COSMOCRITIQUE : DUNE (1984)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Il faut vraiment que je sois en panne d’articles pour publier cette critique du DUNE de David Lynch, une critique que j’ai moi-même écrite alors que j’étais très jeune et que je n’avais pas encore lu le roman de Frank Herbert. Non pas que je sois en totale contradiction avec ce que j’ai rédigé en 1985 dans CosmoFiction Fanzine n°11 (première génération), non, car je considère réellement le film de Lynch comme un chef-d’œuvre sublime (franchement rien à cirer de ce qu’en pense les fans d’Herbert), comme un condensé du meilleur du roman, une synthèse qui ne se perd pas dans des scènes ou dialogues inutiles ou soporifiques, qui n’apporteraient rien à sa version cinématographique. Je le revois d’ailleurs chaque année avec toujours le même plaisir. Non, en fait, ce qui m’a toujours fait hésiter à publier cette critique, c’est mon enthousiasme hyper-débordant pour le film de Lynch ! Les superlatifs ne manquent pas, et je vais jusqu’à le qualifier d’œuvre marquante de cette fin de siècle (le XXe). Un peu fort. Mais bon, j’étais alors complètement sous le charme. Et puis merde, je ne faisais pas parti de l’éternel lot de pisse-vinaigre ! Rappelons également que Frank Herbert lui-même a aimé la version de son Dune par David Lynch, et puis si sa version cinématographique n’a pas fait date dans l’histoire du cinéma elle est néanmoins devenue culte, alors… alors allons-y…
« Avec l’adaptation cinématographique du célèbre roman de Frank Herbert, DUNE, David Lynch vient de réaliser un film qui fera date dans l’histoire du cinéma de science-fiction et du cinéma tout court. DUNE, le film, est un monumental chef-d’œuvre dressé à la gloire de la SF cinématographique et pour lequel le slogan « Un monde au-delà de vos rêves, un film au-delà de votre imagination » convient tout à fait. En effet, les images du film sont à la fois superbes et déroutantes. On y côtoie des peuples plongés dans un univers ressemblant fort à celui du XVIIe siècle terrien, où vêtements et coiffures à l’ancienne se mêlent à des architectures rétros et modernes, architectures différentes suivant chaque planète, un style propre ayant été scrupuleusement conçu pour chaque monde.
En outre, les vaisseaux sont eux aussi particuliers, jamais de tels appareils aux formes rondes ou allongées n’avaient été créés pour un film de science-fiction ! DUNE fourmille de machines extraordinaires : les boucliers protecteurs, une trouvaille sublime autant qu’impressionnante, les amplificateurs de voix, armes redoutables et véritablement surprenantes, les marteleurs, les chercheurs tueurs, et bien d’autres encore ! Autant d’appareils plus étonnants les uns que les autres dont raffole tout fanatique du genre et qui nous montrent à l’évidence la formidable imagination de Frank Herbert.
DUNE pourra donc troubler certains amateurs du genre par un univers SF hors du commun, jamais représenté à l’écran, mais auquel on s’habitue très vite tant l’histoire est passionnante et des plus grandioses. Une histoire en laquelle on croit réellement, menée tambour battant par un réalisateur de génie et une pléiade de vedettes dont la réputation n’est plus à faire.
DUNE éblouit le spectateur par ses images pleines de puissance, pleines de beauté, auxquelles le cinéma confère toute sa magie à travers des effets spéciaux extraordinaires, les quelques faiblesses ayant trait à ceux-ci sont vite oubliées, laissant place à l’extase.
