ZOMBIES DES ANNÉES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS ! (partie 5)
Comme dit la pub : quand y en a plus, y en a encore ! Alors que personne ne s’y attendait, Trapard contre-attaque avec trois nouvelles parties à ajouter au fameux dossier des zombies des 80′s que n’auraient pas renié Mulder et Scully ! À nouveau les zombies envahissent CosmoFiction pour plusieurs semaines. Mais comme Trapard les a tous apprivoisés (oui, oui, il les connaît bien), on ne risque rien. Ouf ! Allez, on lui laisse le micro.
Mon dossier en quatre parties sur les zombies des années 80 commençait déjà à sentir un peu le rance au fond des entrailles de CosmoFiction. Du coup, j’ai décidé de l’exhumer et de faire faire quelques pas dans le cimetière à nos bons vieux zomblards croulants juste histoire de leur présenter quelques nouveaux copains d’outre-tombe sur lesquels j’avais malhonnêtement fait l’impasse. En vérité, je n’ai plus trop d’inspiration et je compte me faire un maximum d’argent en revenant sur le succès de mes vieux articles ! Ah non, ça ne marche pas comme ça ? Et même en demandant à Unblog un pourcentage sur les liens publicitaires intercalés entre mes titres de Zombies-Movies ? Ah, non plus ?
Bon, donc plus sérieusement, certains films de zombies des 80′s que vous trouverez dans cet article-bis en 3 nouvelles parties ont déjà eu l’honneur d’être présentés dans CosmoFiction ces derniers mois dans des articles complètement éparpillés. Vous n’aurez qu’à cliquer sur les liens, l’article-intercalaire présent se contentera surtout de réunir et de lâcher la horde au grand complet sur le blog. Donc voici :
QUELQUES ZOUBLIS ÉTERNELS QUI JAILLISSENT HORS DE LA TOMBE !
Un fût rempli de produits toxiques qui tombe malencontreusement d’un camion de l’US Army et se répand dans une rivière, une centrale atomique qui explose près d’un village, quelques erreurs de manipulations de gaz expérimentaux… Nous traitions déjà de la sulfureuse catégorie des zombies atomiques ou toxiques avec des films comme THE CHILDREN OF RAVENSBACK (1980), L’AVION DE L’APOCALYPSE (1980), LA MORTE VIVANTE (1982) qui auront par la suite quelques dérivés mutants avec THE BEING (1983) ou C.H.U.D. (1984), LE RETOUR DES MORTS VIVANTS (1985), OZONE, THE ATTACK OF THE REDNECK MUTANTS (1986), REDNECK ZOMBIES (1987) et j’en passe… Aussi TOXIC ZOMBIES (1980) aka BLOODEATERS aka FOREST OF FEAR fait partie de ce groupe d’enfumés par des produits hautement toxiques transformant tout une population en mutants assassins.
L’intrigue : Le gouvernement, décidant d’enrayer les plantations illégales de cannabis menées par des hippies, envoie un avion pour asperger les champs de drogues expérimentales militaires. En plein travail, les agriculteurs se transforment en zombies…
Et encore quelques produits toxiques nocifs dans LA NUIT DES MUTANTS (1984) aka NIGHT SHADOWS ou MUTANT ou PESTILENCE ou encore TOXIC WASTE, une sympathique petite série B signée de John ‘Bud’ Cardos.
L’intrigue : Deux frères en ballade champêtre se frottent à une bande de bouseux qui les envoient promptement dans le décor. Pas de chance, les mêmes péquenots les attendent au bar du coin. Il faudra l’arrivée du shérif pour calmer les choses. Mais nos deux citadins en goguette ne sont pas encore au bout de leurs surprises…
Avec THE AFTERMATH (1982) ou ZOMBIE AFTERMATH, de et avec Steve Barkett, on a le droit à une toxicité à très grande échelle puisqu’il s’agit d’un film post-apocalyptique à budget serré mais dont l’alibi science-fictionnel est plutôt sympa en soi.
L’intrigue : Deux astronautes reviennent sur terre pour constater que tout a été détruit par une guerre nucléaire. Les survivants sont des mutants zombifiés et un gang de motards qui violent et pillent les quelques rescapés éparses de l’holocauste…
On retrouve dans THE AFTERMATH le comédien Sid Haig dans un rôle tout aussi percutant que celui qu’il tenait un peu auparavant dans LA GALAXIE DE LA TERREUR (1981, Galaxy of Terror).
