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ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! (partie 7)

Après les zombies asiatiques, c’est au tour des zombies italiens d’avoir les horreurs, pardon, les honneurs de Trapard dans cette septième et dernière partie de son dossier. Mais la situation serait beaucoup plus claire et beaucoup plus simple s’il n’y avait pas :

IMBROGLIO ET TAGLIATELLES ENTRE ZOMBIES, DÉMONS ET FANTÔMES ITALIENS…

Il n’est pas toujours aisé de classer les êtres démoniaques d’EVIL DEAD (1982), d’EVIL DEAD 2 (1987) et de L’ARMÉE DES MORTS (1993) de Samuel Raimi (ainsi que de son bout d’essai de 1978, WITHIN THE WOODS consultable sur YouTube) dans la famille des zombies bien que l’infection s’opère de la même manière entre avec ces deux créatures d’outre-tombe. Ainsi les DÉMONS (1986-1987) de Lamberto Bava s’en donnent à cœur joie pour infecter tout un complexe cinématographique ou un immeuble.

ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! (partie 7) dans CINÉMA 15081405434315263613507265SPECTRES (1987, Spettri) est un film de spectres assassins qui a été réalisé pour la télévision italienne par Marcello Avallone (qui a aussi tourné un autre téléfilm de démons ancestraux avec MAYA en 1989) et auquel le scénariste Dardano Sacchetti qui est à l’origine des scripts d’une tripotée de classiques du cinéma d’horreur transalpin (L’ENFER DES ZOMBIES, DEMONS, L’AU-DELA…) a participé. SPECTRES pourrait, d’une certaine manière, presque être une préquel du premier DÉMONS puisque certains décors du film ressemblent plus ou moins à ceux de « Metropol », le long-métrage projeté dans la salle de cinéma du classique de Lamberto Bava.

L’intrigue : Lors d’une visite touristique dans les catacombes de Rome, un sarcophage est découvert et profané. Il s’agirait d’un sarcophage maudit d’un dénommé Malum. La légende voudrait qu’une fois exhumé, une malédiction s’abatte sur la ville. Un terrifiant démon serait libéré. Une équipe d’archéologues va tenter de contrer le Mal…

Parallèlement aux grands classiques italiens de films de zombies lancés par L’ENFER DES ZOMBIES (1979, Zombi 2) de Lucio Fulci que j’énumérais ICI, aux films gores de cannibales et aux films post-apocalyptiques, le cinéma bis italien hésite encore au début des années 80 à conclure sa longue série de polizzoti (des films policiers assez violents), de giallo (dont ceux de Dario Argento qui virent doucement vers un certain mysticisme), de comédies érotiques, et de films traitant de nécrophilie, thème cher aux années 60 (BLUE HOLOCAUST en 1979), ou de L’EXORCISTE (1974). Ou encore du film de nonnes, un genre qui a commencé dans les années 60 et qui a explosé dans les années 70. Et ceci, quitte à complètement mélanger les deux dernières inspirations comme Bruno Mattei avec L’AUTRE ENFER (1980, L’Altro inferno) ou Mario Bianchi avec LA BIMBA DI SATANA sorti en VHS sous le titre racoleur de SATAN’S BABY DOLL en même temps que le film espagnol de Carlos Puerto, ESCALOFRIO (1978), vendu lui aussi avec une jaquette qui inspire le satanisme et l’érotisme sous le titre de SATAN’S BLOOD. L’AUTRE ENFER et LA BIMBA DI SATANA sont des petits classiques légèrement glauques qui ne racontent finalement pas grand chose mais qui anticipent un peu les futurs films italiens fauchés de malédictions, de revenants et de maisons hantées qui parsèment la seconde moitié des années 80. En gros, si vous n’avez plus les moyens de maquiller des figurants en zombies, faites des films de fantômes !

15081405455315263613507266 dans DOSSIERAvant la longue saga de séries Z et de téléfilms italiens traitant de lieux maudits, j’ajouterai une sympathique série B mexicaine. Ne cherchez pas de monde dévasté et infecté dans LE CIMETIÈRE DE LA TERREUR (1985, Cementerio del terror) de Rubén Galindo Jr., car comme son titre l’indique ça grouille de zombies qu’uniquement autours de vieilles tombes et de chrysanthèmes.

15081405535415263613507272 dans Dossier : Zombies des 80'sL’intrigue : Des jeunes décident de passer la nuit d’Halloween dans un vieux manoir proche du cimetière dont le propriétaire, Devlon, grand maitre d’une secte d’adorateurs du diable, vient de mourir d’une manière étrange et brutale. L’esprit du mort qui hante la maison pousse l’un des jeunes gens à découvrir le « grand livre noir de Devlon ». Autant par jeu que pour impressionner les filles, ils décident d’invoquer le diable… (L’Antre de l’Horreur)

LE CIMETIÈRE DE LA TERREUR reprend plus ou moins la base d’EVIL DEAD mais en élargissant le décor à une grande villa et au cimetière voisin. Tout comme EVIL DEAD 1 & 2, le film de maison hantée prend généralement à l’envers le principe du film de zombies des années 60 et 70 puisque les personnages centraux ne sont plus protégés par une bâtisse lorsqu’elle est assiégée. Ils s’y trouvent plutôt coincés avec des spectres qui leur imposent leurs propres règles, ce qui réduit assez leurs choix. Du coup, scénaristes et réalisateurs de ce genre de films peuvent assez facilement tenir les spectateurs en haleine.

Un peu sur la logique du CIMETIÈRE DE LA TERREUR mais en plus moderne et « fun », Lamberto Bava a tourné UNE NUIT AU CIMETIÈRE (1987, Una notte nel cimiterio) aka L’ANTICHAMBRE DE L’HORREUR ou GRAVEYARD DISTURBANCE.

15081405472215263613507270 dans HORREURL’intrigue : Robin, Gianni, Tina, David et Micky, quatre jeunes en virée à bord de leur van bariolé, s’amusent à piquer de la bouffe dans un supermarché. Afin d’échapper à un barrage de police, ils empruntent une route barrée qui les conduit au beau milieu d’une contrée sinistre plongée dans le brouillard. Après que leur véhicule se soit embourbé dans une rivière, ils se retrouvent à la nuit tombée dans une vieille taverne peuplée d’étranges clients qui voient d’un sale œil l’arrivée de cette bande de jeunes crétins. Tout en leur servant à manger, le tenancier des lieux leur parle d’un défi local qui consiste à passer une nuit entière dans la crypte située au dessous de la taverne, crypte qui selon lui serait peuplée de créatures maléfiques et sanguinaires Celui qui réussi le défi se voit remettre un véritable trésor, à la seule condition bien entendu qu’il en revienne vivant…

15081405515715263613507271 dans TRAPARDBien que distribué en VHS comme un film individuel, UNE NUIT AU CIMETIÈRE est un long téléfilm issu d’une série intitulée BRIVIDO GIALLO constituée de trois autres réalisations de Lamberto Bava. La fin des années 80 étant représentative d’une certaine déchéance du cinéma italien en général, pas mal de réalisateurs ont décidé de délaisser (provisoirement pour certains) les salles de cinéma afin d’œuvrer directement pour la télévision. C’est dans cette optique qu’en 1986 Lamberto Bava passe un marché avec la société de production RETEITALIA afin de mettre en boite une série de quatre téléfilms : UNA NOTTE NEL CIMITERO, LA CASA DELL’ORCO, A CENA COL VAMPIRO et PER SEMPRE. BAVA prévoit alors de réaliser ces derniers sur deux tons bien distincts : une approche comique pour UNA NOTTE NEL CIMITERO et A CENA COL VAMPIRO, et une beaucoup plus sérieuse pour les deux autres ; et de co-écrire les scénarios avec le légendaire scénariste Dardano Sacchetti. L’ensemble de ces quatre œuvres constituera ainsi la série connue sous le nom de BRIVIDO GIALLO et sera diffusée en 1987 sur la chaine italienne CANALE 5, l’équivalent de notre bonne vieille LA CINQ. (Infos issues du blog Ze Curious Goods)

15081405580815263613507277BRIVIDO GIALLO est une série d’excellente facture avec de bonnes ambiances malgré le manque de moyens, bien que je n’ai jamais vu A CENA COL VAMPIRO (ou LE CHÂTEAU DE YUREK). UNE NUIT AU CIMETIÈRE et L’AUBERGE DE LA VENGEANCE (1987, Per Sempre) aka JUSQU’À LA MORT ou UNTIL DEATH sont très sympathiques. Le plus connu des quatre est LA CASA DELL’ORCO qui a été vendu en France autant comme un film d’épouvante individuel LA MAISON DE L’OGRE que comme un troisième volet des DÉMONS du même Bava, et qui est celui que j’aime le moins (à savoir qu’Umberto Lenzi a aussi sorti un DÉMONS 3 aka BLACK DEMONS en 1991). Mais comme pour les autres épisodes de BRIVIDO GIALLO, on remarque un soin particulier pour les décors gothiques du château de LA MAISON DE L’OGRE. Et bien que son sujet soit plutôt classique, les films de maisons, de châteaux ou d’anciens sanctuaires hantés (souvent vendus en Europe comme étant des EVIL DEAD 3 et sûrement aussi des HOUSE 3 comme LA CASA 3, 4, 5, 6…) sont devenus légions les années suivantes dans des films que je me contenterai uniquement d’énumérer.

Je citais déjà plus haut SPECTRES (1987) et ses catacombes hantées, auquel j’ajoute LES FANTÔMES DE SODOME (1988, Il fantasma di Sodoma) de Lucio Fulci et ses spectres-nazis, un film culte dont Fulci retournera certaines scènes pour son excellent et film le plus personnel, NIGHTMARE CONCERT (1990, Un Gatto nel cervello). Puis LA MAISON DU CAUCHEMAR (1988, La Casa 3) aka GHOSTHOUSE aka EVIL DEAD 3 d’Umberto Lenzi, un téléfilm qui pompe de manière très Z les scénarios des deux premiers EVIL DEAD, de POLTERGEIST, de MASSACRES À LA TRONÇONNEUSE et interprété par la jeune comédienne allemande Lara Wendel à la trop courte carrière (TÉNÈBRES, L’ATTAQUE DES MORTS VIVANTS, LES MOINES ROUGES). Il se trouve justement que L’ATTAQUE DES MORTS VIVANTS (1988) tourné par le même Lenzi a aussi été vendu comme un ZOMBIE 4 dans certains pays et comme un ZOMBIE 5 dans d’autres. Et même parfois en tant que KILLING BIRDS ou LOS PARAJOS ASASINOS en Espagne, alors que le Mexicain René Cardona Jr sortait à peine son FALCO TERREUR (1987, El Ataque de los pájaros). Mais au final, ni zombies, ni attaques d’oiseaux dans L’ATTAQUE DES MORTS VIVANTS mais une vague histoire de malédiction pas très claire autour d’un homicide adultère et se situant aux alentours d’une villa entourée de corbeaux.