DUNE se termine sur une bataille de titans opposant les armées fremen aux armées harkonnen et impériales, l’une des plus grandioses et des plus belles batailles de tout le cinéma de science-fiction nous est ainsi offerte, terminant en apothéose le film qui, avec la saga de LA GUERRE DES ÉTOILES, aura le plus marqué la production cinématographique des années 80… et pourquoi pas de cette fin de siècle. »
- Hervé Besson - (CosmoFiction – morbius501@gmail.com)
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COSMOCRITIQUE : ASTROLAB 22 (1985)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Tiens, pour une fois laissons la place à la critique d’une série télévisée et non d’un film cinématographique ! Il s’agit d’ASTROLAB 22 ! Ce nom ne vous dit rien ?… Et pour cause, elle ne vécut que le temps de treize épisodes (et non 365 comme annoncé au départ !) diffusés en 1985 et représente un échec colossal à tous les niveaux : acteurs, scénarios, effets spéciaux, décors… Je me rappelle soudain aussi du robot craignos de la série. Dommage que je n’en possède pas de photo ! Et pourtant, ASTROLAB 22 s’annonçait plutôt bien pour une série de SF franco-saoudienne ! Eh oui ! Mais laissons plutôt Jean-Manuel Costa, chargé des effets spéciaux, nous la présenter dans un extrait d’une interview publiée à l’époque dans Mad Movies :
« C’est une série télévisée mi-éducative, mi-romancée, de 365 épisodes de 26 minutes, avec comme sujet les « voyages » d’un groupe de garçons et filles dans le système solaire, dans le corps humain, dans la micro-informatique, etc. Cette série est produite par l’Arabie Saoudite, mais TF1 en a cofinancé les 13 premiers épisodes, dans le système solaire. »
ASTROLAB 22 fut diffusé dans l’émission TEMPS X des frères Bogdanoff. La série fut réalisée par Pierre Sisser sur une musique de Francis Lai. Jean-Manuel Costa, chargé des effets spéciaux, était déjà l’auteur du générique de TEMPS X.
Voici la critique d’Alain publiée dans le numéro 9 de CosmoFiction Fanzine première génération, août 1985… et je ne peux que lui donner raison…
« Si, de nos jours, c’est une surprise de voir naître une nouvelle initiative française en science-fiction, il n’est pas rare (hélas !) qu’elle se révèle être un spectacle d’une absolue médiocrité lorsqu’elle touche au cinéma ou à la télévision ! Ce n’est d’ailleurs pas la triste série ASTROLAB 22 qui risque de redorer le blason de notre science-fiction nationale.
Imaginez une bande de touristes, aussi inconscients qu’ignorants, vêtus de costumes de pompistes, et voyageant de planète en planète à bord d’un vaisseau qui, vu de l’intérieur, n’a même pas l’envergure du plateau de TEMPS X. Vous vous trouvez dans ce cas confronté à l’atmosphère de la série. Une série qui ne possède aucun attrait si ce n’est la découverte des planètes les plus connues de notre système solaire et leurs caractéristiques.
ASTROLAB 22 reste une série qui ne peut en aucune façon nous donner satisfaction. Elle nous invite, à l’inverse, à constater une fois de plus le manque considérable de détermination des créateurs français dans le genre SF. »
- Alain - (CosmoFiction – morbius501@gmail.com)
APERÇU YOUTUBE D’ASTROLAB 22 :
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COSMOCRITIQUE : GWENDOLINE (1984)
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J’avais dix-huit ans quand j’ai rencontré pour la première (et dernière) fois la charmante Gwendoline, en 1984, dans la grande salle du cinéma Rex de Nouméa. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu, malheureusement. Voici mon point de vue expéditif sur le film de Just Jaeckin paru à l’époque dans le numéro 2 de CosmoFiction Fanzine première génération, en septembre 1984…
L’histoire : « Gwendoline, accompagnée de sa bonne amie française et du mercenaire Willard, part à l’aventure dans la jungle puis le désert pour capturer un papillon recherché par son vieux père disparu lors de sa quête scientifique. Ils vont finir par trouver le royaume souterrain de Yik-Yak, une société essentiellement féminine dirigée par une reine qui planifie de tuer Willard après son accouplement avec la championne d’un combat de gladiatrices. » (Wikipédia)
« Je suis allé voir le film, tout heureux, et j’en suis ressorti un peu déçu… Pourtant, durant sa première moitié, l’action, le rire, les décors et le climat dans lequel baignait GWENDOLINE faisaient de ce film un excellent film d’aventure. Reprochons tout de même aux acteurs leur jeu parfois douteux.
