LE MONSTRE DE LA SEMAINE : MOLASAR
Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 !
« En Roumanie en avril 1941, une troupe de soldats allemands prend possession d’une forteresse bien que son gardien les mette en garde sur une présence surnaturelle en son sein. 108 croix en nickel sont accrochées au mur. Les soldats, pensant qu’elles sont en argent, en détachent une et libèrent une créature qui chaque nuit tuera les soldats. Une garnison SS débarque en renfort, persuadée que les morts sont dues à des partisans. Le capitaine de la troupe fait appel à un professeur juif infirme, le docteur Cuza, pour résoudre l’énigme contre l’avis du chef SS, le major Kaempffer. Cuza pactise avec la créature qui lui redonne force et vigueur en échange de son aide. Pensant agir ainsi contre les troupes allemandes et aveuglé, il apporte son soutien au Mal de l’humanité. C’est alors qu’intervient un étranger… » (Wikipédia)
Radu Molasar, l’incarnation du mal absolu, du film culte (et trop rare) LA FORTERESSE NOIRE (The Keep, de Michael Mann, 1983), est une entité surnaturelle à la force prodigieuse qui prend progressivement forme au fur et à mesure de ses meurtres horribles.
Sa métamorphose continuelle passe par les stades suivants : sphère d’énergie pure, nuage où se dessinent des fibres nerveuses, squelette surmonté d’un cerveau, « écorché » et enfin colosse musclé à la peau bleue et aux yeux rougeoyants. Véritable vision de cauchemar, créature impressionnante à la voix qui vous glace le sang, Molasar est un des monstres les plus effrayants du cinéma fantastique, créature souvent qualifiée de « lovecraftienne. » Son apparence est l’oeuvre du célèbre dessinateur français Enki Bilal, lequel déclare à propos de sa participation au film : « Il y avait une créature au rôle essentiel dans le film. Les deux premiers stades de sa conception étaient déjà plus ou moins terminés. Le squelette était fait et, à partir de celui-ci, j’ai dessiné un corps. J’ai habillé le squelette en quelque sorte. Je lui ai donné des traits, des superstructures, etc… J’ai donc fait le stade final de cette créature, et tout s’est très bien passé. »
Cependant quelques petits changements ont été effectués sur la créature. Bilal s’explique : « Il y a eu des petits changements de détails, qui provenaient sans doute de l’aspect extrêmement abstrait, voire nébuleux, qu’avait Michael Mann de l’image du monstre dans sa tête. En effet, le monstre de The Keep n’est pas spectaculaire, au sens où il n’a pas de tentacules, etc… Ce n’est pas Alien. C’est un humanoïde, mais qui part de quelque chose de très inhumain. La difficulté résidait plutôt là. Michael Mann me donnait des impressions très vagues, que j’essayais de transcrire. Mais tout s’est déroulé très bien. C’était fabuleux de voir un petit crayonné prendre forme, exister en trois dimensions. »
Le maquilleur Nick Maley s’est chargé de la conception de la créature en fabriquant un costume hyper-sophistiqué. Les gros plans du visage de Molasar utilisent différents modèles de têtes animées, alors que lorsque la créature est vue en pieds il s’agit d’un acteur dans un costume, aux muscles artificiels actionnés grâce à un système de reliage perfectionné.
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres Monstres de la Semaine :
Beholder chinois / Créature de Fyrine IV / Sinok / Asticot-géant-violeur de Morganthus / Martien glouton / Ver des sables d’Arrakis / Vermithrax Pejorative / Gremlins
LA BANDE-ANNONCE : THE SLAYER (1982)
La bande-annonce, pour se rappeler de bons ou de mauvais souvenirs, ou tout simplement pour titiller votre curiosité !
Voici une bande-annonce en version originale qui n’annonce pas une idylle amoureuse au bord d’un lac une nuit où le ciel est tout étoilé.
Il s’agit de celle de THE SLAYER, un slasher surnaturel aux faux airs de VENDREDI 13 (1979) ou de THE BURNING (1981).