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LA MAISON DU CAUCHEMAR est tout de même nettement plus aboutie en comparaison du précédent, avec son zombie recouvert d’asticots à la fin du film mais qui s’évapore aussi vite que prend fin la malédiction. Puis DÉMONIAQUE PRÉSENCE (1988, La Casa 4 : Witchcraft) de Fabrizio Lorenti avec Linda Blair et David Hasselhoff dans un de ses pires rôles. Sa suite, AU-DELÀ DES 15081406063415263613507279TÉNÈBRES (1990, La Casa 5 : Beyond Darkness) réalisée par Claudio Fragasso. LES MOINES ROUGES (1988, I frati rossi) de Gianni Martucci, avec son univers érotique et post-gothique. NON AVER PAURA DELLA ZIA MARTA (1988) de Mario Bianchi, aka THE MURDER SECRET ou DON’T BE AFRAID OF AUNT MARTHA ou encore AUNT MARTHA DOES DREADFUL THINGS, un film de malédiction autour d’une villa et d’un héritage familial et interprété par la belle Adriana Russo (playmate italienne et comédienne dans des téléfilms plutôt pimentés). Tout comme LES MOINES ROUGES et NON AVER PAURA DELLA ZIA MARTA cités ci-dessus, LO SPECCHIO (1989) de Leandro Luchetti, aka NEL NIDO DEL SERPENTE ou BLOODY PSYCHO ou THE MIRROR ou encore IN THE NEST OF THE SERPENT est une petite production italienne de spectres et de maison hanéte ressortie des méandres du passé grâce à la petite édition US “Presented by Lucio Fulci”. Des films auquels il faut ajouter les inédits : LA MALÉLDICTION CÉLESTE (1987, The Curse) inspiré d’H.P. Lovecraft, MASSACRE (1989) aka THE DEATH OF THE MEDIUM, LUNA DI SANGUE (1989) aka MOON OF BLOOD ou ESCAPE FROM DEATH et enfin, NON SI SERVIZIANO I BAMBINI (1989) aka DON’T TORTURE THE CHILDREN ou HANSEL & GRETEL, une série de séries B auquelles Fulci a participé à la production ou aux effets spéciaux.

15081406093215263613507280Puis c’est LA CASA NEL TEMPO (1989) réalisé par Lucio Fulci lui-même, aka THE HOUSE OF CLOCKS, un téléfilm inédit en France et destiné à une mini-série titrée LE CASE MALDETTE (ou HOUSES OF DOOM aux États-Unis). Une nouvelle série télévisée de quatre longs-métrages de nouveau commandée par la société de production RETEITALIA. Mais à Lucio Fulci cette fois-ci, qui en a tourné deux épisodes et dont Umberto Lenzi a signé les deux autres. Une série qui est malheureusement qualitativement un cran en dessous de celle de Lamberto Bava, BRIVIDO GIALLO de 1987. Bien que plus intimiste, LA CASA NEL TEMPO reprend l’intrigue éculée d’une bande de jeunes cambrioleurs sadiques se trouvant piégiés par plus vicieux qu’eux, dans une villa dans laquelle le temps s’est figé depuis le décés de ses propriétaires du lieu. Un téléfilm dont Fulci ne se prive pas de quelques effets gores qu’il affectionne mais d’une réalisation un peu trop bâclée. L’autre épisode réalisé par Fulci c’est LA DOLCE CASA DEGLI ORRORI (1989) aka THE SWEET HOUSE OF HORRORS avec son couple d’esprits vengeurs. Quand aux deux réalisations d’Umberto Lenzi, il s’agit de LA CASA DELLE ANIME ERRANTI (1989) aka HOUSE OF LOST SOULS et de LA CASA DEL SORTILEGIO (1989) ou HOUSE OF WITCHCRAFT, deux films de maisons hantées plutôt bien réalisés mais aux scénarios assez banales. Au final, les quatre long-métrages de LE CASE MALDETTE furent considérés comme trop violents pour la télévision italienne mais ont néanmoins eu droit à une brève sortie en salles avant d’être édités directement en VHS, mais uniquement en Italie (et plus récemment, aux États-Unis en DVD).

15081406115615263613507281Encore d’autres titres comme SANCTUAIRE (1989, La chiesa) produit par Dario Argento et réalisé pas Michele Soavi (qui a fait vraiment mieux avec BLOODY BIRD et surtout avec DELLAMORTE DELLAMORE). À savoir que LE SANCTUAIRE a été distribué comme étant un DÉMONS 3 tout comme LA MAISON DE L’ORGRE de Bava et BLACK DEMONS de Lenzi, ce qui commence à faire beaucoup… Du coup, l’un des films suivants de Michele Soavi, toujours produit par Argento, LA SECTE (1991, La Setta) aka THE DEVIL’S DAUGHTER a été vendu dans certains pays comme un DÉMONS 4 ou DEMONS 4, THE SECT. Pour ce qui est de l’exploitation d’un DÉMONS 5, c’est encore une réalisation de Lamberto Bava qui s’y colle, mais qui comme les précédents n’a plus rien à voir avec les deux premiers DÉMONS de 1985 et 1986. Il s’agit du remake du MASQUE DU DÉMON, le film de vampires que Mario Bava-père, avec le téléfilm LE MASQUE DE SATAN (1989, La Maschera del Demonio). DÉMONS 6 (1989) aka IL GATTO NERO de Luigi Cozzi est une adaptation farfelue de la nouvelle d’Edgar Poe avec beaucoup de références aux Trois Mères créées par Dario Argento et interprétée par Florence Guérin, Urbano Barberini et Caroline Munro.

En 1990, c’est le retour de Rubén Galindo Jr. (LE CIMETIÈRE DE LA TERREUR) avec le satanique et inédit en France, LADRONES DE TUMBA aka GRAVE ROBBERS et son moine-zombie mexicain.

L’intrigue : Quatre jeunes profanateurs de cimetière à la recherche de bijoux et d’or, vont tomber littéralement dans la crypte d’un moine fou et vont naturellement retirer la hache qui le laissait entre la vie et la mort. Alors sa vengeance est terrible. Non loin de là la fille du shériff campe avec trois de ses copines et le père, au courant de la série de meurtres qui s’accumulent, part à sa recherche, après avoir coffré les profanateurs…

15081406150415263613507282Pour en revenir à BLACK DEMONS ou DÉMONS 3 (1991) d’Umberto Lenzi, on pourrait lui trouver quelques similitudes (surtout au niveau de la confusion des genres) avec un film de sorcellerie vaudou de Claudio Fragasso, OLTRE LA MORTE (1989) ou AFTER DEATH, un film de démons qui fut vendu comme un film de morts-vivants : ZOMBIE 4 : AFTER DEATH ou ZOMBIE FLESH EATERS 3. Alors qu’à l’inverse BLACK DEMONS, vendu comme une pseudo-suite de DÉMONS 1 et 2 n’est autre qu’un film de zombie dans une ambiance vaudou. BLACK DEMONS a aussi eu comme titre alternatif, BLACK ZOMBIES, ce qui arrange un peu les choses…

L’intrigue d’OLTRE LA MORTE : La fille d’un sorcier vaudou vient de mourir entres les mains pourtant expertes d’une poignée de scientifiques. Malgré leurs efforts, le cancer a eu raison d’elle et c’est avec rage que ses parents déchaînent maintenant leurs mystiques pouvoirs ! Le sorcier réveille donc les morts et les envoie éliminer les vivants. Seule une enfant de quatre ans, munie du pendentif protecteur de sa mère, parvient à s’échapper de l’île…

(Devildead)

L’intrigue de BLACK DEMONS : Dick voyage à travers le Brésil, accompagné de sa soeur Jessica et son petit ami Kevin. Après avoir assisté à une messe vaudou, Dick devient bizarre et plusieurs phénomènes étranges se produisent sans qu’il ne puisse les expliquer. Peu de temps après, alors que les trois voyageurs se promènent en jeep à travers la forêt, leur véhicule tombe en panne. Arrivent alors deux autres Américains, un jeune couple, qui les hébergent dans leur résidence. La nuit venue, Dick se réveille et se rend dans un vieux cimetières près de la maison et, grâce à un médaillon qui lui a été donné et à un enregistrement sonore de la messe vaudou, il parvient à ressusciter six zombies. Ces six morts-vivants sont en fait des anciens esclaves noirs venus se venger et ne repartiront qu’après avoir assassiné six propriétaires blancs…

15081406185915263613507283Des films à ne pas confondre avec DEMONIA (1990) qui est sorti au Japon en vidéo sous le titre de NEW DEMONS, et VOIX PROFONDES (1991, Voci dal Profondo) qu’on trouve facilement en France en DVD. Ou deux des tous derniers films de Lucio Fulci avec ses histoires démoniaques qui réconcilient le talent du maître du gore à l’italienne avec son public après quelques échecs dus à une mauvaise santé. Pour ceux que ça intéresse le dernier Fulci, LE PORTE DEL SILENZIO (1991) aka THE DOORS INTO SILENCE est en version anglaise sur Dailymotion. Puis le spectre de Monsieur Valdemar rôde aussi sous la forme d’un mort-vivant dans le segment réalisé par George A. Romero pour DEUX YEUX MALÉFIQUES (1990, Due occhi diabolici ou Two Evil Eyes) qu’il a co-réalisé avec Dario Argento en adaptant l’œuvre d’Edgar Poe.

Bref… On retrouve aussi cette logique de cinéma spectral ou démoniaque dans le cinéma américain en cette même fin des années 80 avec, pour ne citer que ceux-là, BEETLEJUICE (1988) de Tim Burton, le village fantôme de HELLGATE (1988) de William A Levey ou celui de VILLE FANTÔME (1988, Ghost Town) de Richard Governor. L’esprit vengeur décimant les détenus d’un pénitencier dans PRISON (1988) de Renny Harlin. Les fantômes assassins du nanar EVIL LAUGH (1988) aka LE RIRE DU DIABLE de Dominick Brascia (écrit et produit par le réalisateur de HARD ROCK ZOMBIES) et avec Kim McKamy, une jeune screaming girl du cinéma d’horreur et de science-fiction qui deviendra par la suite l’une des plus célèbres stars du porno californiennes sous le nom d’Ashlyn Gere (tout le schéma inverse de la carrière de Tracy Lords). Les démons d’Halloween du sympathique NIGHT OF THE DEMONS (1988) de Kevin Tenney, des créatures sataniques déjà un peu présentes dans TRICK OR TREAT (1986) et dans BLACK ROSES (1988), mais celles du film de Tenney sont plus directement inspirées des possédés des deux premiers EVIL DEAD. Puis AMITYVILLE 4 (1989, Amityville, The Evil Escapes), MIRRORS (1990), etc…

15081406212415263613507296Que ce soient certaines minuscules productions italiennes citées plus haut ou certains films californiens complètement fauchés de maison hantées, le point commun reste inéluctablement cette ambiance de fausse solitude des personnages à la psychologie de simplets, errant dans d’interminables couloirs et affrontant des maléfices faits d’effets spéciaux très peu crédibles (et que n’importe quel adolescent peut reproduire à la maison), le tout sur air musical minimaliste récurrent. Et très souvent, on retrouve le guignol de service qui fait des plaisanteries agaçantes. Un univers que Les Inconnus avaient parodié en 1989 ou 1990 dans la bande-annonce d’une pseudo-production Cannon Film avec LES DENTS DE LA MOUCHE 4.

Beaucoup de Slashers américains à petits budgets des années 80 mélangent aussi un peu les genres et sont à la lisière du fantastique et du surnaturel. En effet, ils traitent souvent d’un être sanguinaire qui fut autrefois lynché mais qui rôde de nouveau près d’une forêt, d’un lac ou d’une villa pour se venger, un peu comme une variante moderne des films de sorcières des années 60 et dont l’Italie fut l’un des initiateurs avec LE MASQUE DU DÉMON (1960).

Pour en revenir à L’Italie justement, le génial DELLAMORTE DELLAMORE de Michele Soavi qui est sorti en 1994, a été finalement lui-aussi vendu comme un DÉMONS ’95 alors qu’il ne s’agit ni d’un film de spectres, ni d’un film de démons mais d’un vrai Zombie-Movie avec son lot de tombes et de cadavres ressuscités. Une exploitation italienne vaseuse du bis de la fin des années 80 qui me permet de conclure cette partie déjà titrée IMBROGLIO ET TAGLIATELLES ENTRE ZOMBIES, DÉMONS ET FANTÔMES ITALIENS. Et même si je me suis un peu éloigné du film de zombies sur la fin de mon article, ça m’a néanmoins permis de faire le point sur le balbutiement des toutes dernières productions du cinéma bis italien sur CosmoFiction (bien que Dario Argento et Lamberto Bava sortent encore des DTV). Enfin, pour ce qui est des seins vantés par le titre de ce dossier, revoyez DELLAMORTE DELLAMORE pour ceux de la superbe Anna Falchi.

