Archive pour avril, 2015

COSMOCRITIQUE : LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE (1987)

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La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

spaceballsLA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE (Spaceballs) est un délire à la Mel Brooks moins réussi que FRANKENSTEIN JUNIOR mais réservant tout de même de sacrées bonnes séquences humoristiques ! Sorti en 1987, SPACEBALLS parodiait à sa façon STAR WARS, STAR TREK, LA PLANÈTE DES SINGES, ALIEN et quelques autres dans des scènes aux gags parfois douteux mais ô combien savoureux. En effet, qui n’a pas ri devant le duel aux sabres laser où les épées s’entremêlent, devant les séquences avec Rick Moranis dans le rôle de Lord Casque Noir ou devant la téléportation inversée d’un Scotty de pacotille ? À signaler qu’une suite de LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE est actuellement en préparation ! Voici donc la critique de Paul-Étienne publiée dans le numéro 1 de CosmoFiction Fanzine d’avril 1988.

L’histoire : « Aidé du sombre Casque Noir, le Président Skroob décide de s’emparer de l’atmosphère de la pacifique planète Druidia. C’était sans compter sur l’intrépide Lone Starr et son fidèle Barf, la princesse Vespa et son droïde Dot Matrix, et le mystérieux Yogurt, grand maître du « Schwartz »… » (allocine.fr)

Prenez Dark Vador, transformez-le en nain bigleux et ringard ; rebaptisez Han Solo en Yop Solo ou Yoda en Yoghourt, et vous obtenez là un aperçu de la dernière folie de Mel Brooks : LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE (en américain SPACEBALLS veut dire LES COUILLES DE L’ESPACE !), le film le plus bidonnant depuis TOP SECRET.

Bien sûr, dans cette parodie de tous les grands films, peu importe l’intrigue, tout est sujet au rire et à l’amusement. Sachez seulement que la princesse Vespa, refusant d’épouser le prince Vallium, s’enfuit de chez elle à bord d’un vaisseau spatial. Mais elle est bientôt rattrapée par l’ignoble Casque Noir qui tient à la capturer pour obtenir ses revendications. Heureusement : Yop Solo veille et empêchera la Belle de tomber dans les griffes de l’ignoble.

spaceballs2Rien ne nous est épargné, tout y est, Mel Brooks se moque de tout et c’est tant mieux pour nous ! Les références sont de taille : LA GUERRE DES ÉTOILES en priorité, STAR TREK, LA PLANÈTE DES SINGES, ALIEN, E.T. et beaucoup d’autres… Le spectacle est croulant de rire avec des acteurs tels que Rick Moranis, génial dans le rôle de Casque Noir, ou John Candy campant un personnage à mi-chemin entre Chewbacca et un héros de Tex Avery.

LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE a été beaucoup critiquée, sévèrement jugée, mais c’est, et de loin, le film le plus drôle de Mel Brooks. Quoiqu’il en soit, après un film pareil, on ne peut qu’encourager son réalisateur à continuer. En effet, tous les gags possibles et imaginables sont présents dans LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE, et même si l’humour parfois grince un peu, se fait « cucul », ou vole très en-dessous de la ceinture, cela ne nuit en rien à la qualité du film. LA GUERRE DES ÉTOILES n’aurait pu rêver d’une meilleure parodie !

- Paul-Étienne - (CosmoFiction)

Également dans la catégorie Cosmocritique :

Gremlins / Terminator / Les Goonies / 2010, l’Année du Premier Contact / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Histoires Fantastiques / Hellraiser, le Pacte / Cocoon / Princess Bride / Running Man / Miracle sur la 8e Rue / Starman / Legend / Incidents de Parcours / Superman IV : le Face à Face / Retour vers le Futur / Labyrinthe / Génération Perdue / Starfighter / Hidden / Le Blob / Willow / Les Maîtres de l’Univers / Elmer, le Remue-Méninges / Retour vers le Futur 2 & Retour vers le Futur 3 / Dolls / Les Sorcières d’Eastwick