L’intrigue : « Deux couples se retrouvent en vacances sur une île. Kay, souffre depuis quelque temps d’horribles cauchemars dans lesquels elle voit des meurtres atroces. Évidemment, l’endroit qu’elle voit dans ses rêves n’est autre que cette habitation où elle est censée passer de belles vacances. Les cauchemars ne tardent pas à devenir réels et le petit groupe se voit décimé un par un, victime d’une immonde créature griffue surnommée The Slayer… » (Oh My Gore!)
THE SLAYER est un film assez rare à trouver en VF. Il est signé du scénariste, producteur et réalisateur J. S. Cardone, véritable tâcheron du cinéma bis : cinéaste rarement original mais jamais ennuyeux. C’est aussi lui qui a tourné ZOMBIES (2006, Wicked Little Things) qui n’est d’ailleurs pas un film de zombies, mais une de ces histoires de malédiction dont des enfants sont le nerf central. Donc rien de très original encore une fois, mais comme pour THE SLAYER, Cardone brode une histoire captivante avec peu de protagonistes mais avec son style de réalisation très maîtrisée qui l’emporte sur n’importe quel autre nanar du genre.
- Trapard – (CosmoFiction)
Autres bandes-annonces de la catégorie :
Réincarnations / Millenium / Philadelphia Experiment / Cabal / L’Enfant du Diable / Nuit Noire / Hysterical / Les Moines Rouges / Le Sous-Sol de la Peur / Popcorn / Voltan le Barbare / Pulgasari / Mutant War / Strange Invaders / La Nuit des Mutants / The Kindred
L’AFFICHE : LA QUATRIÈME DIMENSION (1983)
Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !
Vous contemplez ici la version « épurée » de la merveilleuse et envoûtante affiche du film LA QUATRIÈME DIMENSION (Twilight Zone, 1983). En une image et une seule phrase, voilà résumée la formidable anthologie télévisuelle de Rod Serling : « Vous voyagez dans un espace fantastique dont les seules frontières sont celles de l’imaginaire. Prochain arrêt : la Quatrième Dimension ».
Twilight Zone peut se traduire littéralement par Zone Crépusculaire ou Zone du Crépuscule, moment où le jour disparaît progressivement pour laisser place à la nuit, période où la réalité s’efface peu à peu pour laisser place aux rêves, où l’impossible devient possible. C’est le royaume de l’Imaginaire, le domaine du Fantastique.
Cette porte qui s’ouvre sur l’Inconnu, ce passage secret vers des contrées étranges, donne sur un œil gigantesque qui semble s’écarquiller d’étonnement sur cette femme, elle-même désemparée et stupéfaite. Et pareilles à des milliers d’yeux éparpillés dans le ciel, les premières étoiles du crépuscule scintillent dans ce monde des songes aux tons bleutés.
Cette scène étonnante apparaît brièvement dans le sketch réalisé par Joe Dante où « un jeune garçon utilise d’étranges pouvoirs pour retenir prisonnier dans un univers de dessin animé un groupe de gens qu’il force à jouer sa famille ». (Wikipédia)
Telle la zone crépusculaire propice aux rêves, cette affiche de toute beauté m’a toujours fait rêver.
- Morbius – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie L’Affiche :
Galaxina / La Galaxie de la Terreur / Star Crystal / Crime Zone / Forbidden World / Nightflyers / Space Raiders / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / L’Humanoïde / Deathstalker / Les Aventures de Jack Burton / Le Retour de Godzilla / New York 1997 / Le Bateau de la Mort / L’Épée Sauvage / The Deadly Spawn / Future-Kill / Terreur Extra-terrestre / The Terror Within / Time Walker / Le Démon dans l’Île / Frayeurs /Mind Warp, an Infinity of Terror / Onde de Choc / Robot Killer / Yor, le Chasseur du Futur / La Septième Dimension / The Brain / Les Captives de l’Espace
MUSIQUE : RADIO GAGA – Queen
Mélange de sujet post-apocalyptique et d’extraits de METROPOLIS (1927) de Fritz Lang, le clip de la chanson « Radio Ga Ga » est un petit classique du vidéo clip. Il a été réalisé par David Mallet juste avant que Giorgio Moroder sorte une version remontée et colorisée de METROPOLIS. Freddie Mercury ayant participé à la bande-son de la nouvelle version du film de Fritz Lang, il eut l’autorisation d’utiliser des images du film dans le clip de « Radio Ga Ga ».
