ULYSSE 31 : L’HISTOIRE ET LES COULISSES
Disponible depuis octobre 2019 aux éditions Huginn & Muninn, le livre de référence Ulysse 31 : L’histoire et les coulisses d’un dessin animé culte de notre enfance est LE livre que tous les fans de la série culte attendaient depuis des années ! À posséder de toute urgence !
Écrit par Maroin Eluasti, Ulysse 31 : L’histoire et les coulisses d’un dessin animé culte de notre enfance vous dévoile enfin, en 220 pages, (presque) tous les secrets de fabrication du célèbre dessin animé franco-japonais. Et que dire si ce n’est qu’il aura fallu vingt ans à Marouin Eluasti, oui, vingt ans, pour rassembler le maximum de documents (rares) sur ULYSSE 31 et vous les présenter dans ce bel ouvrage (que l’on aurait souhaité encore plus volumineux !). Interviews, croquis préparatoires, anecdotes et tant d’autres merveilles nous permettent d’explorer les coulisses de la série de Jean Chalopin, qui la souhaitait exceptionnelle à tous les niveaux : dessins, décors, animation, musique, doublage… « Les auteurs et le réalisateur la voulaient incomparable et d’une qualité proche de celle d’un long-métrage. » Pari gagné !
On y découvre les nombreux petits conflits qui parsemèrent la réalisation des 26 épisodes, conflits entre l’équipe japonaise (qui n’y comprenait rien tant ULYSSE 31 lui paraissait à l’opposé de ses productions) et l’équipe française (qui tentait bien souvent d’arrondir les angles tout en sauvant les meubles). Jugée trop « philosophique » et trop « occidentale » par les animateurs japonais (qui demeurent complètement ignorants face à la mythologie grecque !), le miracle se produisit tout de même : des points d’entente furent trouvés. Mieux : les Japonais finirent par être séduits par cette approche nouvelle du dessin animé. Kazuo Terada, coréalisateur sur ULYSSE 31, revient sur ses souvenirs et déclare aujourd’hui :
« J’apprends tellement de cette coproduction franco-japonaise. Découvrir une nouvelle culture, partager une façon de penser et de travailler différente, m’ouvre les yeux sur le reste du monde. Les automatismes des séries japonaises sont alors remis en question. Le modèle unique que je reproduis sur nos séries habituelles n’est plus valable. Les codes changent, les expressions stéréotypées aussi. »
L’aventure put alors commencer, celle qui allait donner naissance à l’un des plus grands dessins animés des années 80 ! Il faut voir le travail colossal déployé à l’époque, ne serait-ce que pour réaliser un seul épisode ! On n’est pas loin de la recherche de la perfection dans tous les domaines… C’est prodigieux.
Pour finir, laissons la parole à l’auteur d’Ulysse 31 : L’histoire et les coulisses d’un dessin animé culte de notre enfance, Maroin Eluasti :
« Ce livre est dédié à vous tous qui aimez cette série extraordinaire, à vous qui appréciez les belles images, la mythologie et l’animation, à vous aussi qui allez découvrir les secrets de cette coproduction inédite. Éteignez vos portables et laissez-vous porter par le génie d’Homère et son « héros aux mille tours ». Belle lecture dans les entrailles d’une série qui bouleversa le paysage de l’audiovisuel, mais surtout, nos cœurs d’enfants. »
Et c’est là où resurgit en moi un souvenir merveilleux… Un jour, au collège, alors que je suis en cours de musique avec mes camarades, notre professeur allume la télé pour nous lancer l’enregistrement VHS d’un concert. Comme la télé est encore réglée sur l’unique chaîne calédonienne, nous tombons soudain pile poil sur un épisode d’ULYSSE 31, et précisément sur son générique ! Et nous voilà alors tous en train de chanter en chœur le générique, que nous connaissons bien évidemment sur le bout des doigts ! Le prof, tout sourire, nous laisse continuer jusqu’à la fin du générique… Sacré Ulysse, tu nous as laissé plein d’étoiles dans les yeux.
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COSMOLECTURES : HÔTEL NEW ROSE – William Gibson (1984)
« Je décrète que le polar ne signifie nullement roman policier. Polar signifie roman noir violent. Tandis que le roman policier à énigmes de l’école anglaise voit le mal dans la nature humaine, le polar voit le mal dans l’organisation sociale transitoire. Un polar cause d’un monde déséquilibré, donc labile, appelé à tomber et à passer. Le polar est la littérature de la crise. »
J. P. Manchette interview dans Charlie mensuel n°126 (juillet 1979)
Grièvement blessé, un agent d’assurance confie à son dictaphone comment il s’est fait manipuler par sa maîtresse qui l’a poussé à assassiner son mari… Un joueur professionnel trahit le directeur de casino qui l’a pris sous son aile, lorsque ce dernier a la mauvaise idée d’épouser l’une de ses anciennes maîtresses… Dans une chambre d’hôtel, un espion industriel est hanté par le souvenir de la jeune femme qu’il a recruté et a fini par causer sa perte, en le doublant auprès de ses employeurs.
