LE CINOCHE DE TRAPARD : LA PRINCESSE DE LA LUNE (1987)
Un peu de poésie et de féerie après Halloween, Trapard nous en offre à travers cette belle histoire japonaise…
LA PRINCESSE DE LA LUNE (1987, 竹取物語, Taketori monogatari) est l’un des derniers films de Kon Ichikawa qui est surtout connu en France pour deux belles fresques désabusées sur la guerre du Pacifique (LA HARPE DE BIRMANIE et FEUX SUR LA PLAINE). En plein période de succès du film de science-fiction, il décide d’adapter « Le Conte du coupeur de bambou » considéré comme le texte narratif le plus ancien du Japon qui raconte la vie d’une fillette mystérieuse appelée Kaguya-hime qui est découverte, bébé, dans la coupe d’une canne de bambou luisante, et venant de Tsuki no Miyako (月の都, « la capitale de la Lune »).
Malgré la présence de Toshirô Mifune dans le rôle du père, LA PRINCESSE DE LA LUNE ne semble pas avoir bénéficié d’une quelconque édition en France ni en VHS à l’époque, ni en plus récemment DVD. Peut-être que l’association de thèmes médiévaux et de science-fiction semblaient invendables aux éditeurs français à une époque où le monde occidental digérait à peine les grandes fresques médiévales d’Akira Kurosawa (KAGEMUSHA et RAN). Pourtant le film d’Ichikawa ciblait une exploitation occidentale. Car bien que naïf, LA PRINCESSE DE LA LUNE est un film beau et étrange qui se conclue sur l’arrivée d’un immense vaisseau spatial qui ressemble à celui de RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE et par un retour plein d’émotions de Kaguya vers la Lune avec des effets spéciaux rappelant ceux de E.T., L’EXTRATERRESTRE (1982).
Récemment, Isao Takahata a préféré gommer les ingrédients science-fictionnels des années 80 pour revenir à la source du conte pour le studio Ghibli avec son film d’animation, LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA (2013, かぐや姫の物語, Kaguya-hime no monogatari). La fin du film de Takahata rappelle d’ailleurs beaucoup plus l’univers féérique de « L’Histoire comique des États et Empires de la Lune » (1657) de Cyrano de Bergerac que l’univers de Steven Spielberg.
L’intrigue : Un coupeur de bambou découvre un jour une minuscule princesse à l’intérieur d’une tige de bambou. Il la ramène chez lui en pensant qu’il s’agit d’un don du ciel et la présente à sa femme. Le petit être se transforme alors en bébé que le couple de paysans élève dans la montagne. Les enfants de la région la surnomment « Pousse de bambou » car tout comme les bambous elle grandit à vue d’œil. Mais le paysan trouve une montagne de pièces d’or en coupant un bambou et se persuade qu’il a le devoir de faire de sa fille une princesse. Il arrache donc la jeune enfant à sa montagne et à ses amis pour lui imposer une éducation de noble dans la capitale. Mélancolique, la jeune fille rêve de ses amis perdus et ne s’intéresse pas à l’aristocratie. Au cours de la cérémonie de passage à l’âge adulte on la nomme « Princesse Kaguya des bambous graciles » en raison de sa souplesse et de sa beauté « lumineuse ». Sa beauté devient incroyablement réputée bien que personne n’ait jamais vu son visage. Les cinq grands princes de la capitale demandent sa main. Elle refuse leurs offres ainsi que celle de l’empereur. Par la suite, elle comprend qu’elle vient de la Lune et qu’elle a été envoyée sur la Terre pour la punir d’avoir désiré découvrir cette planète interdite. Les Sélénites considèrent que les Terriens sont souillés par des émotions telles la tristesse, la joie, la peur…
- Trapard - (CosmoFiction – morbius501@gmail.com)
Autres films de la catégorie Le Cinoche de Trapard :
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LE CINOCHE DE TRAPARD : WEASELS RIP MY FLESH (1979)
Saviez-vous que des budgets misérables peuvent engendrer des belettes version grosses couvertures velues ? Je vois que vous me regardez d’un air songeur… Je peux vous assurez que je n’ai rien bu ni fumé. Seul notre dévoué Trapard saura vous expliquer la chose, et aussi pourquoi un zombie peut avoir besoin de dentifrice… si, si…
Vingt ans après les musaraignes géantes de THE KILLER SHREWS (1959), voici les belettes radioactives de WEASELS RIP MY FLESH (un titre très sympa reprenant celui d’un album de Frank Zappa). Il s’agit du premier long-métrage de Nathan Schiff (THE LONG ISLAND CANNIBAL MASSACRE, THE DON’T CUT THE GRASS ANYMORE), un réalisateur qui n’a signé qu’une poignée de films d’horreur aux budgets si microscopiques qu’il y a de quoi avoir envie de s’attarder un moment devant.
