en gros-plan et contre-plongée tel un héros de western perdu sous un ciel crépusculaire. Par le biais d’un fondu enchaîné, la couleur cède la place au noir et blanc, la fiction aux actualités cinématographiques d’une « autre époque ». Le Narrateur évoque alors, avec ses mots, la crise du « carburant noir », les anciennes « cités de tubes et d’acier », la guerre entre de « puissantes tribus »… Pour illustrer ses propos, Miller combine un maelström d’images d’archives piochées dans divers conflits du 20e siècle. Par l’usage de la surimpression, le réalisateur dynamise son matériau d’origine tout en amenant la réalité des images documentaires dans le domaine du rêve, du souvenir, de l’hallucination. De fait, ce n’est pas tant sa vision d’un passé dystopique qu’il nous livre, que celle fantasmée par son personnage, né après la Chute. Un passé légendaire, au sens propre, qui finit par intégrer, dans une même geste, les grandes étapes du drame personnel de Max. Au terme de la séquence, le flux d’images a enfin permis d’animer la figure intemporelle du Guerrier de la route, figée jusque là dans les brumes du souvenir. Laissant derrière lui les tombes de ses proches, l’homme Max peut à présent retourner au monde et poursuivre son histoire, dans laquelle va s’écrire également celle du Narrateur.

MAD MAX : AU-DELA DU DÔME DU TONNERRE : Cinéma tribal et récit des origines

kxTNIb-max6 dans PUBLIFANLe monde n’est plus désormais qu’un désert en partie irradié. Ayant rompu le contrat de dupe qui le liait à Entité (Tina Turner), dirigeante sournoise de la « fosse à merde » Bartertown, Max est condamné à un exile mortel. Pris dans une tempête de sable, il finit par s’effondrer, inconscient. Après un réveil mouvementé, le héros réalise que, durant son sommeil, il a été conduit auprès d’une communauté d’enfants, perdus dans une relecture post-apocalyptique de Peter Pan. D’où viennent-ils ? Comment ont-ils atterri dans ce qui ressemble à une oasis ? A quoi peut bien tenir l’incroyable fascination que Max exerce sur eux ? Et pourquoi s’obstinent-ils à l’appeler « Walker » ? Une séquence explicative s’impose pour assouvir la curiosité du spectateur et celle du héros déboussolé. Celle-ci va prendre la forme d’une représentation rituelle, mise à scène par Savannah (Helen Buday), aînée de la tribu et gardienne de sa mémoire.

Le format académique volontairement désuet des actualités cinématographiques cède la place à un modeste bâton de paroles. A l’une de ses extrémités, un cadre en bois a été fixé, dont la forme évoque celle d’un écran de télévision ou de cinéma. Tandis que Savannah brandit le bâton, le cadre de l’image vient se confondre avec le rectangle de bois. En le déplaçant devant la paroi de la grotte, la jeune femme « cadre » les différents tableaux d’une fresque murale au style naïf, voire enfantin. Ainsi, c’est elle qui met en scène l’histoire de sa tribu, telle que ses parents ont pu la consigner et telle que le bouche-à-oreille l’a manifestement recomposée et reformulée avec le temps. Un dialogue s’instaure rapidement entre la Conteuse et son auditoire, que souligne une succession de champs/contre-champs. Le récit des origines, selon lequel les enfants seraient les descendants des survivants d’un crash aérien, disparus avec leur chef, le mythique Capitaine Walker, se fait rite religieux : les jeunes fidèles marmonnent certaines phrases-clés du discours de Savannah, accompagnées de bruitages ou de gestes codifiés de longue date. Afin d’illustrer le discours de Savannah, Slake (Tom Jennings) présente cérémonieusement à Max un antique View Master dont on comprend que les diapositives défraîchies n’ont d’autres rapports avec la réalité, et la prophétie annoncée du retour du Capitaine Walker, que ceux que la tribu veut bien leur prêter. Malgré lui, Max a une fois encore donné corps aux légendes des enfants du Monde de demain, comme l’atteste ce travelling sur son portrait christique, intégré à la fresque, prêt à emporter sur ses bras déployés tous les membres de la tribu. L’envol, cependant, n’est pas pour tout de suite. Il nécessitera encore un retour laborieux vers Bartertown et au-delà du Dôme du Tonnerre.

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COSMOLECTURES : HÔTEL NEW ROSE – William Gibson (1984)

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« Je décrète que le polar ne signifie nullement roman policier. Polar signifie roman noir violent. Tandis que le roman policier à énigmes de l’école anglaise voit le mal dans la nature humaine, le polar voit le mal dans l’organisation sociale transitoire. Un polar cause d’un monde déséquilibré, donc labile, appelé à tomber et à passer. Le polar est la littérature de la crise. »
J. P. Manchette interview dans Charlie mensuel n°126 (juillet 1979)

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Grièvement blessé, un agent d’assurance confie à son dictaphone comment il s’est fait manipuler par sa maîtresse qui l’a poussé à assassiner son mari… Un joueur professionnel trahit le directeur de casino qui l’a pris sous son aile, lorsque ce dernier a la mauvaise idée d’épouser l’une de ses anciennes maîtresses… Dans une chambre d’hôtel, un espion industriel est hanté par le souvenir de la jeune femme qu’il a recruté et a fini par causer sa perte, en le doublant auprès de ses employeurs.