Comme on peut le constater, le pitch d’Hôtel New Rose ne dénote pas lorsqu’on le met en regard de ceux d’Assurance sur la mort (1944) ou de Gilda (1946), deux fleurons du roman et du film noir. C’est dire à quel point la nouvelle, peut-être plus que nulle autre de son auteur, s’inscrit dans cette tradition, née dans les années 1920, sous la plume de Hamett, Chandler et autre Horace McCoy.
À ces illustrent prédécesseurs, Gibson emprunte un cadre, celui de la rue et plus généralement des bas-fonds des grandes cités tentaculaires des États-Unis (ou du Japon), des archétypes – l’anti-héros solitaire, la femme fatale, le receleur, l’homme d’affaire corrompu - plongés dans des situations inextricables, mais aussi et surtout une entreprise de démythification en règle du rêve américain. Avec le style néo-noir, en vogue au milieu des années 1980, il partage également une mise en retrait de l’intrigue au profit de l’atmosphère déliquescente d’une société où la frontière morale entre le Bien et le Mal s’est évanouie et une approche post-moderne qui n’hésite pas à s’approprier les codes narratifs et les stéréotypes d’autres médiums (bande dessinée, séries télés, littérature fantastique ou d’horreur…) pour mieux les détourner.
Futur oblige, dans Hôtel New Rose, le motel miteux de L.A. a cédé la place à un entrepôt de cercueils de location, tout aussi minable, situé aux abords du Narita Airport, le zaïbatsu[1] a remplacé l’ancien industriel européen ou sud-américain et on ne trafique plus du tungstène, mais des brevets en génie génétique. Toutefois, si le décor et les acteurs ont été upgradés, le fonds conserve intactes l’ironie et l’essence poétique originale du roman noir.
Laissant de côté ses hackers, cowboys de la Matrice, Gibson renoue avec l’ambiance mid-tech très particulière de Fragments de rose en hologramme, sa première publication. La nouvelle apparaît dès lors comme une succession de polaroïds mentaux dispersés dans la mémoire du narrateur cloîtré, comme un mort en sursis, dans sa chambre-cercueil. Attrapant au passage les souvenirs de son amour perdu, la belle Saadi, il reconstruit au fil des mots le portrait éclaté de celle qu’il ne peut s’empêcher d’aimer en dépit de sa trahison fatale. Oscillant entre rêve érotique et réalité éclairée par la lueur froide de quelques néons solitaires, la jeune femme restera à jamais le fantôme insaisissable qu’elle a contribué à créer par ses mensonges. Un fantôme entouré d’un voile de mystère qui la rend plus attirante encore.
Œuvre lente et vénéneuse, Hôtel New Rose appelait, jusque dans son titre délicieusement rétro, une adaptation cinématographique de David Lynch accompagnée par la musique vaporeuse d’Angelo Badalamenti. C’est finalement Abel Ferrara et Schooly D qui s’y attelleront en 1998 pour un film qui, s’il respecte à la ligne l’intrigue de la nouvelle, mais on a vu l’importance toute relative de celle-ci dans les références au roman noir, ne semble pas du tout capable – ni même intéressé – d’en retranscrire l’atmosphère onirique et envoûtante.
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1. Ce terme qui signifie littéralement « clique financière », désigne des grands groupes industriels, composés d’activités très diverses et souvent sans rapport les unes par rapport aux autres, qui ont dominé l’économie japonaise jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le zaïbatsu se distingue du cartel européen ou américain par sa direction familiale des affaires. Dans le futur de Gibson, où le Japon apparaît comme la 1ère puissance économique mondiale (années 80 obligent…), les zaïbatsus apparaissent généralement comme « l’ennemi aveugle » contre lequel se battent les personnages ou auquel ils tentent d’échapper.
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COSMOLECTURES : LE CONTINUUM GERNSBACK – William Gibson (1981)
« Nous semblons condamnés à aborder le passé à travers notre propre imagerie pop et la vision stéréotypée que nous avons de ce passé, lequel reste lui-même toujours hors d’atteinte. »
Fredric Jamson
Un photographe accepte la proposition d’un éditeur anglais de réaliser une série de clichés sur l’architecture américaine futuriste des années 1930-1940. Tandis qu’il traverse le pays en quête de ces vestiges d’un « rêve abandonné à un présent insouciant », il commence à avoir des visions d’une Amérique parallèle où les prédictions technologiques farfelues, décrites dans les « pulps » de science-fiction de l’entre-deux-guerres, se seraient réalisées.
À Hugo Gernsback, exilé luxembourgeois, auteur de deux romans et d’un nouvelle aujourd’hui illisibles, mais surtout éditeur passionné de vulgarisation scientifique, la science-fiction doit au moins trois choses : son nom, la création de deux magazines qui permettront l’éclosion de nombreux talents : Amazing Stories en 1926, puis Science Wonder Stories en 1929 et enfin l’attribution d’un prix littéraire décerné chaque année depuis 1953 aux meilleures œuvres de science-fiction [1] et de fantasy de langue anglaise. Une figure emblématique, en somme, à l’origine d’un vaste et durable héritage littéraire que Le Continuum Gernsback va s’employer à écorner.