Rien que WEASELS RIP MY FLESH semble avoir été tourné en 16mm, avec une poignée de potes. Et contrairement à Peter Jackson avec son BAD TASTE tourné sur deux ans, Nathan Schiff ne semble pas du tout avoir misé sur le temps qui lui aurait sûrement permis d’ajouter une dimension un peu plus décalée à son film. Ici au contraire, c’est le premier degré qui domine et qui alourdit l’ensemble. Et une bonne partie du métrage semble avoir été tourné un peu à part, avec de très gros plans un peu abstraits et censés représenter la mutation radioactive de nos belettes qui ressemblent surtout à de la pâte à modeler ou à des grosses couvertures velues, agressives et balancées sur des victimes effrayées. On croise aussi au détour du film, une sorte d’Infecté mordu par une belette et bavant de la mousse de dentifrice, les yeux complètement révulsés. Et même un petit requin affamé, qui ressemble surtout à une de ces enseignes de magasin de pêche (qui représentent majoritairement des espadons) et qui arrache le bras d’un gars qui venait déjà de se faire manger l’autre par une belette en carton.
Avec son budget misérable, Nathan Schiff explore tout de même pas mal de thèmes et il use des effets gores comme j’abuse personnellement d’huile pimentée dans mes pizzas. Allant même jusqu’à faire jaillir de nulle part, un mutant mi-homme mi-belette en carton qui affrontera même, lors d’une scène mémorable, une belette géante en papier mâché peint à la gouache.
Évidemment, WEASELS RIP MY FLESH s’inspire de plus grosses productions comme PROPHECY, LE MONSTRE (1979), mais il faut le regarder comme d’autres tentatives fauchées de l’époque comme LE JOUR OÙ IL ARRIVA SUR TERRE (1979), ALIEN DEAD (1980) ou les réalisations de Don Dohler comme ALIEN FACTOR (1978) ou FIEND (1980). Des films un peu bâclés mais qui tentaient de concurrencer les Majors dans les réseaux de distribution.
En attendant, je vous laisse découvrir ce bijou sur septième art en V.O. sur YouTube.
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LE FILM COMPLET EN V.O. :
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LE CINOCHE DE TRAPARD : BEYOND THE UNIVERSE (1981)
Ufologie… Hypothèse Gaïa… Trapard nous emmène loin aujourd’hui, oui, beyond the universe même, avec un film en avance sur son temps mais pas sur son rythme…
BEYOND THE UNIVERSE est un film de post-apocalyptique à petit budget, sorti en VHS aux États-Unis, et toujours inédit en DVD en France. Il a été réalisé par le compositeur et publicitaire, Robert Emenegger. Pour présenter Emenegger, il tourna avec le producteur Allan Sandler plusieurs documentaires pour le Departement of Defense of the USA (DoD), en collaboration de l’ufologue, Dr. Hynek. Ces films étaient destinés à améliorer l’image du département d’ufologie au sein du DoD, ainsi qu’à miser sur la fascination du public pour les ovnis, et démontrer que le département considérait avec enthousiasme la perspective de rencontrer des extra-terrestres. Le documentaire en question, UFOs : PAST, PRESENT & FUTURE (1974) est présenté par Rod Serling et il est consultable sur YouTube en V.O. Quand au Dr. Hynek, il est surtout connu du grand public pour avoir été conseiller technique sur RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE (1977) de Steven Spielberg. C’est d’ailleurs, Jacques Vallée, l’assistant de docteur Hynek, qui servira de modèle pour le personnage de scientifique joué par François Truffaut. Spielberg rendra aussi hommage à Hynek en le faisant apparaître un instant dans la séquence finale de son film.
