COSMOCRITIQUE : JOEY (1985)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
JOEY (Making Contact, à découvrir ICI en totalité)… Pas vu. En fait, je crois que je n’ai jamais vraiment cherché à découvrir ce film de Roland Emmerich (INDEPENDENCE DAY, LE JOUR D’APRÈS…). Un jour viendra, j’en suis sûr ! Je laisse donc sans plus attendre la parole à Laurent qui nous en fit sa toute petite critique dans le numéro 2 de CosmoFiction Fanzine de juin 1988.
L’histoire : « À 9 ans, Joey vient de perdre son père. Mais une nuit, il réalise qu’il est en mesure d’entrer en contact avec lui par l’intermédiaire d’un de ses jouets, un petit téléphone rouge. Peu après, il se découvre des pouvoirs télékynétiques latents, et peut déplacer les objets à distance. Mais très vite, le rêve se transforme en cauchemar lorsque Joey découvre une étrange marionnette dans une demeure abandonnée voisine. Cette poupée de ventriloque est en effet habitée par un puissant démon, qui compte bien se servir des pouvoirs naissants de l’enfant pour son propre compte. Joey va-t-il accepter de faire usage de son pouvoir ? Et surtout, son défunt père peut-il l’aider ? » (Wikipédia)
Il s’avère exact qu’à première vue JOEY peut paraître médiocre : affiche étrange, distribution quasiment inconnue et réalisateur tout droit sorti de je ne sais où ! Malgré tout, on est en face d’un très bon film au scénario original (bien que, par moment, on se croirait dans E.T. ou POLTERGEIST !), aux effets spéciaux de très grande qualité (étonnant pour une série B !), et bénéficiant d’une réalisation excellente due à R. Emmerich qui, tout comme le célèbre Wolfgang Petersen, n’est autre qu’un Allemand.
On sent l’influence de Spielberg sur Emmerich et son film. Il est bon de savoir que le « wonder boy » a fait des petits, car ce grand maître du cinéma (et de la TV) fantastique semble aujourd’hui vouloir quitter le genre qui l’a révélé au grand public…
- Laurent S. – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmocritique :
Gremlins / Terminator / Les Goonies / 2010, l’Année du Premier Contact / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Histoires Fantastiques / Hellraiser, le Pacte / Cocoon / Princess Bride / Running Man / Miracle sur la 8e Rue / Starman / Legend / Incidents de Parcours / Superman IV : le Face à Face / Retour vers le Futur / Labyrinthe / Génération Perdue / Starfighter / Hidden / Le Blob / Willow / Les Maîtres de l’Univers / Elmer, le Remue-Méninges / Retour vers le Futur 2 & Retour vers le Futur 3 / Dolls / Les Sorcières d’Eastwick / La Folle Histoire de l’Espace / Brazil / Androïde / L’Amie Mortelle / Flic ou Zombie / Vampire… vous avez dit Vampire ? 2 / Electric Dreams / Lifeforce / Project-X / Futur Immédiat, Los Angeles 1991 / Vendredi 13, Chapitre VI : Jason le Mort-Vivant
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QUAND LES MAGNÉTOSCOPES DOMINAIENT LE MONDE
J’ai appris hier la mort du magnétoscope… Moi qui le croyais depuis longtemps décédé, eh bien non ! En fait, on en fabriquait encore en toute petite quantité pour les États-Unis… Mais voilà, c’est désormais fini, l’ère de la VHS est bel et bien HS. De nombreux souvenirs des 80′s resurgissent soudain en moi…
DES TEMPLES DÉDIÉS AU DIEU CINÉMA…
Top Vidéo Club, Jumbo Vidéo Club, Vidéo Foch, Discorama II Vidéo Club, Movies Video… Si vous êtes Calédonien et que vous avez connu le magnétoscope dans votre jeunesse, ces noms doivent vous rappeler quelques VHS. Dans les années 80, ces lieux étaient de véritables temples dédiés au dieu Cinéma. Pour la première fois, et alors que la Nouvelle-Calédonie ne possédait encore qu’une seule chaîne de télévision, nous pouvions revoir des films tranquillement installés chez nous, au jour et à l’heure que nous souhaitions. Ce qui peut paraître aujourd’hui banal ne l’était pas le moins du monde à l’époque. D’autant plus que certains titres pouvaient garnir les rayons avant même leur diffusion en salles !