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LE CINOCHE DE TRAPARD : LES FORCES DU MAL (1987)

Un artiste peintre possédé s’avère bien décidé à faire du gore une nouvelle forme d’art, à sa façon… Trapard vous explique tout…

forcesLES FORCES DU MAL (1987, Retribution) de Guy Magar est du pur cinéma bis des 80′s : une intrigue éculée et réactualisée, des personnages stéréotypés, un peu du surréalisme présent dans de nombreuses séries B des années 80, une longue série de meurtres non élucidés et du gore.

Rien de transcendant donc, si ce n’est de retrouver cette petite ambiance urbaine et fantastique de nombreux films d’horreur de la fin des années 80 (d’ailleurs, LES FORCES DU MAL n’a été distribué qu’en 1989). On croise aussi au détour de quelques scènes un peu de la folie des premiers films de Frank Henenlotter comme BASKET CASE (1982) avec des personnages qui sont généralement de seconde zone, ces piliers des bas quartiers qui passent en avant plan ici puisqu’ils sont les protagonistes du film. C’est cette même ambiance « Little New-York » que l’on retrouve chez Abel Ferrara ou Paul Auster, où prostituées et femmes de ménages côtoient des artistes ou des commerçants dans des petites pensions de quartiers ou dans les tabacs-journaux du coin, bien que LES FORCES DU MAL raconte une tout autre histoire :

« Un peintre raté qui a décidé de se suicider, se retrouve possédé, à son insu, par quelqu’un qui a été sauvagement assassiné auparavant, et qui va retrouver ses bourreaux, un par un, pour les exécuter par les moyens les plus gores possibles… »

Mention spéciale au comédien Dennis Lipscomb décédé l’an dernier, et qui tient tout le film sur ses épaules à partir d’une interprétation intériorisée que le doublage en français n’aide malheureusement pas.

- Trapard – (CosmoFiction)

Autres films de la catégorie Le Cinoche de Trapard :

Prisoners of the Lost Universe / Carnage / Matador / Prophecy, le Monstre / Alligator / Killer Klowns from Outer Space / Gunan le Guerrier / Les Yeux de Laura Mars / Nuits de Cauchemar / The Dark / Delirium / Le Cimetière de la Terreur / Zombie Nightmare / Neon Maniacs

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LE MONSTRE DE LA SEMAINE : LA « CHOSE »

Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 ! 

thingBon, celle-là, inutile de vous dire qu’elle a marqué tous ceux qui l’ont vue… Marqué au sens propre (mais peut-on dire « propre » quand c’est aussi gore ?) comme au sens figuré (ou plutôt défiguré, ce serait plus juste).

L’histoire : « En plein cœur de l’Antarctique, une équipe de scientifiques découvre une créature gelée. Ramené à la vie, le monstre prend l’apparence de toutes formes organiques et décime un à un les membres de l’expédition. » (allocine.fr)

La Chose du remake de John Carpenter (THE THING, 1982) a totalement effacé le souvenir du classique hollywoodien de 1951, LA CHOSE D’UN AUTRE MONDE (qui s’inspire de la nouvelle de John W. Campbell : Who Goes There ?). Il faut dire qu’entre sa version grotesque issue du film de Christian Nyby (un extraterrestre d’origine végétale dont le métabolisme est comparé à celui d’une… carotte !) et le monstre composite de Rob Bottin, le choix est rapidement fait, désolé.

En effet, la Chose du Bottin s’avère d’un réalisme saisissant à une époque où le numérique balbutiait encore. Constituée des corps composites de ses victimes, le monstre alien s’arrache des entrailles des hommes de la base polaire, déchire les chairs, étire un long cou au faciès horrible, émet des sons à vous glacer le sang et s’échappe à l’aide de ses étranges pattes d’araignée, tout cela dans un impressionnant spectacle gore des plus traumatisants pour le spectateur pétrifié dans son fauteuil ! Impossible de savoir qui sera la prochaine victime ! Un membre de la base ou le cinéphile ? Chaque scientifique devient alors un suspect, la paranoïa s’installe dans ce huis-clos polaire, le fantasticophile jubile : ce film est dément !