Pour en revenir à UFOs : PAST, PRESENT & FUTURE, une anecdote raconte que le Pentagone permit à Emeggener d’utiliser la pellicule d’une longue séquence d’atterrissage extra-terrestre à la base de L’United States Air Force de Holloman au Nouveau Mexique, mais que le gouvernement changea d’idée et confisqua la pellicule. Robert Emenegger devait aussi réaliser pour le DoD, une série de documentaires centrés sur les recherches médicales de l’armée de l’air ainsi que sur certaines découvertes dans le domaine des sciences de l’espace. Mais ces films ne furent jamais réalisés.
Emenegger et le producteur Allan Sandler se tournèrent alors vers la fiction et signèrent un contrat avec les productions Gold Key Entertainment pour écrire, produire et/ou réaliser 10 films de science-fiction entre 1981 et 1981, d’où le côté bâclé de BEYOND THE UNIVERSE.
Parmi ces films, dont deux documentaires, on peut citer CAPTIVE (1980, dans lequel la Terre et la planète Sthyrolia sont en guerre pour la possession des précieux cristaux de Dirathium. Un vaisseau de guerre styrolien est abattu sur Terre, et les extraterrestres survivants arrivent jusqu’à une ferme voisine dont ils prennent la famille en otage). Et THE KILLINGS AT OUTPOST ZETA (1980, qui raconte l’histoire d’une équipe d’hommes et de femmes qui enquêtent sur les morts mystérieuses de deux expéditions vers un monde stratégiquement important mais stérile).
BEYOND THE UNIVERSE est le sixième de cette série de films de SF à petits budgets. Son action se déroule uniquement sur Terre, mais dans un hypothétique futur post-apocalyptique.
L’intrigue : Quand la Terre devient irrémédiablement empoisonnée, un scientifique du 21ème siècle essaie de la sauver après deux guerres atomiques…
Le gros soucis avec ce film c’est que le réalisateur et le producteur-scénariste ont misé sur de longs bavardages moralisateurs en guise d’effets spéciaux, qui se limitent à quelques uniformes et autres menus accessoires futuristes. L’idée intéressante du film et chère aux fans de FINAL FANTASY, sans qu’elle soit explicitement nommée, c’est la fameuse « l’hypothèse Gaïa » développée par des auteurs comme Isaac Asimov, mais plus largement et scientifiquement en 1979 (donc à peine deux ans avant la sortie de BEYOND THE UNIVERSE) par le chimiste James Lovelock.
Selon Wikipedia : « L’hypothèse Gaïa, appelée également hypothèse biogéochimique, est une hypothèse scientifique controversée, initialement avancée par l’écologue anglais James Lovelock en 1970, mais également évoquée par d’autres scientifiques avant lui, selon laquelle la Terre serait « un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis plus de trois milliards d’années en harmonie avec la vie ». L’ensemble des êtres vivants sur Terre formerait ainsi un vaste super-organisme — appelé « Gaïa », d’après le nom de la déesse de la mythologie grecque personnifiant la Terre — réalisant l’autorégulation de ses composants pour favoriser la vie. Un exemple cité par Lovelock à l’appui de son hypothèse est la composition de l’atmosphère, qui aurait été régulée au cours du temps de manière à permettre le développement et le maintien de la vie. L’hypothèse Gaïa, qui s’est déclinée en plusieurs théories, repose sur un modèle scientifique qui se fonde sur plusieurs constatations écologiques, climatologiques, géologiques ou encore biologiques — à travers la notion d’éco-évolution notamment —, appelé Earth system science. Il en résulte un pronostic alarmiste quant à l’avenir de la biosphère, face au défi du changement climatique notamment. »
BEYOND THE UNIVERSE est un film intéressant et en avance sur son temps, bien qu’il ne se passe pas grand chose à l’écran. Le film tient finalement sur les épaules de l’acteur/producteur David Ladd, fils d’Alan Ladd, qui en dehors d’une poignée de rôles dans des thrillers et dans quelques séries tv, est surtout connu des fans de films fantastiques en tant que producteur de L’EMPRISE DES TÉNÈBRES (1988) de Wes Craven.