La seconde moitié du film m’a donc paru basculer soudainement, lorsque nos héros sont arrivés au palais de la reine folle. Le film s’est alors essoufflé, tournant parfois au ridicule (scènes de combats) ; Bernadette Lafont n’a rien arrangé à la chose, de même pour Jean Rougerie et son cheveux sur la langue ! On ne peut donc que déplorer la mésaventure de ce qui aurait pu être un bon film d’aventure… et français par-dessus le marché ! »
- Hervé/Morbius – (CosmoFiction – morbius501@gmail.com)
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COSMOCRITIQUE : LES BARBARIANS (1987)
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Je n’ai encore jamais vu LES BARBARIANS (The Barbarians, de Ruggero Deodato) et n’ai jamais cherché à le voir, non, désolé, pas envie. Rien qu’à voir la tête des deux bouffons de service, je m’enfuis à toute allure ! Peut-être, un jour, si je suis ligoté dans un fauteuil et contraint avec une arme sur la tempe… Mais à l’époque, Greg se l’est farci pour une critique parue dans le numéro 1 de CosmoFiction Fanzine d’avril 1988, et voilà ce qu’il en dit…
L’histoire : « La tribu de baladins des Ragniks est attaquée par les troupes du cruel tyran Kadar. Kadar capture Canary, la reine de la tribu, afin de lui faire révéler où elle a caché un rubis magique. Les deux jumeaux Kutchek et Gore sont également capturés. Des années plus tard, devenus adultes, Kutchek et Gore s’échappent de la forteresse de Kadar et vont s’employer à libérer Canary tout en protégeant le rubis. » (Wikipédia)
« Il était une fois deux frères jumeaux, deux montagnes de muscles. Voici ce que l’on peut lire sur l’affiche des BARBARIANS, phrase qui résume assez bien ce qu’est en fait le film.
LES BARBARIANS est une œuvre sans prétention, à mi-chemin entre le péplum et l’heroic fantasy. Elle raconte la légende d’un peuple de nomades troubadours traversant villages et contrées, apportant joie et bonne humeur de fête partout où ils passent, jusqu’à ce qu’un jour un seigneur décide de s’approprier le rubis magique qu’ils possèdent. Deux jeunes jumeaux seront capturés et passeront leur enfance à charrier des blocs de pierre, développant ainsi, au fil des ans, leurs musculature. Le jour de la vengeance venu, ils sauveront leur peuple…
LES BARBARIANS n’est point une super-production aux décors imposants, avec des acteurs de grande renommée et un budget astronomique, rien de tout cela ! Mais il est bon de rajouter que c’est un film bien réalisé, amusant et plaisant à regarder, et qu’il ne souffre pas de défauts majeurs. »
- Grégory B.C.- (CosmoFiction – morbius501@gmail.com)
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INDEX DE COSMOFICTION / GUIDE COSMOFICTION
COSMOCRITIQUE : STAR TREK IV, RETOUR SUR TERRE (1986)
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Retour sur STAR TREK IV, l’un des meilleurs films de la saga, avec une critique passionnée et longue de Paul-Étienne parue dans le numéro 3 de CosmoFiction Fanzine d’août 1988.
L’histoire : « Au XXIIIe siècle, à l’issue de leur mission sur Genesis, l’amiral Kirk et son équipage se dirigent vers la Terre. Au même moment, une sonde d’origine inconnue émet des signaux ressemblant au chant des baleines et, après avoir détruit de nombreux vaisseaux, menace notre planète. Kirk décide donc d’effectuer un voyage dans le temps, accompagné de ses fidèles, jusqu’en 1986, afin de ramener des cétacés, désormais disparus, et de percer le mystère. » (allocine.fr, qui ferait bien de corriger toutes les fautes présentes régulièrement dans ses résumés…)
Dans l’une de ses lettres, notre rédac-chef adoré – qui venait de découvrir Le Mystère Farpoint de la nouvelle série STAR TREK : THE NEXT GENERATION – me tenait à peu près ces propos : « Tu ne sais pas ce que tu perds, Paul-Etienne, à ne pas être trekkie ! » Encore sous le choc de la vision trekkienne de cette nouvelle génération, perturbé, pour ne pas dire aveuglé par sa passion, il ne semblait pas se souvenir que je considérais STAR TREK : THE MOTION PICTURE comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la science-fiction…
Eh oui, même si les autres épisodes m’ont paru manquer de saveur, voire même être insipides, j’ai toujours défendu avec énergie et conviction que cette série (télévisée et cinématographique) avait été un élément moteur et indispensable à notre passion commune. Cependant, j’avoue (et ce, sans honte !) ne pas vouer un culte fanatique à ces monuments de notre univers cinémato-scifilique. Peut-être suis-je inculte, ou idiot, mais c’est ainsi. Et l’on ne peut changer sa nature comme cela, en un tour de bras (triste destin que le nôtre !).