Mais laissons à présent la parole à Rob Bottin, le papa de la Chose, qui nous raconte comment un beau jour de sa vie John Carpenter l’a contacté pour ce projet de remake et comment la Chose est sortie brusquement de son cerveau : 

thing2« Il m’a fait lire le script que j’ai trouvé excellent. L’histoire était très fidèle à la nouvelle, avec ce climat de paranoïa évoquant L’INVASION DES PROFANATEURS DE SÉPULTURES. Le seul problème concernait la nature même de « la chose ». Elle était la réplique plus ou moins exacte de l’un des stades de mutation du monstre d’ALIEN : sorte de gros cafard avec des pinces, s’attachant au crâne de ses victimes pour lire leur cerveau avant de reproduire leurs formes. J’ai fait part de mes restrictions à John qui m’a proposé alors de lui donner ma conception personnelle de « la Chose ». J’y ai réfléchi pendant quelques semaines, me référant même à une série de cauchemars. Ils sont devenus la base de la créature que l’on voit dans le film ! J’ai dit à John : le film s’appelle « la Chose », si les hommes se battent contre un cafard ou un termite, le public dira « le termite », « le monstre », mais pas « la Chose ». Ce terme sous-entend qu’on ne peut pas qualifier ou décrire la créature. « La Chose » en question vient de l’espace où elle a pu rencontrer des centaines de formes de vie différentes qu’elle a imitées. N’ayant par essence aucune forme, son apparence est un mélange de toutes les formes de vie extraterrestre qu’elle a ingérées. C’est donc l’essence de « la Chose » de se reformer en fonction du problème qu’elle affronte. Dans son catalogue de défenses, elle choisit la plus appropriée à l’attaque qu’elle subit. » (extrait de Starfix Hors-Série : 5 ans d’effets spéciaux – janvier 1988)

On le sait maintenant : la Chose est donc le résultat composite de deux monstres sacrés du Cinéma Fantastique et de Science-Fiction des années 80 : John Carpenter et Rob Bottin !

- Morbius – (CosmoFiction)

Autres Monstres de la Semaine :

Beholder chinois / Créature de Fyrine IV / Sinok / Asticot-géant-violeur de Morganthus / Martien glouton / Ver des sables d’Arrakis / Vermithrax Pejorative / Gremlins / Molasar / Darkness

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COSMOPAGE : SOUS LA BAGUETTE DE JOHN WILLIAMS – NUMÉRO 2 – JUIN 1988

COSMOPAGE : SOUS LA BAGUETTE DE JOHN WILLIAMS - NUMÉRO 2 - JUIN 1988 dans COSMOPAGE 15053102285115263613316103

CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présentons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !

À l’occasion du numéro 2 de CosmoFiction nouvelle génération qui célébrait les 10 ans de LA GUERRE DES ÉTOILES, Yan nous avait concocté un petit dossier sur John Williams. À l’époque, au Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, nous étions non seulement tous (ou presque !) fans de STAR WARS mais aussi de John Williams ! C’était LE compositeur de musique de film. Il l’est bien sûr encore aujourd’hui, cependant l’inventivité et le style flamboyant qui le caractérisaient tant sont souvent les grands absents de ses B.O. actuelles. Mais j’ai bon espoir pour LE RÉVEIL DE LA FORCE qui sera sans doute le sien également !