L’ARRIVÉE DE LA VEDETTE À LA MAISON…
Je me souviens parfaitement de l’année 1982, année où pour la première fois un magnétoscope est arrivé à la maison à l’occasion de la fête des pères. C’était un National (Panasonic) avec ouverture sur le dessus par éjection. Je me souviens de son odeur de neuf et de l’excitation de posséder enfin ce que l’on considérait alors comme une véritable révolution ! Comprenez : désormais non seulement j’allais pouvoir louer des films, mais en plus j’allais pouvoir en enregistrer à la TV et les conserver à jamais pour les revoir à tout moment pour mon plaisir ! Début d’une grande collection…
MON PREMIER FILM VU EN VHS…
J’avais alors 16 ans. E.T., POLTERGEIST, BLADE RUNNER et STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN étaient à l’affiche au cinéma. Quelle année ! Mes parents se sont inscrits, sur mes recommandations, au Top Vidéo Club. Et pourtant ce n’était pas le top en la matière. Inscription hors de prix, locations aux tarifs élevés, peu de choix… Alors pourquoi lui en premier plutôt qu’un autre ? J’y avais repéré plusieurs titres de films fantastiques et de SF encore jamais projetés en salles sur le Caillou, notamment LES MERCENAIRES DE L’ESPACE que je désirais à tout prix voir. Ce fut donc la première cassette vidéo que je devais louer dans ce Top Vidéo Club où le patron aimait péter plus haut que son c… . Ce fut aussi par conséquent le premier film que je devais découvrir sur notre télévision. Mais de mauvais réglages gâchèrent une partie du plaisir. Heureusement, nous allions vite remédier à ces parasites par un ajustement technique qui, dorénavant, permettrait de visionner définitivement toutes les autres VHS dans de parfaites conditions !
LE PORNO EN ZONE INTERDITE…
Je me rappelle également que tout au fond de ce Top Vidéo Club drôlement agencé se trouvait le rayon des cassettes pornos… La patronne me rappelait à l’ordre si je m’aventurais un peu trop près de la zone interdite. J’ai cependant parfois réussi à déjouer sa surveillance, notamment lorsqu’un client débarquait au vidéo club et qu’elle devait s’en occuper alors ! À l’inverse, je me rappelle que dans nombre d’autres vidéo clubs, n’importe qui pouvait avoir accès au rayon porno sans même connaître un avertissement de la part de la gérance. Par contre, le coin X du Jumbo Vidéo Club était assez amusant dans le sens où il était minuscule avec un petit rideau à l’entrée… Fallait se cacher, comme un gros pervers, même si les gens pouvaient vous voir en passant derrière le rayon, entre les espaces cassettes. Celui de Movies Video se trouvait quant à lui en plein centre du vidéo club, en cercle, avec des miroirs en hauteur pour permettre aux responsables de repérer de loin d’éventuels voleurs de jaquettes… Queue de souvenirs ! Oh, pardon, je voulais dire « QUE » de souvenirs, bien sûr.
TRÈS CHERS ENREGISTREMENTS…
Le premier film que j’ai enregistré en VHS, et que je possède encore aujourd’hui par nostalgie, est le chef-d’œuvre de Robert Wise : LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA (1951). Quelle joie ! Je ne sais combien de fois je le reverrai par la suite grâce à cette vidéo cassette. Mais les cassettes vierges atteignaient des prix élevés en ce temps là. Je prenais souvent des 240 minutes pour avoir le maximum de place et ainsi enregistrer deux films à la suite. Je crois qu’elles étaient aux environ de 5000 F pièce, soit un peu plus de 41 €… J’ai acheté les premières dans une boutique du Shop Center Vata aujourd’hui forcément disparue. Là encore, je me souviens de leur odeur particulière. Ouais, j’adorais en fait sniffer les VHS et les magnétoscopes dans les Eighties, et regardez dans quel état je suis aujourd’hui !
