MUSIQUE : DAR L’INVINCIBLE – Main Theme
En 1982 sort CONAN LE BARBARE de John Milius, mais c’est aussi l’année d’un autre film d’heroic fantasy : DAR L’INVINCIBLE (The Beastmaster) de Don Coscarelli.
Certains se souviennent peut-être de ce film modeste et plutôt sympathique puisque nous y trouvions Marc Singer dans le rôle principal du fameux Dar. Marc Singer, rappelez-vous, c’est Mike Donovan dans la série V (1983). L’histoire :
« Dar, fils du roi destiné à détruire le tyran des forces du mal d’après sa prophétesse, est marqué à la naissance avant d’être sacrifié, mais il est sauvé par un homme qui le ramène dans son petit village et l’élève comme son fils. Adulte, son village ainsi que sa famille adoptive sont détruits par l’armée du tyran. Seul survivant, il part à l’aventure dans le but de se venger, il devient un combattant qui rencontrera des alliés parmi lesquels des animaux (furets, aigle, panthère) avec qui il communique grâce à son don, la télépathie. » (d’après Wikipédia)
Lee Holdridge, compositeur et arrangeur américain à l’origine d’une très impressionnante liste de B.O. pour diverses séries télévisées, a composé la musique de DAR L’INVINCIBLE. Aux accents volontairement guerriers, avec un thème soulignant le côté aventure des exploits de Dar, le joli Main Theme que nous vous proposons ici est interprété par le Cincinnati Pops Orchestra.
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres extraits dans la catégorie Musique :
Retour vers le Futur / The Goonies « R » Good Enough / E.T. / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / Flash Gordon / Dune /Leviathan : Main Titles – Underwater Camp / Le Guerrier de l’Espace – Main Title / Star Trek III : Bird of Prey Decloaks /Mad Max 3 : We don’t Need Another Hero / Predator : Main Title / Ghostbusters / Ladyhawke : Main Title / Conan le Barbare : Prologue – Anvil of Crom / Craig Safan dirige l’orchestre pour Starfighter
L’AFFICHE : THE BRAIN (1988)
Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !
Je ne connais pas l’auteur de l’affiche de ce film canadien et Wikipédia indique : « This is a poster for The Brain (1988). The poster art copyright is believed to belong to the distributor of the film, Lionsgate the publisher of the film or the graphic artist. »
L’affiche est d’ailleurs aussi farfelue que le film avec ses SFX ratés qui rappellent un peu ceux des films de Frank Henenlotter (FRÈRES DE SANG, ELMER LE REMUE-MÉNINGES). Mais sur une trame de SF paranoïaque des 50′s (reprise la même année 1988 par Carpenter pour son INVASION LOS ANGELES), THE BRAIN est un teen-movie bien 80′s et qui se laisse suivre de bout en bout. Le film est d’ailleurs culte aux États-Unis auprès des fans de SF.
L’intrigue : « Le Dr Blakely dirige une émission de télévision appelée « Les Penseurs Indépendants », qui est un programme d’entraide psychologique aux citoyens, proche de la Scientologie. Mais derrière cette émission de libre pensée bientôt diffusée sur tout le pays, se cache un énorme cerveau alien cannibale et hypnotiseur contrôlant l’esprit de nombreux téléspectateurs. D’abord cobaye du Dr Blakely, le lycéen Jim Majelewski s’échappe du laboratoire et est bientôt traqué par la police et les habitants aidés de Blakely par le biais de son émission à succès ».
Le fameux Dr Blakely est incarné par le comédien David Gale avec son éternelle tronche de quinquagénaire vaniteux et calculateur. Il est un peu le comédien que l’on adore détester puisqu’il était déjà le Dr Carl Hill des RE-ANIMATOR, jalousant et traquant sans relâche Herbert West, même après avoir perdu littéralement…la tête.
Vous pouvez trouver THE BRAIN en V.O. sur YouTube.
- Trapard – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie L’Affiche :
Galaxina / La Galaxie de la Terreur / Star Crystal / Crime Zone / Forbidden World / Nightflyers / Space Raiders / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / L’Humanoïde / Deathstalker / Les Aventures de Jack Burton / Le Retour de Godzilla / New York 1997 / Le Bateau de la Mort / L’Épée Sauvage / The Deadly Spawn / Future-Kill / Terreur Extra-terrestre / The Terror Within / Time Walker / Le Démon dans l’Île / Frayeurs /Mind Warp, an Infinity of Terror / Onde de Choc / Robot Killer / Yor, le Chasseur du Futur / La Septième Dimension
LE DOMAINE DU FANATIQUE – édition n°7
Le domaine du fanatique, c’était la rubrique de CosmoFiction Fanzine qui revenait à chaque numéro de la deuxième génération (1988-1991). C’était une sorte de chronique d’humeur, une tribune libre, dont je m’occupais et où je me lâchais parfois sur un sujet. Mais je pouvais tout aussi bien parler d’émissions TV, de magazines, de l’accueil de CosmoFiction en librairie, de la vie du fanzine, de remerciements, d’un personnage célèbre de la SF ou du Fantastique, etc. Bref, j’étais libre comme le vent, et c’est toujours le cas !