FAIM !

- Trapard – (CosmoFiction)

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ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! (partie 6)

Sixième partie du dossier Zombies des Années 80, avec cette fois des zombies asiatiques aux mœurs quelques peu différentes de leurs copains occidentaux et possédant une forme olympique. Trapard vous raconte tout. Et croyez-moi, on peut lui faire confiance quand il nous dit :

LES ZOMBIES ASIATIQUES SONT À PRENDRE AVEC DES BAGUETTES !

ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU'AU BOUT DES SEINS ! (partie 6) dans CINÉMA 15071305442315263613439628

En effet, les zombies chinois et hong-kongais ne ressemblent en rien à nos classiques morts vivants définis par Hollywood. Les non-morts de Chine sont autant des vampires que des zombies mais : oust Bram Stoker avec ses chauves-souris, avec ses antres carpatiques et victoriens ou encore avec ses hypnoses et ses morsures aux jugulaires ! Oust Abraham Van Helsing ou Abraham Lincoln ! Et oust les croyances vaudous, les victimes de virus et autres pandémies ! En Chine, on n’élimine pas un non-mort d’un coup de pieu dans le cœur, d’une balle dans la tête ou en avalant un saucisson à l’ail pour lui souffler dans le nez. Ce sont les moines taoïstes qui se chargent de cette sale besogne à l’aide de parchemins contenants des prières mortuaires qu’ils épinglent sur la tête des zombies et d’un zeste de kung-15071305463315263613439629 dans DOSSIERfu lorsque celui-ci s’avère être plutôt coriace. D’ailleurs, les non-morts chinois sont plutôt vifs et se déplacent en sautillant plus ou moins haut ou loin. Et c’est justement lors des années 80 (et fin 70) qu’une poignée de réalisateurs chinois ont fait le forcing pour internationaliser un cinéma sclérosé par un totalitarisme politique et culturel. Et à Tsui Hark et à Sammo Hung (pour ne citer que ces deux là) de tenter depuis le début des années 80 de créer un compromis entre films de cannibales, de vampires, de zombies et autres féroces bébêtes hollywoodiennes avec une industrie cinématographique très ancrée dans une tradition ancestrale cadrée politiquement. Avec cette nouvelle vague sino-hong-kongaise, nous sommes déjà à des années lumières des grands classiques de la Shaw Brothers ou même de l’interminable Bruceploitation (films de kung-fu hong-kongais ou taïwanais à petits budgets de la fin des années 1970, profitant de la mort de Bruce Lee pour utiliser des sosies). Cela donnait des films plus riches culturellement tout en restant dans une universalité toujours abordable. Le film de fantômes-zombies-vampires chinois n’est d’ailleurs pas prêt de s’éteindre, Tsui Hark l’ayant relancé en 2003 avec VAMPIRE HUNTERS réalisé par Wellson Chin, puis avec les différentes déclinaisons animées ou les reboots d’HISTOIRES DE FANTÔMES CHINOIS, ou encore les nouvelles aventures du génial Détective Dee qui annoncent encore de beaux jours au cinéma fantastique à grand spectacle made in China.

15071305483315263613439630 dans Dossier : Zombies des 80'sEn 1980, L’EXORCISTE CHINOIS (Gui da gui) de Sammo Hung lance donc la parade avec son fantôme de l’au-delà défiguré aux bras démesurés et avec sa cohorte de zombies sautillant, adeptes du mimétisme et maîtrisant l’art du kung-fu dans ce film à l’humour bien déjanté. L’EXORCISTE CHINOIS lance donc la mode à succès des 80′s des « Ghost-kung-fu-comedy », presque un sous-genre à part entière du film d’arts martiaux hong-kongais. D’ailleurs devant le succès rencontré par ce film, Sammo Hung va exploiter le filon en produisant et interprétant LA FUREUR DU REVENANT (1982) réalisé par son comparse Wu Ma (célèbre pour son rôle de prêtre taoïste dans les deux premiers HISTOIRES DE FANTÔMES CHINOIS). Toujours produit par ses soins, Sammo Hung confie aussi la réalisation de MISTER VAMPIRE à Ricky Lau, son chef opérateur attitré. L’EXORCISTE CHINOIS est aussi et avant tout une comédie dans laquelle Sammo Hung affine son personnage de benêt courageux et attachant.

L’intrigue : Cheung est un homme courageux mais un naïf qui ignore que sa femme le trompe avec son patron. Ce dernier est un riche marchand sans scrupule qui décide de se débarrasser de son employé gênant. Il décide donc de louer les services d’un puissant sorcier taoïste corrompu. Heureusement, son collègue qui n’est pas de son avis, entreprend d’aider Cheung à se défendre contre les maléfices qui le hantent dans la nuit…

Sammo Hung qui incarne Cheung laissera la réalisation à Ricky Lau pour incarner cette fois Po dans L’EXORCISTE CHINOIS 2 (1990, Gwai Aau Gwai), vendu en France comme étant une suite du film sorti en 1980.

15071305513015263613439631 dans HORREURL’intrigue : Po est, depuis sa naissance, destiné à épouser la fille de Monsieur Chu, dont il est éperdument amoureux. Mais il n’est pas le seul. Sze, également sous le charme de la jeune fille est prêt à tout pour la conquérir et va même jusqu’à engager un sorcier dans le but d’évincer son rival. Mais Po s’avère être le fils d’un grand exorciste et il n’est pas disposé à se laisser faire…

15071306142215263613439638 dans TRAPARDAvant tout vendu comme un film d’arts martiaux KUNG-FU ZOMBIE (1981, Wu long tian shi zhao ji gui) de Yi-Jung Hua ne raconte pas moins le même genre d’histoire que L’EXORCISTE CHINOIS tout en mettant en vedette Billy Chong (aka Willy Dozan, acteur indonésien devenu l’un des nombreux successeurs de Bruce Lee à Hong Kong).

L’intrigue : Un criminel arrive en ville afin de tuer Billy Chong à cause d’un différend passé. Mais au lieu de se salir les mains, il décide d’embaucher un moine taoïste afin qu’il réanime quelques zombies pour faire le travail à sa place…

LA FUREUR DU REVENANT (1982, Ren xia ren / The dead and the deadly) de Wu Ma, avec son titre d’exploitation français à la c*** qui cherche forcément à gruger du côté du succès de LA FUREUR DE VAINCRE (1973), LA FUREUR DU DRAGON (1973), LA FUREUR DU JUSTE (1980), LE FÜHRER EN FOLIE (1973). Ah non, peut-être pas le dernier, tiens…

L’intrigue : Wah Li simule sa mort pour pouvoir toucher un héritage. Son meilleur ami trouve ça bizarre et décide de se déguiser en pantin de funérailles pour mener son enquête. Ma finira par mourir de la main de ses complices. Son fantôme demandera alors à son copain de l’aider à se venger…

Sammo Hung et Wu Ma ont aussi tourné ensemble PORTRAIT DE FANTÔME CHINOIS (1988, Hua zhong xian), l’une des nombreuses déclinaisons d’HISTOIRES DE FANTÔMES CHINOIS (1987, Qian nu you hun) de Tsui Hark et Tony Ching Siu Tung.

15071305553215263613439632L’intrigue : Un jeune lettré tombe amoureux d’une belle jeune fille qui s’avère être un fantôme. Celle-ci doit, après des siècles de captivité, capturer l’essence d’un être humain pour que le démon qui la possède puisse être capable de retrouver ses pouvoirs. Pour que la fantômette s’échappe à l’emprise du mal, elle va se cacher dans le portrait que son amant lui a peint. Mais le démon décide de capturer le jeune homme afin que sa belle se découvre. Elle finira par le sauver, cependant, elle devra retourner dans son monde. Ne pouvant supporter de vivre seul sans son amour, il décidera de la suivre…

L’intrigue d’HISTOIRES DE FANTÔMES CHINOIS : Esclave d’un démon, une femme spectre est obligée de séduire les hommes pour que son maître puisse s’emparer de leur vies. Un collecteur d’impôt, jeune et naïf, tombe amoureux de la belle et va l’aider à se réincarner…

Ricky Lau a tourné les quatre volets de la cultissime saga des MISTER VAMPIRE (1985-1986-1987-1988) avec Lam Ching-Ying, Richard Ng, Lu Fang, Wu Ma, Yuen Kwai, Billy Lau et Sammo Hung. Franchement, c’est ma saga préférée de « Ghost-kung-fu-comedy » que je trouve réussie à tous les niveaux et particulièrement dans son humour.

MISTER VAMPIRE (1985, Geung si sin sang).

L’intrigue : Maître Kau est un prêtre taoïste adepte du kung fu. Lorsqu’il déterre le cercueil d’un riche notable en vue de lui trouver une meilleure sépulture, Kau s’aperçoit que ce dernier s’est transformé en vampire. Suite à la négligence de ses deux nigauds de disciples, la créature s’échappe afin de semer la terreur…

15071306004415263613439633LE RETOUR DE MISTER VAMPIRE (1986, Jiang shi xian sheng xu ji).

L’intrigue : Des archéologues sans scrupules déterrent trois cadavres en costumes de mandarin, un couple et son jeune fils. Bien entendu, ce sont des vampires qui vont profiter de l’occasion pour se réveiller et s’échapper dans Hong Kong. Un apothicaire adepte du taoïsme va tenter de les ramener dans le royaume des morts…

15071306203115263613439640MISTER VAMPIRE ET LES DÉMONS DE L’ENFER (1987, Ling huan xian sheng).

L’intrigue : Un village est la cible d’un groupe de trois guerriers fantômes particulièrement violents. Maître Kau va s’allier avec un autre prêtre taoïste quelque peu original afin de vaincre le mal…

LA FIN DE MISTER VAMPIRE (1988, Jiang shi shu shu).

L’intrigue : Un prêtre taoïste découvre qu’un moine bouddhiste vient de s’installer à côté de chez lui. Les deux hommes se détestent cordialement, mais un convoi royal escortant un membre de la famille royale devenu vampire passe à proximité. Le vampire, terriblement puissant, s’échappe de son cercueil malgré les protections…

La saga s’arrête avec le dernier volet, un peu moins bon que le précédent et sans réelles surprises, bien que Ricky Lau sortira en 1992, MISTER VAMPIRE 92 (Xīn Jiāngshī Xiānshēng) aka CHINESE VAMPIRE STORY ou NEW MISTER VAMPIRE, qui se veut une suite directe du MISTER VAMPIRE de 1985. Bien que certains comédiens du premier volet réapparaissent dans cet épisode, Wu Ma n’y joue déjà plus. Et bien que sur le déclin, le concept de la « Ghost-kung-fu-comedy » fera des petits avec notamment KUNG-FU VAMPIRE (1993, Xiang xi shi wang) de Cheung-Yan Yuen et avec quelques déclinaisons érotiques des HISTOIRES DE FANTÔMES CHINOISdestinées à l’exportation comme les EROTIC GHOST STORY (1990, Liao zhai yan tan) dont la franchise s’étendra jusqu’à la fin des années 90.

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Plus sérieux que les films précédents et plus sur le ton de la magie noire (l’un des thèmes forts du cinéma d’horreur du continent asiatique), on trouve aussi THE BOXER’S OMEN (1983, Mo) de Chih-Hung Kuei, ZHONG GUI (1983) de Chuan Yang aka SEEDIND OF A GHOST et la longue série des BLACK MAGIC.

15071306062415263613439635Le cinéma japonais quand à lui est toujours autant friand d’histoires de fantômes ou kaidan. Mais il a pourtant été très peu productif en films de zombies exceptées ces toutes dernières années où il a calé sa récente mouvance hyper-gore et trash sur l’actuelle mode internationale lancée par THE WALKIND DEAD & CO.

