MEL BROOKS ET « LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE »
À la question de savoir si les avocats de la Lucasfilm traîneront en justice LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE (Spaceballs, 1987), Mel Brooks, son réalisateur, répond : « La seule chose qui ne plaisait pas aux gens de la Lucasfilm, c’était que nous fassions un film inspiré de la trilogie et que nous commercialisions des personnages qui auraient été inspirés par les leurs. Or, dans la mesure où nous parodions Darth Vader et la suite, cela ne devait pas poser de problème : ce sont en fait tous ceux qui ont travaillé sur LA GUERRE DES ÉTOILES et ses séquelles qui s’occupent des effets sonores du film, et ça les rend positivement hystériques. Ils n’arrivent pas à en croire leurs yeux quand ils voient Rick Moranis dans le rôle de Dark Helmet ! »
(L’Écran Fantastique n°85 – octobre 1987) (CosmoFiction)
LA BANDE-ANNONCE : M.A.L. : MUTANT AQUATIQUE EN LIBERTÉ (1989)
La bande-annonce, pour se rappeler de bons ou de mauvais souvenirs, ou tout simplement pour titiller votre curiosité !
« Après ALIEN, l’horreur ne se situe plus dans l’espace, mais au fond des océans », nous dit L’Écran Fantastique en 1989, petite phrase réemployée sur la jaquette de la VHS de ce film au titre français amusant qu’est M.A.L. : MUTANT AQUATIQUE EN LIBERTÉ (Deep Star Six, de Sean S. Cunningham). L’histoire est simplement la suivante : « L’équipage d’une plate-forme nucléaire aquatique expérimentale est menacé par une créature sous-marine inconnue. » (Wikipédia)
Et cela nous rappelle forcément un autre film du même genre sorti la même année, LEVIATHAN, de George P. Cosmatos, avec lui aussi sa grosse bébête aquatique venu troubler (et croquer…) des mineurs en plein travaux dans un centre sous-marin. Qui a copié sur qui, hein ?
Je me souviens m’être profondément ennuyé sur M.A.L. comme sur LEVIATHAN d’ailleurs. Finalement, je crois que je préfère largement les monstres de l’espace, même si ceux présentés dans ces deux films remplis d’eau salée s’avèrent plutôt intéressants… On en parlera forcément un jour dans Le Monstre de la Semaine !
- Morbius – (CosmoFiction)
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COSMOCRITIQUE : GANDAHAR (1988)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
C’est Frédéric qui se chargea de la critique de GANDAHAR (dessin animé de René Laloux) pour le numéro 4 de CosmoFiction Fanzine de novembre 1988. Il y tenait beaucoup car il s’agissait de l’adaptation cinématographique du roman de Jean-Pierre Andrevon Les Hommes-Machines contre Gandahar. Il faut savoir que Frédéric était un prof de français féru de littérature jusqu’à la moelle, et c’est peu dire, croyez-moi… Il s’occupa d’ailleurs durant des années de la section littéraire du Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, Les Feuillets d’Hypnos. C’est donc dans son style inimitable qu’il nous rédigea sa première et dernière critique de film. Ce fut aussi, je crois, la plus longue écrite pour CosmoFiction Fanzine car lorsque Frédéric était lancé personne ne pouvait l’arrêter…
L’histoire : « Pour avoir oublié le monstre Métamorphe au fond d’un océan, les Gandahariens, habitants d’une heureuse planète, sont voués à la disparition. Heureusement, Métamorphe, effrayé par sa mort prochaine, devra les ressusciter afin de puiser en eux l’énergie nécessaire à son immortalité. » (allocine.fr)
Par les foudres d’Hypsis ! Pincez-moi, je rêve ! L’anticinédingue primaire, le Don Quichotte des salles obscures dans la rubrique films ? Hé oui, ma bonne dame ! Que voulez-vous, tout arrive. Hors de question pourtant qu’en un tel lieu , je vienne, les mirettes éblouies, troquer le courroux de l’imprécateur pour le parer d’or. Renvoyez l’encenseur ô psalmistes à genoux ! Mais, à la réflexion, comment ne pas fondre face à ce petit chef-d’œuvre de la Fantaisie Héroïque française. « Ça existe ? »… Saperlotte ! Kia dissa ! Iouessegohom ! Yankees à qui volontiers j’arracherais le cœur pour au fond n’y trouver bien sûr, entre une pulpeuse Miss Calendar et le dentier chryséléphantin de Ronald Ricane, qu’un vieux larmier d’étoiles taillé dans la tunique d’Averell Dalton !