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LE CINOCHE DE TRAPARD : PHOENIX, THE WARRIOR (1988)
Quoi ? Comment ? Persis Khambatta à l’horizon et c’est Trapard qui me l’offre sur un plateau d’argent ? Mais que voilà un film intéressant ! Allons y jeter un coup d’œil…
PHOENIX : THE WARRIOR, ou en anglais (?) SHE-WOLVES OF THE WASTELAND est un film post-apocalyptique exclusivement féminin tourné par Robert Hayes (SHAFT). Ça nous change donc un peu des héros virils, transpirants et musclés du futur, souvent bardés de cuir. Non, ici ces dames préfèrent arborer le brushing, la tenue et le short qui moule, ce qui n’est pas pour nous déplaire. De plus, Morbius ne sera sûrement pas mécontent de revoir Persis Khambatta, même dans un film futuriste au budget plus serré encore que celui de MEGAFORCE (1982). En effet, on ne trouve aucune machinerie, ni cité futuriste dans PHOENIX : THE WARRIOR, mais plutôt des petits bolides, une sorcière en latex mou vivant dans un dôme recouvert de plastique transparent mal agrafé.
L’intrigue : Après une guerre biologique ayant exterminé les hommes, les femmes règnent en maîtresses sur un monde dévasté, sous la direction d’une princesse maléfique. Procréant grâce à l’utilisation d’une banque du sperme, elles sacrifient tous les bébés mâles à la déesse. Mais un jour, l’une des femmes enceinte refuse de se plier à la coutume, et met au monde le premier homme du nouveau monde…
PHOENIX : THE WARRIOR semble totalement inédit en France. Tout du moins en DVD, puisque je me souviens parfaitement l’avoir loué en VHS avec Dave Altou au vidéoclub Movies du PK7.
Je suppute qu’avec ce film, Robert Hayes a essayé de tourner une version fauchée de AMERICA 3000 (1986). Le résultat est plutôt médiocre, bien que l’ensemble se regarde agréablement et que les comédiennes sont fort jolies. Et pour rendre à Cléopâtre ce qui appartient à César, en plus de Persis Khambatta, Kathleen Kinmont (ex-femme de Lorenzo Lamas et comédienne dans SANTA BARBARA et dans des films plus audacieux comme LA FIANCÉE DU RÉ-ANIMATOR ou HALLOWEEN 4) et la playmate Peggy McIntaggart, se partagent les rôles principaux. À défaut d’être réussi, PHOENIX : THE WARRIOR est un film « fun ».
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LE CINOCHE DE TRAPARD : THE PINK CHIQUITAS (1987)
À peine de retour sur CosmoFiction et voilà que notre coquin de Trapard nous ouvre chaudement l’année, avec une folle histoire de météore rose aux effets étranges sur la gente féminine d’une petite ville américaine ! Voyons ça de plus près…
Un film de SF canadien des 80′s, méconnu et inédit en France, ne peut pas faire de mal au répertoire de CosmoFiction. En tout cas, THE PINK CHIQUITAS d’Anthony Currie brille plus par son humour absurde que par son intelligence scénaristique. Jugez-en par vous-même.
L’intrigue : Un météore rose atterrit près de la petite ville de Beamsville, transformant ses habitantes en nymphomanes. Cela tombe plutôt bien pour le détective Tony Mareda, Jr. qui, traqué par des gangsters, se voit contraint de se cacher à Beamsville…
Non, évidemment ce n’est pas le scénario du BLOB, mais bien de THE PINK CHIQUITAS, un titre qui parle de jeunes femmes zombif… Non, plutôt nymphomanisées par le fameux météore rose. Et humour californien oblige, les bigotes à lunettes font soudainement jaillir le porte-jarretelles et la tignasse de tigresse. Il faut dire que la série B californienne des années 80 a toujours été très décomplexée derrière un slogan sous-entendu : « No stress, va au soleil et sors ton string ! »
Le film d’Anthony Currie met avant tout sur le devant de la scène, le chanteur crooner Frank Stallone, le propre frère de Sylvester Stallone qui n’a pas vraiment percé en France, sauf peut-être ces dernières années où il est plus présent au cinéma et à la télévision. D’ailleurs, tout le début de sa carrière au cinéma s’est uniquement fait dans l’ombre de son frère, jouant plus ou moins son propre rôle de chanteur lors de courtes scènes dans les trois premiers ROCKY, dans LA TAVERNE DE L’ENFER (1978) aux côtés d’Armand Assante, ainsi que dans STAYING ALIVE (1983) avec John Travolta. On retiendra d’ailleurs plutôt ses chansons issues des B.O. de ces films, comme « Far From Over », que ses courtes figurations.