Mais voilà, je suis tout de même allé voir STAR TREK, quatrième du nom (et ils en prévoient un cinquième !), totalement objectif, et… j’ai… ADORÉ ! Quoi de plus normal que cette réaction, quand on retrouve des personnages si familiers, si sympathiques, dans une nouvelle aventure encore plus palpitante (toujours plus fort, toujours plus loin !) ; lorsque l’on sait que le temps pèse inlassablement sur eux, à tel point que la télé leur a préféré une « next generation » plus jeune, plus solide et… moins ringarde ? Quoi qu’il en soit, Mr Spock, l’amiral Kirk, le Dr McCoy, Uhura, Sulu, Chekov et les autres (l’Enterprise, surtout…) me manqueront toujours ! Et ceci d’autant plus qu’après la vision de ce film il ne peut en être autrement, et c’est sans hésitation aucune que je peux affirmer qu’il s’agit bel et bien là du meilleur épisode de la saga STAR TREK (après le premier, tout de même !). Nos amis vous entraîneront dans une aventure extraordinaire, aux accents quelque peu écolos, dont la morale serait : « Touchez pas aux baleines ! », destinée à sensibiliser ces salopards avides d’argent qui exterminent ces mammifères dans le but pur et simple de s’emplir les poches.
L’histoire est d’une originalité et d’une subtilité sans précédent ! Jamais un tel sujet n’avait été abordé, et personne n’y aurait même songé. Imaginez plutôt : une sonde extraterrestre revient vers la Terre du XXIIIe siècle pour rétablir un contact rompu inexplicablement il y a trois siècle avec le « peuple » qui l’habitait depuis des millénaires, bien avant l’apparition des hommes : les baleines à bosse… La suite ? À vous de la découvrir avec ce formidable scénario qui nous délivre des moments de pur plaisir, drôles et rafraîchissants à la fois, comme ces scènes – peut-être légèrement attendues au tournant, mais si drôles – durant lesquelles l’équipage de l’Enterprise se retrouve confronté à cette « civilisation barbare du XXe siècle » (dixit : Dr McCoy).
Les effets spéciaux sont pour leur part d’extraordinaires prouesses techniques et stylistiques, d’un réalisme troublant (ah ! Il est loin le temps des travelling-mattes défaillant du premier !) et d’une quasi perfection (sauf , peut-être, pour ce qui est des décors de Vulcain… et encore !)
Le film, enfin, ne souffre que de deux accrocs (mineurs !) : l’affiche française – c’est incroyable, alors que celle d’outre Atlantique était… géante ! La française est pour le moins craignos ! Si c’est le genre d’affiche convenant parfaitement à des films comme RETOUR VERS LE FUTUR, elle trahit ici (volontairement ?) la mentalité qui émerge d’un film comme STAR TREK, ainsi que sa spécificité.
Deuxième « hic » : la musique. De pire en pire. On part du summum (Master Jerry), en passant par un très bon cru Horner (pourtant inférieur à son prestigieux et talentueux collègue), pour se rabattre sur un sombre inconnu qui nous compose un générique de STAR TREK à la mélodie plus proche de Jingle Bells que des envolées lyriques que pourrait lui inspirer la beauté infinie de l’espace.
Mais tout ceci reste secondaire. Il faut aller voir RETOUR SUR TERRE (ça y est, le trekkisme m’envahit inexorablement !) qui aurait pu être un chef-d’œuvre s’il n’avait souffert de la (trop) rude concurrence du premier épisode qui, lui, est différemment mais intrinsèquement supérieur.
Il faut aller retrouver ces merveilleux personnages qui, vieillis (surtout pour Leonard Nimoy), n’en sont que plus convaincants et réalistes ; plus humain pour Kirk (un peu moins play-boy enrobé que dans la série TV), plus imposant pour Spock (plus grave, plus solennel, et même plus… humain !), ainsi que pour tous les autres protagonistes, figures de proue immortelles de cette saga intergalactique qui ne cesse de faire des heureux et des envoûtes.