- Morbius – (CosmoFiction)

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Également dans la catégorie Cosmopage :

Couverture du numéro 8 – juillet 1985 / Éditorial du numéro 1 – avril 1988 / Couverture du numéro 14 – février 1986 /Dessin de Pumpkinhead – janvier 1990 / Couverture du numéro 1 – avril 1988 / Star Blagues – août 1988 /Couverture du numéro 11 – octobre 1985 / Portrait de John Carpenter – novembre 1988 / Couverture du numéro 12 – décembre 1985 / Portrait de Sigourney Weaver – août 1988 / Rétrospective E.T. – août 1988 / Interview exclusive d’Hélène Oswald – janvier 1990 / Portrait de Tobe Hooper – août 1988 / Couverture du numéro 6 – avril 1991 /Couverture du numéro 17 – août 1986 / BD « Vampires ! » – numéro 11 – octobre 1985 / Couverture du numéro 5 – janvier 1990 / Rubrique Cosmolectures – numéro 6 – avril 1991 / L’alien Giger – numéro 5 – janvier 1990 / Dossier Evil Dead – numéro 2 – juin 1988 / L’univers des jeux de rôle – numéro 2 – juin 1988 /Couverture du numéro 4 – mars 1985 / Zone critique – numéro 4 – novembre 1988 / Affiche des 24H du Fantastique – numéro 3 – août 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 9 – août 1985 / Les Feuillets d’Hypnos – numéro 4 – novembre 1988 / Couverture du numéro 4 – novembre 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 3 – août 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 4 – novembre 1988 /Hommage à Star Wars – numéro 2 – juin 1988 / Star Blagues – numéro 2 – juin 1988 / News from Outer Space – numéro 5 – janvier 1990 / Couverture du numéro 3 – août 1988 / Couverture du numéro 7 – janvier 2016

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L’AFFICHE : LA TOUR DE L’ANGOISSE (1989)

Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !

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Quel beau cercueil ! Cette affiche annonce assez bien le thème et l’ambiance du film de Freddie Francis, transfuge de la Hammer Films, réalisé sous le pseudonyme de Ken Barnett, LA TOUR DE L’ANGOISSE ou DARK TOWER. Un gratte-ciel mortel qui inspire immédiatement une autre série B beaucoup plus connue, mais hollandaise celle-ci : L’ASCENCEUR (1983) de Dick Maas. Mais que nenni, car DARK TOWER raconte une histoire assez classique de maison hantée, remplacée ici par un immeuble, mais avec son lot de parapsychologues rapprochant plutôt son intrigue de LA MAISON DES DAMNÉS (1972) ou de POLTERGEIST (1982).

L’intrigue : Dans un immense building dont la construction vient à peine de s’achever et qui sert de bureaux à haut standing, d’étranges morts violentes se répètent : un ouvrier, laveur de vitres est précipité dans le vide ; un gardien affreusement tué dans les sous-sols ; un cadavre dans un ascenseur ; un responsable du bâtiment perturbé qui tiraille dans la foule. Des recherches parapsychologiques mettent en cause l’époux défunt de la belle architecte Carolyn…

Produit par le Canada, LA TOUR INFERNALE a été scénarisée en Angleterre, notamment par Ken Wiederhorn que connaissent bien les fans de films de zombies (LE COMMANDO DES MORTS-VIVANTS) et tournée en majorité en Catalogne dans la ville de Barcelone, avec des comédiens américains et anglais. La toujours exquise Jenny Agutter, loin des frasques futuristes de L’ÂGE DE CRISTAL (1976) et des transformations épiques du LOUP-GAROU DE LONDRES (1981) y joue un personnage assez énigmatique. Elle est secondée par l’acteur américain et grand habitué des séries B fantastiques, Michael Moriarty (ÉPOUVANTE SUR NEW-YORK, THE STUFF, LA VENGEANCE DES MONSTRES). Mais aussi par une « tronche » du western américain, Kevin McCarthy dont on connait les traits déjà vieillissants grâce à ses petits rôles dans PIRANHA (1978), HURLEMENTS (1981), L’AVENTURE INTÉRIEURE (1987), et il est notamment l’Oncle Walt dans le sketch de Joe Dante issu de LA QUATRIÈME DIMENSION (1983).