Les rôles de Frank Stallone, comme pour THE PINK CHIQUITAS, n’ont finalement rien d’extraordinaire en ces années 80 très musicales, si l’on considère des cas similaires avec Pia Zadora et Jermaine Jackson dans ROCK ALIENS (1984), Tom Waits et John Lurie dans DOWN BY LAW (1986), et même Johnny Halliday dans TERMINUS (1987) pour la France, et Sabrina Salerno dans DELIRIUM (1987) pour l’Italie. Et je dois en oublier d’autres, que vous pourrez ajouter en commentaires.
Au final, malgré un humour balourd, on retiendra surtout l’univers très décomplexé de THE PINK CHIQUITAS. Une liberté d’humour et de provocation qui serait évidemment considérée comme politiquement incorrecte en ces années 2000.
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LE CINOCHE DE TRAPARD : LA CHASSE AUX MORTS-VIVANTS (1984)
C’est un nanar post-apocalyptique, comme il en pleuvait dans les 80′s, que Trapard vous présente aujourd’hui avec cette CHASSE AUX MORTS-VIVANTS aux titres multiples. Attention aux radiations mortelles…
Pas aisé de prendre ses repères avec un film qui eut autant de titres d’exploitation en VHS. Rien que le titre français faussement mensonger tentait de vendre un post-nuke en guise de film de zombies, un genre qui eut un court déclin en Italie au milieu des années 80. Mais le scénario du film de Romolo Guerrieri traitant des victimes de la radioactivité peut expliquer cela.
Le titre original est L’ULTIMO GUERRIERO, mais il a circulé avec comme autres titres, THE LAST EXECUTIONER ou encore FINAL EXECUTOR. Mais tout ce charivari était là pour cacher un nanar post-apocalyptique italien musclé et tourné en pleine vogue du genre en Italie (1983-1984), tout en reprenant la thématique des CHASSES DU COMTE ZAROFF et surtout du film australien LES TRAQUÉS DE L’AN 2000 (1982, Turkey Shoot), qui bénéficia d’une publicité sulfureuse en Europe à sa sortie.
L’intrigue : Après l’holocauste nucléaire, les survivants sèment la terreur sur la planète et poursuivent les contaminés comme du vulgaire gibier. Cependant parmi ces survivants, Jim, un ancien policier et Alan, dont la femme fut violée et tuée, ont décidé de se venger et de rétablir l’ordre sur terre. Ils s’attaquent alors aux premiers auteurs du crime: Erasmus et sa femme Hydra…
Tout nanar qui comme Ulysse, a fait un long voyage dans le temps, LA CHASSE AUX MORTS-VIVANTS se laisse tout de même apprécier pour ses scènes d’action et l’imagination des scénaristes et des décorateurs. Les films post-apocalyptiques italiens des années 80 possédaient très souvent ce charme des films futuristes peu crédibles. Leur action se déroulant sur une Terre dévastée par une apocalypse nucléaire, les réalisateurs et décorateurs de ces films, tels des créateurs de science-fiction ou de space-opera frustrés, ne pouvaient s’empêcher de créer des costumes futuristes raffinés, originaux et toujours propres. Mais surtout, tout un arsenal de gadgets et de machineries informatisées et guidées à l’aide de télévisions de surveillance, totalement improbables dans un monde réduits en cendres. Pensez par exemple à la moto-ordinateur ultra-sophistiquée du CHEVALIER DU MONDE PERDU (1982, lui-même dérivé futuriste de TIMERIDER, LE CAVALIER DES TEMPS PERDUS), aux jeux télévisés de ENDGAME, LE GLADIATEUR DU FUTUR (1983, dérivé du PRIX DU DANGER). Dans LA CHASSE AUX MORTS-VIVANTS, la belle et sadique Hydra est guidée dans sa chasse par une machinerie électronique de haute-technologie (très kitsch malgré tout) et elle est entourée de deux grands et beaux dobermans épargnés apparemment par l’apocalypse. Deux chiens de race qui font immanquablement penser aux immenses dogues du Comte Zaroff dans le film de 1932.