Comme on peut le constater, le pitch d’Hôtel New Rose ne dénote pas lorsqu’on le met en regard de ceux d’Assurance sur la mort (1944) ou de Gilda (1946), deux fleurons du roman et du film noir. C’est dire à quel point la nouvelle, peut-être plus que nulle autre de son auteur, s’inscrit dans cette tradition, née dans les années 1920, sous la plume de Hamett, Chandler et autre Horace McCoy.

À ces illustrent prédécesseurs, Gibson emprunte un cadre, celui de la rue et plus généralement des bas-fonds des grandes cités tentaculaires des États-Unis (ou du Japon), des archétypes – l’anti-héros solitaire, la femme fatale, le receleur, l’homme d’affaire corrompu - plongés dans des situations inextricables, mais aussi et surtout une entreprise de démythification en règle du rêve américain. Avec le style néo-noir, en vogue au milieu des années 1980, il partage également une mise en retrait de l’intrigue au profit de l’atmosphère déliquescente d’une société où la frontière morale entre le Bien et le Mal s’est évanouie et une approche post-moderne qui n’hésite pas à s’approprier les codes narratifs et les stéréotypes d’autres médiums (bande dessinée, séries télés, littérature fantastique ou d’horreur…) pour mieux les détourner.    

19061002130515263616267869 dans SCIENCE-FICTIONFutur oblige, dans Hôtel New Rose, le motel miteux de L.A. a cédé la place à un entrepôt de cercueils de location, tout aussi minable, situé aux abords du Narita Airport, le zaïbatsu[1] a remplacé l’ancien industriel européen ou sud-américain et on ne trafique plus du tungstène, mais des brevets en génie génétique. Toutefois, si le décor et les acteurs ont été upgradés, le fonds conserve intactes l’ironie et l’essence poétique originale du roman noir.

Laissant de côté ses hackers, cowboys de la Matrice, Gibson renoue avec l’ambiance mid-tech très particulière de Fragments de rose en hologramme, sa première publication. La nouvelle apparaît dès lors comme une succession de polaroïds mentaux dispersés dans la mémoire du narrateur cloîtré, comme un mort en sursis, dans sa chambre-cercueil. Attrapant au passage les souvenirs de son amour perdu, la belle Saadi, il reconstruit au fil des mots le portrait éclaté de celle qu’il ne peut s’empêcher d’aimer en dépit de sa trahison fatale. Oscillant entre rêve érotique et réalité éclairée par la lueur froide de quelques néons solitaires, la jeune femme restera à jamais le fantôme insaisissable qu’elle a contribué à créer par ses mensonges. Un fantôme entouré d’un voile de mystère qui la rend plus attirante encore.     

Œuvre lente et vénéneuse, Hôtel New Rose appelait, jusque dans son titre délicieusement rétro, une adaptation cinématographique de David Lynch accompagnée par la musique vaporeuse d’Angelo Badalamenti. C’est finalement Abel Ferrara et Schooly D qui s’y attelleront en 1998 pour un film qui, s’il respecte à la ligne l’intrigue de la nouvelle, mais on a vu l’importance toute relative de celle-ci dans les références au roman noir, ne semble pas du tout capable – ni même intéressé – d’en retranscrire l’atmosphère onirique et envoûtante.
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1. Ce terme qui signifie littéralement « clique financière », désigne des grands groupes industriels, composés d’activités très diverses et souvent sans rapport les unes par rapport aux autres, qui ont dominé l’économie japonaise jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le zaïbatsu se distingue du cartel européen ou américain par sa direction familiale des affaires. Dans le futur de Gibson, où le Japon apparaît comme la 1ère puissance économique mondiale (années 80 obligent…), les zaïbatsus apparaissent généralement comme « l’ennemi aveugle » contre lequel se battent les personnages ou auquel ils tentent d’échapper. 

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COSMOLECTURES : LE CONTINUUM GERNSBACK – William Gibson (1981)

COSMOLECTURES : LE CONTINUUM GERNSBACK - William Gibson (1981) dans COSMOLECTURES 14012501593415263611928029

« Nous semblons condamnés à aborder le passé à travers notre propre imagerie pop et la vision stéréotypée que nous avons de ce passé, lequel reste lui-même toujours hors d’atteinte. »
Fredric Jamson

19040809050915263616191820 dans PUBLIFANUn photographe accepte la proposition d’un éditeur anglais de réaliser une série de clichés sur l’architecture américaine futuriste des années 1930-1940. Tandis qu’il traverse le pays en quête de ces vestiges d’un « rêve abandonné à un présent insouciant », il commence à avoir des visions d’une Amérique parallèle où les prédictions technologiques farfelues, décrites dans les « pulps » de science-fiction de l’entre-deux-guerres, se seraient réalisées.