LOCATIONS À DURÉE LIMITÉE…
Les jaquettes des VHS étaient souvent superbes, même si parfois très exagérées dans leur design ou leur illustration. On pouvait aisément passer d’un distributeur professionnel aux affiches splendides à un amateur aux montages graphiques hésitants, osés ou brouillons. Souvent, seul le boîtier était exposé dans les rayons afin d’éviter les vols. On obtenait la cassette ensuite, arrivé à la caisse pour payer la location. On pouvait louer le film pour moins de 24 heures, 24 heures ou plus. Bien sûr, le tarif augmentait en fonction de la durée de location.La moyenne était d’environ 500 F, soit un peu plus de 4 €. Par la suite, des vidéo clubs proposeront des tarifs beaucoup plus souples et attractifs, la concurrence se faisant très rude vu l’explosion des vidéo clubs à Nouméa. Il fallait respecter les délais sinon nous avions droit à une amende. Il m’est arrivé d’en décrocher quelques-unes…
SE PAYER STAR WARS ET MOURIR…
La vente de films en VHS n’existait pas au début du règne la VHS en Nouvelle-Calédonie, ou alors c’était hors de prix. J’ai tout forcé pour me payer la VHS de LA GUERRE DES ÉTOILES lorsque la cassette est sortie. La patronne d’un vidéo club l’avait commandée spécialement pour moi en me précisant, je crois, qu’elle n’avait normalement pas le droit de la vendre à un client et qu’il fallait que cela reste secret (ah mince, ne racontez pas que je vous l’ai dit !). Son prix a dû atteindre les 8000 F, soit plus de 66 €… Mais que n’aurais-je fait pour posséder le film que j’adore le plus au monde…
PROBLÈMES TECHNIQUES…
La cassette VHS fonctionnait généralement bien sans malheureusement toujours proposer une belle image, claire et nette. C’était assez souvent un peu flou, voire granuleux dans le pire des cas. Warner Home Vidéo était réputé pour la qualité de ses éditions. CBS Fox atteignait un bon niveau également, et j’appréciais beaucoup les éditions Gaumont-Columbia-RCA. Cependant la cassette vidéo pouvait parfois connaître des problèmes du genre bande froissée ou poussière parasitant l’image. Pire, certains magnétoscope détérioraient parfois la bande, notamment lors des interminables rembobinages où celle-ci pouvait s’emmêler complètement dans les têtes de lecture de l’appareil ! Là, c’était assurément la catastrophe ! Je me souviens avoir vécu, heureusement très rarement, cette horrible expérience ! Cela venait parfois d’un magnétoscope trop rapide pour rembobiner.
L’EXTERMINATION DES VHS…
J’ai enregistré des tas de choses à la télé grâce à cette formidable invention qu’était le magnétoscope : des films, bien sûr, mais aussi des séries télévisées (LA QUATRIÈME DIMENSION, AU-DELÀ DU RÉEL, V…), des dessins animés (ULYSSE 31, IL ÉTAIT UNE FOIS L’ESPACE, LES MAÎTRES DU TEMPS…), des émissions (TEMPS X, FANTASY…) et j’en oublie. La plupart de ces cassettes vidéo sont parties à la poubelle au fil du temps, remplacées depuis longtemps par des DVD ou des Blu-ray de ces mêmes films, séries et dessins animés. J’ai conservé précieusement quelques TEMPS X, des FANTASY, et quelques films et séries. Parfois parce qu’ils sont encore inédits en DVD ou Blu-ray, ou tout simplement par nostalgie alors que je les ai déjà rachetés dans d’autres formats. Il est dur de voir ses VHS encore toutes belles atterrir à la poubelle…
RACISME TECHNOLOGIQUE…
Des magnétoscopes, j’en connaîtrai plusieurs, même si le premier, ce sacré National, tiendra bon une éternité ! Je possède aujourd’hui, en dehors d’un lecteur Blu-ray, un lecteur combo DVD-VHS qui me permettait, jusqu’à peu, de transférer mes VHS sur DVD. Depuis un récent changement de matériel (ampli nouveau et super écran LCD 3D), je suis dans l’incapacité de visionner la moindre VHS : sauts d’image, coupures noires, parasites… Dois-je alors me résigner à jeter mes dernières cassettes vidéo survivantes de l’apocalypse ? Non. Je les garde dans l’espoir de pouvoir un jour les revoir. La technologie du XXIe siècle n’aura pas la peau de celle du XXe, qu’on se le dise !
