Archive pour avril, 2019

ALBUM PHOTO : STARFIGHTER (1984)

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BEYOND THE MIND’S EYE (1992)

BEYOND THE MIND'S EYE (1992) dans MUSIQUE 19042710222715263616214241

Si quelques films des années 80 ont connu les débuts timides des images de synthèse (TRON, STAR TREK II, LE SECRET DE LA PYRAMIDE…), leur évolution va atteindre avec le temps un degré de complexité et de réalisme qui mèneront à l’incroyable JURASSIC PARK (1993) de Spielberg. À l’époque, tous les premiers geeks de l’histoire (!) se passionnent de ces fameuses images générées, avec plus ou moins de réussite, par les ordinateurs. On assistera même, dès 1981, à la création du Forum International des Nouvelles Images, lequel deviendra Imagina à partir de 1986. On y présentera jusqu’en l’an 2000 les multiples créations dans le domaine de l’image de synthèse cinématographique, télévisuelle, publicitaire et j’en passe.

19042710234215263616214242 dans VIDÉOApparaît alors, en 1990, la série THE MIND’S EYE produite par Steven Churchill d’Odyssey Productions et par Miramar Productions. Il ne s’agit ni d’une série télévisée ni d’une saga cinématographique. En réalité ce sont des films d’environ une cinquantaine de minutes, qui se présentent comme une suite de vidéo-clips, et qui proposent ainsi un condensé de centaines de séquences d’images de synthèse issues de différentes origines : cinéma, télévision, publicités, jeux vidéo, vidéos musicales… Autrement dit, rien n’a été créé spécialement pour la série THE MIND’S EYE, celle-ci ne fait que récupérer à droite et à gauche ses extraits en images de synthèse pour les assembler à sa façon sous forme de clips musicaux, tout en essayant de maintenir une trame. Véritable gageure ! Et pourtant, THE MIND’S EYE y parvient largement.

Sortiront VHS et laserdiscs des différents titres de THE MIND’S EYE avec THE MIND’S EYE : A COMPUTER ANIMATION ODYSSEY (1990), BEYOND THE MIND’S EYE (1992), THE GATE TO THE MIND’S EYE (1994) et ODYSSEY INTO THE MIND’S EYE (1996). Chaque titre était accueilli comme un événement par tous les amateurs, dont je faisais d’ailleurs partie (j’ai encore en ma possession quelques titres en laserdiscs !).

CosmoFiction vous propose de découvrir ce que je considère comme le meilleur titre d’entre tous : BEYOND THE MIND’S EYE. Non pas tant pour ses images de synthèse qui sont ce qu’elles sont en un point donné de leur évolution à travers le temps, mais surtout pour sa musique, composée par Jan Hammer, compositeur et musicien à l’origine du générique de DEUX FLICS À MIAMI (la série TV) et dont le style new wave et/ou new age était très en vogue alors ! Il a su parfaitement marier sa superbe musique aux images présentées et créer des morceaux planants ou au rythme soutenu, et qui vous restent facilement dans la tête après les avoir entendus !

Bon voyage dans THE MIND’EYE !

- Morbius – (CosmoFiction – morbius501@gmail.com)

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DUNGEONS & DRAGONS – Fantasy Adventure Game Basic Rulebook

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(CosmoFiction – morbius501@gmail.com)

COSMOLECTURES : LE CONTINUUM GERNSBACK – William Gibson (1981)

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« Nous semblons condamnés à aborder le passé à travers notre propre imagerie pop et la vision stéréotypée que nous avons de ce passé, lequel reste lui-même toujours hors d’atteinte. »
Fredric Jamson

19040809050915263616191820 dans PUBLIFANUn photographe accepte la proposition d’un éditeur anglais de réaliser une série de clichés sur l’architecture américaine futuriste des années 1930-1940. Tandis qu’il traverse le pays en quête de ces vestiges d’un « rêve abandonné à un présent insouciant », il commence à avoir des visions d’une Amérique parallèle où les prédictions technologiques farfelues, décrites dans les « pulps » de science-fiction de l’entre-deux-guerres, se seraient réalisées.