Puis I WAS A TEENAGE ZOMBIE (1987) aka ATOMIC THRILL de John Elias Michalakis qui n’est pas vraiment un remake de l’original de 1957, mais plutôt un nanar toxique du genre de TOXIC AVENGER (1985).
L’intrigue : Six copains de lycée tuent accidentellement un revendeur de drogues et jettent son corps dans une réserve de produits toxiques. Celui-ci mute en une sorte de zombie bien décidé à se venger…
Alors que C.H.U.D. (1984, Cannibalistic Humanoid Underground Dwellers) de Douglas Cheek racontait une histoire de mutation toxique sur des SDF dans les égouts de New-York, C.H.U.D. 2 : BUD THE CHUD (1989) de David Irving nous plonge dans un pur sujet de contamination par un zombie toxique.
L’intrigue : Des étudiants se rendent dans la morgue d’un hôpital pour subtiliser un cadavre pour leur cours de science. Problème : il ne s’agit pas d’un cadavre ordinaire, mais d’un mort-vivant cannibale, fruit d’un programme militaire ultra-secret. Bud, le CHUD, s’enfuit : tous ceux qu’il attaque se transforment à leur tour…
Si l’on considère que le sérum qui sert à Herbert West à réanimer les morts est toxique, alors RE-ANIMATOR (1985) de Stuart Gordon et RE-ANIMATOR 2, LA FIANCÉE DU RE-ANIMATOR (1990, Bride of Re-Animator) de Brian Yuzna trouvent leur place dans ce petit chapitre. Dans cette logique, on trouve aussi DR. IMMORTALIZER (1989) aka THE IMMORTALIZER de Joel Bender avec sa clique de gardes du corps bodybuildés et zombifiés par un médecin dément.
L’intrigue : Le docteur Devine est un médecin un peu particulier. Contre un million de dollars, il offre de transplanter le cerveau de ses clients âgés dans des corps jeunes et beaux…
Mais aussi RE-ANIMATOR HOSPITAL (1989) aka THE DEAD PIT de Brett Leonard (LE COBAYE).
L’intrigue : Directeur d’un institut de redressement mental, le psychiatre Gérald Swan soupçonne son collègue, le docteur Colin Ramzi, de se livrer à des expériences diaboliques et des rites morbides sur ses patients lobotomisés. Cherchant une preuve, il suit discrètement ce dernier jusqu’au sous-sol de l’institut et découvre le carnage. Il assassine son collègue et, afin d’éviter le scandale, l’emmure avec les cobayes dans « la chambre des morts ». Vingt ans plus tard, la belle amnésique Jane Doe arrive à l’institut et c’est à ce moment qu’un tremblement de terre fait sauter toutes les portes et libère les créatures prisonnières…
Ces derniers films ont très sûrement incité N. G. Mount (Norbert Moutier) à tourner son improbable et gorissime TREPANATOR (1991). Puis pas tout à fait mort, mais plus très vivant non plus, mais surtout super radioactif, c’est le héros du nanar canadien, croisement entre celui de TOXIC AVENGER (1985) et de DARKMAN (1990) : NUCLEAR MUTANT (1990) de Craig Pryce, aka REVENGE OF THE RADIOACTIVE REPORTER.
Un reporter un peu trop curieux se fait balancer par le patron d’une centrale nucléaire dans la cuve de traitement de déchets radioactifs. Par miracle il s’en sort vivant, mais atrocement défiguré. Il entreprend alors de se venger…
Il existe aussi une autre variante de cause zombificatrice : l’organisme inconnu venu d’ailleurs et arrivé sur Terre à cheval sur une météorite. Un thème très, très vaguement exploré en 1968 dans LA NUIT DES MORTS VIVANTS et revenu à la mode avec le très sympathique LA CITÉ DES ZOMBIES (2006, Gang of the Dead) de Duane Stinnett aka LAST RITES OF THE DEAD aka tout plein d’autres titres d’exploitations en français comme en anglais.
L’infection commence généralement par le biais d’une larve ou d’une sangsue extraterrestre, puis elle fait son chemin de bouches à oreilles arrachées. Du coup, en 1979, Harry Thomason réalise LE JOUR OÙ IL ARRIVA SUR TERRE (The Day It Came to Earth) qui annonce déjà ce que sera la couleur venue du ciel.