On se doit, comme tout fantasticophile qui se respecte, d’aller voir STAR TREK IV, ne serait-ce que pour entendre Mr Spock employer une de ces fameuses « métaphores pittoresques » : « Merde alors ! »
- Paul-Étienne – (CosmoFiction)
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COSMOCRITIQUE : FOU À TUER (1986)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Encore un film des eighties qu’il faudrait que je revoie ! Aucun souvenir de lui. Remarquez, vu ma « critique » d’époque, je comprends pourquoi… Mais bon , avec le temps je pardonne plus facilement dirons-nous, hé, hé ! Voici donc ce que j’en pensais dans le numéro 2 de CosmoFiction Fanzine de juin 1988.
L’histoire : « Gunther, propriétaire d’un immeuble, est un homme tout à fait charmant et comme on dit « au dessus de tout soupçon ». Il n’a aucun vice, il aime son chat. Il loge dans son immeuble des jeunes femmes qu’il protège discrètement. Or un jour tout bascule en lui et peu à peu il se transforme en meurtrier jouant au chat et à la souris avec ses victimes. Steiner, qui a découvert la véritable personnalité de Gunther, ose le défier sur son territoire. » (allocine.fr)
Même si FOU À TUER (Crawlspace) ne constitue pas un film aux grandes qualités, il émerge cependant du lot de bêtises auquel les productions Empire Pictures nous ont habitué. Une firme qui, d’ailleurs, semble aujourd’hui vouloir à tout prix briser cette image négative par des œuvres inspirées telles que RE-ANIMATOR, FROM BEYOND, DOLLS, etc.
En ce qui concerne FOU À TUER, l’histoire se veut personnelle, un peu trop peut-être, et manque singulièrement d’action. Le suspense se fait toujours attendre (!), et l’on a vite fait de se détacher de l’intrigue. Klaus Kinsky interprète un fou sadique qui lui va à ravir (à se demander s’il n’en est pas un dans la vie !).
Alors que l’on s’attendait à une fin palpitante, on est déçu par la banalité d’une séquence qui se voulait « pimentée ». Si vous aimez les somnifères…
- Hervé /Morbius – (CosmoFiction)
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COSMOCRITIQUE : JOEY (1985)
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JOEY (Making Contact, à découvrir ICI en totalité)… Pas vu. En fait, je crois que je n’ai jamais vraiment cherché à découvrir ce film de Roland Emmerich (INDEPENDENCE DAY, LE JOUR D’APRÈS…). Un jour viendra, j’en suis sûr ! Je laisse donc sans plus attendre la parole à Laurent qui nous en fit sa toute petite critique dans le numéro 2 de CosmoFiction Fanzine de juin 1988.
L’histoire : « À 9 ans, Joey vient de perdre son père. Mais une nuit, il réalise qu’il est en mesure d’entrer en contact avec lui par l’intermédiaire d’un de ses jouets, un petit téléphone rouge. Peu après, il se découvre des pouvoirs télékynétiques latents, et peut déplacer les objets à distance. Mais très vite, le rêve se transforme en cauchemar lorsque Joey découvre une étrange marionnette dans une demeure abandonnée voisine. Cette poupée de ventriloque est en effet habitée par un puissant démon, qui compte bien se servir des pouvoirs naissants de l’enfant pour son propre compte. Joey va-t-il accepter de faire usage de son pouvoir ? Et surtout, son défunt père peut-il l’aider ? » (Wikipédia)
Il s’avère exact qu’à première vue JOEY peut paraître médiocre : affiche étrange, distribution quasiment inconnue et réalisateur tout droit sorti de je ne sais où ! Malgré tout, on est en face d’un très bon film au scénario original (bien que, par moment, on se croirait dans E.T. ou POLTERGEIST !), aux effets spéciaux de très grande qualité (étonnant pour une série B !), et bénéficiant d’une réalisation excellente due à R. Emmerich qui, tout comme le célèbre Wolfgang Petersen, n’est autre qu’un Allemand.
On sent l’influence de Spielberg sur Emmerich et son film. Il est bon de savoir que le « wonder boy » a fait des petits, car ce grand maître du cinéma (et de la TV) fantastique semble aujourd’hui vouloir quitter le genre qui l’a révélé au grand public…
- Laurent S. – (CosmoFiction)
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COSMOCRITIQUE : VENDREDI 13, CHAPITRE VI : JASON LE MORT-VIVANT (1986)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Vendredi 13 est passé, mais c’est pas grave, on adore Jason Voorhees sur CosmoFiction, alors on y revient grâce à cette petite critique écrite par Laurent S. dans le numéro 5 du fanzine nouvelle génération !
