L’AFFICHE : KRULL (1983)
Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !
Après l’album photo, poursuivons avec les jolies affiches internationales du film KRULL.
(CosmoFiction – morbius501@gmail.com)
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ALBUM PHOTO : KRULL (1983)
(CosmoFiction – morbius501@gmail.com)
SÉQUENCE VIDÉO : KRULL (1983)
Et une séquence vidéo, hein ? Hé, ho ! Ça fait longtemps quand même, bon sang ! Alors voilà un court extrait de cet ovni cinématographique devenu étrangement culte : KRULL, de Peter Yates. Forteresse volante, glaives contre rayons laser, épées électriques, éternelle princesse en détresse, preux chevalier à la rescousse… on ne sait plus très bien où on est ! SF ? Heroic Fantasy ? Space Fantasy ? En fait, à l’arrivée, on s’en fiche complètement. Le spectacle est assez jouissif pour en prendre plein la vue et les oreilles grâce à la superbe B.O. du très regretté James Horner, à l’heure où on nous gave de l’indigeste Hans Zimmer à la moindre occasion.
Rappel de l’histoire : « Les épousailles de Colwyn, fils du roi Turold et de Lyssa, fille du roi Eirig, prévues pour réunir les deux royaumes, ne sont pas du goût de la Bête, cachée dans la Forteresse Noire qui fait enlever la belle. Mais son fiancé, aidé du cyclope et de toute une bande de rebelles, délivrera sa bien-aimée. »
Allez, suivez-moi dans les marais de Krull, mais soyez vigilants !
- Morbius – (CosmoFiction)
LE MONSTRE DE LA SEMAINE : LA BÊTE
Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 !
C’est bête, mais la Bête ne porte pas d’autre nom, et ça m’embête, vraiment… Mais comme toute Bête qui se respecte, elle a sa Belle, car jamais une Bête ne va sans sa Belle et, entre autre, ne se rend compte qu’elle est bête et méchante, aussi veut-elle malgré tout que la Belle l’épouse coûte que coûte…
Non, non, je vous assure, il ne s’agit pas de LA BELLE ET LA BÊTE de Jean Cocteau mais Belle et bien, pardon, « bel » et bête, oh, décidément, « bel et bien » du film-ovni KRULL réalisé en 1983 par Peter Yates. Dois-je vous rappeler l’histoire ? Oui, car je vois que certains haussent bêtement les sourcils :
« Les épousailles de Colwyn, fils du roi Turold et de Lyssa, fille du roi Eirig, prévues pour réunir les deux royaumes, ne sont pas du goût de la Bête, cachée dans la Forteresse Noire qui fait enlever la belle. Mais son fiancé, aidé du cyclope et de toute une bande de rebelles, délivrera sa bien-aimée. » (Wikipédia)
Vous l’avez lu : la Bête vit dans la Forteresse Noire (non, non, rien à voir avec LA FORTERESSE NOIRE de Michael Mann !), sorte de château volant (non, non, rien à voir avec LE CHÂTEAU AMBULANT de Miyazaki !) qui traverse l’espace intersidéral (!) pour venir se poser à la surface d’une planète (!)… Ça ne manque pas d’originalité en tout cas. Cette forteresse renferme de dangereuses créatures armées de sortes de laser (!). Elles ficheront bêtement en l’air les festivités du mariage entre Colwyn et Lyssa, gâchant ainsi les célébrations en flinguant de tous côtés les invités afin de capturer la Belle pour l’amener à la Bête.
La Bête est une créature alien absolument gigantesque, forcément immensément laide, et d’une bêtise sans limite car, franchement, si elle avait réfléchi un peu avant d’envoyer ses sbires capturer la princesse Lyssa, elle se serait aperçue qu’il existe un problème de taille. Oui, justement, on parle ici de la différence de taille entre elle et la princesse Lyssa ! La Bête veut l’épouser, mais comment pourra-t-elle embrasser sa belle vu que la bouche de la Bête est plus grande qu’une maison ? Et puis, surtout, comment va-t-elle, le soir des noces… euh… bon…
Cependant, rassurez-vous, comme tous les contes de fées (ou presque) notre histoire se termine bien : la Bête épousera la Belle et aura beaucoup d’enf… Ah non, ouf ! Je me suis trompé ! La Belle sera vaincue et la Bête pou… Zut ! Non ! Pardonnez-moi, je reprends : la Bête sera vaincue et la Belle pourra enfin joyeusement forniquer avec Colwyn.
- Morbius – (CosmoFiction)
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REPORTAGE « JOURNEY TO KRULL : THE MAKING OF THE FILM »
22 minutes d’un reportage intéressant (en V.O.) sur le tournage de KRULL (1983), le film de Peter Yates. À découvrir!
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COSMOFICHE : KRULL (1983)
KRULL
Année : 1983
Réalisation : Peter Yates
Scénario : Stanford Sherman
Production : Ron Silverman
Musique : James Horner
Effets spéciaux : Derek Meddings
Pays : U.S.A / G.B.