L’intrigue : Un météore incandescent tombe dans un étang isolé dans lequel des tueurs à gages de la mafia ont jeté le corps d’une de leurs victimes. Les étudiants de l’université locale utilisent aussi l’étang comme lieu de natation et de flirte. La tuerie va pouvoir commencer…
Il n’y a qu’un unique zombie dans LE JOUR OÙ IL ARRIVA SUR TERRE, mais un zombie très laid pour une série B à l’ambiance très teen-movie avec de faux airs de plein de petits films d’époque comme LE MONSTRE QUI VIENT DE L’ESPACE (1977, The Incredible Melting Man), THE DARK (1979) ou de TIMEWALKER, LE PROMENEUR DE L’ÉTERNITÉ (1982), bien que le dernier traite surtout d’une momie de l’espace.
À propos de momie, j’ouvre une petite parenthèse pour L’AUBE DES ZOMBIES (1981, Dawn of the Mummy), un inénarrable nanar signé Frank Agrama qui fut vendu en France comme un film de zombies alors qu’il s’agit d’un sujet d’attaque groupé de momies égyptiennes cannibales.
L’intrigue : Un photographe et ses jeunes modèles font une séance photos non loin de la pyramide de Kheops lorsqu’ils tombent sur des pilleurs de tombes qui viennent de découvrir le tombeau maudit d’un roi égyptien. Son cadavre momifié y repose. Un fabuleux trésor serait caché quelque part dans le tombeau. Le photographe décide d’y faire poser ses modèles pendant que les pilleurs attendent leur départ afin de garder le trésor pour eux seuls. La chaleur des spots réveille la momie, qui elle-même provoque le réveil de dizaines de zombies au beau milieu du désert. La momie et sa horde de zombies vont décimer la troupe et envahir le petit village…
Pour clore cette parenthèse et pour en revenir aux zombies d’outre-espace, en 1980, Fred Olen Ray réalise THE ALIEN DEAD (1980) aka SWAMP OF THE BLOOD LEECHES aka IT FELL FROM THE SKY, un autre nanar qui explore aussi le thème du zombie qui débarque du ciel.
L’intrigue : Un météore frappe une maison lacustre installée dans un marais d’un état du Sud. Transformés en zombies, les habitants de la maison s’en prennent tout d’abord aux alligators du marais avant de s’attaquer à la population de la ville voisine…
On retrouve ce genre de situations dans LES SUCEURS DE SANG VENUS DE L’ESPACE (1984) ou BLOOD SUCKERS FROM OUTER-SPACE, autre nanar mais réalisé par Glen Coburn.
L’intrigue : La vie d’une communauté agricole au cœur du Texas se voit menacée par la venue d’extraterrestres. La paix qui nait dans cette région n’existe plus quand petit à petit plusieurs habitants se transforment en suceurs de sang s’attaquant à tous. ne reculant devant rien sauf à la force extraterrestre qui envahit leurs corps. La police et l’armée se voient confrontées à un véritable massacre sans solution : bras coupés, décapitations par une scie électrique et une trainée de sang infectieuse sans fin…
Meilleur à tous les niveaux que les films précédemment cités, LA NUIT DES SANGSUES (1986) ou EXTRA SANGSUES et NIGHT OF THE CREEPS de Fred Dekker est un excellent film de SF horrifique rendant un bel hommage aux films de drive-in des 50′s.
L’intrigue : Quelque part dans l’espace et dans le temps, une expérience scientifique réalisée par des extraterrestres tourne mal et un monstre s’échappe. Sa capsule s’écrase sur le campus de Pledge Week en 1959. Des années plus tard, deux étudiants voulant entrer dans une fraternité doivent voler un cadavre dans le laboratoire du campus. Hélas, le mort se réveille et attaque un professeur qui se retrouve infecté…
Juste une petite digression sur les zombies en uniformes : nous connaissions déjà les morts de la Grande Guerre qui se relevaient pour condamner les vivants dans J’ACCUSE ! (1919) d’Abel Gance. Mais aussi les zombies-templiers de la saga espagnole d’Amando de Ossorio. Sans oublier les infréquentables zombies-nazis du COMMANDO DES MORTS VIVANTS (1977) et du LAC DES MORTS VIVANTS (1981). Sans oublier les zombies-nazis du gore NIGHT OF THE ZOMBIES (1981) de Joel M. Reed. Ce film au budget anémique a d’abord vu le jour sous le nom de GAMMA 693 en 1979. Rebaptisé NIGHT OF THE WEHRMACHT ZOMBIES en 1981 et ressuscité en 1983 sous le nouveau nom de NIGHT OF THE ZOMBIES.