L’histoire : « Tommy Jarvis avait douze ans lorsqu’il vint à bout de Jason, le meurtrier sanglant de Crystal Lake. À peine sorti de l’asile avec son ami Oz, il n’a qu’une obsession : récupérer le corps au cimetière et l’incinérer. Sous un violent orage, ils déterrent le cadavre, mais Jason revient à la vie et tue Oz. Tommy court à la police pour les prévenir que Crystal Lake va basculer à nouveau dans la terreur car Jason est en marche. Le tueur, mangé par les vers, entreprend à nouveau de causer des ravages à Crystal Lake. » (Wikipédia)
Si jusqu’à présent la série des VENDREDI 13 n’avait rien apporté de nouveau au sous-genre qu’est le psycho-killer, celui-ci va peut-être prendre un nouvel essor avec le sixième chapitre de la célèbre saga : JASON, LE MORT-VIVANT.
Bien que ce nouveau scénario ne soit pas original, c’est en l’humour presque omniprésent qu’il faut chercher la nouveauté du dernier volet des VENDREDI 13, un humour par ailleurs parfaitement maîtrisé par le réalisateur, également scénariste, Tom McLoughlin (PROPHECY, ONE DARK NIGHT). Ce dernier semble vouloir donner à la série une approche différente, celle de la parodie. Et le plus frappant à ce sujet est le générique de début tourné façon James Bond !
Mis à part le fait que ce sixième chapitre soit très comique, le suspense n’a pas été pour autant oublié et s’avère éfficace, soutenu par la musique angoissante de Henri Manfreddi (HOUSE) au mieux de sa forme.
JASON, LE MORT-VIVANT est un très bon film qui mérite le détour !
- Laurent S. – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmocritique :
Gremlins / Terminator / Les Goonies / 2010, l’Année du Premier Contact / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Histoires Fantastiques / Hellraiser, le Pacte / Cocoon / Princess Bride / Running Man / Miracle sur la 8e Rue / Starman / Legend / Incidents de Parcours / Superman IV : le Face à Face / Retour vers le Futur / Labyrinthe / Génération Perdue / Starfighter / Hidden / Le Blob / Willow / Les Maîtres de l’Univers / Elmer, le Remue-Méninges / Retour vers le Futur 2 & Retour vers le Futur 3 / Dolls / Les Sorcières d’Eastwick / La Folle Histoire de l’Espace / Brazil / Androïde / L’Amie Mortelle / Flic ou Zombie / Vampire… vous avez dit Vampire ? 2 / Electric Dreams / Lifeforce / Project-X / Futur Immédiat, Los Angeles 1991
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COSMOCRITIQUE : FUTUR IMMÉDIAT, LOS ANGELES 1991 (1988)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Je ne garde qu’un souvenir mitigé de FUTUR IMMÉDIAT (Alien Nation, de Graham Baker) et je crois que je partage encore aujourd’hui l’avis de Laurent. Encore faudrait-il que je puisse revoir ce film introuvable. En tout cas, son titre m’avait inspiré le nom de l’association que je devais créer quelque temps après avoir quitté le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie. Finalement elle n’a jamais vu le jour. La poisse due à Alien Nation !
L’histoire : « Dans le futur, des extra-terrestres se sont implantés sur Terre. Après des années passées sous quarantaine, ils sont libres d’aller et venir mais sont victimes d’une nouvelle forme de discrimination. Dans ce contexte, Sam (Samuel) Francisco est le premier officier de police extra-terrestre. Son partenaire est un vétéran de la police. Ils devront surmonter leurs différences pour mettre à mal les complots des dirigeants extra-terrestres. » (Wikipédia)
Pour le scénario de FUTUR IMMÉDIAT, vous prenez une pincée de DEUX FLICS À MIAMI et une autre de V, et le tour est joué ! Tout ça pour vous dire que FUTUR IMMÉDIAT manque vraiment d’originalité.