À Hugo Gernsback, exilé luxembourgeois, auteur de deux romans et d’un nouvelle aujourd’hui illisibles, mais surtout éditeur passionné de vulgarisation scientifique, la science-fiction doit au moins trois choses : son nom, la création de deux magazines qui permettront l’éclosion de nombreux talents : Amazing Stories en 1926, puis Science Wonder Stories en 1929 et enfin l’attribution d’un prix littéraire décerné chaque année depuis 1953 aux meilleures œuvres de science-fiction [1] et de fantasy de langue anglaise. Une figure emblématique, en somme, à l’origine d’un vaste et durable héritage littéraire que Le Continuum Gernsback va s’employer à écorner.

Cette première nouvelle professionnelle, publiée par William Gibson dans la revue Universe, ne se rattache pas pleinement au cyberpunk auquel l’auteur fut longtemps associé. De fait, l’histoire se déroule à une époque plus ou moins contemporaine de son écriture, le début des années 80, et il n’y est encore question ni de Matrice, ni d’implants corporels. Néanmoins, les préoccupations esthétiques, historiques et sociologiques qui sous-tendent le récit, et préfigurent des œuvres plus tardives comme Identification des schémas, Code source et Histoire zéro publiées entre 2004 et 2013, ainsi que la portée de son message en forme de manifeste pour un renouveau de la science-fiction, en font une œuvre charnière dans la carrière de Gibson.

Avant tout, Le Continuum Gernsback apparaît comme une illustration ironique des décalages et des délires que peuvent engendrer notre tendance à réduire une culture au rang de pur cliché, d’image fantasmée conforme à un idéal qui n’existe plus, si tant est qu’il ait jamais existé. Ainsi en est-il, dans la nouvelle, de l’architecture Streamline Moderne [2], assimilée par l’inconscient collectif anglais, que personnifie ici le personnage de la responsable de collection Dialta Downes, à la vision idyllique d’une Amérique rétro-future, mais considérée par le narrateur comme le vestige ringard et poussiéreux d’un décor inspiré aux designers des années 30 par l’Empereur Ming en personne (en référence à l’ennemi juré de Flash Gordon dans les bandes dessinées d’Alex Raymond) et dont plus aucun Américain ne se soucie.

19040809050815263616191819 dans SCIENCE-FICTIONMalgré le regard très dubitatif qu’il porte sur le projet, le narrateur accepte le travail par désœuvrement. Il va bientôt se retrouver contaminé malgré lui par l’imagerie de science-fiction dont raffole son employeuse et être le témoin de plusieurs apparitions : ailes volantes géantes, autoroutes à quatre-vingts voies, versions alternatives de Metropolis… Autant de « fantômes sémiotiques » échappés des couvertures d’Amazing Stories illustrées par Frank R. Paul. Effrayés par ces visions d’un monde trop lisse et rutilant qui lui évoquent davantage les films nazis de Leni Riefenstahl que ceux de Lang et préférant un présent imparfait, plutôt qu’un futur antérieur érigé à la gloire d’une hypothétique société d’Übermänner américains, le narrateur trouve le salut grâce à la télévision, par laquelle il se raccroche à la réalité, en s’abreuvant de vieux films pornos et de faits divers sordides.

Mise en perspective avec les écrits de Bruce Sterling, publiés à la même époque dans son fanzine Cheap Truth, la nouvelle de Gibson peut également être lue comme la critique acide d’un certain courant de la science-fiction. Celui dont les auteurs s’obstinent à s’inscrire dans la tradition – initiée par Gernsback il y a plus de cinquante ans – d’une littérature d’évasion, vantant encore naïvement les mérites du progrès et la valeur indéfectible de l’Homo Americanus, sans proposer de véritable discours sur la société dans laquelle ils vivent. Exaspéré par ces sempiternelles aventures de space opera ou de fantasy « à la Tolkien » qui continuent de pulluler sur les présentoirs des librairies (et de remporter des prix !), un jeune auteur commence à ruer dans les brancards. Il va bientôt, lui aussi, pouvoir graver son nom dans l’histoire de la science-fiction, en lettres de silicium.

En dépit de sa brièveté, Le Continuum Gernsback offre une illustration lumineuse de notre propension à porter sur le monde un regard stéréotypée. Constat qui vaut également pour les amateurs de S.F. et leur penchant à se complaire dans une imagerie ou des thématiques séduisantes, parce que déconnectées d’une réalité jugée trop fade.

1. Prix que remporta Gibson en 1985 pour son premier roman : Neuromancien.
2. Le Streamline Moderne (ou style « Paquebot » en français), l’un des derniers avatars de l’Art Déco, connut son apogée vers la fin des années 1930. Il s’agit d’un style architectural caractérisé par des bâtiments aux longues lignes horizontales, contrastant avec des surfaces verticales incurvées, et l’utilisation de matériaux comme le chrome et le stuc. Les designers s’en sont également inspirés pour concevoir de nombreux objets de la vie courante (réveils, radios, jukebox…).