L’intrigue : Des années après la fin de la guerre, des soldats américains et allemands se battent encore, réanimés par le gaz Gamma 693. Deux agents de la CIA se retrouvent au beau milieu de la bataille… (Le Zomblard from outer-space)
« Un gaz expérimental utilisé durant la dernière guerre est responsable de l’état zombifié des troupes qui, trente ans plus tard, n’ont rien perdu de leur ardeur. Les monstres en question, visages pâles de clown blanc et tour des yeux souligné au crayon noir, battent la campagne allemande, agressent le pauvre monde et suscitent l’intérêt d’une bande de néo-nazis rêvant de reprendre la lutte au moyen de cette armée de robots invincibles. Ils finiront quasiment décomposés sous l’effet corrosif de bouteilles de neige carbonique. Comme si ce genre d’énormité suffisait au succès de l’œuvre (oui, oeuvre, le terme est peut-être un peu fort), l’auteur se borne à filmer d’inlassables plages de dialogues et se contente d’accompagner l’avance de son commando d’une musique martiale et de chants nazis. Amis du bon goût bonjour. Dans un coin de l’écran l’acteur de X Jamie Gillis tente de passer pour un bon acteur et tire sur les zombies, ce qui provoque toujours chez eux une hilarité surprenante. Au moins, il y en a deux ou trois qui s’amusent dans la salle…» (Ze Craignos Monsters, Tome 3, Jean-Pierre Putters)
Puis voici donc les zombies de la guerre du Vietnam et ceux issus de la guerre de Sécession américaine avec L’ARMÉE DES DAMNÉS (1986) aka ZOMBIE BRIGADE ou ZOMBIE COMMANDO, qui est un film australien réalisé par Carmelo Musca et Barrie Pattison et dont les vétérans de la guerre du Vietnam enterrés dans le Bush australien se relèvent pour tuer les vivants.
L’intrigue : Le maire d’une petite ville de province annonce à ses administrés qu’un parc d’attraction va s’implanter dans les environs. La démolition d’un mausolée élevé à la mémoire des soldats morts durant la guerre du Vietnam provoque une invasion de créatures démoniaques. L’armée de morts vivants détruit tous les moyens de communication, isolant la bourgade du reste du monde. Seul un vieil aborigène parvient à repousser les zombies grâce à la magie…
Avec THE SUPERNATURALS (1986) d’Armand Mastroianni, ce sont les zombies-sudistes qui se relèvent pour terminer la guerre.
L’intrigue : La patrouille du sergent Leona Hawkins effectue des manœuvres d’exercice dans le Sud des États-Unis. Malheureusement pour elle, l’endroit choisi fut le siège d’un massacre de soldats confédérés par les troupes yankees. Les rebelles, véritables morts-vivants, vont alors sortir de leurs tombes pour se venger… (Le Zomblard from outer-space)
Pour ce qui est des morts-vivants en uniformes, nous en traitions déjà dans la troisième partie de ce dossier. FLIC OU ZOMBIE (1988, Dead Heat) ayant lancé la mode du « Zombie Cop » et son versant le plus sombre déboulait avec MANIAC COP (1988), PSYCHO COP (1989), MANIAC COP 2 (1990), ZOMBIE COP (1991), MANIAC COP 3 (1993), PSYCHO COP RETURNS (1993)… J’y ajouterai aussi BIENVENUE EN ENFER ou L’AUTOROUTE DE L’ENFER (1991, Highway to Hell) de Ate de Jong, avec son Flic-Zombie de l’Enfer, bien que ce soit surtout un teen-movie un peu tardif et situé dans la Quatrième Dimension comme il en fleurissait dans les années 80.
L’intrigue : Un couple en fuite pour aller se marier à Las Veags fait le plein d’essence dans une station service. Le propriétaire fait tout pour les empêcher de continuer de nuit, mais en vain. Peu après, un inquiétant policier amène la fille avec lui…
Pour terminer sur cette logique, j’ajouterai aussi le DTV amateur et complètement fauché, ZOMBIE ARMY (1991) de Betty Stapleford.