Le film commence par l’arrivée d’une soucoupe volante (ressemblant comme deux gouttes d’eau au vaisseau mère de V) transportant un peuple extraterrestre qui réclame l’hospitalité aux Terriens. Ensuite, on nous inflige toute une série de messages anti-racistes et l’on finit dans les stupéfiants à la sauce MIAMI VICE.
Chaque séquence fait preuve d’un déjà vu irritant : la scène d’entraînement des flics, c’est du ROBOCOP tout craché. De même, la scène où nos deux héros se saoulent en se racontant des blagues et des histoires de famille est d’une débilité profonde. À la limite, on se demande si le réalisateur et son scénariste n’ont pas voulu se foutre du spectateur.
- Laurent S. – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmocritique :
Gremlins / Terminator / Les Goonies / 2010, l’Année du Premier Contact / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Histoires Fantastiques / Hellraiser, le Pacte / Cocoon / Princess Bride / Running Man / Miracle sur la 8e Rue / Starman / Legend / Incidents de Parcours / Superman IV : le Face à Face / Retour vers le Futur / Labyrinthe / Génération Perdue / Starfighter / Hidden / Le Blob / Willow / Les Maîtres de l’Univers / Elmer, le Remue-Méninges / Retour vers le Futur 2 & Retour vers le Futur 3 / Dolls / Les Sorcières d’Eastwick / La Folle Histoire de l’Espace / Brazil / Androïde / L’Amie Mortelle / Flic ou Zombie / Vampire… vous avez dit Vampire ? 2 / Electric Dreams / Lifeforce / Project-X
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COSMOCRITIQUE : PROJECT-X (1987)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Il faut croire que les singes étaient très à la mode dans les films des années 80. On en rencontre ainsi dans LINK (1986), INCIDENTS DE PARCOURS (1988) et bien sûr PROJECT-X (1987) de Jonathan Kaplan. Voici la critique de Paul-Étienne parue dans le numéro 2 de CosmoFiction, en juin 1988. On notera que notre ami s’est trompé concernant le compositeur de la musique du film. En effet, il ne s’agit pas de Jerry Goldsmith mais de James Horner. À force d’imiter son maître, Horner a fini par lui ressembler au point qu’on le confonde !
L’histoire : « Virgil, chimpanzé d’Afrique, est vendu à l’Université du Wisconsin où Teri McDonald lui apprend les bases du langage des sourds. Le projet est interrompu brutalement et Virgil se retrouve comme bien d’autres singes, dans la base de Lockridge. Jimmy Garrett, jeune pilote commet une grave infraction et se trouve muté dans la même base. » (Wikipédia)
Attention, ne vous y trompez pas, la présence de Matthew Broderick au générique n’est pas – une fois n’est pas coutume – synonyme d’humour et d’action. Et PROJECT-X ne se classe pas, à proprement parler, dans la catégorie des films purement fantastiques, car il relate en fait les expériences radio-actives réalisées par l’armée américaine sur des cobayes de choix : des singes.
Notre copain Matthew qui, après avoir trop « joué » avec les autorités militaires, est nouveau dans le service (celui des éleveurs de singes) va réellement se prendre d’affection pour un de ces primates adorables dont il se refusera à précipiter la mort.
L’originalité de ce film réside dans le fait qu’ici sont dénoncées les expériences génétiques sur les animaux, le réalisateur jouant habilement avec nos sentiments en nous imposant des personnages gentils, francs comme l’or, et des méchants sans scrupules, le tout orchestré par une musique poignante de master Jerry Goldsmith… Mais le pire, c’est qu’on marche de bout en bout : l’intrigue se tient, le suspense est bien servi, et il faut une dépense d’énergie considérable pour retenir ses larmes.
Matthew Broderick se sort parfaitement du stéréotype dans lequel on l’avait enfermé et campe ici un personnage totalement opposé à ses précédents rôles, à savoir : celui d’un jeune homme mûr, intelligent, mais il est toujours aussi sympathique ! Espérons que l’accident dont il a récemment été victime ne le traumatisera pas trop et qu’il continuera à jouer dans d’aussi beaux films. Des œuvres comme celles-ci, on n’en fait plus, en a-t-on seulement jamais fait ? C’est en tout cas un des films les plus poignants et émouvants jamais fait depuis… E.T. !
- Paul-Étienne - (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmocritique :
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