- Trapard – (CosmoFiction)

Également dans la catégorie L’Affiche :

Galaxina / La Galaxie de la Terreur / Star Crystal / Crime Zone / Forbidden World / Nightflyers / Space Raiders / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / L’Humanoïde / Deathstalker / Les Aventures de Jack Burton / Le Retour de Godzilla / New York 1997 / Le Bateau de la Mort / L’Épée Sauvage / The Deadly Spawn / Future-Kill / Terreur Extra-terrestre / The Terror Within / Time Walker / Le Démon dans l’Île / Frayeurs /Mind Warp, an Infinity of Terror / Onde de Choc / Robot Killer / Yor, le Chasseur du Futur / La Septième Dimension / The Brain / Les Captives de l’Espace / La Quatrième Dimension / Toxic Zombies

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DOLPH LUNDGREN ET « LES MAÎTRES DE L’UNIVERS »

mastersDolph Lundgren, qui incarne le personnage de Musclor (He-Man) dans le film LES MAÎTRES DE L’UNIVERS (1987), déclare à propos de son rôle : « Le producteur m’a donné le scénario à lire en décembre 85, au moment de la sortie de ROCKY IV aux États-Unis. Au départ, je me suis demandé si j’allais accepter le rôle ou pas parce qu’il y avait des idées qui ne me plaisaient pas beaucoup dedans, et puis le personnage de He-Man était très différent de tout ce que j’avais fait jusque-là. C’était un personnage difficile dans l’absolu, ne serait-ce que parce qu’il s’agissait d’incarner un jouet très populaire auprès des enfants, avec tous les problèmes que cela impliquait. Je tenais à rester un acteur et à ne pas devenir l’incarnation d’un mythe. Vous vous rendez compte que j’ai fait des exercices spéciaux pendant huit mois pour développer ma musculature ? Pendant huit mois je me suis levé à sept heures tous les matins pour aller à l’entraînement ! »

(L’Écran Fantastique n°87 – décembre 1987) (CosmoFiction)

INSTANTANÉ : XTRO (1983)

xtro

 

(CosmoFiction)

MUSIQUE : PSYCHO THERAPY – The Ramones

RamonesDifficile dire un mot sur le morceau et le clip de « Psycho Therapy » (1983) des Ramones sans aborder la culture punk d’un côté et le cinéma bis de l’autre.

La culture punk avant tout puisque « Psycho Therapy » est un hymne « No Future » américain, là où le « Lobotomie » aka « Lobotomie Hôpital » ou aka « Amputé » que les Bérurier Noir interprétaient en France la même année, représentait exactement la même idée d’aliénation mentale chère aux antisociaux.

Mélange de hardcore punk et de heavy structuré, le courant du thrash metal californien suivra d’ailleurs la philosophie punk dès 1983, et il suffit de regarder le clip « Madhouse » (1985) du groupe Anthrax pour s’en persuader. Mais là où les thrash-metalleux comme Anthrax, Testament, Kreator ou Megadeth choisissaient la distorsion d’images dans leurs clips pour simuler des impressions visuelles, les punks de la trempe des Ramones s’inscrivaient plutôt dans un rock et un cinéma de genre, voire de cinéma bis avec leurs clips. On retrouve d’ailleurs tout le long des années 80, ce même goût prononcé pour le bis ou le cinéma d’horreur autant chez dans le metal-punk des Misfits que dans la vague psycho-billy (un dérivé punk du rock-a-billy) avec The Cramps ou The Meteors, que dans le rock gothique post-punk comme Bauhaus, Joy Division, Christian Death, jusqu’à la New-Wave of Heavy Metal made in England comme Mötörhead et Iron Maiden.