On retrouve un peu ce même schéma avec le cinéma taïwanais, coréen du sud et même thaïlandais qui est toujours aussi productif lorsqu’il s’agit de films de fantômes et dont NANG NAK (1999) de Nonzee Nimibutr en est à mon goût le meilleur représentant.

L’intrigue : Mak part en guerre, délaissant derrière lui sa demeure près du canal Prakanong et sa chère épouse Nak, alors qu’elle est enceinte. Cependant, la guerre de Chiang Toong est sanglante ; Mak est gravement blessé et perd son ami Prig. Il échappe de justesse à la mort grâce aux soins de moines qui l’ont recueilli, mais trop affecté par ses blessures, il est loin de se douter que sa tendre femme vient de perdre la vie en accouchant de leur fils. À son retour pourtant, Mak retrouve sa femme et son jeune fils comme si de rien n’était, même si Nak a un comportement parfois étrange. Quelques jours après son retour, il aperçoit son ami, Uml, qui s’enfuit comme effrayé et quand celui-ci vient le retrouver un peu plus tard, c’est pour lui faire comprendre que sa femme et son enfant ne sont que des fantômes… (Wikipédia)

Le cinéma indonésien des années 80, bien que bourré de fantômes et de revenants turbine surtout avec des histoires de magie noire et de sorcellerie (LA REINE DE LA MAGIE NOIRE, etc… etc…).

- Trapard – (CosmoFiction)

À SUIVRE !

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ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! (partie 5)

Comme dit la pub : quand y en a plus, y en a encore ! Alors que personne ne s’y attendait, Trapard contre-attaque avec trois nouvelles parties à ajouter au fameux dossier des zombies des 80′s que n’auraient pas renié Mulder et Scully ! À nouveau les zombies envahissent CosmoFiction pour plusieurs semaines. Mais comme Trapard les a tous apprivoisés (oui, oui, il les connaît bien), on ne risque rien. Ouf ! Allez, on lui laisse le micro.

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Mon dossier en quatre parties sur les zombies des années 80 commençait déjà à sentir un peu le rance au fond des entrailles de CosmoFiction. Du coup, j’ai décidé de l’exhumer et de faire faire quelques pas dans le cimetière à nos bons vieux zomblards croulants juste histoire de leur présenter quelques nouveaux copains d’outre-tombe sur lesquels j’avais malhonnêtement fait l’impasse. En vérité, je n’ai plus trop d’inspiration et je compte me faire un maximum d’argent en revenant sur le succès de mes vieux articles ! Ah non, ça ne marche pas comme ça ? Et même en demandant à Unblog un pourcentage sur les liens publicitaires intercalés entre mes titres de Zombies-Movies ? Ah, non plus ?

Bon, donc plus sérieusement, certains films de zombies des 80′s que vous trouverez dans cet article-bis en 3 nouvelles parties ont déjà eu l’honneur d’être présentés dans CosmoFiction ces derniers mois dans des articles complètement éparpillés. Vous n’aurez qu’à cliquer sur les liens, l’article-intercalaire présent se contentera surtout de réunir et de lâcher la horde au grand complet sur le blog. Donc voici :

QUELQUES ZOUBLIS ÉTERNELS QUI JAILLISSENT HORS DE LA TOMBE !

ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU'AU BOUT DES SEINS ! (partie 5) dans CINÉMA 15061112371315263613353287Un fût rempli de produits toxiques qui tombe malencontreusement d’un camion de l’US Army et se répand dans une rivière, une centrale atomique qui explose près d’un village, quelques erreurs de manipulations de gaz expérimentaux… Nous traitions déjà de la sulfureuse catégorie des zombies atomiques ou toxiques avec des films comme THE CHILDREN OF RAVENSBACK (1980), L’AVION DE L’APOCALYPSE (1980), LA MORTE avionVIVANTE (1982) qui auront par la suite quelques dérivés mutants avec THE BEING (1983) ou C.H.U.D. (1984), LE RETOUR DES MORTS VIVANTS (1985), OZONE, THE ATTACK OF THE REDNECK MUTANTS (1986), REDNECK ZOMBIES (1987) et j’en passe… Aussi TOXIC ZOMBIES (1980) aka BLOODEATERS aka FOREST OF FEAR fait partie de ce groupe d’enfumés par des produits hautement toxiques transformant tout une population en mutants assassins.

L’intrigue : Le gouvernement, décidant d’enrayer les plantations illégales de cannabis menées par des hippies, envoie un avion pour asperger les champs de drogues expérimentales militaires. En plein travail, les agriculteurs se transforment en zombies…

Et encore quelques produits toxiques nocifs dans LA NUIT DES MUTANTS (1984) aka NIGHT SHADOWS ou MUTANT ou PESTILENCE ou encore TOXIC WASTE, une sympathique petite série B signée de John ‘Bud’ Cardos.

L’intrigue : Deux frères en ballade champêtre se frottent à une bande de bouseux qui les envoient promptement dans le décor. Pas de chance, les mêmes péquenots les attendent au bar du coin. Il faudra l’arrivée du shérif pour calmer les choses. Mais nos deux citadins en goguette ne sont pas encore au bout de leurs surprises…

15061112383615263613353288 dans Dossier : Zombies des 80'sAvec THE AFTERMATH (1982) ou ZOMBIE AFTERMATH, de et avec Steve Barkett, on a le droit à une toxicité à très grande échelle puisqu’il s’agit d’un film post-apocalyptique à budget serré mais dont l’alibi science-fictionnel est plutôt sympa en soi.

L’intrigue : Deux astronautes reviennent sur terre pour constater que tout a été détruit par une guerre nucléaire. Les survivants sont des mutants zombifiés et un gang de motards qui violent et pillent les quelques rescapés éparses de l’holocauste…

On retrouve dans THE AFTERMATH le comédien Sid Haig dans un rôle tout aussi percutant que celui qu’il tenait un peu auparavant dans LA GALAXIE DE LA TERREUR (1981, Galaxy of Terror).

Puis I WAS A TEENAGE ZOMBIE (1987) aka ATOMIC THRILL de John Elias Michalakis qui n’est pas vraiment un remake de l’original de 1957, mais plutôt un nanar toxique du genre de TOXIC AVENGER (1985).

L’intrigue : Six copains de lycée tuent accidentellement un revendeur de drogues et jettent son corps dans une réserve de produits toxiques. Celui-ci mute en une sorte de zombie bien décidé à se venger…

Alors que C.H.U.D. (1984, Cannibalistic Humanoid Underground Dwellers) de Douglas Cheek racontait une histoire de mutation toxique sur des SDF dans les égouts de New-York, C.H.U.D. 2 : BUD THE CHUD (1989) de David Irving nous plonge dans un pur sujet de contamination par un zombie toxique.

L’intrigue : Des étudiants se rendent dans la morgue d’un hôpital pour subtiliser un cadavre pour leur cours de science. Problème : il ne s’agit pas d’un cadavre ordinaire, mais d’un mort-vivant cannibale, fruit d’un programme militaire ultra-secret. Bud, le CHUD, s’enfuit : tous ceux qu’il attaque se transforment à leur tour…

15061112412015263613353289 dans HORREUR

Si l’on considère que le sérum qui sert à Herbert West à réanimer les morts est toxique, alors RE-ANIMATOR (1985) de Stuart Gordon et RE-ANIMATOR 2, LA FIANCÉE DU RE-ANIMATOR (1990, Bride of Re-Animator) de Brian Yuzna trouvent leur place dans ce petit chapitre. Dans cette logique, on trouve aussi DR. IMMORTALIZER (1989) aka THE IMMORTALIZER de Joel Bender avec sa clique de gardes du corps bodybuildés et zombifiés par un médecin dément.

15061112445915263613353290 dans TRAPARDL’intrigue : Le docteur Devine est un médecin un peu particulier. Contre un million de dollars, il offre de transplanter le cerveau de ses clients âgés dans des corps jeunes et beaux…

Mais aussi RE-ANIMATOR HOSPITAL (1989) aka THE DEAD PIT de Brett Leonard (LE COBAYE).

L’intrigue : Directeur d’un institut de redressement mental, le psychiatre Gérald Swan soupçonne son collègue, le docteur Colin Ramzi, de se livrer à des expériences diaboliques et des rites morbides sur ses patients lobotomisés. Cherchant une preuve, il suit discrètement ce dernier jusqu’au sous-sol de l’institut nuclearmutantet découvre le carnage. Il assassine son collègue et, afin d’éviter le scandale, l’emmure avec les cobayes dans « la chambre des morts ». Vingt ans plus tard, la belle amnésique Jane Doe arrive à l’institut et c’est à ce moment qu’un tremblement de terre fait sauter toutes les portes et libère les créatures prisonnières…

Ces derniers films ont très sûrement incité N. G. Mount (Norbert Moutier) à tourner son improbable et gorissime TREPANATOR (1991). Puis pas tout à fait mort, mais plus très vivant non plus, mais surtout super radioactif, c’est le héros du nanar canadien, croisement entre celui de TOXIC AVENGER (1985) et de DARKMAN (1990) : NUCLEAR MUTANT (1990) de Craig Pryce, aka REVENGE OF THE RADIOACTIVE REPORTER.

Un reporter un peu trop curieux se fait balancer par le patron d’une centrale nucléaire dans la cuve de traitement de déchets radioactifs. Par miracle il s’en sort vivant, mais atrocement défiguré. Il entreprend alors de se venger…

Il existe aussi une autre variante de cause zombificatrice : l’organisme inconnu venu d’ailleurs et arrivé sur Terre à cheval sur une météorite. Un thème très, très vaguement exploré en 1968 dans LA NUIT DES MORTS VIVANTS et revenu à la mode avec le très sympathique LA CITÉ DES ZOMBIES (2006, Gang of the Dead) de Duane Stinnett aka LAST RITES OF THE DEAD aka tout plein d’autres titres d’exploitations en français comme en anglais.

15061112494915263613353291L’infection commence généralement par le biais d’une larve ou d’une sangsue extraterrestre, puis elle fait son chemin de bouches à oreilles arrachées. Du coup, en 1979, Harry Thomason réalise LE JOUR OÙ IL ARRIVA SUR TERRE (The Day It Came to Earth) qui annonce déjà ce que sera la couleur venue du ciel.

L’intrigue : Un météore incandescent tombe dans un étang isolé dans lequel des tueurs à gages de la mafia ont jeté le corps d’une de leurs victimes. Les étudiants de l’université locale utilisent aussi l’étang comme lieu de natation et de flirte. La tuerie va pouvoir commencer…

Il n’y a qu’un unique zombie dans LE JOUR OÙ IL ARRIVA SUR TERRE, mais un zombie très laid pour une série B à l’ambiance très teen-movie avec de faux airs de plein de petits films d’époque comme LE MONSTRE QUI VIENT DE L’ESPACE (1977, The Incredible Melting Man), THE DARK (1979) ou de TIMEWALKER, LE PROMENEUR DE L’ÉTERNITÉ (1982), bien que le dernier traite surtout d’une momie de l’espace.

15061112532615263613353292À propos de momie, j’ouvre une petite parenthèse pour L’AUBE DES ZOMBIES (1981, Dawn of the Mummy), un inénarrable nanar signé Frank Agrama qui fut vendu en France comme un film de zombies alors qu’il s’agit d’un sujet d’attaque groupé de momies égyptiennes cannibales.