Retour sur Ze Craignos Monsters : Le Retour du Fils de la Vengeance
Avertissement : ce Domaine du Fanatique édition numéro 7 (ça faisait un moment !) sera plutôt couvert, avec quelques violents orages. Aussi, prenez vos parapluies. On commence par le quatrième tome de la série des livres cultes de Jean-Pierre Putters : Ze Craignos Monsters : Le Retour du Fils de la Vengeance (éditions Vents d’Ouest).
Je ne reviendrai pas sur le plaisir coupable que je ressens en lisant ce bouquin dédié à certains des plus grands nanars de l’histoire du cinéma fantastique et de science-fiction, à leurs artisans motivés et à leurs monstres les plus ratés. J’en ai déjà parlé ici. Non, là où je veux en venir, c’est que, après avoir lu la presque totalité de l’ouvrage accompagné de son humour potache (que j’apprécie beaucoup), j’avoue avoir un peu de mal à supporter certaines réflexions hors propos qui plombent régulièrement les textes. J’avais oublié en effet que c’était l’habitude de JPP. Impossible de lire un de ses bouquins sans qu’il nous rappelle (au détour d’une phrase, entre parenthèses ou à travers la légende d’une photo) qu’il est athée, que la religion c’est de la merde, qu’il est un gauchiste convaincu et surtout un anti-Sarko, que Céline Dion chante comme la sirène du camion de pompiers, etc. D’accord. C’est son droit le plus strict de penser ce qu’il veut à une heure où la liberté d’expression semble de plus en plus menacée. Mais notre JPP adoré a-t-il besoin de nous faire part de ses opinions religieuses, politiques ou musicales dans un livre où l’on s’attend surtout, excusez du peu, à lire d’abord et avant tout des textes sur le cinéma fantastique et de SF ? Que l’on soit d’accord ou non avec ses idées, je trouve que cela n’a rien à faire dans ce genre de bouquin. De cette façon, JPP gâche en partie la lecture de son Ze Craignos Monsters quatrième du nom. Oui, il y a des monstres en religion, en politique et en musique. Mais ses monstres à lui ne seront pas forcément les nôtres, et à choisir je préfère assurément ceux du ciné fantastique et de SF à ceux-là…
SOS FANTÔMES 3, le reboot qu’il ne faut pas critiquer…
Nous vivons une époque formidable où briser les mythes, lifter les franchises et pondre des bouses est devenue monnaie courante sans que presque personne ne s’en offusque, en tout cas certainement pas les nouvelles générations gavées de ces produits aseptisés et sans âme auxquelles elles se sont merveilleusement accoutumées, ignorant d’office l’histoire du cinéma fantastique et de science-fiction car totalement hermétiques aux films datés de plus de vingt ans. Alors forcément, SOS FANTÔMES 3 devrait certainement leur plaire car il s’agit là de l’exemple type du blockbuster taillé sur mesure pour leurs cerveaux formatés.
On savait déjà depuis un moment qu’un SOS FANTÔMES 3 était en préparation. Annoncé à plusieurs reprises par Ivan Reitman, le projet finira par clapoter à cause de l’imbécile Bill Murray. Certains (devinez lesquels encore une fois…) diront tant mieux car retrouver Bill Murray, Dan Aykroyd et Harold Ramis (mais ce dernier nous a quitté récemment) dans les rôles principaux, autrement dit trois « vieillards », aurait pu entraîner l’échec du film.
C’était sans compter la présence d’un requin hollywoodien, un certain Paul Feig (MES MEILLEURES AMIES, LES FLINGUEUSES), qui a aussitôt décidé de reprendre le flambeau en bouleversant toutes les données grâce à une formule magique très à la mode actuellement et dont les paroles se résument en un seul mot : « REBOOT » ! Le carnassier nous a vite mis au parfum avec deux news qui annoncent clairement les couleurs : 1 – (et non des moindres) ce seront désormais quatre femmes qui incarneront les célèbres Ghostbusters ! 2 – « Je veux que le film soit plus effrayant que l’original », a-t-il déclaré dans sa grande candeur.