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SOUTENEZ LE FINANCEMENT DE L’OUVRAGE « GORE – DISSECTION D’UNE COLLECTION »

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La collection Gore est une collection mythique des Éditions Fleuve Noir. En grand fan de cette dernière, David Didelot, éditeur du fanzine Vidéotopsie consacré au cinéma bis et d’horreur, a décidé de la disséquer et de vous faire part de ses connaissances et de sa passion dans un ouvrage nommé Gore – Dissection d’une Collection, qui sera édité aux Éditions Artus films. Gore est donc l’encyclopédie ultime de cette collection, un indispensable pour tous les fans…

14040707063315263612129346 dans HORREURCependant, pour financer le projet, David Didelot et Artus films ont besoin de 30 000 €. C’est pourquoi une campagne Ulule a été lancée pour collecter cette somme et ainsi pouvoir réaliser la maquette et imprimer l’ouvrage. Actuellement, 64% des fonds ont été récoltés, mais ce n’est pas assez. Il reste encore 24 jours pour collecter la somme dans son intégralité, n’hésitez donc pas à participer !

Pour avoir toutes les informations (notamment des extraits du livre), je vous renvoie directement sur la page Ulule du projet de Gore.

- Flynn -

Ci-dessous, une reproduction partielle de ce que vous pouvez trouver sur Ulule.

Au milieu des années 80, les Editions FLEUVE NOIR lançaient la désormais célèbre Collection GORE, prolongement sanglant et « mal élevé » de la fameuse Collection ANGOISSE. Pendant cinq ans, d’avril 1985 à juillet 1990 – et au rythme de deux volumes par mois – des dizaines de petits romans vinrent alors se ranger sans pudeur sur les étals de nos supermarchés, dans les rayonnages de nos librairies ou sur les comptoirs de nos kiosques à journaux. Un logo génialement dessiné, des couvertures pleines de sang, de tripes et de femmes légèrement vêtues, pour 118 petits romans « de gare » pleins de chair mise à vif, de litres d’hémoglobine déversés et d’inimaginables souffrances… 118 petits récits (sans compter un volume hors série grand format et un petit livre d’analyse réflexive sur la collection), signés par de grands et plus modestes auteurs de la littérature populaire française ou anglo-saxonne ; 118 petites histoires totalement barrées, brisant joyeusement tous les tabous et toutes les bienséances ; 118 titres qui sont aujourd’hui l’objet d’un véritable culte auprès de ceux qui, dans les années 80, étaient encore adolescents et hantaient les vidéoclubs fleurissant un peu partout, à la recherche du dernier film gore disponible… Car la Collection GORE fait aujourd’hui figure d’équivalent littéraire aux séries B d’horreur qui encombraient alors les magnétoscopes… Témoignage incontournable d’une décennie aujourd’hui bénie, projet encore controversé de nos jours, la Collection GORE reste une expérience éditoriale unique en son genre. Une expérience qui méritait donc bien que l’on s’ y arrête enfin.

Livre de plus de 300 pages couleurs et noir et blanc. Nombreuses illustrations et entretiens avec les auteurs.

14040707215915263612129357 dans PUBLIFANSOMMAIRE :

  • Préface cinématographique de Nécrorian
  • Sommaire
  • Army of the Dead - Présentation des « Gore maniacs » ayant contribué à ce livre : l’armée des morts… bien vivants !
  • Introduction
  • Après-guerre, avant Gore - Les ancêtres populaires du putassier et du crapoteux en littérature. Non, la Collection Gore n’est pas née ex nihilo…
  • Il était une fois… la Collection Gore - L’histoire mouvementée, chaotique et édifiante d’une collection culte… Plongée au mitan des années 80, avec le témoignage de Juliette Raabe.
  • Daniel Riche : entretien et carrière - La parole au défunt fondateur de la Collection Gore…Interview presque inédite du bonhomme (parue dans le fanzine Vidéotopsie, n°13, juillet 2013). En quelques dates et des dizaines de titres, le CV richissime de Daniel Riche.
  • La Collection Gore et la presse : Grand Prix du Roman Gore et revue de presse - La Collection Gore à son firmament ! C’était l’époque d’Avoriaz… Petit florilège de coupures de presse : l’accueil médiatique de la Collection Gore au milieu des années 80.
  • Auteurs et volumes de la Collection Gore - D’ « Altman » à « Wolfitt», tous les auteurs disséqués, tous les romans autopsiés… Entretiens avec Jean-Pierre Andrevon, Axelman, Jacques Barbéri, Gilles Bergal, François Darnaudet, Joël Houssin, Patrice Lamare, N.-G. Mount, Richard D. Nolane, François Sarkel, Brain Splash, Christian Vilà et… Nécrorian !
  • Dans l’Enfer des pseudos… - Récapitulons : qui, en réalité, est qui ? De l’art de la dissimulation…
  • 14040707232615263612129358Dugévoy (et les autres) : ça crève les yeux ! - … Ou comment un artiste roumain redéfinit les règles du meilleur mauvais goût dans ses couvertures. Mythique !
  • La Collection Gore sur pellicule - La Collection Gore et le cinéma d’horreur : entre romans originaux et novélisations…
  • A Gore perdus… ou retrouvés ! - Histoire de ces manuscrits destinés à la Collection Gore, définitivement (?) perdus, ou qui trouvèrent ailleurs éditeurs à leur pied
  • … Et pour digérer : la Collection Maniac - Retour sur l’enfant légitime de la Collection Gore : Maniac…
  • Les enfants de Gore - Et depuis ? Qui a repris le flambeau… et un peu de tripes crues ?
  • Index chronologique - Histoire de se repérer dans le temps…
  • Collector… Gore ! - Galerie photos de petites choses estampillées Collection Gore : notre musée personnel de Curiosa… Uniquement pour les fans purs et durs !