À Hugo Gernsback, exilé luxembourgeois, auteur de deux romans et d’un nouvelle aujourd’hui illisibles, mais surtout éditeur passionné de vulgarisation scientifique, la science-fiction doit au moins trois choses : son nom, la création de deux magazines qui permettront l’éclosion de nombreux talents : Amazing Stories en 1926, puis Science Wonder Stories en 1929 et enfin l’attribution d’un prix littéraire décerné chaque année depuis 1953 aux meilleures œuvres de science-fiction [1] et de fantasy de langue anglaise. Une figure emblématique, en somme, à l’origine d’un vaste et durable héritage littéraire que Le Continuum Gernsback va s’employer à écorner.

Cette première nouvelle professionnelle, publiée par William Gibson dans la revue Universe, ne se rattache pas pleinement au cyberpunk auquel l’auteur fut longtemps associé. De fait, l’histoire se déroule à une époque plus ou moins contemporaine de son écriture, le début des années 80, et il n’y est encore question ni de Matrice, ni d’implants corporels. Néanmoins, les préoccupations esthétiques, historiques et sociologiques qui sous-tendent le récit, et préfigurent des œuvres plus tardives comme Identification des schémas, Code source et Histoire zéro publiées entre 2004 et 2013, ainsi que la portée de son message en forme de manifeste pour un renouveau de la science-fiction, en font une œuvre charnière dans la carrière de Gibson.

Avant tout, Le Continuum Gernsback apparaît comme une illustration ironique des décalages et des délires que peuvent engendrer notre tendance à réduire une culture au rang de pur cliché, d’image fantasmée conforme à un idéal qui n’existe plus, si tant est qu’il ait jamais existé. Ainsi en est-il, dans la nouvelle, de l’architecture Streamline Moderne [2], assimilée par l’inconscient collectif anglais, que personnifie ici le personnage de la responsable de collection Dialta Downes, à la vision idyllique d’une Amérique rétro-future, mais considérée par le narrateur comme le vestige ringard et poussiéreux d’un décor inspiré aux designers des années 30 par l’Empereur Ming en personne (en référence à l’ennemi juré de Flash Gordon dans les bandes dessinées d’Alex Raymond) et dont plus aucun Américain ne se soucie.

19040809050815263616191819 dans SCIENCE-FICTIONMalgré le regard très dubitatif qu’il porte sur le projet, le narrateur accepte le travail par désœuvrement. Il va bientôt se retrouver contaminé malgré lui par l’imagerie de science-fiction dont raffole son employeuse et être le témoin de plusieurs apparitions : ailes volantes géantes, autoroutes à quatre-vingts voies, versions alternatives de Metropolis… Autant de « fantômes sémiotiques » échappés des couvertures d’Amazing Stories illustrées par Frank R. Paul. Effrayés par ces visions d’un monde trop lisse et rutilant qui lui évoquent davantage les films nazis de Leni Riefenstahl que ceux de Lang et préférant un présent imparfait, plutôt qu’un futur antérieur érigé à la gloire d’une hypothétique société d’Übermänner américains, le narrateur trouve le salut grâce à la télévision, par laquelle il se raccroche à la réalité, en s’abreuvant de vieux films pornos et de faits divers sordides.

Mise en perspective avec les écrits de Bruce Sterling, publiés à la même époque dans son fanzine Cheap Truth, la nouvelle de Gibson peut également être lue comme la critique acide d’un certain courant de la science-fiction. Celui dont les auteurs s’obstinent à s’inscrire dans la tradition – initiée par Gernsback il y a plus de cinquante ans – d’une littérature d’évasion, vantant encore naïvement les mérites du progrès et la valeur indéfectible de l’Homo Americanus, sans proposer de véritable discours sur la société dans laquelle ils vivent. Exaspéré par ces sempiternelles aventures de space opera ou de fantasy « à la Tolkien » qui continuent de pulluler sur les présentoirs des librairies (et de remporter des prix !), un jeune auteur commence à ruer dans les brancards. Il va bientôt, lui aussi, pouvoir graver son nom dans l’histoire de la science-fiction, en lettres de silicium.

En dépit de sa brièveté, Le Continuum Gernsback offre une illustration lumineuse de notre propension à porter sur le monde un regard stéréotypée. Constat qui vaut également pour les amateurs de S.F. et leur penchant à se complaire dans une imagerie ou des thématiques séduisantes, parce que déconnectées d’une réalité jugée trop fade.