Cette première nouvelle professionnelle, publiée par William Gibson dans la revue Universe, ne se rattache pas pleinement au cyberpunk auquel l’auteur fut longtemps associé. De fait, l’histoire se déroule à une époque plus ou moins contemporaine de son écriture, le début des années 80, et il n’y est encore question ni de Matrice, ni d’implants corporels. Néanmoins, les préoccupations esthétiques, historiques et sociologiques qui sous-tendent le récit, et préfigurent des œuvres plus tardives comme Identification des schémas, Code source et Histoire zéro publiées entre 2004 et 2013, ainsi que la portée de son message en forme de manifeste pour un renouveau de la science-fiction, en font une œuvre charnière dans la carrière de Gibson.
Avant tout, Le Continuum Gernsback apparaît comme une illustration ironique des décalages et des délires que peuvent engendrer notre tendance à réduire une culture au rang de pur cliché, d’image fantasmée conforme à un idéal qui n’existe plus, si tant est qu’il ait jamais existé. Ainsi en est-il, dans la nouvelle, de l’architecture Streamline Moderne [2], assimilée par l’inconscient collectif anglais, que personnifie ici le personnage de la responsable de collection Dialta Downes, à la vision idyllique d’une Amérique rétro-future, mais considérée par le narrateur comme le vestige ringard et poussiéreux d’un décor inspiré aux designers des années 30 par l’Empereur Ming en personne (en référence à l’ennemi juré de Flash Gordon dans les bandes dessinées d’Alex Raymond) et dont plus aucun Américain ne se soucie.
Malgré le regard très dubitatif qu’il porte sur le projet, le narrateur accepte le travail par désœuvrement. Il va bientôt se retrouver contaminé malgré lui par l’imagerie de science-fiction dont raffole son employeuse et être le témoin de plusieurs apparitions : ailes volantes géantes, autoroutes à quatre-vingts voies, versions alternatives de Metropolis… Autant de « fantômes sémiotiques » échappés des couvertures d’Amazing Stories illustrées par Frank R. Paul. Effrayés par ces visions d’un monde trop lisse et rutilant qui lui évoquent davantage les films nazis de Leni Riefenstahl que ceux de Lang et préférant un présent imparfait, plutôt qu’un futur antérieur érigé à la gloire d’une hypothétique société d’Übermänner américains, le narrateur trouve le salut grâce à la télévision, par laquelle il se raccroche à la réalité, en s’abreuvant de vieux films pornos et de faits divers sordides.
Mise en perspective avec les écrits de Bruce Sterling, publiés à la même époque dans son fanzine Cheap Truth, la nouvelle de Gibson peut également être lue comme la critique acide d’un certain courant de la science-fiction. Celui dont les auteurs s’obstinent à s’inscrire dans la tradition – initiée par Gernsback il y a plus de cinquante ans – d’une littérature d’évasion, vantant encore naïvement les mérites du progrès et la valeur indéfectible de l’Homo Americanus, sans proposer de véritable discours sur la société dans laquelle ils vivent. Exaspéré par ces sempiternelles aventures de space opera ou de fantasy « à la Tolkien » qui continuent de pulluler sur les présentoirs des librairies (et de remporter des prix !), un jeune auteur commence à ruer dans les brancards. Il va bientôt, lui aussi, pouvoir graver son nom dans l’histoire de la science-fiction, en lettres de silicium.
En dépit de sa brièveté, Le Continuum Gernsback offre une illustration lumineuse de notre propension à porter sur le monde un regard stéréotypée. Constat qui vaut également pour les amateurs de S.F. et leur penchant à se complaire dans une imagerie ou des thématiques séduisantes, parce que déconnectées d’une réalité jugée trop fade.
1. Prix que remporta Gibson en 1985 pour son premier roman : Neuromancien.
2. Le Streamline Moderne (ou style « Paquebot » en français), l’un des derniers avatars de l’Art Déco, connut son apogée vers la fin des années 1930. Il s’agit d’un style architectural caractérisé par des bâtiments aux longues lignes horizontales, contrastant avec des surfaces verticales incurvées, et l’utilisation de matériaux comme le chrome et le stuc. Les designers s’en sont également inspirés pour concevoir de nombreux objets de la vie courante (réveils, radios, jukebox…).
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REPORTAGE : LES LIVRES DONT VOUS ÊTES LE HÉROS
Ceux qui, comme moi, y ont goûté dans les années 80 ne peuvent les avoir oubliés ! Magiques, mystérieux, passionnants, étonnants, les fameux livres de la collection « Un Livre dont vous êtes le Héros » nous ont fait vivre des aventures incroyables dans des contrées inconnues aux mille dangers. Qu’on se le dise : ils sont enfin réédités en français depuis quelques années.