Contreparties possibles :

  1. Pour 30,00 €# 1Le livre dédicacé par l’auteur
  2. Pour 36,00 €# 2Le livre dédicacé par l’auteur + le DVD du film OGROFF, de Norbert MoutierRécompense limitée

Détails des récompenses :

Le DVD OGROFF – MAD MUTILATOR
Film de Norbert Moutier – France – 1983
Avec Françoise Deniel, Pierre Pattin, Howard Vernon, Alain Petit…
DVD Artus Films – Suppléments :
14040707263915263612129359Ogroff, le bûcheron fou
Ogroff, 30 ans après
Scène d’ouverture inédite
Diaporama d’affiches et de photos
Bande-annonce
Toutes les infos sur : http://www.artusfilms.com/ogroff-mad-mutilator

Norbert Moutier a écrit 2 volumes pour la collection Fleuve Noir Gore : Neige d’enfer (n°64) et L’équarrisseur de Soho (n°112)

À quoi va servir le financement ?

Habitué à éditer des DVD, ARTUS FILMS se lance dans l’édition de livres. C’est une première et, bien entendu, nous restons dans la culture que nous aimons. Nous connaissons David Didelot depuis des années, grâce à son travail remarquable et passionné pour son fanzine VIDEOTOPSIE. Depuis 10 ans, David collectionne tout ce qui se rapporte à cette mythique collection Fleuve Noir Gore. Il fallait bien tôt ou tard partager le fruit de son travail et de sa passion. Avec le temps, cette collection de littérature populaire des années 80 est devenue mythique. Mais nous sommes conscients qu’un tel projet va intéresser une poignée de passionnés, le thème étant on ne peut plus pointu. C’est pour cette raison que nous faisons appel à vous. Vos souscriptions serviront à financer la maquette du livre, ainsi que l’impression.

Pour en savoir plus sur les éditions Artus Films : www.artusfilms.com

À propos du porteur de projet :

L’éditeur :

ARTUS FILMS édite des DVD depuis 2005. Avec un goût prononcé pour le CInéma-Bis, le Fantastique, et le cinéma de genre en général, l’éditeur aime exhumer des films rares, inédits, méconnus ou oubliés de notre patrimoine, dans des éditions remplies de suppléments.

L’auteur :

Editeur du fanzine Vidéotopsie (consacré au cinéma bis et d’horreur), David DIDELOT se propose aujourd’hui de revenir sur cette aventure éditoriale hors du commun, dans son livre GORE – Dissection d’une Collection. Avec quelques amateurs et spécialistes du genre, il évoque la genèse de cette collection, dissèque tous les volumes la constituant et s’arrête sur tous les auteurs ayant contribué à la série (plus d’une soixantaine !). Collectant les entretiens qu’il a pu recueillir avec les principaux acteurs de GORE (écrivains, directeurs de la collection…), s’intéressant aux artistes qui ont dessiné les plus incroyables couvertures de toute la littérature populaire nationale, se penchant sur les continuateurs de la collection, et évoquant les relations ténues qu’entretient la série avec le cinéma d’horreur, l’auteur signe ici la Bible de la Collection GORE, l’indispensable viatique de l’amateur, le guide complet du territoire GORE. Bref, LE livre définitif sur une collection désormais culte.

(CosmoFiction)

COSMOLECTURES : THE DARK KNIGHT RETURNS (1986)

COSMOLECTURES : THE DARK KNIGHT RETURNS (1986) dans BD 14012501593415263611928029

Flynn a revêtu sa cape noire pour vous présenter un monument des comics paru en 1986 : The Dark Knight Returns. Il vous attend, caché dans une ruelle sombre de Gotham City, pour vous livrer ses informations…

14012206305215263611919773 dans COSMOLECTURESMonument du comics US, incontournable de DC, mythe fondateur de Batman. Pas besoin de vous en dire plus pour que vous compreniez que je parle ici du fameux The Dark Knight Returns de Frank Miller !

Cela fait des années que Batman a rendu sa cape. Une retraite forcée qui, visiblement, n’a pas eu un bon effet sur Bruce Wayne, désormais quinquagénaire, alcoolique, et sans envie de vivre. La mort de Jason Todd, ancien Robin, ne l’aide pas vraiment non plus… Mais les rues de Gotham sont de moins en moins sûres, la ville souffre, et les Mutants, une nouvelle bande du crime organisé, sévissent, faisant empirer la situation. Et ce, malgré tous les efforts de l’inspecteur James Gordon. En plus de tout cela, Harvey Dent, alias Double-face, sort d’Arkham Asylum après avoir subi une opération chirurgicale pour récupérer son visage. Censé être redevenu sain d’esprit, Gotham va très vite se rendre compte que ce n’est pas le cas. Tout s’écroule, Dent reprend du service, et Le Batman aussi…