L’intrigue : Lorsque l’armée récupère un ancien asile, les soldats découvrent que certains détenus vivent encore dans l’isolement et sont devenus des zombies meurtriers…
Et ne pas confondre ce ZOMBIE ARMY (1991) avec ARMY OF ZOMBIES (1991, Kadunlakaisijat) du réalisateur finlandais Olli Soinio dont les films d’horreur ont l’air très sympathiques mais que je n’ai jamais vu.
L’intrigue : La terrible famille Kyyrol qui terrorisait la population d’un tranquille village a pratiquement été décimée. Seul survivant, Sulo, un des trois frères, est un géant un peu simplet. Pas de quoi s’inquiéter donc a priori. Du moins, jusqu’à ce que ce dernier n’aille plonger les cadavres de ses proches dans une source d’eau glacée…
En conclusion de cette partie, j’ouvre une petite parenthèse pour y ranger quelques films de zombies inclassables.
C’est le cas avec ZOMBIETHON (1986) de Ken Dixon à qui l’on doit aussi LES CAPTIVES DE L’ESPACE (1987). Le réalisateur a surtout utilisé des zombies-projectionnistes et spectateurs d’une salle de cinéma comme alibi pour présenter une série d’extraits de films européens sur ce même thème dans le but de les faire découvrir aux États-Unis. À savoir : LA VIE AMOUREUSE DE L’HOMME INVISIBLE (1970), UNE VIERGE CHEZ LES MORTS VIVANTS (1973), L’ENFER DES ZOMBIES (1979), FOLIA OMICIDA (1981), LE LAC DES MORTS VIVANTS (1977) et L’OASIS DES MORTS VIVANTS. Mais aussi WHITE ZOMBIE (1932) et THE ASTRO-ZOMBIES (1968).
Toujours dans cette logique d’utiliser des zombies pour mettre en avant un autre spectacle, il y a LINNEA QUIGLEY’S HORROR WORKOUT (1990) de Kenneth J. Hall.
« Linnea Quigley c’est la punkette qui danse dans le cimetière du RETOUR DES MORTS VIVANTS de Dan O’Bannon en 1985. La belle a plusieurs cordes à son arc : guitariste, chanteuse (The Skirts), écrivaine et modèle chez « Playboy » et « Penthouse »…. Souvent considérée comme la « Reine des Scream Queens » elle détiendrait le record du plus long cri enregistré au cinéma : 90 secondes… » (Le Zomblard From Outer Space). Dave Altou nous présentait lui aussi la miss sur CosmoFiction.
L’intrigue : Après une bonne douche bien chaude avec plein de mousse qui se glisse tout partout, Linnea fait des étirements pour s’échauffer pendant que des extraits de ses films défilent très régulièrement. Puis Linnea part ensuite faire un petit jogging. En chemin, elle croise des zombies flasques qui la suivent jusqu’à la maison où elle leur enseigne quelques exercices d’aérobic autour de la piscine. Plus tard, elle invite des copines pour un party pyjama et un entraînement nocturne d’aérobic très rythmé. Mais, les lumières s’éteignent. Aïe…
Puis voici (re)venu le zombie vaudou dans ZOMBIE NIGHTMARE (1986) de Jack Bravman.
L’intrigue : Tony Washington est assassiné par un gang d’adolescents. Molly Mokembe, une femme adepte du vaudou, décide de le ramener à la vie pour qu’il puisse assouvir sa vengeance et enfin trouver le repos… (Le Zomblard From Outer Space)
Jon Mikl Thor, le rockeur bodybuildé qui incarne le zombie du film a aussi tourné un film d’horreur heavy metal avec quelques zombies dedans avec ROCK’N'ROLL NIGHTMARE (1987), une série B dans la lignée de HARD ROCK ZOMBIES (1984), TRICK OR TREAT (1986), BLACK ROSES (1988) etc…
Avec THE VIDEO DEAD (1987) de Robert Scott, les zombies surgissent d’un téléviseur maléfique pour semer la panique dans les familles.
L’intrigue : Jeff et Zoé, deux adolescents seuls dans leur nouvelle maison, découvrent un vieux poste de télévision. Mais ils ne savent pas encore que quelque chose d’horrible se cache à l’intérieur… Les zombies s’échappent de l’écran et massacre la famille de Jeff avant de semer la terreur dans toute la ville. Jeff et Zoé vont devoir mettre fin au carnage par tous les moyens possibles…
FLESH EATERS (1988) de Bill Hinzman est aussi un inclassable, sur une base plus classique, dans puisque le point de départ de la contamination vient d’une vieille stèle enterrée qui a été scellée avec une ancienne malédiction.