1. Prix que remporta Gibson en 1985 pour son premier roman : Neuromancien.
2. Le Streamline Moderne (ou style « Paquebot » en français), l’un des derniers avatars de l’Art Déco, connut son apogée vers la fin des années 1930. Il s’agit d’un style architectural caractérisé par des bâtiments aux longues lignes horizontales, contrastant avec des surfaces verticales incurvées, et l’utilisation de matériaux comme le chrome et le stuc. Les designers s’en sont également inspirés pour concevoir de nombreux objets de la vie courante (réveils, radios, jukebox…).

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LE MONSTRE DE LA SEMAINE : LES DEUX REJETONS JUMEAUX MUTANTS ET CANNIBALES

Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 !

LE MONSTRE DE LA SEMAINE : LES DEUX REJETONS JUMEAUX MUTANTS ET CANNIBALES dans CINÉMA 19040509124915263616188203

J’ai eu un peu de mal à trouver une manière de nommer ces deux monstres-là puisque, au fond, quelles créatures des séries B des années 80 n’étaient pas un peu mutantes et cannibales ?

Ceux-là, au moins, sont facilement identifiables puisque ce sont des bébés. Ils sont les dérivés extrêmes et gores de l’Aliensploitation des années 80, issus du film anglais, INSEMINOÏD (1981) de Norman J. Warren.

L’intrigue : Au cours d’une expédition archéologique sur une planète hostile, l’équipage d’un vaisseau subit les assauts répétés d’une présence extraterrestre…

19040509220715263616188208 dans HORREURLe titre et l’affiche annonçaient d’avance le coup fourré, et en louant la VHS on savait déjà qu’on taperait dans la marge la plus éloignée de celle du bon goût. Après la vision d’INSEMINOÏD, le face-hugger et le xenomorphe de H. R. Giger devenaient finalement presque « soft » et sophistiqués, tant Norman J. Warren, avec peu de moyens, allait directement à l’essentiel. Sur le principe de la surenchère gore, après que le cannibale d’ANTHROPOPHAGOUS (1980) dévore goulûment un fœtus sorti du ventre d’une mère, ou qu’un gamin zombifié égorge la sienne dans LE MANOIR DE LA TERREUR (les histoires d’anthropophagies familiales étant déjà bien présentes dans le ZOMBIE de Romero), il était logique que nos deux nouveaux nés grignotent aussi de la viande humaine dans INSEMINOÏD.

Le petit plus du film de Warren, c’est le spectacle de cette mère au bord de la folie qui protège coûte que coûte ses deux rejetons tant monstrueux soient-ils. Une mère plus qu’inquiétante et blafarde, interprétée par Judy Geeson, qui rappelle beaucoup le rôle de Betsy Palmer, alias Pamela Voorhees la mère de Jason dans le premier volet des VENDREDI 13 (1980). Et sur le même principe, Isabelle Adjani protégeait aussi son hideuse progéniture dans POSSESSION (1981) D’Andrzej Żuławski. « Ou quand les mamans pètent une durite » : un thème très présent dans les années 80 avec entre autres les mamans cannibales de FLESH-EATING MOTHERS (1988) ou celle, plus qu’inquiétante de PARENTS (1989). Sans oublier les MÉMÉS CANNIBALES (1988) d’Emmanuel Kervyn qui touchait au thème sacré de la grand-mère, bien avant le TATIE DANIELLE (1990) d’Etienne Chatiliez.

Pour en revenir aux deux bébés mutants d’INSEMINOÏD, ils ont aussi la particularité bestiale de transmettre des signaux télépathiques à leur mère, un artifice repris l’année suivante par Frank Henenlotter pour ses siamois séparés malgré eux, Duane et Belial Bradley dans FRÈRE DE SANG (1982, Basket Case). De vieux restes du thème de la télékinésie tant exploité tout au long des années 70 ?

En tout cas, les films de Norman J. Warren ont eu les honneurs d’une belle édition chez Neo Publishing il y a une bonne dizaine d’années, ce qui nous a permis de les revoir dans d’assez bonnes conditions. Les Anglais quand à eux ont eu le droit au fameux « Cercueil Box 5 DVD ».

- Trapard - (CosmoFiction – morbius501@gmail.com)

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