LE MONSTRE DE LA SEMAINE : L’ALIEN ENVAHISSEUR AUX MILLE COCONS
Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 !
Vous imaginez un second remake de L’INVASION DES PROFANATEURS DE SÉPULTURES sorti en 1988 ? Loupé ! Ou le troisième volet de la saga ALIEN se déroulant enfin sur Terre avec l’invasion extraterrestre promise ? Toujours pas ! Le titre américain DEEP SPACE et le français L’INVASION DES COCONS auraient pourtant pu nous laisser le croire.
Non, L’INVASION DES COCONS (1988) est un nanar signé Fred Olen Ray avec en prime un alien géant tout en latex, à la mâchoire immense et armé de tentacules flasques et mous. Je ne comprends d’ailleurs pas cette manie, depuis THE THING (1982), de vouloir affubler tous les extraterrestres de tentacules, de BREEDERS (1986), à THE DEADLY SPAWN (1983), en passant par GUZOO (1986). Ni Fred Olen Ray, ni les autres réalisateurs de ces bisseries ne sont John Carpenter. Et autant les entrailles jaillissantes de THE THING étaient crédibles à l’écran et parfaitement éclairées, autant ce sont généralement les acteurs de L’INVASION DES COCONS qui s’emparent des tentacules meurtriers pour s’étrangler avec…
L’intrigue : L’armée américaine perd le contrôle d’un satellite contenant une arme biologique. Après s’être écrasée en plein Los Angeles, voilà que l’arme en question se met à terroriser la population. Mais c’est sans compter sur le lieutenant de police McLemore…
McLemore est incarné par Charles Napier pour le plus grand bonheur des fans de cinéma bis. Et même quand un film est mauvais, la présence de Napier relève toujours le niveau, ce qui rend la vision de LA NUIT DES COCONS finalement appréciable. L’enquête policière sur fond d’ambiance sombre et d’attaques nocturnes par des créatures génétiquement modifiées rappelle parfois C.H.U.D. de Douglas Cheek.
Dans un rôle moindre, on retrouve Bo Svenson connu pour ses rôles dans le cinéma d’exploitation dont de bons westerns spaghettis et dans une poignée de films d’action musclés (c’est lui le shérif salopard de la saga des THUNDER, sorte de sous-Brian Dennehy, lui-même shérif dans le premier RAMBO). Bo Svenson est aussi connu des fans de science-fiction pour son rôle dans le blockbuster nippo-américain, VIRUS (1980).
Pour en revenir à la créature du film, son aspect est vaguement pompé sur celui de l’Alien d’H.R. Giger mais en version minimaliste : squelette dorsal courbé et épineux, mâchoire infernale remplie de rangées de dents. Et qui dit ALIEN dit forcément progéniture et insémination. Et là où Fred Olen Ray ne s’est pas cassé le dos, c’est qu’il a inclus un « face-hugger » quasi-identique à celui du film de Ridley Scott dans une courte scène de son film.
Ne désespérons pas de la suite de la carrière d’Olen Ray, puisque dans son film suivant, ALIENATOR (1990) l’extraterrestre sera un travesti. Sacré Fred Olen Ray !
- Trapard – (CosmoFiction)
LE FILM EN ENTIER ET EN VERSION FRANÇAISE :
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