L’intrigue : Une soirée d’Halloween organisée dans une forêt lugubre par un groupe d’étudiants va devenir le théâtre d’une série de meurtres particulièrement brutaux. Ignorant la légende sanglante qui plane sur ces lieux, les fêtards vont devenir les infortunées victimes d’une horde de morts-vivants bien décidés à profiter de cette livraison inopinée de chair humaine. Un petit groupe de survivants parvient à se barricader dans une vieille maison espérant ainsi échapper aux mâchoires acérées de leurs assaillants qui les traquent sans relâche. Lorsque la bâtisse est assiégée par les zombies, le petit groupe n’a plus d’autre choix que d’affronter les monstres sanguinaires… (Le Zomblard from Outer Space)
Petit film culte du genre de BAD TASTE (1987) sans vraiment de budget (bien que légèrement aidé financièrement par Sam Raimi), THE DEAD NEXT DOOR (1988) de J.R. Bookwalter fait gicler de la bonne grosse cervelle bien rouge et bien fraîche dans tous les coins dans un monde de zombies après que la population ait été exposée à un virus d’origine militaire (comme quoi, les films d’infectés des années 2000 n’ont rien apporté de très nouveau).
L’intrigue : Les membres d’un commando anti-zombies doivent trouver les scientifiques qui ont développé le virus, et l’antidote à celui-ci…
Le retour de Troma après REDNECK ZOMBIES (1989) avec le nanar CHOPPER CHICKS IN ZOMBIE TOWN (1989) aka CHROME HEARTS de Dan Hoskins ou la version Hell’s Angels au féminin à la façon FASTER PUSSICAT KILL ! KILL ! (1965) ou même EASY WHEELS sorti la même année 1989, mais nos motardes de choc affrontent une horde de zombies.
L’intrigue : Un gang de motardes violentes et délurées se dresse vaillamment face à une armée de zombies accidentellement échappés d’un vieux bunker sécurisé…
Voilà de quoi ajouter à la longue liste de films de zombies américains des Eighties. J’en oublie sûrement d’autres que vous pourrez préciser en commentaires ci-dessous.
- Trapard – (CosmoFiction)
À SUIVRE !
Merci Mr Trapard.
Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE GOUFFRE DE L'ENFER
Merci à toi pour le mise en page, en ligne et pour les illustrations.
Ça c’est très bien passé. J’ai fait ça ce matin, en pleine forme. Mais ce blog est une folie pour sa mise en page ! On ne sait jamais ce que ça va vraiment donner.
Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE GOUFFRE DE L'ENFER
Très beau billet, agrémenté effectivement par de belles affiches ! agréable à lire, bref, excellent !!!! et comme j’ai un petit faible pour nos amis zomblards , et tiens pour ceux qui ne connaissent pas, dans la vie il n’y a pas qu’IMDB, il y a aussi :
Zombie Media Database
The largest database of zombie information in the world. We have movies, books, video games, comics and a community of zombie lovers! ici :
http://www.zmdb.org/
Merci Mr T !
ThanX Anacho !
J’aurais aussi pu ajouter NUIT NOIRE (1982) bien que les zombies apparaissent qu’à la toute fin du film.
http://cosmofiction.unblog.fr/2014/08/18/la-bande-annonce-nuit-noire-1982/
Rien à voir avec les zombies mais comme j’étais persuadé Morbius que tu avais dit un mot sur le mag TOXIC d’Alain schlockoff dans Cosmofiction ou dans Les Échos et qu’en fouinant je ne trouve rien…je poste ici cette petite ITV d’A.S. (avec des liens vers des infos sur d’autres magazines de l’époque) :
http://www.revues-de-cinema.net/Entretiens/Toxic_Schlockoff Alain_2009-07-23.html
Merci.
Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE GOUFFRE DE L'ENFER
J’ai cité LA CITÉ DES ZOMBIES (2006) avec sa météorite virale, mais j’aurais aussi pu citer UNDEAD (2004) des deux réalisateurs australiens prometteurs Michael et Peter Spierig avec sa météorite, ses zombies-cannibales mangeurs de cerveaux…