Voici donc un petit reportage de RÉTROVISION qui nous replonge avec délice dans les pages de ces petits bouquins merveilleux.
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La Bataille des Planètes / Albator / Making of Terminator / Goldorak / X-Or / Making of Dune / Making of Blade Runner / Making of Contamination / Making of Les Aventures de Jack Burton / Émission Cinéstar de janvier 1988 avec Mathilda May / Rapido spécial Jerry Goldsmith / Making of featurette de Poltergeist / Reportage sur Robocop dans Cinéstar (1988) / Journey to KRULL : The Making of the Film / Gremlins : Behind the Scenes / Making of Freddy 3 / Making of L’Invasion vient de Mars / Making of 2010, L’Année du Premier Contact / Bertrand Cadart, un Frenchie chez Mad Max / Making of Enemy Mine / Reportage sur The Thing / Making of Tygra, la Glace et le Feu / Frazetta par Bakshi / Temps X : Aliens, le Retour / Capitaine Flam / San Ku Kaï / Albator / Les Maîtres de l’Univers, le dessin animé / Spaceballs : Behind the Scenes / Temps X : Vampire, vous avez dit Vampire ? / Rapido spécial L’Aventure Intérieure / Temps X cinéma : 15 ans d’Avoriaz / Willow, The Making of an Adventure
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COSMOLECTURES : GÉNÉRATION GALACTIK
Lorsque j’ai plongé pour la première fois dans Génération Galactik, je ne voulais plus en sortir. Et c’est avec un plaisir monstrueux que je l’ai dévoré en un rien de temps ! Ce livre, écrit par Vincent Dubost et publié aux éditions Hors Collection, est un hymne à la gloire des séries animées et feuilletons japonais de la fin des années 70 au début des 80, mais, plus que tout, il vous fait revivre ces incroyables moments merveilleux passés en compagnie de GOLDORAK, d’ALBATOR, d’ULYSSE 31, de CAPITAINE FLAM, de SAN KU KAÏ et de BOMBER X !
Avec un talent remarquable, Vincent Dubost nous raconte son enfance passée bien souvent devant le petit écran, lors des RÉCRÉ A2, en compagnie de ses héros favoris qu’étaient les personnages des premiers dessins animés japonais diffusés en France, sa course pour rentrer chez lui à temps pour suivre leurs exploits, sa passion pour GOLDORAK, ses marchandages avec sa mère pour pouvoir s’acheter des jouets de sa série préférée ! Tout y est, on s’y croirait, car ce qu’il a vécu beaucoup l’ont aussi vécu à cette époque s’ils étaient gamins ou jeunes ados comme moi. On revit ces moments et on jubile, car Vincent Dubost n’a pas son pareil pour nous les raconter en faisant vibrer notre fibre de fan toujours intacte.
Il s’agit ici de la deuxième édition de Génération Galactik. Visiblement, l’ouvrage a connu un succès bien mérité. Dans cette « Nouvelle édition enrichie en fulgur » et datée de novembre 2014, d’incroyables collections d’objets cultes (jouets, magazines, autocollants, crayons, cartables, draps, rideaux, coussins, vêtements, cartes à collectionner, montres, tampons encreurs, disques, etc.) sont dévoilées, s’étalant avec insolence en pleines pages sous nos yeux ébahis. Dans cette caverne d’Ali Baba, certains reconnaîtront peut-être comme moi des jouets, des magazines ou des gadgets qu’ils eurent la chance de posséder à l’époque.
Des reconstitutions ou des photos de chambres de ces années là sont présentées avec toutes leurs décorations de dessins animés japonais. On y retrouve bien des objets typiques de la fin des seventies et du début des eighties. Des extraits de pages de programmes TV sont également présents en compagnie de publicités pour les jouets des dessins animés et séries cités plus haut. Ce livre est un régal, une folie, car c’est là où l’on se dit, démoralisé et détachant nos yeux du bouquin : mais qu’ai-je fait en me débarrassant de tout ça ?… (bon je sais, Didier, ne remue pas le couteau dans la plaie, toi tu les as précieusement gardés pour la plupart). Enfin, c’est pas grave, je me consolerai en me disant que moi au moins j’ai vécu en 1978 la folie GOLDORAK, puis celle d’ALBATOR et de tant d’autres ensuite !
Je vous laisse avec la quatrième de couverture :
« Ou étiez-vous le 3 juillet 1978 à 17 heures, ce fameux jour où Goldorak atterrissait sans prévenir sur la planète RÉCRÉ A2 ? Confortablement installé devant votre poste TV, ou pataugeant déjà sur les plages de la Grande-Motte ?