Wikipédia indique au sujet du morceau : « À l’origine, la chanson s’intitulait Radio Ca-Ca (des mots que fredonnait le fils du musicien Roger Taylor, âgé de 3 ans) et insistait plus sur la baisse de qualité des programmes radio et leur répétitivité ; le titre fut cependant changé pour Radio Ga Ga qui sonnait beaucoup mieux. »
Lorsque le clip a été diffusé à la télévision en 1984, je devais avoir 11 ou 12 ans et j’en avais été plutôt déçu sur le moment. Je me souviens avoir trouvé l’ensemble plutôt puéril alors que j’avais pourtant adoré la participation de QUEEN à la BO de FLASH GORDON quelques quatre ans plus tôt. Mais je reconnais que je ne suis pas un inconditionnel de tout le travail de QUEEN sur leurs clips. J’ai beaucoup de mal aujourd’hui par exemple à revoir l’ambiance toonesque de « A Kind of Magic » (1985) alors que le clip de « Innuendo » (1991) que j’ai découvert en même temps que le décès de Freddie Mercury développe une imagerie graphique tellement diversifiée. Et la chanson est tellement belle avec son break en forme de flamenco endiablé, et le clip si génial en soi avec cette sensation d’absence du chanteur derrière une imagerie picturale, que ça en accentuait même la difficulté d’avaler la pilule du départ de Mercury en cette année 1991.
Et donc lorsque le clip de « Radio Ga Ga » a été diffusé en 1984, RFO venait de nous proposer celui de Michael Jackson « Thriller » dont l’imagerie sombre et instantanée faisait plus rêver l’adolescent que j’étais que les univers futuristes de celui de QUEEN qui me rappelaient immanquablement l’enfance. Je le redécouvre avec plus de plaisir aujourd’hui, malgré le montage vidéo très 80′s.
Aux dires de Wikipédia : « Trois versions du clip existent, les deux premières étant presque identiques. La version originale d’abord, qui fut diffusée à la télévision en 1984 et qu’on peut trouver sur la VHS The Works EP (devenue un collector), alors que la version qu’on peut trouver sur la VHS Greatest Flix II, qui est strictement identique, contient les mots « Thanks to Metropolis » à la fin du clip. La troisième version, qu’on peut trouver sur le DVD Greatest Video Hits 2, fut assez déroutante pour les fans les plus extrêmes. En effet, tout comme les autres clips remasterisés pour ce DVD (et le précédent), la vidéo de Radio Ga Ga a été recadrée de son format original 4/3 vers un 16/9. Le problème est que le clip contenait déjà des images en 16/9 ; le résultat fut que les scènes en 4/3 (notamment les scènes de refrain avec les claps) ne furent pas recadrées et présentent des bandes noires sur les côtés. »
- Trapard – (CosmoFiction)
Autres extraits dans la catégorie Musique :
Retour vers le Futur / The Goonies « R » Good Enough / E.T. / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / Flash Gordon / Dune /Leviathan : Main Titles – Underwater Camp / Le Guerrier de l’Espace – Main Title / Star Trek III : Bird of Prey Decloaks /Mad Max 3 : We don’t Need Another Hero / Predator : Main Title / Ghostbusters / Ladyhawke : Main Title / Conan le Barbare : Prologue – Anvil of Crom / Craig Safan dirige l’orchestre pour Starfighter / Dar l’Invincible – Main Theme / Are You Ready For Freddy ? / He’s Back, the Man Behind the Mask
BANDE-ANNONCE DE « PIXELS »
Les jeux vidéo des années 80 en vedette dans ce film délirant signé Chris Columbus (GREMLINS, LES GOONIES…) ! Découvrez la bande-annonce hilarante !
LE CINOCHE DE TRAPARD : ZOMBIE NIGHTMARE (1986)
Trapard ne quitte plus son cimetière… Enfin si, mais il en revient avec ses zombies, Adam West-Batman et Thor. Oui, oui ! Enfin… si on peut dire. Bon, lisez plutôt son article sur ZOMBIE NIGHTMARE, et vous comprendrez-mieux.
