LE CINOCHE DE TRAPARD : EL AULLIDO DEL DIABLO (1987)
« Un film à la limite du nanar » mais avec Caroline Munro, ça se regarde… Mais pas que pour elle, voyons, puisqu’on y trouve aussi la Créature de Frankenstein, Mr Hyde, le Loup-Garou et tant d’autres, si, si ! Oui, enfin, presque… Trapard vous explique tout…
L’intrigue : Alex Doriani était une riche et recluse star de films d’horreur, qui s’est suicidée en 1981. Son fils unique, Adrián, vit désormais avec Hector, le frère jumeau d’Alex, un homme malsain et acteur raté, ainsi qu’avec le majordome Eric, et la cuisinière Carmen.
Hector se déguise au gré de son inspiration en Raspoutine, Fu Manchu ou Barbe-Bleue, et traîne avec des prostituées retrouvées ensuite mortes. Adrián regarde les films de son père à la télévision, et plusieurs des personnages de ceux-ci apparaissent dans la réalité: Le Monstre de Frankenstein, Mr. Hyde, Le Loup-Garou Waldemar Daninsky, Quasimodo, Le Fantôme de l’Opéra et Le Diable. De plus Hector et un prêtre local convoitent la belle Carmen…
EL AULLIDO DEL DIABLO, aka THE HOWL OF THE DEVIL, est l’une des dernières aventures de Waldemar Daninsky, mais aussi l’un des derniers films personnels de Paul Naschy avant de perdre le contrôle de ses films suivants au profit des producteurs. Le film est à la limite du nanar et il est totalement inédit en France. Naschy y joue plusieurs rôles incarnant un comédien se maquillant et se déguisant en plusieurs monstres cultes du cinéma d’épouvante pour stimuler l’imagination de son fils. Parallèlement, il utilise ses costumes pour jouer à des jeux sexuels avec des prostituées ramenées chez lui. Le film est un hommage à Boris Karloff et au maquilleur Jack Pierce qui exécutait les maquillages cultes des années 30 et 40 pour les films d’épouvante de monstres de la Universal Pictures.
On est dans du cinéma de genre espagnol s’adaptant aux années 80 et peut-être un peu à la saga des HURLEMENTS (The Howling). Et aux côtés de Paul Naschy, on trouve dans EL AULLIDO DEL DIABLO, la jolie Caroline Munro mais aussi Howard Vernon.
- Trapard – (CosmoFiction)
Autres films de la catégorie Le Cinoche de Trapard :
Prisoners of the Lost Universe / Carnage / Matador / Prophecy, le Monstre / Alligator / Killer Klowns from Outer Space / Gunan le Guerrier / Les Yeux de Laura Mars / Nuits de Cauchemar / The Dark / Delirium / Le Cimetière de la Terreur / Zombie Nightmare / Neon Maniacs / Les Forces du Mal / Le Démon des Profondeurs / Adam et Ève contre les Cannibales / Slipstream, le Souffle du Futur
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LA BANDE-ANNONCE : SLIME CITY (1989)
La bande-annonce qui présente la sortie du DVD de SLIME CITY en France annonce clairement la couleur du film : verte. Mais pas uniquement, puisque la musique dramatise plutôt bien ce qui semble être un petit film gore tourné sans aucun budget.
Tourné à New-York en 16 mm, avec un budget de 50.000 dollars, par un Grégory Lamberson quasi-inconnu et qui s’est auparavant fait la main sur les tournages de I WAS A TEENAGE ZOMBIE (1987), mais surtout sur celui d’ELMER, LE REMUE-MÉNINGES (1988) de Frank Henenlotter. Et si SLIME CITY ne lorgnait pas explicitement du côté de ROSEMARY’S BABY, du film de magie noire à petit budget, et plus ou moins de STREET TRASH et de HELLRAISER pour certaines scènes, on penserait immanquablement à ELMER avec ses passages gores, avec aussi le malaise lié à l’accoutumance d’une drogue inconnue et qui engendre des meurtres.