Enfin, un pécher mignon pour les fans de westerns américains et des bisseries italiennes : l’intervention de Woody Strode dans un rôle secondaire. L’acteur américain était déjà bien âgé en cette année 1984, mais toujours très fort en présence. Son jeu sobre m’a rappelé celui qu’il tenait dans un autre post-nuke, mais américain celui-là : RAVAGERS (1979) de Richard Compton, un autre mal apprécié et oublié tout comme celui de Guerrieri.
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LE CINOCHE DE TRAPARD : DESERT ALIEN (1989)
Un alien invisible hante le désert. C’est là que l’on retrouve Trapard, assis à l’ombre d’un cactus…
Difficile de traiter de DESERT ALIEN (High Desert Kill) de Harry Falk, sans spolier l’ensemble du téléfilm. Mais disons qu’avec un budget limité, des décors naturels très particuliers (une sorte de huis-clos désertique) et une poignée de bons comédiens, ce métrage est une bonne expérience pour qui aime la science-fiction horrifique.
L’intrigue : Comme tous les ans, Jim, Ray, Brad et Paul, quatre amis, partent une semaine en forêt pour chasser. Le premier jour de leur expédition, les quatre hommes rencontrent par hasard deux charmantes campeuses, avant de les laisser pour se concentrer sur la chasse. Mais un phénomène étrange les alarme : la forêt s’est tue. Il n’y a plus un seul animal. Le lendemain, le groupe se rend compte que les deux campeuses se sont à leur tour mystérieusement volatilisées…
DESERT ALIEN est la toute dernière réalisation de Harry Falk dont la carrière s’est exclusivement centrée sur la télévision américaine pendant une vingtaine d’années. En tout cas, ce téléfilm est un coup de maître et je m’étonne qu’il soit si peu connu, bien qu’il ait été édité en VHS en France à l’époque.
Les quatre chasseurs traqués par une créature invisible et indéfinissable sont interprétés, outre le jeune premier Micah Grant (WAXWORK), par le toujours fort en présence Marc Singer, qui a abusé de la gonflette depuis la série V et DAR L’INVINCIBLE, mais aussi par Chuck Connors, comédien au faciès et au regard énigmatiques, toujours aussi fascinant du haut de ses 68 ans (il décédera trois ans après le tournage de DESERT ALIEN). Il était aussi l’exécuteur dans SOLEIL VERT (1973) et le péquenot assassin masqué de TOURIST TRAP (1979). Enfin, c’est Anthony Geary qui tient le rôle central de DESERT ALIEN, un acteur à la carrière en zig-zag (de JOHNNY S’EN VA-T’EN GUERRE à des petits rôles peu marquants dans ZOMBIE ACADEMY ou dans le film de combats de boxe, PÉNITENCIER 3).
Le reste est à découvrir…
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LE CINOCHE DE TRAPARD : LA GUERRE DES VAMPIRES (1989)
Des vampires qui veulent changer de vie, las de leurs cruelles habitudes ? C’est possible, surtout s’ils utilisent de la crème solaire ! Trapard vous présente ces spécimens rares de vampires qui riment avec délires…
Réalisé aux USA par l’Anglais Anthony Hickox (WAXWORK 1 & 2, HELLRAISER 3), SUNDOWN, LA GUERRE DES VAMPIRES est un film plutôt délirant et ambitieux face au manque de concurrence du genre vampirique des années 80. On pense évidemment à VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? (1984), à GÉNÉRATION PERDUE (1987), à AUX FRONTIÈRES DE L’AUBE (1987). Et on oublie un peu trop vite CENTRAL PARK DRIVER (1987) et VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE 2 (1988) qui sont sortis tardivement en France à la location. Tout comme AUX FRONTIÈRES DE L’AUBE de Kathryn Bigelow dont le succès de son BLUE STEEL (1990) mais surtout de POINT BREAK (1991) motiveront une édition vers 1991. La même année, sort en VHS, SUNDOWN, LA GUERRE DES VAMPIRES, une comédie d’horreur perdue dans le flot de séries B du même acabit : WAXWORK (1988), MAMAN EST UN LOUP-GAROU (1989), ZOMBIE ACADEMY (1989), Y’A-T-IL UN EXORCISTE POUR SAUVER LE MONDE ? (1990), LES MARRRTIENS (1990). Je me souviens qu’à l’époque, avec cette grosse vague de parodies horrifiques qui débarquaient sur les rayons des vidéoclubs, je m’étais complètement détourné du genre. On trouvait tellement de connerie dans cette nouvelle vague humoristique que je m’étais tourné vers des grands noms de réalisateurs aux styles plus modernes comme Lars von Trier (ELEMENT OF CRIME, EUROPA), Steven Soderbergh (KAFKA), Bigas Luna (LES VIES DE LULU), F.J. Ossang (LE TRÉSOR DES ÎLES CHIENNES), Agnieszka Holland (EUROPA EUROPA) ou encore Jaco Van Dormael (TOTO LE HÉROS)…
Mais comme il n’est jamais trop tard pour faire marche arrière, j’ai enfin regardé ce SUNDOWN, LA GUERRE DES VAMPIRES, et avec le sourire. Son titre original étant d’ailleurs, SUNDOWN, THE VAMPIRE IN RETREAT.