Durée : 1 H 40
Interprètes : Ken Marshall, Lysette Anthony, Freddie Jones, Francesca Annis, David Battley, Bernard Bresslaw…
L’HISTOIRE
Les épousailles de Colwyn, fils du roi Turold et de Lyssa, fille du roi Eirig, prévues pour réunir les deux royaumes, ne sont pas du goût de la Bête, cachée dans la Forteresse Noire qui fait enlever la belle. Mais son fiancé, aidé du cyclope et de toute une bande de rebelles, délivrera sa bien-aimée. (Wikipédia)
LES DRAGONS DE KRULL
KRULL, sorti la même année que LE RETOUR DU JEDI et d’autres productions cinématographiques d’envergure, fut un échec retentissant au box-office. C’est la Columbia qui a tenu a produire ce film d’heroic-fantasy, un genre qui commençait à être à la mode dans les années 1980 (CONAN LE BARBARE, CONAN LE DESTRUCTEUR, KALIDOR, LE DRAGON DU LAC DE FEU…). Réalisé par Peter Yates (LES GRANDS FONDS, BULLIT…) pour un budget conséquent de 32 millions de dollars, KRULL, qui devait d’abord s’appeler LES DRAGONS DE KRULL (des dragons étaient en effet prévus au départ), a utilisé les services d’un grand spécialiste des effets spéciaux de l’époque : Derek Meddings (on lui doit les effets spéciaux des THUNDERBIRDS, JAMES BOND, SUPERMAN avec Christopher Reeve…).
Derek Meddings, qui s’est ainsi occupé d’un magnifique décor de toile d’araignée géante, déclare : »Avec des fils de Nylon extensibles, j’ai d’abord tissé une toile sur toute la hauteur d’un studio, avant d’y plonger les acteurs. Sur un autre plateau, l’araignée avançait selon les procédés classiques de l’animation. Puis j’ai recréé un minicocon creusé d’un trou noir, au fond duquel était projetée l’image de l’action. »
UNE COLORATION MÉDIÉVALE
Ron Silverman, producteur du film, vante KRULL : « D’abord, et avant d’essayer de vous raconter que notre film est meilleur que tous les autres, quelques efforts qu’ils fassent pour nous égaler par le style ou par le sujet, je vous dirai qu’il y a dans KRULL une chose qui le distingue de la production actuelle : nous nous sommes tout particulièrement attachés à la psychologie des personnages. Nous avons apporté le plus grand soin aux effets spéciaux et il va de soi que, associés à la qualité des décors, ce sont eux qui vont faire vendre le film. » Et Ron Silverman de poursuivre : « Les racines de KRULL plongent profondément dans la littérature ; son sujet, la lutte du Bien et du Mal, remonte à la mythologie. Il y est question de la survivance de la Chevalerie – entendez par là : le souci, le soin des autres. On y trouve donc une coloration médiévale, certes, mais réhaussée d’éléments du plus haut exotisme, et dans un contexte différent. Bien sûr, c’est ce que tout le monde vous dit : « Oh ! notre film est complètement différent de tous les autres ! » Et c’est vrai que l’on part d’un concept différent. Au fond, l’histoire de départ de STAR WARS est plutôt simpliste, comme la nôtre, d’ailleurs, mais tant mieux si cela nous permet d’extrapoler et d’exploiter à fond la proposition de départ. »
UN FILM NIAIS
On aimerait pouvoir aimer KRULL, film aux décors souvent magnifiques et à la mise en scène ambitieuse, mais ce drôle de mélange clinquant d’heroic-fantasy-SF ou de SF-heroic-fantasy est un véritable ovni du genre où les acteurs médiocres délivrent sans cesse des répliques niaises et où l’intrigue se résume à une peau de chagrin. On s’ennuie ferme (la scène des marécages est interminable) et l’humour passe mal (s’il s’agit d’humour…). Seule la splendide musique de James Horner, véritable petit chef-d’oeuvre, est à sauver de ce film incroyablement long pour n’avoir malheureusement rien à raconter.
L’AVIS DES SPÉCIALISTES
« Seule incursion fantastique de Peter Yates, le film rappelle les George Pal d’antan, et c’est tout à son honneur. » (Jean-Pierre Andrevon /100 Ans et plus de Cinéma Fantastique et de Science-Fiction / éd. Rouge profond / 2013)
« Soucieux de garder ses distances par rapport au sujet, Peter Yates filme les combats avec une mollesse absolue, transforme ses personnages en « bubble-gum heroes », et gâche les rares bonnes idées du scénario (les chevaux aux sabots de feu…) par une mise en scène insipide. » (Guy Delcourt / L’Année du Cinéma Fantastique 84-85 / éd. Bédérama)
- Morbius – (CosmoFiction)
Sources : Wikipédia, L’Ecran Fantastique, Mad Movies, L’Express, Starfix.