Paru pour la première fois en 1986, The Dark Knight Returns signe le renouveau de la licence Batman, mais aussi un véritable tournant dans le monde du comics. Beaucoup plus noir et beaucoup plus mature, l’œuvre de Miller fait preuve d’une violence encore jamais vue. Le Batman de Kane et Finger n’est plus. Le Justicier est désormais un personnage pour les adultes, ainsi qu’une personnification de toutes les idées de Frank Miller, de sa pensée sur son époque, et surtout, sur l’Amérique dans laquelle il vit. Des idées très radicales qui ressortent clairement dans son histoire. Critique de la politique, critique de la société, tout y passe, et autant vous dire que Miller affirme ses idées d’une manière assez brute. Provocateur dans l’âme, il mêle son talent de narrateur à son talent de dessinateur pour nous offrir une aventure originale, noire et épique, en proposant un nouveau Robin, des combats incroyables, des scènes d’action majestueuses, et des affrontements entre Batman et Superman, ou encore Batman et Joker, époustouflants.

14012206334615263611919775 dans PUBLIFANMiller et son Dark Knight marquent dès les premières pages du comics. Graphiquement, The Dark Knight Returns peut rebuter. Ici, le style de Miller est très nerveux, mais c’est le seul type de trait qui pouvait coller à cette œuvre devenue culte. On est tout de suite happé par le dessin violent et par l’histoire. Bien sûr, il ne faut pas oublier Klaus Janson qui a encré merveilleusement bien les récits de Miller, ainsi que les couleurs de Lynn Varley. Le résultat est superbe, des planches impressionnantes, et des décors somptueusement sombres, et de l’action à en revendre !

Sachez qu’il y a énormément de textes dans cette BD (Miller avait décidément beaucoup de choses à dire !). Pour ceux qui ont du mal avec les longs dialogues, je vous conseille l’excellente adaptation en dessin animé qui date de l’été 2013. Toutefois, il est impératif pour vous de lire le comics original !

- Flynn – (CosmoFiction)

AEROBIC KILLER (1986)

Quand Dave Altou vous parle d’un film qu’il n’a pas vu, c’est que forcément quelque chose a attiré son regard sur l’affiche. Je me demande bien quoi…

AEROBIC KILLER (1986) dans CINÉMA 1401180120431526361190845714011801265615263611908464 dans HORREURAvant de commencer mon article, je dois vous avouer une chose : je n’ai jamais vu ce film !

Alors pourquoi vous en parler ? Eh bien parce que d’une, je fais ce que je veux à partir du moment ou le rédac’ chef ne me coupe pas la chique et que, de deux, en 86 (date de la sortie de ce joyau) j’avais 16 ans et qu’à cet âge, impossible de rester de marbre devant les courbes de la jeune actrice figurant sur l’affiche du film (que je trouve plutôt moche maintenant, comme quoi les goûts changent…).

De plus, j’étais alors, avec mon pote Trapard, dans une phase “psycho-killer” (HALLOWEEN, VENDREDI 13 et consorts), et que forcément cet AEROBIC KILLER avait tout pour titiller l’ado “avide” de gore et de sexe que j’étais (« étions » Trapard ?!). Mais ça, c’était avant, bien sûr…

Donc revenons à notre AEROBIC KILLER. Ce film a été réalisé par David A. Prior, un petit artisan de la série B, voire Z, des années 80 dont on retiendra principalement deux films tournés avec le kung-fu man David Carradine : FUTURE ZONE et FUTURE FORCE (voyez l’originalité des titres !). Au niveau des acteurs, à ma connaissance, aucun n’a remporté d’Oscar…

Le synopsis : “Deux ans plus tôt, Valérie, une jeune femme, a été massacrée dans un salon de beauté. Aujourd’hui, sa jeune jumelle, Rhonda, dirige une salle de gym. Une série de meurtres inexpliqués commence alors à semer la panique dans le club…” Ça c’est du synopsis qui décoiffe.

AEROBIC KILLER fait partie du sous-genre cinématographine du “slasher au gymnase” dont les plus emblématiques représentants sont TOXIC AVENGER et MURDER ROCK (de Maître Lucio Fulci).

Aux dires du site Nanarland, le film ne serait pas dénué d’intérêt : “Au final, AEROBIC KILLER est une production Prior qui sort clairement du lot, même si elle n’atteint pas les septièmes cieux d’ULTIME COMBAT. Il fera passer un bon moment à celui qui cherche à s’évader dans quelques paradis artificiels pour une durée moyenne de 80 minutes, laissant flotter un parfum de nostalgie pour les T-Shirts Waïkiki, les bananes pleines de billes et les bandanas aux coloris criards”. Vous voilà prévenu.

14011801240015263611908462 dans PUBLIFANÀ ma connaissance, il n’existe pas d’édition française du DVD. La version US peut être commandée sur les principaux sites marchands ou visionnée sur YouTube.

Je n’ai jamais eu l’occasion de voir ce film car, à l’époque, il n’y avait pas encore de DVD, les VHS coûtaient la peau des fesses (bien dures après une séance d’aérobic!) et que parfois, comme le dit si bien Spock : “Il est parfois préférable de désirer une chose que de la posséder”. Dans le cas de notre AEROBIC KILLER, il est parfois préférable de désirer voir un film plutôt que de le voir…

Arriver à citer Spock dans un article sur AEROBIC KILLER, je pense mériter quelques applaudissements (si, si). Allez, on y va : clap, clap, clap !…

Un extrait V.F. YouTube est .
Le film au complet mais en V.O. .
La critique Nanarland c’est par.