L’intrigue : C’est au beau milieu du désert de l’Arizona qu’une troupe de vampires vient de bâtir sa propre ville : Purgatory, dirigée par le respecté Comte Mardulak. Des vampires en quête de rédemption, las de mordre et de tuer toutes les nuits, accueillant en héros le père de famille David Harrisson, créateur du sang synthétique et de la crème solaire leur permettant de parader sous le soleil. Mais la soif de sang d’antan, la présence d’humains dans la prison de la ville, l’arrivée d’un chasseur de vampires et le complot mené par des buveurs de sang aux idées moins optimistes vont très vite chambouler le nouveau train-train quotidien de ces créatures de la nuit…
SUNDOWN, LA GUERRE DES VAMPIRES est une série B dont les thématiques anticipent finalement autant la saga BLADE (les vampires évoluant de jour), que VAMPIRES de John Carpenter, et que tous les films actuels de vampires traitant du sang synthétisé et commercialisé.
C’est donc un film à redécouvrir d’ Anthony Hickox dont on retient surtout les WAXWORK et le très curieux mais très moderne FULL ECLIPSE (1993). Et j’ajouterai une mention spéciale à Bruce Campbell, jouant un descendant maladroit de Van Helsing et à Deborah Foreman en jeune et jolie vampire amoureuse. Sans oublier David Carradine en comte Joseph Mardulak (le margouillat vurdalak ?), au jeu sobre et aristocratique.
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LA BANDE-ANNONCE EN VERSION ANGLAISE :
Autres films de la catégorie Le Cinoche de Trapard :
Prisoners of the Lost Universe / Carnage / Matador / Prophecy, le Monstre / Alligator / Killer Klowns from Outer Space / Gunan le Guerrier / Les Yeux de Laura Mars / Nuits de Cauchemar / The Dark / Delirium / Le Cimetière de la Terreur / Zombie Nightmare / Neon Maniacs / Les Forces du Mal / Le Démon des Profondeurs / Adam et Ève contre les Cannibales / Slipstream, le Souffle du Futur / El Aullido del Diablo
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LE CINOCHE DE TRAPARD : EL AULLIDO DEL DIABLO (1987)
« Un film à la limite du nanar » mais avec Caroline Munro, ça se regarde… Mais pas que pour elle, voyons, puisqu’on y trouve aussi la Créature de Frankenstein, Mr Hyde, le Loup-Garou et tant d’autres, si, si ! Oui, enfin, presque… Trapard vous explique tout…
L’intrigue : Alex Doriani était une riche et recluse star de films d’horreur, qui s’est suicidée en 1981. Son fils unique, Adrián, vit désormais avec Hector, le frère jumeau d’Alex, un homme malsain et acteur raté, ainsi qu’avec le majordome Eric, et la cuisinière Carmen.
Hector se déguise au gré de son inspiration en Raspoutine, Fu Manchu ou Barbe-Bleue, et traîne avec des prostituées retrouvées ensuite mortes. Adrián regarde les films de son père à la télévision, et plusieurs des personnages de ceux-ci apparaissent dans la réalité: Le Monstre de Frankenstein, Mr. Hyde, Le Loup-Garou Waldemar Daninsky, Quasimodo, Le Fantôme de l’Opéra et Le Diable. De plus Hector et un prêtre local convoitent la belle Carmen…
EL AULLIDO DEL DIABLO, aka THE HOWL OF THE DEVIL, est l’une des dernières aventures de Waldemar Daninsky, mais aussi l’un des derniers films personnels de Paul Naschy avant de perdre le contrôle de ses films suivants au profit des producteurs. Le film est à la limite du nanar et il est totalement inédit en France. Naschy y joue plusieurs rôles incarnant un comédien se maquillant et se déguisant en plusieurs monstres cultes du cinéma d’épouvante pour stimuler l’imagination de son fils. Parallèlement, il utilise ses costumes pour jouer à des jeux sexuels avec des prostituées ramenées chez lui. Le film est un hommage à Boris Karloff et au maquilleur Jack Pierce qui exécutait les maquillages cultes des années 30 et 40 pour les films d’épouvante de monstres de la Universal Pictures.