L’intrigue : Alex et Lori se rendent à New York pour emménager dans leur nouvel appartement. Ils y découvrent un quartier paisible et des voisins fort sympathiques. Mais ce qu’ils ne savent pas en revanche c’est que leur petit nid d’amour est hanté par un esprit démoniaque. Victime de ce démon, Alex va petit à petit se transformer en une créature purulente et dégoulinante qui devra massacrer d’innocentes victimes afin de freiner son écœurante déliquescence…
Ce qui est bien finalement avec le film de Grégory Lamberson c’est que son manque de moyens et le jeu amateur de ses comédiens ne gâchent pas du tout l’intérêt pour l’histoire qui sort de certains sentiers trop battus. Évidemment, les scènes gores ne sont surtout là que pour suivre un effet de mode très typé 80′s, mais elles sont dosées et la trame du film se tient très bien avec, sans jouer la surenchère inutile. Mais de toutes façons, on loue généralement ce type de films pour les passages juteux, en espérant que l’histoire nous captivera. C’est ce que la bande-annonce promet en tout cas. Et SLIME CITY possède d’ailleurs son public aux USA puisque certains l’ont classé « film culte » depuis sa sortie en salles. Personnellement je lui aurai peut-être fait une petite ovation s’il était sorti en France à l’époque, moi qui ai toujours considéré ELMER, LE REMUE-MÉNINGES, malgré tous ses défauts, comme l’un de mes films gores des 80′s les plus cultes. Surtout pour l’avoir vu en salles, à Nouméa, au cinéma Rex, et ayant été l’unique spectateur de la séance. Et les qualités de réalisateur de Grégory Lamberson n’ont rien à envier à celles de Frank Henelotter à cette même époque, surtout pour un premier film.
- Trapard – (CosmoFiction)
Autres bandes-annonces de la catégorie :
Réincarnations / Millenium / Philadelphia Experiment / Cabal / L’Enfant du Diable / Nuit Noire / Hysterical / Les Moines Rouges / Le Sous-Sol de la Peur / Popcorn / Voltan le Barbare / Pulgasari / Mutant War / Strange Invaders / La Nuit des Mutants / The Kindred / The Slayer / The Video Dead /Flesh Eater / L’Ascenseur / The Kiss / Les Marrrtiens / Robe de Sang / Robot Jox / Les Aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e Dimension / M.A.L. : Mutant Aquatique en Liberté / Le Guerrier de l’Espace / Les Maîtres de l’Univers / Aliens, le Retour / Baby, le Secret de la Légende Oubliée / La Force
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MUSIQUE : AMAZING STORIES – Main Title
Comment ne pas se souvenir du superbe générique de la fort sympathique série télévisée AMAZING STORIES (HISTOIRES FANTASTIQUES, en français) produite par Steven Spielberg en plein milieu des années 80 ?
Composée par le grand John Williams (STAR WARS, SUPERMAN, INDIANA JONES, E.T., JURASSIC PARK, HARRY POTTER…), la musique d’ouverture d’AMAZING STORIES nous entraînait dans un air envoûtant et triomphant (comme seul le Maître en avait le secret), vers les contrées fabuleuses des histoires fantastiques et de science-fiction ! Dans un générique qui fut pendant longtemps unique en son genre car entièrement réalisé en images de synthèse (un exploit pour l’époque où celles-ci commençaient à peine à faire fureur à travers des TRON, STAR TREK II ou LE SECRET DE LA PYRAMIDE), nous suivions émerveillés l’évolution des contes et légendes à travers l’Histoire, lesquels passaient de la transmission orale aux écrits antiques avant de remplir les pages des premiers livres et de finir aspirées par le tube cathodique, conteur des temps modernes!
Allez, on se refait l’un des plus beaux génériques de l’histoire de la télévision (que vous pouvez revoir ICI dans sa version espagnole) !
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres article de la catégorie Musique :
Retour vers le Futur / The Goonies « R » Good Enough / E.T. / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / Flash Gordon / Dune /Leviathan : Main Titles – Underwater Camp / Le Guerrier de l’Espace – Main Title / Star Trek III : Bird of Prey Decloaks /Mad Max 3 : We don’t Need Another Hero / Predator : Main Title / Ghostbusters / Ladyhawke : Main Title / Conan le Barbare : Prologue – Anvil of Crom / Craig Safan dirige l’orchestre pour Starfighter / Dar l’Invincible – Main Theme / Are You Ready For Freddy ? / He’s Back, the Man Behind the Mask / Radio Ga Ga / Une nouvelle version de la musique d’Ulysse 31 /Psycho Therapy /Bye, James Horner… / Vampire, vous avez dit Vampire ? : Give it up / Freddy Krueger – Stormtroopers of Death / Adieu Bowie… / Tygra, la Glace et le Feu : Main Title, Prologue, Nekron’s Assault / Gremlins : Theme / V : Main Title – Final Battle Theme / Aliens : Futile Escape / Génération Perdue – Lost in the Shadows / Les Maîtres de l’Univers : Main Title – It’s all Mine
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LE MONSTRE DE LA SEMAINE : GUZOO, LE PARASITE SANGLANT DE LA NUIT DES TEMPS
Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 !