- Dave Altou – (CosmoFiction)

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EMPIRE INTERNATIONAL PICTURES (Empire pour les amis…)

Après l’article de Flynn sur PUPPET MASTER, retour sur les productions Empire Pictures par Dave Altou, qui vous présente Charles Band et ses CREEPOZOID, DOLLS, RE-ANIMATOR et autres visions de terreur, euh, pardon, et autres TERRORVISION !

EMPIRE INTERNATIONAL PICTURES (Empire pour les amis...) dans CINÉMA 1401120157051526361188929614011201581815263611889297 dans PUBLIFANMalgré son nom, Empire Pictures n’a rien avoir avec l’univers STAR WARS, donc, les jedimaniacs, cet article n’est pas pour vous mais pour les amoureux des nanars à la sauce eighties.

Empire Pictures voit le jour en 1983 suite à la volonté de son “créateur”, Charles Band, de trouver un moyen de mieux distribuer les films qu’il produit. En effet, Monsieur Band, Charles Band, est, au début des années 80, à l’origine financière de bonnes petites séries B comme TOURIST TRAP (79), PARASITE (82) et METALSTORM (83). N’étant pas satisfait de la distribution de ses films sur le sol US, il décide alors de monter sa propre boîte de production et de distribution. Empire Pictures produira environ une cinquantaine de films entre 1983 et le début des années 90 dans ses studios basés en Italie.

Entre deux “navets” (BREEDERS,….), Empire Pictures permettra la réalisation de films qui marqueront notre cinéma avec des titres comme RE-ANIMATOR (85) et, dans une moindre mesure, GHOULIES (85). Le premier rencontrera un gros succès et cèlera une collaboration fructueuse entre Charles Band et le réalisateur Stuart Gordon pour d’autres films dont FROM BEYOND (86), DOLLS (87) et ROBOJOX (90). À noter, pour RE-ANIMATOR, cette incroyable séquence ou une tête décapitée tente un cunilingus à la belle Barbara Crampton (que l’on retrouvera tout aussi aguicheuse dans FROM BEYOND), une séquence totalement “Dave Altou approved” bien sûr !

D’autres productions Empire marqueront les eighties Fantastique comme TROLL (86), TERRORVISION (86) et CREEPOZOID (87).

1401120159581526361188929914011202023415263611889301Malheureusement, avec l’enchaînement des productions les unes après les autres, Charles Band commence à avoir du mal à gérer correctement sa compagnie qui rencontrera de graves problèmes financiers au début des années 90. Ne pouvant plus faire face à ses dettes, Charles Band n’aura d’autre choix que de revendre Empire Pictures. Elle sera rachetée par la société Epic puis disparaîtra dans les années qui suivront.

Après la chute de la maison Empire (!), Charles Band lancera une nouvelle boîte de production du nom de Fullmoon Entertainment (qui existe encore aujourd’hui) et qui produira, entre autre, la célèbre série des PUPPET MASTER (qui avait commencé à être imaginée dans les dernières années d’Empire). Mais ceci est une autre histoire….

Il est indéniable que les productions Empire auront marqué mes années de jeune fantasticophile, avec leurs scénarii parfois complètement loufoques (TERRORVISION et sa chaine TV extraterrestre !) ou repris des grosses productions hollywoodiennes (qui a dit que GHOULIES avait un rapport avec GREMLINS ?). Mais, comme dans les années 50, la plupart des films Empire m’ont fait rêver avec leurs sublimes affiches et leurs bandes annonces alléchantes (souvent bien meilleures que les films eux-mêmes). Un esprit que Charles Band conservera dans ses productions Full Moon avec le charme des eighties en moins.

Pour en savoir plus sur Chales Band : Nanarland

Le site officiel de FullMoon.

- Dave Altou – (CosmoFiction)

PUPPET MASTER (1989)

Flynn devient pour nous le « maître des marionnettes », le temps pour lui de nous confier ses impressions sur le film PUPPET MASTER. Méfiez-vous : l’assassin se cache parmi nous !

PUPPET MASTER (1989) dans CINÉMA 1401101244481526361188486925 années se sont écoulées. Et pourtant, le film est excellent. Écrit et réalisé par David Schmoeller, produit par Full Moon et Charles Band, PUPPET MASTER, en V.O. MUPPET MASTER, est l’un des films phares des productions Full Moon.

L’histoire de PUPPET MASTER est assez mystérieuse. C’est un peu une sorte de conte glauque avec un univers dérangé et perturbant. En 1939, André Toulon, fabricant de poupées, se suicide afin que l’on ne puisse avoir accès à son secret pour donner vie aux poupées. Quelques dizaines d’années plus tard, 4 personnes, dotées chacune d’un pouvoir magique, se rendent à l’hôtel dans lequel André Toulon s’est donné la mort. En effet, elles ont été invitées par Neil Gallagher. Une fois sur place, elles apprennent que celui-ci est mort et se mettent en quête du secret d’André. Mais les marionnettes tueuses sont de retour…

Outre ce que l’on voit dans la scène d’ouverture, avec André Toulon, l’on ne sait rien du tout à propos des marionnettes. Elles ont un côté mystique qui fait que l’on est attiré par celles-ci sans savoir pourquoi. Mais le film n’est pas là pour nous dévoiler le secret de ces dernières, ou pas totalement.