Que faisiez-vous en ce bel été où la France de Pollux et Colargol basculait subitement dans l’univers de la science-fiction et des tout premiers mangas ? Vous rappelez-vous la rentrée cosmique qui s’ensuivit ? Les innombrables produits dérivés qui inondèrent nos cours d’école ? Étiez-vous de ceux qui troquèrent illico leur cartable Tann’s contre celui du glorieux robot des temps nouveaux ? « Goldorak, go ! »
Vincent Dubost vous fait revivre cette merveilleuse époque : une enfance faite d’insouciance et de Choco Prince, de VISITEURS DU MERCREDI et de fantastique… ALBATOR, SAN KU KAÏ, CAPITAINE FLAM, LA BATAILLE DES PLANÈTES : un océan d’étoiles pour une génération galactik ! »
- Morbius – (CosmoFiction)
COSMOLECTURES : NOS ANNÉES TEMPS X
Je l’ai reçu il y a deux jours. Je ne l’ai pas encore lu mais seulement survolé. Et, bien sûr, je n’ai pas pu m’empêcher de lire à droite et à gauche quelques encadrés, quelques informations et pages consacrées à tel ou tel film, telle ou telle série télévisée, et surtout quelques petits secrets de cette émission culte, de cette « histoire de la science-fiction à la télévision française », je veux parler de l’irremplaçable TEMPS X des Bogdanoff. Avec Nos Années Temps X, je replonge dans une période extraordinaire de ma vie : les années 80…
Si TEMPS X est apparu à la télévision française dès 1979, il faudra malheureusement attendre 1983 pour la Nouvelle-Calédonie. J’avais eu des échos de cette formidable émission qui parlait régulièrement de SF et de fantastique, et bien entendu je mourais d’envie de la découvrir. Je fus donc heureux quand la programmation de TEMPS X eut enfin lieu sur le Caillou, d’autant plus que l’émission que je découvrais pour la première fois présentait en avant-première la bande-annonce américaine du RETOUR DU JEDI ! Quel choc pour le fan de STAR WARS que j’avais toujours été ! Et comme j’avais bien prévu mon coup, mon magnétoscope avait tout enregistré soigneusement ! Par la suite, je reverrai des dizaines et dizaines de fois cette bande-annonce avant de découvrir enfin le film sur grand écran.
Si mes souvenirs sont bons, TEMPS X était diffusé le samedi après-midi en Nouvelle-Calédonie. Je ne ratais jamais un seul rendez-vous. Et j’avais donc pris l’habitude d’enregistrer sur VHS les émissions, parfois dans leur totalité (mais cela finissait par me coûter cher en cassettes !), parfois seulement par rapport à ce qui m’intéressait : des bandes-annonces, des interviews, des making of, et le maximum d’épisodes de LA QUATRIÈME DIMENSION, d’AU-DELÀ DU RÉEL et de tant d’autres que je découvrais pour la première fois ! Je me constituais ainsi assez rapidement une jolie petite collection de documents vidéo sur la SF et le fantastique qui me servira, quelques années plus tard, au Sci-Fi Club.
Et puisque nous parlons du Sci-Fi Club, inutile de préciser que cette association, du moins à ses débuts, doit beaucoup à TEMPS X. Il est évident que nous nous sommes inspirés de son fonctionnement pour parler SF et fantastique au sein du club. TEMPS X prenait l’Imaginaire au sérieux car c’était des passionnés qui en parlait, en outre l’émission touchait à tous les domaines : cinéma, littérature, séries télévisées, BD… Après quelques années d’existence, le Sci-Fi Club proposera lui aussi à ses adhérents des films, des séries télévisées, il animera des débats sur divers sujets de science-fiction ou de fantastique grâce à ses journées à thème, il présentera des auteurs, des romans, il s’intéressera à des artistes, etc. Certes, nous étions loin d’être des Bogdanoff , mais l’influence de TEMPS X était indéniable…
Dans Nos Années Temps X, écrit par Jérôme Wybon et Jean-Marc Lainé (éd. Huginn & Muninn), ce sont les neuf saisons de l’émission culte qui sont passées en revue. On débute ainsi en 1979 pour finir en 1987 dans un ouvrage de plus de 230 pages. Chaque période présentée est accompagnée de documents en rapport avec les sujets traités dans TEMPS X durant l’année en question. C’est ainsi que, par exemple, le chapitre consacré à la seconde saison de 1979-1980 nous propose des pages sur Giger (ALIEN oblige !), MAD MAX, STAR TREK : LE FILM, C’ÉTAIT DEMAIN, mais aussi Moebius, Bilal, Arthur C. Clarke…
Nos Années Temps X nous dévoile aussi l’origine de TEMPS X, sa musique, ses collaborateurs, bref, son making of, car « pour la première fois les frères Bogdanoff ont accepté de dévoiler leurs archives personnelles » !
On finit par la quatrième de couverture tout en vous recommandant vivement ce livre (et tout en faisant un joli bras d’honneur à tous les imbéciles qui aiment dénigrer les Bogdanoff pour le plaisir !) :
« 1979 : un véritable OVNI atterrit sur les petits écrans. Deux extraterrestres sont aux commandes de ce vaisseau TEMPS X. Leur nom ? Igor et Grichka Bogdanoff. Dix ans durant, ces jumeaux, en tenue argentée vont parler science-fiction, fantasy, comics, effets spéciaux… comme jamais personne ne l’avait fait auparavant à la télévision.