L’intrigue : Un photographe et ses jeunes modèles font une séance photos non loin de la pyramide de Kheops lorsqu’ils tombent sur des pilleurs de tombes qui viennent de découvrir le tombeau maudit d’un roi égyptien. Son cadavre momifié y repose. Un fabuleux trésor serait caché quelque part dans le tombeau. Le photographe décide d’y faire poser ses modèles pendant que les pilleurs attendent leur départ afin de garder le trésor pour eux seuls. La chaleur des spots réveille la momie, qui elle-même provoque le réveil de dizaines de zombies au beau milieu du désert. La momie et sa horde de zombies vont décimer la troupe et envahir le petit village…

15061101004515263613353296Pour clore cette parenthèse et pour en revenir aux zombies d’outre-espace, en 1980, Fred Olen Ray réalise THE ALIEN DEAD (1980) aka SWAMP OF THE BLOOD LEECHES aka IT FELL FROM THE SKY, un autre nanar qui explore aussi le thème du zombie qui débarque du ciel.

L’intrigue : Un météore frappe une maison lacustre installée dans un marais d’un état du Sud. Transformés en zombies, les habitants de la maison s’en prennent tout d’abord aux alligators du marais avant de s’attaquer à la population de la ville voisine…

On retrouve ce genre de situations dans LES SUCEURS DE SANG VENUS DE L’ESPACE (1984) ou BLOOD SUCKERS FROM OUTER-SPACE, autre nanar mais réalisé par Glen Coburn.

L’intrigue : La vie d’une communauté agricole au cœur du Texas se voit menacée par la venue d’extraterrestres. La paix qui nait dans cette région n’existe plus quand petit à petit plusieurs habitants se transforment en suceurs de sang s’attaquant à tous. ne reculant devant rien sauf à la force extraterrestre qui envahit leurs corps. La police et l’armée se voient confrontées à un véritable massacre sans solution : bras coupés, décapitations par une scie électrique et une trainée de sang infectieuse sans fin…

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Meilleur à tous les niveaux que les films précédemment cités, LA NUIT DES SANGSUES (1986) ou EXTRA SANGSUES et NIGHT OF THE CREEPS de Fred Dekker est un excellent film de SF horrifique rendant un bel hommage aux films de drive-in des 50′s.

L’intrigue : Quelque part dans l’espace et dans le temps, une expérience scientifique réalisée par des extraterrestres tourne mal et un monstre s’échappe. Sa capsule s’écrase sur le campus de Pledge Week en 1959. Des années plus tard, deux étudiants voulant entrer dans une fraternité doivent voler un cadavre dans le laboratoire du campus. Hélas, le mort se réveille et attaque un professeur qui se retrouve infecté…

15061101093815263613353299Juste une petite digression sur les zombies en uniformes : nous connaissions déjà les morts de la Grande Guerre qui se relevaient pour condamner les vivants dans J’ACCUSE ! (1919) d’Abel Gance. Mais aussi les zombies-templiers de la saga espagnole d’Amando de Ossorio. Sans oublier les infréquentables zombies-nazis du COMMANDO DES MORTS VIVANTS (1977) et du LAC DES MORTS VIVANTS (1981). Sans oublier les zombies-nazis du gore NIGHT OF THE ZOMBIES (1981) de Joel M. Reed. Ce film au budget anémique a d’abord vu le jour sous le nom de GAMMA 693 en 1979. Rebaptisé NIGHT OF THE WEHRMACHT ZOMBIES en 1981 et ressuscité en 1983 sous le nouveau nom de NIGHT OF THE ZOMBIES.

L’intrigue : Des années après la fin de la guerre, des soldats américains et allemands se battent encore, réanimés par le gaz Gamma 693. Deux agents de la CIA se retrouvent au beau milieu de la bataille… (Le Zomblard from outer-space)

« Un gaz expérimental utilisé durant la dernière guerre est responsable de l’état zombifié des troupes qui, trente ans plus tard, n’ont rien perdu de leur ardeur. Les monstres en question, visages pâles de clown blanc et tour des yeux souligné au crayon noir, battent la campagne allemande, agressent le pauvre monde et suscitent l’intérêt d’une bande de néo-nazis rêvant de reprendre la lutte au moyen de cette armée de robots invincibles. Ils finiront quasiment décomposés sous l’effet corrosif de bouteilles de neige carbonique. Comme si ce genre d’énormité suffisait au succès de l’œuvre (oui, oeuvre, le terme est peut-être un peu fort), l’auteur se borne à filmer d’inlassables plages de dialogues et se contente d’accompagner l’avance de son commando d’une musique martiale et de chants nazis. Amis du bon goût bonjour. Dans un coin de l’écran l’acteur de X Jamie Gillis tente de passer pour un bon acteur et tire sur les zombies, ce qui provoque toujours chez eux une hilarité surprenante. Au moins, il y en a deux ou trois qui s’amusent dans la salle…» (Ze Craignos Monsters, Tome 3, Jean-Pierre Putters)

15061101134515263613353305Puis voici donc les zombies de la guerre du Vietnam et ceux issus de la guerre de Sécession américaine avec L’ARMÉE DES DAMNÉS (1986) aka ZOMBIE BRIGADE ou ZOMBIE COMMANDO, qui est un film australien réalisé par Carmelo Musca et Barrie Pattison et dont les vétérans de la guerre du Vietnam enterrés dans le Bush australien se relèvent pour tuer les vivants.

L’intrigue : Le maire d’une petite ville de province annonce à ses administrés qu’un parc d’attraction va s’implanter dans les environs. La démolition d’un mausolée élevé à la mémoire des soldats morts durant la guerre du Vietnam provoque une invasion de créatures démoniaques. L’armée de morts vivants détruit tous les moyens de communication, isolant la bourgade du reste du monde. Seul un vieil aborigène parvient à repousser les zombies grâce à la magie…

Avec THE SUPERNATURALS (1986) d’Armand Mastroianni, ce sont les zombies-sudistes qui se relèvent pour terminer la guerre.

L’intrigue : La patrouille du sergent Leona Hawkins effectue des manœuvres d’exercice dans le Sud des États-Unis. Malheureusement pour elle, l’endroit choisi fut le siège d’un massacre de soldats confédérés par les troupes yankees. Les rebelles, véritables morts-vivants, vont alors sortir de leurs tombes pour se venger… (Le Zomblard from outer-space)

Pour ce qui est des morts-vivants en uniformes, nous en traitions déjà dans la troisième partie de ce dossier. FLIC OU ZOMBIE (1988, Dead Heat) ayant lancé la mode du « Zombie Cop » et son versant le plus sombre déboulait avec MANIAC COP (1988), PSYCHO COP (1989), MANIAC COP 2 (1990), ZOMBIE COP (1991), MANIAC COP 3 (1993), PSYCHO COP RETURNS (1993)… J’y ajouterai aussi BIENVENUE EN ENFER ou L’AUTOROUTE DE L’ENFER (1991, 15061101174115263613353307Highway to Hell) de Ate de Jong, avec son Flic-Zombie de l’Enfer, bien que ce soit surtout un teen-movie un peu tardif et situé dans la Quatrième Dimension comme il en fleurissait dans les années 80.

hellcopL’intrigue : Un couple en fuite pour aller se marier à Las Veags fait le plein d’essence dans une station service. Le propriétaire fait tout pour les empêcher de continuer de nuit, mais en vain. Peu après, un inquiétant policier amène la fille avec lui…

Pour terminer sur cette logique, j’ajouterai aussi le DTV amateur et complètement fauché, ZOMBIE ARMY (1991) de Betty Stapleford.

L’intrigue : Lorsque l’armée récupère un ancien asile, les soldats découvrent que certains détenus vivent encore dans l’isolement et sont devenus des zombies meurtriers…

Et ne pas confondre ce ZOMBIE ARMY (1991) avec ARMY OF ZOMBIES (1991, Kadunlakaisijat) du réalisateur finlandais Olli Soinio dont les films d’horreur ont l’air très sympathiques mais que je n’ai jamais vu.

L’intrigue : La terrible famille Kyyrol qui terrorisait la population d’un tranquille village a pratiquement été décimée. Seul survivant, Sulo, un des trois frères, est un géant un peu simplet. Pas de quoi s’inquiéter donc a priori. Du moins, jusqu’à ce que ce dernier n’aille plonger les cadavres de ses proches dans une source d’eau glacée…

En conclusion de cette partie, j’ouvre une petite parenthèse pour y ranger quelques films de zombies inclassables.

15061101222615263613353411C’est le cas avec ZOMBIETHON (1986) de Ken Dixon à qui l’on doit aussi LES CAPTIVES DE L’ESPACE (1987). Le réalisateur a surtout utilisé des zombies-projectionnistes et spectateurs d’une salle de cinéma comme alibi pour présenter une série d’extraits de films européens sur ce même thème dans le but de les faire découvrir aux États-Unis. À savoir : LA VIE AMOUREUSE DE L’HOMME INVISIBLE (1970), UNE VIERGE CHEZ LES MORTS VIVANTS (1973), L’ENFER DES ZOMBIES (1979), FOLIA OMICIDA (1981), LE LAC DES MORTS VIVANTS (1977) et L’OASIS DES MORTS VIVANTS. Mais aussi WHITE ZOMBIE (1932) et THE ASTRO-ZOMBIES (1968).

Toujours dans cette logique d’utiliser des zombies pour mettre en avant un autre spectacle, il y a LINNEA QUIGLEY’S HORROR WORKOUT (1990) de Kenneth J. Hall.

« Linnea Quigley c’est la punkette qui danse dans le cimetière du RETOUR DES MORTS VIVANTS de Dan O’Bannon en 1985. La belle a plusieurs cordes à son arc : guitariste, chanteuse (The Skirts), écrivaine et modèle chez « Playboy » et « Penthouse »…. Souvent considérée comme la « Reine des Scream Queens » elle détiendrait le record du plus long cri enregistré au cinéma : 90 secondes… » (Le Zomblard From Outer Space). Dave Altou nous présentait lui aussi la miss sur CosmoFiction.

L’intrigue : Après une bonne douche bien chaude avec plein de mousse qui se glisse tout partout, Linnea fait des étirements pour s’échauffer pendant que des extraits de ses films défilent très régulièrement. Puis Linnea part ensuite faire un petit jogging. En chemin, elle croise des zombies flasques qui la suivent jusqu’à la maison où elle leur enseigne quelques exercices d’aérobic autour de la piscine. Plus tard, elle invite des copines pour un party pyjama et un entraînement nocturne d’aérobic très rythmé. Mais, les lumières s’éteignent. Aïe…

zombie4Puis voici (re)venu le zombie vaudou dans ZOMBIE NIGHTMARE (1986) de Jack Bravman.

L’intrigue : Tony Washington est assassiné par un gang d’adolescents. Molly Mokembe, une femme adepte du vaudou, décide de le ramener à la vie pour qu’il puisse assouvir sa vengeance et enfin trouver le repos… (Le Zomblard From Outer Space)

Jon Mikl Thor, le rockeur bodybuildé qui incarne le zombie du film a aussi tourné un film d’horreur heavy metal avec quelques zombies dedans avec ROCK’N'ROLL NIGHTMARE (1987), une série B dans la lignée de HARD ROCK ZOMBIES (1984), TRICK OR TREAT (1986), BLACK ROSES (1988) etc…

Avec THE VIDEO DEAD (1987) de Robert Scott, les zombies surgissent d’un téléviseur maléfique pour semer la panique dans les familles.

L’intrigue : Jeff et Zoé, deux adolescents seuls dans leur nouvelle maison, découvrent un vieux poste de télévision. Mais ils ne savent pas encore que quelque chose d’horrible se cache à l’intérieur… Les zombies s’échappent de l’écran et massacre la famille de Jeff avant de semer la terreur dans toute la ville. Jeff et Zoé vont devoir mettre fin au carnage par tous les moyens possibles…

FLESH EATERS (1988) de Bill Hinzman est aussi un inclassable, sur une base plus classique, dans puisque le point de départ de la contamination vient d’une vieille stèle enterrée qui a été scellée avec une ancienne malédiction.