Après LE CIMETIÈRE DE LA TERREUR (1985), voici un autre film de zombies des Eighties qui n’était pas passé devant mon horizon à l’époque. Voilà qui est réparé.
ZOMBIE NIGHTMARE est une série B canadienne de Jack Bravman avec l’acteur vieillissant Adam West, qui était le Batman de la série TV de 1966-1968, et Jon Mikl Thor, le bodybuilder chevelu, métalleux et notamment chanteur du groupe THOR, un groupe de heavy-metal old-school à l’imagerie guerrière. Et pour les connaisseurs, la déjà jolie et toute jeune Tia Carrere joue un des rôles principaux du film. Tia Carrere qui est d’ailleurs autant mignonne que mauvaise comédienne dans ce film, mais les autres acteurs ne font pas de grands efforts non plus pour surélever le niveau.
L’intrigue : « Tony Washington est assassiné par un gang d’adolescents. Molly Mokembe, une femme adepte du vaudou, décide de le ramener à la vie pour qu’il puisse assouvir sa vengeance et enfin trouver le repos… » (Le Zomblard From Outer Space)
Les fans du premier TOXIC AVENGER (1985) y trouveront sûrement un peu du scénario de Lloyd Kaufman, mais transposé dans un tout autre univers. Ensuite, ne cherchez pas à être plus intelligent en regardant ZOMBIE NIGHTMARE qui est un pur divertissement des plus basiques : on a une petite ville du genre de celles situées au sud des États-Unis (alors que certains plans nous montrent une vue plongeante filmée des hauteurs de Los Angeles, histoire que le spectateur habitué aux films hollywoodiens se sente un peu chez lui et se détende les jambes). Puis il y a – à un vieux gardien de gymnase près – une seule Afro-américaine qui vit dans cette ville, et en plus celle-ci pratique la magie vaudou. Point, à la ligne…
Mais du coup, moi qui pensais que L’EMPRISE DES TÉNÈBRES (1988) de Wes Craven était le premier film à avoir rabiboché le zombie des années 80 avec ses origines vaudou, voilà aussi qui est réparé. Après, le film de Wes Craven est un grand film, là où ZOMBIE NIGHTMARE n’est qu’un petit rock’n'roll teen-movie, mais n’empêche que…
Et puis en zappant la comparaison entre les deux films, ZOMBIE NIGHTMARE reste appréciable pour qui aime s’immerger dans une bonne ambiance Eighties, entre tranche de trash et tranche de nanar, avec Tia Carrere au milieu. Et avec aussi en prime une excellente ambiance de Slasher zombiesque et de heavy metal, avec une BO composée de morceaux de Thor, de Mötörhead et de Girlschool. Et si vous avez un peu vieilli et que le nom des Girlschool ne vous dit plus trop rien, voici un petit lien qui devrait vous électro-choquer la mémoire.
ZOMBIE NIGHTMARE est donc à voir dans la logique de HARD ROCK ZOMBIE (1984) et – pour citer un meilleur exemple de film de Zombies-Rock – du RETOUR DES MORTS VIVANTS.
C’est dommage que le film soit resté à l’état de nanar méconnu parce que Jon Mikl Thor en zombie géant, bodybuildé et chevelu, aurait presque pu faire office de monstre sacré et culte du cinéma fantastique.
Le film est consultable en entier et en version originale sous-titrée (très approximativement) en français sur YouTube.
- Trapard – (CosmoFiction)
LE MONSTRE DE LA SEMAINE : LES GREMLINS
Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 !