Revivez les neuf saisons de ce programme désormais culte et parcourez cette décennie foisonnante durant laquelle des films (LA GUERRE DES ÉTOILES, ALIEN, E.T., DARK CRYSTAL, STAR TREK…) des séries (LA QUATRIÈME DIMENSION, LE PRISONNIER, DOCTOR WHO…), des bandes dessinées (Métal Hurlant, Valérian et Laureline, La Trilogie Nikopol…) et des créateurs de génie (H.R. Giger, Gerry Anderson, Carlo Rambaldi, Arthur C. Clarke…), ont révolutionné pour toujours la culture populaire. »
- Morbius – (CosmoFiction)
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The Dark Knight Returns / Il était une fois… l’Espace / Soutenez le financement de l’ouvrage « Gore – Dissection d’une Collection » / Deux albums d’Ulysse 31 / Une BD « Gigantik » !
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COSMOLECTURES : UNE BD « GIGANTIK » !
Gigantik est une sympathique série de bandes dessinées de space opera publiée de 1979 à 1984. Son nom fait référence à la gigantesque planète-astronef qui sert de départ à toutes les aventures de ses héros, Bruno Castorp et Mireia Glavius.
Peut-être avez-vous déjà lu un jour quelques aventures de Bruno et Mireia. La bande dessinée Gigantik, écrite par Victor Mora et superbement dessinée par José-Maria Cardona, narre des aventures situées très loin dans le futur de la Terre (cliquez sur les extraits de la BD ici présents pour les voir en plus grand). L’histoire :
« Gigantik est en fait le nom d’un énorme astéroïde transformé en nouveau monde et lancé depuis la Terre en l’an 2078. Serti dans une énorme bulle, habité de milliers de personnes triées sur le volet (pour la plupart des scientifiques et des militaires), cette Nouvelle Terre va partir à l’assaut du ciel à la découverte de mondes inconnus. Ce gigantesque astronef se suffit à lui-même : on y produit l’eau, l’air, la lumière et toutes les ressources nutritives nécessaires à la survie de ses occupants. Il est accompagné de deux satellites : Balmung, un satellite équipé des toutes dernières technologies de combat et Abraxas, une sorte de soleil artificiel pour Gigantik. » (Wikipédia)
La BD Gigantik est d’abord parue dans le magazine allemand Zack (Super As en français). Je crois d’ailleurs avoir découvert la série dans sa version magazine français.
En dehors de nos deux héros, Bruno et Mireia (cousins éloignés de Valérian et Laureline pour leur humour), nous trouvons également deux droïdes qui répondent aux noms de Bulldooz (pour le plus grand et le plus costaud) et Cacahuète (pour le plus petit et le plus intelligent). On sent largement l’influence de STAR WARS avec ces deux robots qui ne sont pas sans rappeler bien sûr C-3PO et R2-D2 pour leurs chamailleries continuelles (et particulièrement lassantes…). Ils accompagnent souvent Bruno et Mireia sur les planètes visitées et peuvent s’avérer bien utiles dans les situations les plus délicates.
Le ton de la série se veut à la fois sérieux, dans les données scientifiques jamais fastidieuses mais souvent exposées au lecteur, et humoristique dans les dialogues de certains de nos protagonistes. Ce qui n’empêche pas Gigantik d’offrir des histoires à l’échelle de l’Univers, où se joue l’avenir d’une planète ou la disparition d’une civilisation. Une petite morale s’en dégage souvent car Gigantik s’adresse d’abord aux enfants et adolescents.
Sept albums sont parus en tout et pour tout de 1979 à 1984 (éditions Hachette puis Novedi). Les titres :
La Menace de la Griffe
La Planète des Damnés
Les Titans de l’Espace
La Planète Endormie
Le Maître d’un Monde
Les Seigneurs de la Lumière
Monsieur Smith : Profession Dieu
J’ai eu la chance de pouvoir dénicher récemment cinq albums sur les sept lors d’un vide-grenier nouméen. Ce fut un plaisir de pouvoir redécouvrir Gigantik, plus de trente ans plus tard…
- Morbius – (CosmoFiction)
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COSMOLECTURES : DEUX ALBUMS D’ULYSSE 31
C’est dans la BCD de l’école où j’enseigne que j’ai découvert ces deux albums d’ULYSSE 31, et juste à temps pour les sauver car ils allaient atterrir à la poubelle ! Sacrilège !
Considérés comme « trop vieux » (les couvertures ont un peu ramassé, de même que certaines pages intérieures qui ont tendance à vouloir se détacher), nos deux livres allaient finir dans le néant. Mais en dehors d’un élève inconnu qui a fait quelques essais de stylo bleu sur l’une des deux couvertures (argh !) et de quelques pages qui souhaiteraient s’envoler pour l’espace intersidéral, l’ensemble est plutôt encore en bon état. Enfin, si on veut…
Il s’agit d’albums destinés à des gamins très jeunes (8 ou 9 ans), publiés par les éditions Eurédif, et datés de 1981, l’époque même de la diffusion d’ULYSSE 31 à la télévision.