L’intrigue : Une soirée d’Halloween organisée dans une forêt lugubre par un groupe d’étudiants va devenir le théâtre d’une série de meurtres particulièrement brutaux. Ignorant la légende sanglante qui plane sur ces lieux, les fêtards vont devenir les infortunées victimes d’une horde de morts-vivants bien décidés à profiter de cette livraison inopinée de chair humaine. Un petit groupe de survivants parvient à se barricader dans une vieille maison espérant ainsi échapper aux mâchoires acérées de leurs assaillants qui les traquent sans relâche. Lorsque la bâtisse est assiégée par les zombies, le petit groupe n’a plus d’autre choix que d’affronter les monstres sanguinaires… (Le Zomblard from Outer Space)

15061101292815263613353414Petit film culte du genre de BAD TASTE (1987) sans vraiment de budget (bien que légèrement aidé financièrement par Sam Raimi), THE DEAD NEXT DOOR (1988) de J.R. Bookwalter fait gicler de la bonne grosse cervelle bien rouge et bien fraîche dans tous les coins dans un monde de zombies après que la population ait été exposée à un virus d’origine militaire (comme quoi, les films d’infectés des années 2000 n’ont rien apporté de très nouveau).

L’intrigue : Les membres d’un commando anti-zombies doivent trouver les scientifiques qui ont développé le virus, et l’antidote à celui-ci…

Le retour de Troma après REDNECK ZOMBIES (1989) avec le nanar CHOPPER CHICKS IN ZOMBIE TOWN (1989) aka CHROME HEARTS de Dan Hoskins ou la version Hell’s Angels au féminin à la façon FASTER PUSSICAT KILL ! KILL ! (1965) ou même EASY WHEELS sorti la même année 1989, mais nos motardes de choc affrontent une horde de zombies.

L’intrigue : Un gang de motardes violentes et délurées se dresse vaillamment face à une armée de zombies accidentellement échappés d’un vieux bunker sécurisé…

Voilà de quoi ajouter à la longue liste de films de zombies américains des Eighties. J’en oublie sûrement d’autres que vous pourrez préciser en commentaires ci-dessous.

- Trapard – (CosmoFiction)

À SUIVRE !

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ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! (partie 4)

Dernière partie du grand dossier trapardien sur les zombies des années 80, ceux qui savaient danser le disco (ah non ?) et mordre dans la vie, pardon, et mordre dans la chair à pleines dents. Si vous avez honteusement raté les trois précédentes, voilà la première, la seconde et la troisième.

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TRÈS BREF RETOUR AUX ORIGINES ANCESTRALES

l'emprise 1Avec L’EMPRISE DES TÉNÈBRES (1988, The Serpent and the Rainbow) de Wes Craven, c’est un nouveau virage en cette fin de décennie, avec un vrai retour aux morts-vivants nés de sources vaudou et haïtiennes. Ce n’est ni WHITE ZOMBIE (1932), ni VAUDOU (1943, I walked with a Zombie), L’EMPRISE DES TÉNÈBRES est exempt de toute poésie et nous plonge dans l’horreur la plus insaisissable, entre maffia politique haïtienne et rites vaudous.

Denis Allan, un anthropologue diplômé de Harvard, est de retour à Boston après un long séjour en Amazonie où il a pu étudier et expérimenter les drogues utilisées par les chamanes. Un représentant d’une entreprise pharmaceutique lui propose alors de se rendre en Haïti, en quête d’une hypothétique substance utilisée par les sorciers vaudous pour zombifier leurs victimes. Allan se rend donc sur l’île, où il sera confronté à la puissance ténébreuse du Vaudou, à son emprise sur la société haïtienne, et à l’usage qu’en font les sbires du dictateur Jean-Claude Duvalier…

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PUIS ENCORE UNE CUILLÈRÉE DE BOLOGNAISE SUR MON MAC-ZOMBIE SVP !

zombi 3Évidemment, face aux succès du JOUR DES MORTS-VIVANTS, du RETOUR DES MORTS-VIVANTS et de leurs quelques dérivés américains, la production italienne ne pouvait rester de marbre. Souvenez-vous que L’ENFER DES ZOMBIES de Lucio Fulci fut vendu en 1979 comme un ZOMBI 2, fausse suite de ZOMBIE (1978, Dawn of the Dead) de George A. Romero. Dépêché d’urgence, Lucio Fulci, alors âgé et malade, tentera la réalisation d’un ZOMBI 3 (1988) aka ZOMBIE FLESH EATERS 2 que termineront les réalisateurs, Bruno Matteï et Claudio Fragasso, donnant au résultat un film assez bancal. Le même Fragasso tournera d’ailleurs aussi OLTRE LA MORTE (1988) vendu comme un ZOMBIE 4 : AFTER DEATH ou ZOMBIE FLESH EATERS 3.

Et là où cela se complique un peu entre les sorties en salles et la distribution en VHS, c’est que le navet de Joe D’Amato et de Claudio Lattenzi, KILLING BIRDS : UCELLI ASSASSINI est sorti en 1987 (en France, nous le connaissons sous le titre KILLING BIRDS, qui est sûrement une référence au très bon giallo BLOODY BIRD de Michele Soavi sorti la même année). KILLING BIRDS se voit réattribuer quelques nouveaux titres pour de nouvelles rééditions comme  ZOMBIE 5, ou L’ATTAQUE DES MORTS-VIVANTS, ou encore DARK EYES OF THE ZOMBIES ou même RAPTORS, et bien entendu on n’y trouve aucun dinosaures, et les zombies ne sont que des ajouts inutiles à un film qui traite d’un tout autre sujet : Un homme revient du Vietnam et découvre sa femme au lit avec un autre homme. Il leur tranche la gorge, mais les corbeaux de la région attaquent le vétéran et lui arrachent un œil… Je n’ai pas trop compris la suite de ce scénario fourre-tout, et je ne suis pas certain que les scénaristes et monteurs ont compris eux-mêmes grand chose à ce qu’ils faisaient avec ce film, qui a simplement le mérite de symboliser ce que fut la chute du glorieux cinéma bis italien en cette fin des années 80.

CONCLUSION (LA VRAIE) !

Zombie-image-3Finalement que dire de ce flot de zombies se déchaînant sur les années 80 (et qui est déjà de retour dans nos années 2000) ? En 1968, n’étaient-ils que des croque-mitaines dans LA NUIT DES MORTS-VIVANTS (1968, Night of the Living Dead) ? Souvenez-vous de l’inquiétante apostrophe d’un frère à sa sœur « Ils sont venus pour te chercher Barbara ! ». Puis à la fin des années 70, Ken Foree annonçait dans ZOMBIE (1979, Dawn of the Dead) : « Lorsqu’il n’y aura plus de place en Enfer, les morts redescendront sur Terre ». Un slogan qui annonçait que même dans un pays où la peine de mort est légale, ses mégapoles regorgeaient d’ultra-violence.

Mais qui sont ces morts finalement, à part ce simili-humain qu’on évite comme la peste (ou n’importe quelle IST) : « Le virus peut se diffuser lors d’une morsure, en contact de la salive ou du sang » (ZOMBI 3, 1988). Décharnés mais ressemblant encore aux Hommes, ils gardent tous leurs anciens réflexes sociaux et errent dans les villes comme ils le faisaient dans leurs anciennes vies, en quête de barback. Ils attendent de croiser « une vie » pour la lui ôter. En inversant cette image, c’est un peu comme si la Mort se resserrait autours des vivants qui n’en sont finalement réduits qu’à un ultime combat (le plus effrayant peut-être pour l’être humain) : échapper au baiser de la Mort.

Enfin, dans ce monde de quête d’uniformité qui est le nôtre, la zombification serait presque amusante, et particulièrement si uniformité rime avec une certaine quête du Beau et de la beauté. Devenir un affreux zombie serait un peu comme rater son lifting et comme dirait Herbert West : « Oublie-là Dan ! Elle n’est qu’un assemblage de système tissulaire mort ! » ( RE-ANIMATOR 2, 1990).

- Trapard – (CosmoFiction)

FIN !

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ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! (partie 3)

Nous retrouvons Trapard, entourés de ses zombies préférés du cinoche des 80′s, dans cette troisième et avant-dernière partie de notre grand dossier (première partie ici et seconde partie ). Trapard qui, soudain affamé, s’écrie bruyamment :

VOUS ME METTREZ UN ZOMBIE AVEC DE LA SAUCE BARBECUE, UNE FRITE MOYENNE ET UN COCA BIEN FRAIS !

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Brian Yuzna, réalisateur du LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 3 (1993), est à l’origine, mais en tant que producteur cette fois-ci, d’un autre temps fort de l’année 1985 pour le film de zombie, avec le déjà très physique et charnel pour un sujet ayant trait aux cadavres : RE-ANIMATOR réalisé par Stuart Gordon classé Rated NC-17 for extreme horror violence and gore aux États-Unis. Et c’est un avis purement personnel, mais je considère que l’univers physique des films avec Arnold Schwarzenegger (TERMINATOR en 1984 et COMMANDO en 1985) et avec Sylvester Stallone (comme RAMBO 2, LA MISSION sorti quelques mois avant RE-ANIMATOR) ne sont pas innocents à l’écriture et à la réalisation très réaliste (pour l’époque évidemment) du film de Stuart Gordon et de Brian Yuzna, bien qu’inspiré à l’origine de la nouvelle plus classique de la SF horrifique de pulp de Lovecraft, « Herbert West, réanimateur » (1922).

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reanimator-severed-headLe jeune Herbert West, un étudiant en médecine suit les cours du professeur Carl Hill sur la physionomie et le fonctionnement du cerveau à l’université Miskatonic d’Arkham. Très vite, les deux hommes s’opposent car West prétend pouvoir vaincre la mort. En colocation avec Dan Cain, un autre étudiant, West met au point dans leur cave transformée en laboratoire, une étrange mixture qui, selon lui, permettrait de réanimer les morts…

Brian Yuzna tournera lui-même en 1989, RE-ANIMATOR 2, LA FIANCÉE DU RÉANIMATEUR (1990). Et bien que le sujet et le titre original, BRIDE OF THE REANIMATOR, fasse plus ou moins 525Re-Animator_2_1990référence à la Universal Pictures et à LA FIANCÉE DE FRANKENSTEIN aka BRIDE OF FRANKENSTEIN (1935) de James Whale, cette suite directe au film de 1985 est surtout une manière pour Yuzna de donner de la mesure à ses délires sur le malaxage charnel, déjà présent dans le cinéma underground trash-gore new-yorkais du cinéaste Frank Henenlotter avec BASKET CASE 2 (1989) et FRANKENHOOKER (1990). Et RE-ANIMATOR 2 de se conclure au sein d’un sanctuaire de la monstruosité qui rappelle presque celui de CABAL (1990, Nightbreed) de Clive Barker.

Après leurs méfaits commis dans la ville d’Arkham, le docteur Herbert West et son complice, l’étudiant Dan Cain, se sont réfugiés en Amérique latine. De retour dans leur pays avec un nouveau sérum particulièrement perfectionné, ils se proposent de réanimer la fiancée de Dan Cain dont il ne peut oublier la disparition avec le corps d’une jeune femme sur le point de mourir. Le résultat n’est pas tout à fait celui qu’ils attendaient, surtout pour la fiancée…

Moins atomiques que ceux du RETOUR DES MORTS-VIVANTS, mais tout aussi impliqués par notre environnement, les zombies d’OZONE, THE ATTACK OF THE REDNECK MUTANTS de Matt Devlen, débarquent en 1986 dans une sympathique série très Z et très gore. OZONE reflète aussi le succès de films de science-fiction horrifiques comme, avec la sortie récente, en 1985, de CONTACT MORTEL, aka WARNING SIGN d’Hal Barwood.

ozone-attack-of-the-redneck-mutants-rare-horror-dvd-ca4d2Dans le bled paumé de Poolville, un trou dans la couche d’ozone provoque d’horribles mutations chez les habitants du coin, les transformant en affreux mutants /zombies assoiffés de sang…

On est déjà ici face à un avant-goût de ce que seront les futurs Infectés qui courent comme des gazelles, et la qualité très amateur d’OZONE, THE ATTACK OF THE REDNECK MUTANTS n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de BAD TASTE (1987) de Peter Jackson avec ses zombies de provenance extraterrestre. Peter Jackson récidivera dans le genre zombiesque en 1992 avec BRAINDEAD et ses morts-vivants infectés par une créature amazonienne d’origine inconnue. Et ne pas confondre OZONE, THE ATTACK OF THE REDNECK MUTANTS (1986) avec REDNECK ZOMBIES (1987) de Pericles Lewnes, qui est aussi du Zombie-gore saupoudré avec du gros Z de chez Troma Entertainment.