- Morbius – (CosmoFiction)
L’AFFICHE : AFFICHES DE « CREEPSHOW » (1982)
Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !
CREEPSHOW revient enfin sur CosmoFiction avec cette petite sélection d’affiches internationales. Œuvre culte réalisée par George A. Romero (l’un des Maîtres de l’Horreur cinématographique) sur un scénario de Stephen King (l’un des Maîtres de l’Horreur littéraire), CREEPSHOW se base sur la série publiée dans les années 50 par EC Comics : Tales From the Crypt (qui sera elle-même adaptée en série télévisée de 1989 à 1996 sous le titre français de LES CONTES DE LA CRYPTE).
Le film se segmente en cinq sketches où l’aspect et l’esprit BD prédominent volontairement dans des effets graphiques ou colorés très prononcés, sans oublier un humour noir omniprésent. Ainsi :
« Un vieillard mort sort de sa tombe pour aller chercher son gâteau de fête des pères ; un fermier simple d’esprit est envahi par une herbe vorace ; un mari jaloux noie sa femme et son amant ; un monstre croupissant sous un escalier d’une université tombe à point nommé pour un professeur d’anglais timide haïssant sa femme ; un PDG maniaque est envahi de cafards dans son local immaculé. » (Wikipédia)
On retrouve au casting Adrienne Barbeau, Leslie Nielsen et Stephen King pour cet amusant festival d’horreur qui connut deux suites cependant moins inspirées.
Honneur aux Français pour commencer avec cette splendide affiche signée Melki, un artiste dont le nom résonne forcément dans vos oreilles si vous avez connu les années 80. On lui doit en effet beaucoup de belles affiches de l’époque au style inimitable (LE CAUCHEMAR DE FREDDY, LES AVENTURES DE BUCKAROO BANZAÏ, VIDEODROME…), ainsi que quelques jolies couverture de Mad Movies. Sur cette affiche très enviée à l’étranger, on y voit le macabre Creepy (ou Gardien de la Crypte) étendre sa mauvaise influence sur un jeune garçon amateur de comics d’horreur. Ce gamin démoniaque sert de fil conducteur entre les différents sketches du film. L’ensemble aux tons orangés évoque bien sûr les flammes de l’enfer avec, au loin, quelques tombes…
Voici à présent la très belle version américaine de l’affiche, qui fut d’ailleurs récompensée par l’Académie des Films de Science-Fiction, Fantastique et Horreur en 1983. On la doit à un certain Johann Costello. Creepy devient ici le caissier du cinéma où CREEPSHOW est projeté ! C’est alors que l’on hésite un peu avant de prendre son billet…
Troisième affiche destinée cette fois à la distribution internationale. Elle est carrément l’œuvre de Jack Kamen, artiste américain qui travailla justement sur la série des EC Comics : Tales From the Crypt ! L’homme est dans son élément et nous offre donc une affiche originale se présentant comme une couverture d’un numéro de Tales From the Crypt, avec toujours notre fameux gamin en train de s’abreuver de ces BD malsaines, tandis que l’on peut apercevoir dans sa chambre les posters de quelques films d’horreur de Romero ou d’adaptations de romans de Stephen King. Dehors, sous la pleine lune, Creepy veille au bon déroulement des choses…
Cette quatrième version de l’affiche de CREEPSHOW, dans un format différent, est britannique. On la doit à Tom Chantrell, lequel s’est basé sur une illustration de Bernie Wrightson, un dessinateur de comics américain qui étudia les comics d’EC Comics avant de travailler sur quelques numéros de la série Creepy (l’équivalent de Tales From the Crypt), publiée chez Warren Publishing. On ne s’étonnera donc pas de retrouver le style purement BD avec un Creepy posant dans un cimetière au clair de lune, lequel nous montre fièrement une pierre tombale sur laquelle le titre du film est gravé.