Le problème est qu’aucun de ces albums ne porte de titre, ni sur la couverture ni à l’intérieur. Pratique. En outre, les dessins sont quelques peu « déformés » par rapport à ceux de la série. Le dessinateur semble avoir connu quelques difficultés à reprendre trait pour trait nos héros. On ne lui en tiendra pas rigueur. Enfin, je ne suis pas sûr que les histoires soient des reprises de celles du dessin animé.
Il existe d’autres albums d’ULYSSE 31 publiés dans cette collection. J’en ai déjà croisé quelques-uns sur Google lors de recherches diverses. Je vous laisse quelques scans.
- Morbius – (CosmoFiction)
SOUTENEZ LE FINANCEMENT DE L’OUVRAGE « GORE – DISSECTION D’UNE COLLECTION »
La collection Gore est une collection mythique des Éditions Fleuve Noir. En grand fan de cette dernière, David Didelot, éditeur du fanzine Vidéotopsie consacré au cinéma bis et d’horreur, a décidé de la disséquer et de vous faire part de ses connaissances et de sa passion dans un ouvrage nommé Gore – Dissection d’une Collection, qui sera édité aux Éditions Artus films. Gore est donc l’encyclopédie ultime de cette collection, un indispensable pour tous les fans…
Cependant, pour financer le projet, David Didelot et Artus films ont besoin de 30 000 €. C’est pourquoi une campagne Ulule a été lancée pour collecter cette somme et ainsi pouvoir réaliser la maquette et imprimer l’ouvrage. Actuellement, 64% des fonds ont été récoltés, mais ce n’est pas assez. Il reste encore 24 jours pour collecter la somme dans son intégralité, n’hésitez donc pas à participer !
Pour avoir toutes les informations (notamment des extraits du livre), je vous renvoie directement sur la page Ulule du projet de Gore.
- Flynn -
Ci-dessous, une reproduction partielle de ce que vous pouvez trouver sur Ulule.
Au milieu des années 80, les Editions FLEUVE NOIR lançaient la désormais célèbre Collection GORE, prolongement sanglant et « mal élevé » de la fameuse Collection ANGOISSE. Pendant cinq ans, d’avril 1985 à juillet 1990 – et au rythme de deux volumes par mois – des dizaines de petits romans vinrent alors se ranger sans pudeur sur les étals de nos supermarchés, dans les rayonnages de nos librairies ou sur les comptoirs de nos kiosques à journaux. Un logo génialement dessiné, des couvertures pleines de sang, de tripes et de femmes légèrement vêtues, pour 118 petits romans « de gare » pleins de chair mise à vif, de litres d’hémoglobine déversés et d’inimaginables souffrances… 118 petits récits (sans compter un volume hors série grand format et un petit livre d’analyse réflexive sur la collection), signés par de grands et plus modestes auteurs de la littérature populaire française ou anglo-saxonne ; 118 petites histoires totalement barrées, brisant joyeusement tous les tabous et toutes les bienséances ; 118 titres qui sont aujourd’hui l’objet d’un véritable culte auprès de ceux qui, dans les années 80, étaient encore adolescents et hantaient les vidéoclubs fleurissant un peu partout, à la recherche du dernier film gore disponible… Car la Collection GORE fait aujourd’hui figure d’équivalent littéraire aux séries B d’horreur qui encombraient alors les magnétoscopes… Témoignage incontournable d’une décennie aujourd’hui bénie, projet encore controversé de nos jours, la Collection GORE reste une expérience éditoriale unique en son genre. Une expérience qui méritait donc bien que l’on s’ y arrête enfin.
Livre de plus de 300 pages couleurs et noir et blanc. Nombreuses illustrations et entretiens avec les auteurs.
SOMMAIRE :
- Préface cinématographique de Nécrorian
- Sommaire
- Army of the Dead - Présentation des « Gore maniacs » ayant contribué à ce livre : l’armée des morts… bien vivants !
- Introduction
- Après-guerre, avant Gore - Les ancêtres populaires du putassier et du crapoteux en littérature. Non, la Collection Gore n’est pas née ex nihilo…
- Il était une fois… la Collection Gore - L’histoire mouvementée, chaotique et édifiante d’une collection culte… Plongée au mitan des années 80, avec le témoignage de Juliette Raabe.
- Daniel Riche : entretien et carrière - La parole au défunt fondateur de la Collection Gore…Interview presque inédite du bonhomme (parue dans le fanzine Vidéotopsie, n°13, juillet 2013). En quelques dates et des dizaines de titres, le CV richissime de Daniel Riche.
- La Collection Gore et la presse : Grand Prix du Roman Gore et revue de presse - La Collection Gore à son firmament ! C’était l’époque d’Avoriaz… Petit florilège de coupures de presse : l’accueil médiatique de la Collection Gore au milieu des années 80.