Quelque part, dans un coin perdu de l’Amérique profonde, une famille de dégénérés se sert d’un fût de déchets radioactifs comme alambic pour fabriquer de la gnôle locale qui est vendue aux habitants de la région qui se transforment en zombies friands de chair humaine. C’est justement le moment que choisit un groupe de randonneurs pour visiter le coin…

Petit retour vers le film de savants fous en fin de décennie avec ZOMBIE DEATH HOUSE (1987, Death House) de John Saxon (oui, oui, l’acteur !) et avec FLIC OU ZOMBIE (1988, Dead Heat) de Mark Goldblatt. Bien que ZOMBIE DEATH HOUSE porte assez mal son titre avec cet agent fédéral renégat qui utilise un traitement médicamenteux sur des pensionnaires d’une prison pour créer une armée de guerriers-mutants invincibles, FLIC OU ZOMBIE est beaucoup plus dans le thème.

flic-zombie-0À Los Angeles, des braquages en série sont commis par des bandits qui semblent invincibles. Mortis et Bigelow, deux détectives en charge de l’affaire, découvrent que l’un des braqueurs qu’ils ont réussi à abattre était déjà mort depuis une semaine. Après une enquête dans les tripots de la ville, ils découvrent une machine qui fait revivre les morts pendant une période de douze heures…

FLIC OU ZOMBIE a d’ailleurs lancé la mode du « Zombie Cop », mais c’est son versant le plus sombre du flic zombie en uniforme que l’on trouve dans MANIAC COP (1988), PSYCHO COP (1989), MANIAC COP 2 (1990), ZOMBIE COP (1991), MANIAC COP 3 (1993), PSYCHO COP RETURNS (1993)… Il existe même un ZOMBIE COP VS THE ALIEN TERROR sorti en 2001…

Juste ajouter que LA NUIT DES MORTS-VIVANTS (1968) de G.A. Romero étant très rapidement tombé dans le domaine public aux États-Unis, le film eut donc un certain nombre de remakes. Pour la période qui nous intéresse ici, le maquilleur et collaborateur de Romero, Tom Savini, en a réalisé un en couleurs, et assez proche de l’original, sorti en 1990 sous le même titre.

- Trapard – (CosmoFiction)

À SUIVRE !

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ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! (partie 2)

Le dossier zombies des 80′s se poursuit dans CosmoFiction avec cette deuxième partie (la première est ici) et ce conseil essentiel de Trapard :

NE JAMAIS PLACER LES DEUX DOIGTS D’UN ZOMBIE DANS LA PRISE ÉLECTRIQUE D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE…

ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU'AU BOUT DES SEINS ! (partie 2) dans CINÉMA 14040507033515263612123541

Autre parenthèse américaine avec les zombies atomiques de Troma Entertainment avec THE CHILDREN (1980) aka THE CHILDREN OF RAVENSBACK de Max Kalmanowicz.

14040507052315263612123542 dans DOSSIER14040507071015263612123543 dans Dossier : Zombies des 80'sCinq enfants de Ravensback en Nouvelle-Angleterre, sont contaminés par un nuage toxique qui les transforme en zombies radioactifs…

Comme il fallait trouver une réponse contemporaine à un film métaphorique comme ZOMBIE (1979), certains sujets de morts-vivants ont plutôt prolongé la vague apocalyptique anti-pollution des années 70 avec les révoltes animales ou d’insectes ou même les hybridations toxiques qu’on trouve dans PROPHECY, LE MONSTRE (1979) par exemple. On retrouvera aussi cette même mutation toxique chez des êtres humains encore vivants avec THE BEING (1983) de Jackie Kong et avec C.H.U.D. (1984) de Douglas Cheek. Pour ce qui est des cadavres ressuscités, des films comme THE CHILDREN (avec son thème d’avant-Tchernobyl) sont alors comme le point de départ d’une longue série de films de zombies atomiques. Un thème que l’on retrouve déjà dans L’AVION DE L’APOCALYPSE (1980, Incubo sulla città contaminata) aka INVASION BY THE ATOMIC ZOMBIE d’Umberto Lenzi.

Un avion qui semble avoir été détourné par des troupes militaires non-identifiées, atterrit sur la piste d’aéroport d’une grande ville. Il en sort une horde de zombies radioactifs et affamés de chair humaine. Les zombies contaminent alors toute la ville…

14040507170115263612123544 dans HORREURJean Rollin reprend aussi ce thème avec LA MORTE VIVANTE (1982) mais c’est avant tout, pour le réalisateur français, une manière détournée pour exploiter son univers cinématographique poético-vampiresque et gothique. Mais de manière gore tout de même, zombies obligent…

Trois ouvriers entreposent des futs de déchets toxiques dans le caveau d’un château inhabité dans lequel se trouve deux cercueils. Deux d’entre eux cherchant à dérober des bijoux, ouvrent les tombeaux, et c’est alors que l’un des corps se réveille, celui de Catherine Valmont. Celle-ci tue les deux hommes puis commence à errer dans le château et ses alentours afin d’apaiser sa soif de sang…

Pas très éloigné de LA MORTE VIVANTE (1982) sur le fond comme sur la forme, le réalisateur français de films pornographiques Pierre B. Reinhard a tourné LA REVANCHE DES MORTES VIVANTES (1986) qui ne serait pas inintéressant et même captivant, s’il ne détournait pas son sujet pour un fond de polar franchouillard.

On retrouve aussi d’autres zombies très divers et très variés dans CREEPSHOW (1982) de George A. Romero, dans MAD MUTILATOR (1983) de Norbert Moutier, dans BLOODSUCKERS FROM OUTER SPACE (1984) de Glen Coburn, dans HARD ROCK ZOMBIES (1984) aka ROCK ZOMBIES de Krishna Shah, dans RAIDERS OF THE LIVING DEAD (1986) de Samuel M. Sherman, dans SIMETIERRE (1989) et SIMETIERRE 2 (1992) de Mary Lambert. Puis dans une certaine mesure, dans JASON LE MORT-VIVANT (1986, Jason Lives: Friday the 13th Part VI) de Tom McLoughlin, et bien que ce titre français définisse une des caractéristiques de Jason Voorhees existant déjà depuis les débuts de la saga des VENDREDI 13. Et c’est sans parler de Freddy Krueger. Puis à ce niveau-là, je pourrais aussi me laisser aller à digresser un peu vers les zombies-démons d’EVIL DEAD (1982) et d’EVIL DEAD 2 (1987) de Samuel Raimi ou ceux de DÉMONS (1985, Demoni) et DÉMONS 2 (1986, Demoni 2) de Lamberto Bava. Par contre, dans DÉMONS 3 (1991, Demoni 3) aka BLACK DEMONS d’Umberto Lenzi, bien que le thème de la démonologie soit présent, il s’agit nettement plus d’un film de zombies classiques avec ces anciens esclaves africains ressuscités par des rites vaudous au Brésil, que d’une suite assumée aux deux films des années 80 de Lamberto Bava. Et dans le film de Lenzi, il n’est nulle question de coups de pieds comme dans l’art de la capoera, les zombies-esclaves frappent et tuent à grands renforts de coupe-coupes et de crochets rouillés (de vrais méchants, autrement dit).

14040507194415263612123545 dans TRAPARD

Mais restons plutôt sur le zombie classique, comme celui de LA MANSION DE LOS MUERTOS VIVIENTES (1985) aka MANSION OF THE LIVING DEAD de Jesùs Franco, un film qui serait plutôt comme une suite érotique et indirecte à la quadrilogie espagnole des films de zombies-templiers (1971-1973-1974-1975) du réalisateur Amando de Ossorio.

14040507222215263612123546L’année 1985 est un peu celle du grand retour du film de zombie ultra-gore avec le troisième volet de George A. Romero, LE JOUR DES MORTS-VIVANTS (Day of the Dead), sorte de film post-apocalyptique tourné à une période où les diverses propagandes de la « Guerre Froide » culminent toujours autant à la télévision comme au cinéma. Deux camps adverses se confrontent : des soldats face à une armée de zombies toujours organisés autours de leurs instincts primaires.

Suite à l’invasion planétaire de morts-vivants, un petit groupe de militaires arrive en hélicoptère pour rechercher d’éventuels survivants. De retour au camp militaire fortifié installé sur un abri anti-atomique datant de la guerre froide, la tension est présente entre les deux factions, les militaires et les scientifiques. Les militaires sont partisans de l’éradication pure et dure des zombies – les scientifiques recherchent un moyen d’éradiquer la contamination. De plus, un mort-vivant différent, car exprimant des émotions humaines, est domestiqué par un des savants…

Il s’agit de Bub ou Bubba, incarné par le comédien Sherman Howard. Bubba étant sûrement désormais le zombie le plus célèbre des années 80, si ce n’est de l’histoire du cinéma.

Toujours en 1985, c’est le retour du zombie atomique avec un film rock’n'roll, gore, sexy et très drôle et désormais culte : LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS (1985, The Return of the Living Dead) de Dan O’Bannon et avec Linnea Quigley, une des égéries de Dave Altou sur CosmoFiction.

Deux employés d’une morgue sous-jacente à un entrepôt de fournitures médicales, libèrent accidentellement un gaz toxique expérimental d’un conteneur militaire stocké dans la cave depuis la fin des années soixante et censé ramener les morts à la vie. Tous les morts du crématorium et du cimetière voisin semblent s’animer et attaquer les habitants de la ville…

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Je ne m’attarderai pas sur toutes les suites avouées ou non du film de Dan O’Bannon (qui eut lui-même des démêlés avec la production de son ancien collaborateur, George A. Romero en tournant ce film), 14040507300915263612123549mais je citerai surtout LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 2 (1988, The Return of the Living Dead 2) de Ken Wiederhorn (qui était déjà réalisateur du COMMANDO DES MORTS VIVANTS de 1977, cité plus haut), et LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 3 (1993, The Return of the Living Dead 3) de Brian Yuzna, un film qui grignote déjà bien sur le début des 90′s, mais dont la philosophie de la chair torturée de Yuzna et l’utilisation du S&M sous forme de piercings bricolés par la jeune héroïne zombifiée du film, me permet de vous donner une signification plus claire à cet article intitulé ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! Et c’est aussi une manière de bien marquer le fait que les années 90 puis 2000 sont fondamentalement très différentes du cinéma qui nous intéresse sur ce blog.

LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS (1985) étant déjà un gore-teen-movie, il a engendré en 1989 un autre film du genre, mais plus teeny encore, avec ZOMBIE ACADEMY (1989, Night Life) de David Acomba :

Archie travaille à mi-temps dans la morgue de son oncle, ce qui lui vaut d’être la risée des caïds du lycée. Lorsque ces derniers meurent dans un accident de voiture et sont amenés à la morgue, ils reviennent tourmenter Archie sous la forme de zombies…

- Trapard – (CosmoFiction)

À SUIVRE !

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ZOMBIES DES ANNEES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS !

Une insupportable odeur de charogne envahit soudain CosmoFiction… Mais que se passe-t-il donc ? Les zombies des années 80 sont là ! Seul Trapard pouvait être notre guide dans cet univers en putréfaction, où les morts-vivants de toutes nationalités se sont donnés rendez-vous pour un grand dossier en quatre parties…

ZOMBIES DES ANNEES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU'AU BOUT DES SEINS ! dans CINÉMA 14032905453015263612106272

Profitons que le zombie soit revenu à la mode au cinéma, à la télévision, comme dans de nombreux DTV plus ou moins réussis, pour revenir un peu plus de trente ans en arrière et dire quelques mots sur « le film de morts-vivants » tel que ma génération l’a découvert en VHS. Souvenez-vous de l’éditeur René Château qui nous vendait son catalogue de films d’horreur interdits par la censure en France à la fin des années 1970 en version intégrale, avec cette promesse : Les Films que vous ne verrez jamais à la télévision !

14032905480015263612106273 dans DOSSIER14032906151115263612106287 dans Dossier : Zombies des 80'sEt alors que les Seventies se concluaient doucement avec quelques zombiesteries nazies comme LE COMMANDO DES MORTS VIVANTS (1977, Sockwaves) de Ken Wiederhorn, dans lequel Peter Cushing incarne un ancien officier SS à la tête d’un commando de morts-vivants conçus par la science nazie pour demeurer invulnérables au cœur des plus sanglantes échauffourées. Puis LE LAC DES MORTS VIVANTS (1977) de Jean Rollin (sur un scénario de Jesùs Franco !) qui situe son intrigue dans les années 50, dans un village rescapé de la Seconde Guerre Mondiale et qui est touché par une vague de meurtres de jeunes filles qui s’étaient toutes baignées dans un lac maudit où se livraient des rites lors de l’Inquisition et où reposent des corps de soldats nazis qui reviennent de l’au-delà… C’est l’année 1978 qui annonce le grand retour du film de zombie qui infectera toutes les Eightees, apportant une nouvelle vague de films gores avec DAWN OF THE DEAD (1979 en France) aka ZOMBIE de George A. Romero, sorte de suite de son NIGHT OF THE LIVING DEAD (1968) mais en mode urbain.

Dans le monde entier, les morts sont revenus à la vie et attaquent les vivants. Un groupe de survivants se réfugie dans un centre-commercial abandonné. Alors que la vie s’organise à l’intérieur, la situation empire à l’extérieur entre zombies et bandes de motards sans foi ni loi organisés pour leur propre survie…

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EN MÉLANGEANT UN ZOMBIE AVEC DE LA SAUCE BOLOGNAISE…

L’Italie s’organise face au succès de ZOMBIE qui était déjà une co-production italienne avec les États-Unis, et Fabrizio De Angelis produit ZOMBI 2 aka L’ENFER DES ZOMBIES (1979), réalisé par le cinéaste désormais culte Lucio Fulci. Pour suivre le succès de JAWS (1975), JAWS 2 (1977), TENTACULES (1977), PIRANHAS (1978) et tutti quanti, Fulci ajoute une scène devenue culte de combat entre un zombie et un requin. Et bien que le film de Lucio Fulci soit vendu comme une suite au film de Romero, son style et son ambiance sont très européens, dans la lignée du film hispano-italien de Jorge Grau, LE MASSACRE DES MORTS VIVANTS (1974, Non si deve profanare il sonno dei morti).

14032905530215263612106276 dans TRAPARDUn yacht dérive dans le port de New York. La garde-côte monte sur le bateau et le découvre vide. À bord, un homme décomposé égorge un policier dans la cabine de pilotage, avant que le second policier réussisse à le faire passer par-dessus bord en lui tirant dessus. La fille du propriétaire du bateau est interrogée par la police puis elle enquête avec un journaliste sur une piste qui les mène sur une ile tropicale infestée de morts-vivants…

14032906181015263612106289Le cinéma bis italien étant ce qu’il est, ZOMBI HOLOCAUST (1979) aka LA TERREUR DES ZOMBIES est tourné dans la foulée par Marino Girolami en fin de carrière, et en reprenant une partie des acteurs, du décor ainsi que quelques plans de L’ENFER DES ZOMBIES. Ceci pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Et comme le film de cannibales est à son apogée en cette fin des années 70, le film de Girolami mélange allègrement zombies et tribus cannibales.

Une série de crimes sont commis dans la ville de New York conduisant les docteurs Peter Chandler et Laurie Ridgeway avec d’autres membres d’une expédition sur l’île de Kito, perdue dans l’archipel des Moluques, et ils sont rapidement confrontés à des cannibales puis à des zombies créés par le Docteur O’Brien…

L’ENFER DES ZOMBIES et LA TERREUR DES ZOMBIES (ainsi que CANNIBAL HOLOCAUST et le ZOMBIE de George Romero) n’étant pas tombés dans l’oreille d’un aveugle, l’Italien Bruno Mattei, égal à lui-même, en profite pour sortir son VIRUS CANNIBALE (1980) aka L’ENFER DES MORTS VIVANTS aka HELL OF THE LIVING DEAD. Une petite coproduction espagnole qui mélange un peu tous les scénarios des films cités plus haut, car il ne peut en rester qu’un… celui de VIRUS CANNIBALE.

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Et je parle du même Bruno Mattei que celui de ROBOWAR (1988) et de TERMINATOR 2 (1990). Mattei repique même en entier, avec la même bande-originale (!), la scène d’intervention policière dans l’immeuble infecté de morts-vivants issue de ZOMBIE. Mais en la faisant rejouer par de mauvais comédiens italiens chevelus sous leurs casquettes et leurs uniformes bleus, et tout ceci de manière très, très sérieuse. Bref, ça vaut le détour ! Au moins, ce qui est bien avec les films de Mattei c’est que c’est souvent du 5, voire du 10 en 1, donc ça fait faire de grosses économies. Le seul soucis est qu’aucune des scènes d’angoisse ou d’action n’est crédible dans VIRUS CANNIBALE, du coup, le film se suit avec énormément de difficultés si on l’accepte avec beaucoup de sérieux.

14032906285015263612106294Des morts reviennent à la vie peu de temps après une explosion dans une centrale nucléaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Après avoir assuré le suivi télévisé d’une prise d’otages, une journaliste écologiste et son cameraman apprennent que des expériences scientifiques ont eu lieues dans cette centrale. Des expériences étranges ayant comme but de régler le problème de la surpopulation. Ils se rendent alors sur place accompagnés de quatre soldats d’élite en mission secrète afin de découvrir ce qui se passe réellement là-bas…

Mais c’est finalement sans compter Joe D’Amato (Aristide Massaccesi aka Joe D’amato) qui, entre deux films X (PORNO HOLOCAUST et PORNO ESOTIC), profite aussi de cette veine du gore pour tourner un porno exotique gore avec des zombies qui ressemblent plus ou moins à ceux de LA TERREUR DES ZOMBIES (et le même final !). Il fait aussi tourner ses deux comédiens fétiches du moment (Laura Gemser et George Eastman qui au passage écrit le scénario), et ça donne LA NUIT FANTASTIQUE DES MORTS VIVANTS (1980, Le notti erotiche dei morti viventi) aussi connu comme LA NUIT ÉROTIQUE DES MORTS VIVANTS.

14032906024215263612106281Un promoteur immobilier se rend en bateau avec sa petite amie sur une île isolée où il compte développer un complexe immobilier. Sur place, ils sont mis en garde par une jeune femme et son père des dangers du lieu qui est tabou. Mais bientôt, entre deux scènes de baise mal filmées, les morts de l’île se réveillent et les attaquent…

14032906051115263612106282Sur cette logique de série B de mêler le gore à l’érotisme, mais en moins exotique (et en nettement plus effrayant mine de rien), le cinéaste Andrea Bianchi a tourné LE MANOIR DE LA TERREUR (1981, Le Notti del Terrore). Bien que le décor ait changé du tout au tout, les zombies ressemblent encore beaucoup à ceux de LA TERREUR DES ZOMBIES et compagnie. Mais il faut bien avouer que même sans moyens, les maquilleurs de zombies des 80′s rivalisaient très souvent d’ingéniosité pour créer de nouvelles tronches en décomposition, chaque mort-vivant ayant toujours une aspect physique facilement identifiable pour les spectateurs, certains zombies italiens étant même devenu cultes avec les années.

Trois couples sont invités à passer la nuit dans le manoir d’un riche industriel. Non loin de là, un spéléologue farfelu réveille une légion de mort-vivants qui s’attaquent aux invités du manoir…

Petite touche d’humour (involontaire ?) : dans la version française du MANOIR DE LA TERREUR, un homme qui vient de se faire mordre, insulte le mort-vivant en question en le traitant de « charogne ! ».

Enfin, dans cette suite de zèderies zombiesques, il ne manquait que la participation de Jesùs Franco avec L’ABÎME DES MORTS VIVANTS (1981) aka LE TRÉSOR DES MORTS VIVANTS aka L’OASIS DES MORTS VIVANTS ou encore BLOODSUCKING NAZI ZOMBIES. Sûrement le plus mauvais film de zombies de ce lot post-L’ENFER DES ZOMBIES, mais sans doute aussi le plus original, car produit en France par les Frères Lesoeur pour Eurociné, L’ABÎME DES MORTS VIVANTS reprend le films de zombies là où Eurociné l’avait laissé en 1977 avec LE LAC DES MORTS VIVANTS : avec des morts-vivants portant l’uniforme nazi. Avec Eurociné, on n’abandonne pas une affaire qui ne marche pas.

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Un homme part sur les traces de son père, héros et ancien combattant lors de la Seconde Guerre Mondiale assassiné après avoir révélé l’emplacement d’une cargaison de lingots d’or enterrée dans une oasis en plein désert par les troupes du Maréchal Rommel. Sur place, les soldats allemands morts pour la défense du butin sont devenus des zombies affamés de chair humaine…

14032906132815263612106284Mais revenons à Lucio Fulci qui est sorti glorieux de la sortie de L’ENFER DES ZOMBIES, et qui réalise sur sa lancée les très bons films mystiques et occultes de zombies ultra-gores, FRAYEURS (1979, Paura nella città dei morti viventi), mais surtout L’AU-DELÀ (1981, L’aldilà) ainsi que l’étrange, LA MAISON PRÈS DU CIMETIÈRE (1981, Quella villa accanto al cimitero).

L’AU-DELÀ : une jeune femme hérite d’un hôtel à la Nouvelle-Orléans, mais celui-ci fut jadis construit sur l’une des sept portes de l’enfer…

14032906244815263612106293LA MAISON PRÈS DU CIMETIÈRE : Norman, un professeur d’histoire, son épouse Lucy et leur petit garçon Bob s’installent pour 6 mois dans une maison de la Nouvelle-Angleterre qui a appartenu autrefois au Dr. Freudstein. Le précédent locataire de la maison travaillait justement à une étude sur le docteur avant de tuer sa maîtresse et de se suicider. Le couple se rend compte peu à peu d’une présence malsaine sous la maison qui est la clé d’une malédiction…

Je ne m’attarderai pas trop sur le film américain de Gary Sherman, RÉINCARNATIONS (1981, Dead & Buried), qui est une variante curieuse et très originale du film de mort-vivants, plus axée sur la sorcellerie. Le mieux serait de le laisser à découvrir à ceux qui ne l’auraient jamais vu.

La paisible ville côtière de Potter’s Bluff est le cadre d’une série de crimes atroces. Le shériff de la ville mène l’enquête en compagnie de Dobbs, le médecin-légiste, William G. Dobbs. Il va bientôt découvrir que beaucoup d’étrangers de passage connaissent une fin tragique dans sa ville, et que la magie noire est étroitement liée à ces meurtres en série…

- Trapard – (CosmoFiction)

À SUIVRE !

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