On passe à l’affiche italienne, pas mal du tout elle aussi. Creepy, toujours aussi souriant, nous invite à passer un bon moment en sa compagnie dans des lieux plus sinistres les uns que les autres…
On termine par l’affiche japonaise. Uniquement réalisées à partir de photos du film, elle s’avère un peu trop sombre et surtout peu réussie, ce qui n’empêche pas Creepy de nous souhaiter en anglais un « Welcome »…
- Morbius – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie L’Affiche :
Galaxina / La Galaxie de la Terreur / Star Crystal / Crime Zone / Forbidden World / Nightflyers / Space Raiders / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / L’Humanoïde / Deathstalker / Les Aventures de Jack Burton / Le Retour de Godzilla / New York 1997 / Le Bateau de la Mort / L’Épée Sauvage / The Deadly Spawn / Future-Kill / Terreur Extra-terrestre / The Terror Within / Time Walker / Le Démon dans l’Île / Frayeurs /Mind Warp, an Infinity of Terror / Onde de Choc / Robot Killer / Yor, le Chasseur du Futur / La Septième Dimension / The Brain / Les Captives de l’Espace / La Quatrième Dimension / Toxic Zombies /La Tour de l’Angoisse / Mad Max : des affiches / Slugs / Des Goonies et des affiches / Dune / Le Trou Noir / Street Trash / Dreamscape / Le Choc des Titans / Retour vers le Futur / Le Retour des Tomates Tueuses / Enemy / Saturn 3 / The Thing
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MUSIQUE : GREMLINS – Theme
Avec GREMLINS, en 1984, le grand Jerry Goldsmith composait une bande originale complètement déjantée, survoltée et en parfaite adéquation avec le film de Joe Dante ! En plus d’un orchestre classique, notre compositeur favori des 80′s intégrait des instruments et bruits électroniques qui allaient être ensuite très présents dans la plupart de ses B.O. d’époque (EXPLORERS, LINK…) car l’homme adorait expérimenter et rendre quasi organique sa partition.
Et comme le dit si bien Wikipédia à propos de Jerry Goldsmith : « Extrêmement protéiforme, son style se caractérise avant tout par son énergie rythmique et son invention dans le domaine de l’orchestration. Souvent brillant, parfois virtuose, l’orchestre de Goldsmith fait appel à tous les timbres et toutes les combinaisons: instruments rares ou exotiques (rhombe, cuica, serpent, didgeridoo, blaster beam, waterchimes, sifflet d’enfant et mêmes bols de cuisine…), instruments utilisés de manière détournée ou dans des registres inhabituels (cuivres « grogneurs » (growl) ou « hurleurs », piano préparé, flûtes dans le suraigu, effets d’archets sur les cordes, flatterzunge…) l’imagination du compositeur a longtemps été foisonnante, servie par une oreille particulièrement fine en matière de timbres et de couleurs. »
Le « Gremlins Theme » que je vous propose aujourd’hui a acquis sa célébrité avec le temps. Réutilisé à la radio ou dans des émissions TV, il est, à l’image du film, devenu culte. Et quand on l’a écouté une fois, croyez-moi : on l’a dans la tête pour toujours ! C’est ça la puissance et le talent d’un VRAI compositeur de B.O. !
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres extraits dans la catégorie Musique :
Retour vers le Futur / The Goonies « R » Good Enough / E.T. / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / Flash Gordon / Dune /Leviathan : Main Titles – Underwater Camp / Le Guerrier de l’Espace – Main Title / Star Trek III : Bird of Prey Decloaks /Mad Max 3 : We don’t Need Another Hero / Predator : Main Title / Ghostbusters / Ladyhawke : Main Title / Conan le Barbare : Prologue – Anvil of Crom / Craig Safan dirige l’orchestre pour Starfighter / Dar l’Invincible – Main Theme / Are You Ready For Freddy ? / He’s Back, the Man Behind the Mask / Radio Ga Ga / Une nouvelle version de la musique d’Ulysse 31 /Psycho Therapy /Bye, James Horner… / Vampire, vous avez dit Vampire ? : Give it up / Freddy Krueger – Stormtroopers of Death / Adieu Bowie… / Tygra, la Glace et le Feu : Main Title, Prologue, Nekron’s Assault
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