Notre dear editor adoré (que le grand Cric le croque !) m’ayant susurré : « Fôôô fer coouuuuurrrt ! », aïe, aïe, sir ! Je confie donc harassante tâche de rédiger ces lignes en moins de douze mille parsecs à mon Cispéo, entièrement rêve-hissé, acheté d’occase dans les souks de Syrte-La-Magnifique, garanti 100% « peace and mind-owe », sans limitation de tuiles au métrage…
Clic ! Bzzzz… Mô Dieu ! Mô Dieu ! Mô Dieu ! Pôvre de moi à qui échoit l’insigne horreur de commenter ce que ces Terriens nomment leur « septième art ». Pas même Tri-Di ou dodécaphone ! My goodness, tout cela est d’un tel primitiiif ! Pfff…
Gandahar, heureux éden, coule des jours tranquilles. Nulle machine. Des animaux génétiquement modifiés les remplacent. Mais un danger menace. De sombres bataillons de métal « moissonnent » en ordre parfait la campagne. Sylvin, l’envoyé de la reine Ambisextra, mène l’enquête. Grâce au Sorn, saurien très tendre, aux Mutants, honte secrète du royaume, au cerveau-archipel du Métamorphe, fruit d’une expérience oubliée, le servant triomphe, vérifiant, après moult péripéties, l’impossible prophétie : « Dans mille ans Gandahar fut détruite, il y a mille ans Gandahar renaîtra. »
La morale de l’affable ? Vivre c’est avant tout muter. En naissant les sociétés, à l’instar des êtres, commencent à mourir.Toute durée est illusoire. Rien ne sert de se pétrifier, de se raccrocher à tout prix à un conservatisme absurde, qu’il relève de l’utopie apparente ou de l’enfer patent. L’anarchie pastorale et l’apogée, ne vaut pas mieux que le Métamorphe, cerveau sans corps vampant ses victimes. Vile et criminelle elle l’est aussi sans doute par ses hautaines matriarches, par ses animaux asservis, par ses âmes damnées reléguées sous terre ou sur l’océan.
Celles-ci seules savent que le « je suis » n’existe. Les « vrais » hommes, les voilà ! Des troglodytes contrefaits, un esprit crucifié, solitaires qui, se sentant corps et cœur changer sans cesse, demeurent malgré tout, malgré eux, altruistes et sauvent ceux-là même qui les ont maudits. Désir d’éternité de l’Homme, être de boue debout, soit. Mais si loin du Narcisse, des jeux vains de la chair, des plaisirs subtils d’un pur et stérile intellect. Ni Gandahar béat abêti de bonheur. Ni Métamorphe aigri terrassé par l’âge. Quand survient l’heure sombre, seul le faîte du palais s’envole, crâne vide halé par des millions d’ailes, lessivé, vierge, ouvert à tout vent, pour recommencer l’éternelle aventure, pour, à nouveau enfant, refaire le Voyage.
- Mais qu’est-ce que cette « filmosophie » ? Espèce de schmilblick à roulettes !
- Hou ! Hou ! Ho, vraément ! Doux Jésus ! Je n’y comprends rien Monsieur. J’applique à la lettre vos di… di…. di… rectives.
- Par la barbe d’Abdul Alhazred ! Bougre d’âne ! J’ai enclenché par inadvertance la version φ (phi) ! Cette boîte de conserve se prend pour Platon ! Stop it, stupide aède ! Ou à la prochaine décharge galactique je t’envoie valser dans l’assiette garnie d’un glapum’t glouton ou dans le nid d’un harpic en rut !
- Hou ! Hou ! Dieu du ciel ! Puis-je res… res… respectueusement demander à Monsieur l’au… l’au… l’autorisation de me daîbrancher ?
- Accordé, patate ! Bon. Finalement je crois que je vais avoir recours au moins disert. Hey, Mister Chewbacca ! What do you think about it ?
- HHMMMMMMMUHHHM… !
- Peux-tu pour nos chers lecteurs préciser davantage ta pensée ?
- MIAM-MIAM ! SLURP ! CRUNCH !
- Okay les mickeys ! Vous pouvez y aller en confiance : c’est du nanan !
- Frédéric / C.A.O. 6PO - (CosmoFiction)
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