L’intrigue est construite un peu à la manière d’un film policier à huis clos. Un certain nombre de personnes se trouvent dans un lieu. L’assassin se trouve parmi elle. Mais l’on ne sait pas de qui il s’agit. Les personnes meurent les unes après les autres, sauf une qui va se charger de résoudre l’enquête. À partir de ça, l’on vient ajouter des éléments fantastiques, horrifiques et surnaturels. Les trois quarts des films « d’horreur » que l’on trouve maintenant sont bâtis sur le même schéma. C’est un sous-genre de l’horreur, qui consiste à prendre une bande de gamins débiles et les faire mourir les uns après les autres. C’est toujours la même chose, c’est mal exploité, et ça n’a aucun intérêt. Ici, c’est un peu plus mature (malgré la bêtise de certains personnages), et la menace est plus impressionnante. S’il y a un film auquel j’ai pensé en regardant PUPPET MASTER, c’est EVIL DEAD, parce que l’on se trouve un peu dans le même type d’histoire.

14011012460815263611884872 dans HORREURLa réalisation de Schmoeller n’est pas mauvaise du tout. Prévu à la base pour le cinéma, la qualité des images, des couleurs, du son, etc, était donc nettement supérieure à ce qui sortait directement en VHS. Et les effets spéciaux telle que l’animation des marionnettes sont vraiment réussis, surtout pour un petit budget. D’ailleurs les marionnettes en elles-mêmes sont assez terrifiantes.

PUPPET MASTER n’est pas extraordinaire, mais l’univers est plaisant et regorge de secrets. C’est un vieux film d’horreur comme on n’en fait plus et mérite un certain succès !

La qualité du DVD n’est pas exceptionnelle, mais ça se tient, ça donne un petit côté VHS au visionnage, c’est pas désagréable. Comme toujours une petite analyse du film, par Francis Barbier cette fois, mais toujours aussi intéressante. Vous avez aussi une galerie d’images et quelques bandes-annonces.

- Flynn – (CosmoFiction)

PORTRAIT : LINNEA QUIGLEY, LA SCREAM QUEEN DES ANNÉES 80 !

C’est un portrait chaud que nous dresse aujourd’hui Dave Altou avec la splendide Linnea Quigley, Scream Queen des 80′s ! Accrochez vos ceintures (non, je n’ai pas dit décrochez vos ceintures !).

Linnea Quigley est sans nul doute LA Scream Queen des années 80 avec à son palmarès des cults movies comme CREEPOZOID, LE RETOUR DES MORTS VIVANTS et SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL-O-RAMA (the titre !).

PORTRAIT : LINNEA QUIGLEY, LA SCREAM QUEEN DES ANNÉES 80 ! dans CINÉMA 14010707430915263611877107Née en 1958, dans l’Iowa, elle passe par la case Playboy et Penthouse dans les années 70. Après une petite figuration dans LES RUES DE L’ENFER (84) au côté de Linda Blair (L’EXORCISTE), elle se fait remarquer avec son rôle de Trash, une punkette sexy, dans LE RETOUR DES MORTS VIVANTS (85). C’est ce rôle qui lancera sa carrière qui se compose à ce jour de pas moins d’une centaine de films. C’est ainsi qu’elle tournera pour les plus grands du bis américain des années 80 comme Fred Olen Ray et David De Coteau.

Dans les années 90, Linnea devient une des actrices favorites du célèbre Charles Band (CREEPOZOID) et tourne même quelques films avec Jess Franco (DEVIANT LUST).

Dans son sillage, d’autres Scream Queen font leur apparition, dont les célèbres Brinke Stevens et Michelle Bauer. Elles tourneront ensemble dans le cultissime SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL-O-RAMA (88).

14010707474915263611877108 dans PORTRAITMême si Linnea n’a jamais vraiment arrêté de tourner, sa notoriété décroit dans les années 90 et 2000. Elle fait un retour remarqué en 2012 avec ses copines Brinke Stevens et Michelle Bauer dans 1313:COUGAR CULT de David DeCoteau.

Parallèlement à sa carrière d’actrice, Linnea est également guitariste dans un groupe rock : The Skirts. Elle a été marié de 90 à 92 au créateur d’effet spéciaux Steve Jonhson (LES GRIFFES DE LA NUIT 4, FOG, NIGHT OF THE DEMON,…).

Linnea détient également le record du plus long cri enregistré au cinéma (90 secondes). Son titre de reine des Scream Queens n’est donc pas volé.

Aujourd’hui agée de 55 ans, Linnea reste toujours très “scream queen” et participe à de nombreux festivals à traver les États-Unis.

Son compte Twitter
Sa chaîne YouTube
Video tribute

- Dave Altou - (CosmoFiction)

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