COSMOCRITIQUE : STAR TREK IV, RETOUR SUR TERRE (1986)

COSMOCRITIQUE : STAR TREK IV, RETOUR SUR TERRE (1986) dans CINÉMA 14011101120715263611887117

La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

17011207133115263614766901 dans COSMOCRITIQUERetour sur STAR TREK IV, l’un des meilleurs films de la saga, avec une critique passionnée et longue de Paul-Étienne parue dans le numéro 3 de CosmoFiction Fanzine d’août 1988.

17011207174115263614766903 dans FANZINE COSMOFICTIONL’histoire : « Au XXIIIe siècle, à l’issue de leur mission sur Genesis, l’amiral Kirk et son équipage se dirigent vers la Terre. Au même moment, une sonde d’origine inconnue émet des signaux ressemblant au chant des baleines et, après avoir détruit de nombreux vaisseaux, menace notre planète. Kirk décide donc d’effectuer un voyage dans le temps, accompagné de ses fidèles, jusqu’en 1986, afin de ramener des cétacés, désormais disparus, et de percer le mystère. » (allocine.fr, qui ferait bien de corriger toutes les fautes présentes régulièrement dans ses résumés…)

Dans l’une de ses lettres, notre rédac-chef adoré – qui venait de découvrir Le Mystère Farpoint de la nouvelle série STAR TREK : THE NEXT GENERATION – me tenait à peu près ces propos : « Tu ne sais pas ce que tu perds, Paul-Etienne, à ne pas être trekkie ! » Encore sous le choc de la vision trekkienne de cette nouvelle génération, perturbé, pour ne pas dire aveuglé par sa passion, il ne semblait pas se souvenir que je considérais STAR TREK : THE MOTION PICTURE comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la science-fiction…

Eh oui, même si les autres épisodes m’ont paru manquer de saveur, voire même être insipides, j’ai toujours défendu avec énergie et conviction que cette série (télévisée et cinématographique) avait été un élément moteur et indispensable à notre passion commune. Cependant, j’avoue (et ce, sans honte !) ne pas vouer un culte fanatique à ces monuments de notre univers cinémato-scifilique. Peut-être suis-je inculte, ou idiot, mais c’est ainsi. Et l’on ne peut changer sa nature comme cela, en un tour de bras (triste destin que le nôtre !).

17011207152715263614766902 dans SCIENCE-FICTIONMais voilà, je suis tout de même allé voir STAR TREK, quatrième du nom (et ils en prévoient un cinquième !), totalement objectif, et… j’ai… ADORÉ ! Quoi de plus normal que cette réaction, quand on retrouve des personnages si familiers, si sympathiques, dans une nouvelle aventure encore plus palpitante (toujours plus fort, toujours plus loin !) ; lorsque l’on sait que le temps pèse inlassablement sur eux, à tel point que la télé leur a préféré une « next generation » plus jeune, plus solide et… moins ringarde ? Quoi qu’il en soit, Mr Spock, l’amiral Kirk, le Dr McCoy, Uhura, Sulu, Chekov et les autres (l’Enterprise, surtout…) me manqueront toujours ! Et ceci d’autant plus qu’après la vision de ce film il ne peut en être autrement, et c’est sans hésitation aucune que je peux affirmer qu’il s’agit bel et bien là du meilleur épisode de la saga STAR TREK (après le premier, tout de même !). Nos amis vous entraîneront dans une aventure extraordinaire, aux accents quelque peu écolos, dont la morale serait : « Touchez pas aux baleines ! », destinée à sensibiliser ces salopards avides d’argent qui exterminent ces mammifères dans le but pur et simple de s’emplir les poches.

17011207212615263614766904L’histoire est d’une originalité et d’une subtilité sans précédent ! Jamais un tel sujet n’avait été abordé, et personne n’y aurait même songé. Imaginez plutôt : une sonde extraterrestre revient vers la Terre du XXIIIe siècle pour rétablir un contact rompu inexplicablement il y a trois siècle avec le « peuple » qui l’habitait depuis des millénaires, bien avant l’apparition des hommes : les baleines à bosse… La suite ? À vous de la découvrir avec ce formidable scénario qui nous délivre des moments de pur plaisir, drôles et rafraîchissants à la fois, comme ces scènes – peut-être légèrement attendues au tournant, mais si drôles – durant lesquelles l’équipage de l’Enterprise se retrouve confronté à cette « civilisation barbare du XXe siècle » (dixit : Dr McCoy).

Les effets spéciaux sont pour leur part d’extraordinaires prouesses techniques et stylistiques, d’un réalisme troublant (ah ! Il est loin le temps des travelling-mattes défaillant du premier !) et d’une quasi perfection (sauf , peut-être, pour ce qui est des décors de Vulcain… et encore !)

17011207245415263614766924Le film, enfin, ne souffre que de deux accrocs (mineurs !) : l’affiche française – c’est incroyable, alors que celle d’outre Atlantique était… géante ! La française est pour le moins craignos ! Si c’est le genre d’affiche convenant parfaitement à des films comme RETOUR VERS LE FUTUR, elle trahit ici (volontairement ?) la mentalité qui émerge d’un film comme STAR TREK, ainsi que sa spécificité.

Deuxième « hic » : la musique. De pire en pire. On part du summum (Master Jerry), en passant par un très bon cru Horner (pourtant inférieur à son prestigieux et talentueux collègue), pour se rabattre sur un sombre inconnu qui nous compose un générique de STAR TREK à la mélodie plus proche de Jingle Bells que des envolées lyriques que pourrait lui inspirer la beauté infinie de l’espace.

Mais tout ceci reste secondaire. Il faut aller voir RETOUR SUR TERRE (ça y est, le trekkisme m’envahit inexorablement !) qui aurait pu être un chef-d’œuvre s’il n’avait souffert de la (trop) rude 17011207270815263614766925concurrence du premier épisode qui, lui, est différemment mais intrinsèquement supérieur.

Il faut aller retrouver ces merveilleux personnages qui, vieillis (surtout pour Leonard Nimoy), n’en sont que plus convaincants et réalistes ; plus humain pour Kirk (un peu moins play-boy enrobé que dans la série TV), plus imposant pour Spock (plus grave, plus solennel, et même plus… humain !), ainsi que pour tous les autres protagonistes, figures de proue immortelles de cette saga intergalactique qui ne cesse de faire des heureux et des envoûtes.

On se doit, comme tout fantasticophile qui se respecte, d’aller voir STAR TREK IV, ne serait-ce que pour entendre Mr Spock employer une de ces fameuses « métaphores pittoresques » : « Merde alors ! »

- Paul-Étienne – (CosmoFiction)

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