Ces sortes de gargouilles infernales comptent parmi les stars monstrueuses des Eighties ! Impossible de les oublier ! Mais avant de devenir les célèbres héros des films de Joe Dante, GREMLINS (1984) et GREMLINS 2 (1990), les Gremlins étaient déjà connus en tant que créatures fantastiques. Voici ce que nous raconte la légende :
« Les Gremlins sont des créatures imaginaires farceuses, de la taille d’un lutin et avec une prédilection pour la mécanique. Elles émanent d’une légende de l’aéronautique militaire, née en Grande-Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale, et servant à justifier les incidents dont étaient victimes les pilotes de chasse de la RAF : les Gremlins étaient accusés de détériorer les voilures, de casser les moteurs, etc. Dans l’imaginaire de l’époque, le gremlin est farceur mais aussi protecteur : les pannes dont ils sont accusés ne sont jamais mortelles. Ils sont réputés s’attacher à un pilote ou un avion particulier, qu’ils prennent comme victimes de leurs farces répétées, mais veillent aussi à leur survie. Le personnage des Gremlins passe à la fiction romancée dans l’œuvre de l’écrivain Roald Dahl en 1943, puis plus tard au cinéma. » (Wikipédia)
Dans le film GREMLINS, c’est un Mogwaï baptisé Gizmo (sorte d’ourson en peluche très mignon aux grandes oreilles) qui va involontairement donner naissance aux Gremlins. En effet, il faut savoir que si on adopte un Mogwaï, créature très affectueuse et ronronnante, on doit s’efforcer de respecter à la lettre des règles essentielles, à moins de courir à la catastrophe. Ainsi : ne pas l’exposer à la lumière (elle le tuerait), ne pas le mouiller et, surtout, ne pas le nourrir après minuit… Malheureusement, l’irréparable se produit au début du film lorsque Gizmo est accidentellement mouillé. Pris de convulsions, il libère d’autres Mogwaïs qui vont rapidement disparaître dans des cocons avant de se métamorphoser en Gremlins odieux, démoniaques et cruels. Ces créatures infernales, plus grandes que Gizmo, aux dents acérées et à la peau écailleuse, mettront sens dessus dessous une petite ville américaine, causant des meurtres et des scènes d’hystérie collective.
Les Gremlins ont incontestablement marqué toute une génération de fantasticophiles, celle des années 1980. Superbement conçus et magnifiquement animés, leur bouille machiavélique et leur esprit tordu ont fait mourir de rire des milliers de spectateurs à travers leurs exploits se situant au-delà de toute morale ! Il faut savoir que ces petits monstres sont nés des cauchemars de Chris Colombus au cours de l’été 1981 : « Avant de m’endormir, j’entendais des souris courir sur le plancher. Mon bras pendant à quelques centimètres du sol, j’imaginais que les souris venaient me grignoter les doigts. De là m’est venue l’idée des Gremlins. » Cependant, la première version du film ne devait en rien ressembler à la seconde : les Gremlins auraient dû être des tueurs déchaînés ! Joe Dante déclare à ce sujet : « Tout ce qu’ils aimaient c’était dévorer ! Ils vous dévoraient les jambes et les doigts. Ils dévoraient le chien de Billy et tuaient sa mère, on voyait même sa tête dévaler les escaliers ! » Une idée qui sera finalement reprise dans la série de films CRITTERS…
Concernant l’extrême crédibilité des créatures, Joe Dante raconte comment il a filmé les Gremlins : « En utilisant tous les trucs cinématographiques possibles ! Nous avons joué en particulier sur les mouvements de caméra : quand la caméra bouge, l’attention du spectateur est distraite et le caractère artificiel de la créature apparaît moins. Ca a été un processus d’apprentissage. Le succès du film dépendait du réalisme des créatures. Nous avons donc été très exigeants au niveau des effets spéciaux. Les réactions des acteurs étaient également très importantes. Finalement, cela a fonctionné : les gens réagissent aux Gremlins comme s’il s’agissait de véritables animaux, que nous aurions été chercher dans un lointain pays et que nous aurions massacrés sur les plateaux de tournage ! »
Douze versions de Gizmo furent fabriquées afin de permettre un large éventail d’expressions à travers des masques très élaborés. Conçus par Chris Walas, les Gremlins mesuraient 60 cm et ils étaient contrôlés manuellement ou par des câbles, des baguettes et des signaux radio.
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres Monstres de la Semaine :
Beholder chinois / Créature de Fyrine IV / Sinok / Asticot-géant-violeur de Morganthus / Martien glouton / Ver des sables d’Arrakis / Vermithrax Pejorative