SPECIAL GUEST : ISABEAU D’ANJOU
Isabeau d’Anjou, ou la Femme Faucon…
Il était une fois un évêque, laid et cruel, follement amoureux de la belle Isabeau d’Anjou. Mais la damoiselle ne l’aimait pas, préférant à l’homme d’église Ètienne de Navarre, ancien chef de garde. Quand l’évêque découvrit l’amant, fou de rage il pactisa avec le diable et les condamna tous deux à une terrible malédiction. Désormais Étienne de Navarre deviendrait toutes les nuits un loup, alors qu’Isabeau d’Anjou serait le jour un faucon. Ainsi victimes de leur amour interdit, Étienne et Isabeau ne pourraient plus jamais s’aimer sous leur forme humaine…
C’est la merveilleuse Michelle Pfeiffer qui incarne Isabeau d’Anjou dans le magnifique LADYHAWKE (1985), signé Richard Donner (SUPERMAN, LES GOONIES…). Dans ce film à la fois romantique et fantastique, les métamorphoses de la Femme Faucon sont subtiles. Loin d’un déluge d’effets spéciaux ou d’une transformation traumatisante à la façon d’un loup-garou, Isabeau devient faucon dès les premières lueurs orangées de l’aube. Étienne (Rutger Hauer) veille sur elle et la protège. Et qui, mieux que Michelle Pfeiffer, aurait pu prêter sa beauté à Isabeau d’Anjou ?
Cependant comme dans tous les contes, ou presque, l’histoire se termine bien. Isabeau retrouvera son apparence normale en compagnie d’Étienne grâce à un phénomène naturel bienvenu : une éclipse. Le méchant évêque sera tué et nos deux tourtereaux pourront vivre à jamais leur amour. Mais l’histoire ne nous dit pas s’ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants…
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres vedettes de Special Guest :
Ursa / Mike Donovan / Max Rockatansky / Bub / Peter Vincent / Alex Rogan / Rick Deckard
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MUSIQUE : LADYHAWKE – Main Title
C’est à Andrew Powell, un des compositeurs et arrangeurs du groupe Alan Parsons Project, que l’on doit la jolie bande originale du film de Richard Donner : LADYHAWKE (1985). Andrew Powell participera par la suite à quelques autres musiques de films pour le cinéma et la télévision, et il dirigera des orchestres philarmoniques dont ceux de Londres, de Berlin et de Los Angeles.
Le choix d’Andrew Powell pour la musique de LADYHAWKE s’est imposé de lui-même à Richard Donner : notre réalisateur écoutait en boucle le groupe Alan Parsons Project alors qu’il effectuait ses premiers repérages pour le tournage du film. Donner a trouvé que le son du groupe épousait parfaitement les images qu’il avait en tête.
« Powell a mélangé la musique orchestrale traditionnelle et les chants grégoriens à de la musique moderne à tendance rock progressif. La musique du film est interprétée par des ex-musiciens de The Alan Parsons Project et par le Philharmonia Orchestra conduit par Andrew Powell » (Wikipédia). Le résultat est une parfaite réussite qui s’intégre merveilleusement bien dans l’univers moyennâgeux du film. Ses détracteurs, et ils sont nombreux, lui ont justement reproché cet aspect trop moderne et décalé. En outre, et je partage ce point de vue, la musique de LADYHAWKE possède aujourd’hui (presque trente ans plus tard) un style bien ancré dans celui des années 1980, époque où fut tourné le film. Par conséquent, certains diront qu’elle a mal vieilli…
À présent, place au Main Title de LADYHAWKE…
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres extraits dans la catégorie Musique :
Retour vers le Futur / The Goonies « R » Good Enough / E.T. / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / Flash Gordon / Dune /Leviathan : Main Titles – Underwater Camp / Le Guerrier de l’Espace – Main Title / Star Trek III : Bird of Prey Decloaks /Mad Max 3 : We don’t Need Another Hero / Predator : Main Title / Ghostbusters
RICHARD DONNER ET « LADYHAWKE »
Richard Donner s’exprime ici à propos du choix des acteurs principaux et des musiciens pour son film LADYHAWKE (1985) : « Michelle Pfeiffer est foncièrement moderne, à la fois dans ses attitudes et sa coiffures. Une perruque a été faite pour elle, mais cela ne convenait pas ! Elle ressemblait à Lady Godiva ; l’époque était respectée, mais pas le caractère de la fille… Matthew Broderick aussi respire le contemporain. J’aurais évidemment pu opter pour de nombreux jeunes acteurs britanniques, mais nous avons été conditionné à ce type de jeu dans… ce type de film. Matthew est quelqu’un de moderne, comme la musique. Je ne voulais pas quelque chose de traditionnel. J’ai écouté toutes les vieilles compositions de Max Steiner et autres. Beurk ! Tellement vieux-jeu. Daté et poussiéreux ! Et puis Alan Parsons et Andrew Powell sont d’excellents musiciens. Avec le Philarmonique de Londres, avant qu’ils introduisent la basse électrique. Bordel, j’adore ça ! »
(L’Année du Cinéma Fantastique 85-86 / Guy Delcourt & Dominique Monrocq / éd. Bédérama)