Guzoo est sûrement l’opposé direct des Kaiju japonais, puisqu’il est une créature parasite vivant sur la Terre depuis la nuit des temps : les Guzoo. Le Guzoo peut aussi s’apparenter à la créature de THE THING (1982) puisqu’il peut prendre la forme de l’homme ou de n’importe quel animal en modifiant ses cellules. L’explication des capacités de changement de formes du Guzoo est peu présente dans le film, mais une partie du métrage nous montre qu’il peut accéder à notre monde en traversant les reflets des miroirs. Et son apparence réelle est assez proche de celle d’Audrey II avec une énorme gueule pleine de crocs, mais aussi des nuées de tentacules caoutchouteuses, tranchantes et collantes comme des rémoras. La particularité du Guzoo est d’émettre des sortes de flatulences en guise de cris.
Le Guzoo peut être contrôlé en jouant d’une flûte spéciale et semble vivre dans une dimension complètement parallèle.
L’intrigue : Après s’être rendue dans une maison d’été isolée pour les vacances, quatre jeunes filles sont attaquées par une horrible créature…
GUZOO, LA CHOSE ABANDONNÉE PAR DIEU (1986, Guzoo: Kami ni misuterareshi mono – Part I) est un court-métrage gore de 40 minutes, sorti directement en vidéo, dans la logique des courts trashs de la série des GUINEA PIG commencée en 1985. Le « Part I » du titre original laisse à penser que le réalisateur avait envisagé d’en tourner une suite. Après ce court-métrage, le cinéaste Kazuo Komizu s’est ensuite fait connaître (surtout au Japon et aux USA) avec le pseudonyme ‘Gaira’ avec sa trilogie gore et malsaine, ENTRAILS OF A VIRGIN (1986, Shojo no harawata), GUTS OF A BEAUTY (1986, Bijo no harawata) et ENTRAILS OF A BEAUTIFUL WOMAN (1987, Gômon kifujin).
GUZOO, LA CHOSE ABANDONNÉE PAR DIEU (1986) est un bon petit film gore à la japonaise, dont certaines scènes ultra-violentes rappellent un peu celles du premier EVIL DEAD de Sam Raimi. Son ambiance teen et surréaliste rappelle un peu le film fantastique HOUSE (1977, Hausu) de Nobuhiko Obayashi, mais dès la deuxième moitié du court on bascule dans une surenchère d’effets violents à grands renforts de latex.
- Trapard – (CosmoFiction)
Autres Monstres de la Semaine :
Beholder chinois / Créature de Fyrine IV / Sinok / Asticot-géant-violeur de Morganthus / Martien glouton / Ver des sables d’Arrakis / Vermithrax Pejorative / Gremlins / Molasar / Darkness / La Chose / La Mouche / Audrey II / Pinhead / Visiteurs / Cœlacanthe mutant / Dévoreur de Pluton / Yautja galactique / Hobgoblin ratatiné / Katahdin, le grizzli mutant / Extraterrestre incubateur cannibale
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JOHN CARPENTER ET « STARMAN »
John Carpenter exprime ici les raisons qui l’ont conduit à réaliser STARMAN : « Je me suis rendu compte que pendant des années, j’avais été un metteur en scène de cult-films, bien payé pour faire le genre de films qui me plaisaient. Mais l’ennui, c’est que les gens ne m’associaient plus qu’à l’horreur et à la science-fiction, et c’est ce qui m’a amené à me lancer dans autre chose. Quand on m’a proposé STARMAN, je me suis senti personnellement impliqué dans cette histoire émouvante, chaleureuse, et j’y ai vu une occasion de raconter une histoire plus intime, plus humaine que tout ce que j’avais fait jusqu’à présent. »
(L’Écran Fantastique n°56 – mai 1985) (CosmoFiction)