On est dans du cinéma de genre espagnol s’adaptant aux années 80 et peut-être un peu à la saga des HURLEMENTS (The Howling). Et aux côtés de Paul Naschy, on trouve dans EL AULLIDO DEL DIABLO, la jolie Caroline Munro mais aussi Howard Vernon.
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Autres films de la catégorie Le Cinoche de Trapard :
Prisoners of the Lost Universe / Carnage / Matador / Prophecy, le Monstre / Alligator / Killer Klowns from Outer Space / Gunan le Guerrier / Les Yeux de Laura Mars / Nuits de Cauchemar / The Dark / Delirium / Le Cimetière de la Terreur / Zombie Nightmare / Neon Maniacs / Les Forces du Mal / Le Démon des Profondeurs / Adam et Ève contre les Cannibales / Slipstream, le Souffle du Futur
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LE CINOCHE DE TRAPARD : SLIPSTREAM, LE SOUFFLE DU FUTUR (1989)
Mark Hamill ? Gary Kurtz ? Mais nous voilà donc dans du STAR WARS ! Ah non ?… On me fait signe qu’il s’agit d’un film post-apocalyptique avec un Mark Hamill mais sans Skywalker et avec un Gary Kurtz mais sans George Lucas… Bon. Mais d’après Trapard, ça vaut le coup. On le suit alors !
Après avoir ingurgité pas mal de post-nuke lobotomisant des Eighties ces derniers mois comme les philippins STRYKER (1983), W VENDICATOR (1983), LES ROUES DE FEU (1985), EQUALIZER 2000 (1987), LES GUERRIÈRES DU FUTUR (1988), puis des séries B made in South Africa comme SURVIVAL ZONE (1983) et SURVIVOR (1987), sans oublier l’Italie avec LE CHEVALIER DU MONDE PERDU (1983), RUSH (1983), RUSH 2 (1984), FINAL EXECUTOR (1984), des films dont j’avais en partie fait l’impasse dans mon dossier sur LE POST-APOCALYPTIQUE DES ANNÉES 80, même des films américains comme STEEL DAWN (1987) avec Patrick Swayze ou encore THE LAWLESS LAND (1988), LES ANGES DE LA HAINE (1988) ou DRIVING FORCE (1989) qui m’auraient sûrement captivé à l’époque de leur sortie, ils m’ont finalement profondément ennuyés tellement les moindres détails d’un film post-apocalyptique semblent ne plus pouvoir se renouveler. Et que nenni… Car en zieutant par hasard sans trop y croire le film anglais SLIPSTREAM, LE SOUFFLE DU FUTUR (1989) de Steven Lisberger (TRON) et produit par Gary Kurtz, l’un des collaborateurs de George Lucas, j’ai pris un petit plaisir de cinéphile qui redécouvre la fin du monde. Un post-nuke avec de la matière en somme :
« La Terre a été dévastée par une catastrophe naturelle… C’est dans cette nature bouleversée qu’un gangster, qu’on allait emprisonner, est pris en otage par un redoutable chasseur de primes… »
On y croise un Mark Hamill barbu loin du pubère Skywalker. Puis Bill Paxton, et ces comédiens géniaux que sont Ben Kingsley et F. Murray Abraham.
SLIPSTREAM, LE SOUFFLE DU FUTUR renouvelle certains codes du genre, dont notamment les décors et les véhicules. Puis le film distille une certaine bonne humeur agréable. Autrement dit, ce film est un petit vent frais au milieu des vapeurs désertiques et radioactives des post-nuke un peu primaires de l’ensemble des années 80.
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SLIPSTREAM, LE SOUFFLE DU FUTUR en V.O. et en entier :
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