- Auteurs et volumes de la Collection Gore - D’ « Altman » à « Wolfitt», tous les auteurs disséqués, tous les romans autopsiés… Entretiens avec Jean-Pierre Andrevon, Axelman, Jacques Barbéri, Gilles Bergal, François Darnaudet, Joël Houssin, Patrice Lamare, N.-G. Mount, Richard D. Nolane, François Sarkel, Brain Splash, Christian Vilà et… Nécrorian !
- Dans l’Enfer des pseudos… - Récapitulons : qui, en réalité, est qui ? De l’art de la dissimulation…
Dugévoy (et les autres) : ça crève les yeux ! - … Ou comment un artiste roumain redéfinit les règles du meilleur mauvais goût dans ses couvertures. Mythique !
- La Collection Gore sur pellicule - La Collection Gore et le cinéma d’horreur : entre romans originaux et novélisations…
- A Gore perdus… ou retrouvés ! - Histoire de ces manuscrits destinés à la Collection Gore, définitivement (?) perdus, ou qui trouvèrent ailleurs éditeurs à leur pied
- … Et pour digérer : la Collection Maniac - Retour sur l’enfant légitime de la Collection Gore : Maniac…
- Les enfants de Gore - Et depuis ? Qui a repris le flambeau… et un peu de tripes crues ?
- Index chronologique - Histoire de se repérer dans le temps…
- Collector… Gore ! - Galerie photos de petites choses estampillées Collection Gore : notre musée personnel de Curiosa… Uniquement pour les fans purs et durs !
Contreparties possibles :
- Pour 30,00 €# 1Le livre dédicacé par l’auteur
- Pour 36,00 €# 2Le livre dédicacé par l’auteur + le DVD du film OGROFF, de Norbert MoutierRécompense limitée
Détails des récompenses :
Le DVD OGROFF – MAD MUTILATOR
Film de Norbert Moutier – France – 1983
Avec Françoise Deniel, Pierre Pattin, Howard Vernon, Alain Petit…
DVD Artus Films – Suppléments :
Ogroff, le bûcheron fou
Ogroff, 30 ans après
Scène d’ouverture inédite
Diaporama d’affiches et de photos
Bande-annonce
Toutes les infos sur : http://www.artusfilms.com/ogroff-mad-mutilator
Norbert Moutier a écrit 2 volumes pour la collection Fleuve Noir Gore : Neige d’enfer (n°64) et L’équarrisseur de Soho (n°112)
À quoi va servir le financement ?
Habitué à éditer des DVD, ARTUS FILMS se lance dans l’édition de livres. C’est une première et, bien entendu, nous restons dans la culture que nous aimons. Nous connaissons David Didelot depuis des années, grâce à son travail remarquable et passionné pour son fanzine VIDEOTOPSIE. Depuis 10 ans, David collectionne tout ce qui se rapporte à cette mythique collection Fleuve Noir Gore. Il fallait bien tôt ou tard partager le fruit de son travail et de sa passion. Avec le temps, cette collection de littérature populaire des années 80 est devenue mythique. Mais nous sommes conscients qu’un tel projet va intéresser une poignée de passionnés, le thème étant on ne peut plus pointu. C’est pour cette raison que nous faisons appel à vous. Vos souscriptions serviront à financer la maquette du livre, ainsi que l’impression.
Pour en savoir plus sur les éditions Artus Films : www.artusfilms.com
À propos du porteur de projet :
L’éditeur :
ARTUS FILMS édite des DVD depuis 2005. Avec un goût prononcé pour le CInéma-Bis, le Fantastique, et le cinéma de genre en général, l’éditeur aime exhumer des films rares, inédits, méconnus ou oubliés de notre patrimoine, dans des éditions remplies de suppléments.
L’auteur :
Editeur du fanzine Vidéotopsie (consacré au cinéma bis et d’horreur), David DIDELOT se propose aujourd’hui de revenir sur cette aventure éditoriale hors du commun, dans son livre GORE – Dissection d’une Collection. Avec quelques amateurs et spécialistes du genre, il évoque la genèse de cette collection, dissèque tous les volumes la constituant et s’arrête sur tous les auteurs ayant contribué à la série (plus d’une soixantaine !). Collectant les entretiens qu’il a pu recueillir avec les principaux acteurs de GORE (écrivains, directeurs de la collection…), s’intéressant aux artistes qui ont dessiné les plus incroyables couvertures de toute la littérature populaire nationale, se penchant sur les continuateurs de la collection, et évoquant les relations ténues qu’entretient la série avec le cinéma d’horreur, l’auteur signe ici la Bible de la Collection GORE, l’indispensable viatique de l’amateur, le guide complet du territoire GORE. Bref, LE livre définitif sur une collection désormais culte.
COSMOLECTURES : BD « IL ÉTAIT UNE FOIS… L’ESPACE »
Déniché aujourd’hui même au vide-grenier de Nouméa et daté de 1982 : un album BD de IL ÉTAIT UNE FOIS… L’ESPACE, avec la reprise de plusieurs épisodes de la série ! Comme quoi, parfois…
- Morbius – (CosmoFiction)