Ramones4Et pour en revenir au cinéma bis du début des années 80, là où les giallos et les slashers devenaient de plus en plus psychologiques, les films d’horreur dont l’action se situait dans des hôpitaux psychiatriques devenaient communs, d’ALONE IN THE DARK (1982) à CURTAINS (1983) pour n’en citer que deux sortis en même temps que le clip des Ramones.

Du coup, le clip « Psycho Therapy » n’a rien de très original en soi, si ce n’est que le groupe a fait appel à feu-Stan Winston pour l’occasion pour exécuter des maquillages proches de ceux de THE THING (1982) et de CREEPSHOW (1982) et que les membres du groupes interprètent eux-mêmes les aliénés mentaux.

Le clip est ICI.

- Trapard – (CosmoFiction)

Autres extraits dans la catégorie Musique :

Retour vers le Futur / The Goonies « R » Good Enough / E.T. / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / Flash Gordon / Dune /Leviathan : Main Titles – Underwater Camp / Le Guerrier de l’Espace – Main Title / Star Trek III : Bird of Prey Decloaks /Mad Max 3 : We don’t Need Another Hero / Predator : Main Title / Ghostbusters / Ladyhawke : Main Title / Conan le Barbare : Prologue – Anvil of Crom / Craig Safan dirige l’orchestre pour Starfighter / Dar l’Invincible – Main Theme / Are You Ready For Freddy ?  / He’s Back, the Man Behind the Mask / Radio Ga Ga / Une nouvelle version de la musique d’Ulysse 31

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INSTANTANÉ : HIGHLANDER (1986)

highlander

(CosmoFiction)

LA BANDE-ANNONCE : THE VIDEO DEAD (1987)

La bande-annonce, pour se rappeler de bons ou de mauvais souvenirs, ou tout simplement pour titiller votre curiosité !

TheVideoDeadUne bande-annonce qui n’annonce pas grand chose, si ce n’est les quelques zombies du film et son manque évident de moyens. Pour le reste, THE VIDEO DEAD s’inscrit dans son époque, celle où le cinéma fantastique et d’horreur posait la question, chaque film à sa manière et bien avant la récente vague des « found-footage », de l’interactivité presque physique (et à la limite du charnel) entre le spectateur et le sujet tv ou ciné qu’il regardait. Ainsi de CANNIBAL HOLOCAUST (1980), à VIDEODROME (1983) à DÉMONS 1 (1985) et DÉMONS 2 (1986), à KAMIKAZE (1986) dans lequel Michel Galabru tuait en direct des téléspeakrines à distance, à TERRORVISION (1986), aux DOCUMENTS INTERDITS (1986-1988) ou encore à THE BRAIN (1988), en passant par des zèderies comme TERROR ON TAPE (1983, largement inspiré du premier CREEPSHOW) et ce VIDEO DEAD (1987) qui semble surtout être une autre manière de raconter une histoire de zombies sans trop de budget et de manière totalement farfelue, surréaliste et bien décomplexée.

« Jeff et Zoé, deux adolescents seuls dans leur nouvelle maison, découvrent un vieux poste de télévision. Mais ils ne savent pas encore que quelque chose d’horrible se cache à l’intérieur… Les zombies s’échappent de l’écran et massacre la famille de Jeff avant de semer la terreur dans toute la ville. Jeff et Zoé vont devoir mettre fin au carnage par tous les moyens possibles… »

Un teen-movie pour les fans des maquillages et des accoutrements des zombies des 80′s, la seconde moitié du film étant un comme un sympathique Survival en milieu infecté.

- Trapard – (CosmoFiction)

Image de prévisualisation YouTube

Autres bandes-annonces de la catégorie : 

Réincarnations / Millenium / Philadelphia Experiment / Cabal / L’Enfant du Diable / Nuit Noire / Hysterical / Les Moines Rouges / Le Sous-Sol de la Peur / Popcorn / Voltan le Barbare / Pulgasari / Mutant War / Strange Invaders / La Nuit des Mutants / The Kindred / The Slayer

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