Revenons, si vous le voulez bien, sur ces deux points non négligeables…
1 – Le casting sera donc entièrement féminin. On trouvera dans les rôles principaux Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon et Leslie Jones. Bien. À partir de là vous ne pouvez plus rien dire. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de femmes. Si vous commencez à émettre quelques doutes, à vous montrer réticent (habitué que vous êtes à avoir toujours trouvé des mecs dans la peau des Ghostbusters) ou, pire, à rejeter en bloc ce reboot, on va instantanément vous traiter de misogyne, de macho invétéré ou de gay, c’est pas compliqué. J’en ai fait l’expérience avec d’autres également sur de nombreux groupes Facebook et divers forums. Vous ne devez absolument rien contester, seulement approuver en applaudissant à tout rompre. Re-bien. C’est la nouvelle liberté de penser, vous savez, cette libre expression dont on parlait tant il y a quelques semaines à peine. Dans ces conditions, pas de problème : on remplace Indiana Jones par Angelina Jolie dans le prochain film de la franchise (merde, elle a déjà joué Lara Croft dans le même genre !), Scarlett Johansson sera quant à elle James Bond et Sigourney Weaver incarnera Robocop dans le futur reboot du reboot (certainement déjà en préparation). Ah, et j’oubliais : le prochain King Kong s’intitulera Queen Kong (on me dit que ça a déjà été fait, pas grave, on en fera un reboot), Luke Skywalker nous révélera sa véritable identité sexuelle dans STAR WARS EPISODE VII : LE RÉVEIL DE LA FORCE (voilà pourquoi il vivait reclus dans une grotte, sur une île…) et l’équipage du prochain STAR TREK ciné sera uniquement composé de femmes. Parfait. C’est ça le respect de la parité à Hollywood, non mais.
Le fait d’émettre des doutes quant à un casting entièrement féminin pour SOS FANTÔMES 3 ne signifie pas que l’on soit automatiquement misogyne, macho ou gay. On sait très bien que depuis Ripley dans ALIEN, la femme, dans le cinéma fantastique et de SF, a heureusement atteint un statut bien éloigné des sempiternels clichés auxquels elle avait droit dans les Fifties et Sixties. Mais pour certain(e)s le raccourci est trop beau. Quand Paul Feig déclare : « Beaucoup de personnes pensent que c’est juste un gadget. Je peux comprendre le cynisme de certaines personnes, mais pour moi la raison principale c’est juste que j’aime travailler avec des femmes marrantes.Certaines personnes m’ont demandé « Pourquoi ne pas faire un casting mix ? » Je trouve juste plus intéressant l’idée d’une équipe de Ghostbusters féminine. C’est comme ça que mon cerveau marche. » (syfy.fr) Son « cerveau »… d’accord. Il a parfaitement résumé la situation.
En attendant, la nouvelle n’a pas fini de faire parler d’elle, et notamment sur le site officiel de GHOSTBUSTERS FRANCE qui se fait l’écho de l’inquiétude des vrais fans de SOS FANTÔMES, ceux de la première heure.
2 – Paul Feig achève de détruire le peu de crédibilité de son reboot lorsqu’il dit : « Je veux que le film soit plus effrayant que l’original »… Ce pauvre homme ferait mieux de la fermer définitivement. À chaque fois qu’il l’ouvre, c’est pour nous sortir une connerie grosse comme lui. Mais qui a dit qu’Ivan Reitman, à l’origine de la franchise SOS FANTÔMES, voulait que ses films fassent peur ? C’est tout le contraire, mon vieux, t’as rien compris ! En tenant de tels propos inconsistants, Paul Feig nous prouve, s’il en était encore besoin, qu’il est définitivement à côté de la plaque mais fin prêt pour nous pondre une bouse royale.
Cependant qu’il se rassure : il y en aura toujours pour aller voir « ça ».
- Morbius – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Le Domaine du Fanatique :
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COSMOCRITIQUE : RETOUR VERS LE FUTUR 2 (1989) et RETOUR VERS LE FUTUR 3 (1990)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Après le succès phénoménal de RETOUR VERS LE FUTUR, il fallait s’attendre à une suite. Mais c’est finalement à deux suites auxquelles nous avons eu droit ! Voici la critique des deux films parue dans CosmoFiction Fanzine numéro 6 d’avril 1991 et signée Alain.
L’histoire : RETOUR VERS LE FUTUR 2 (1989) : « Lors de son premier voyage en 1985, Marty a commis quelques erreurs. L’avenir qu’il s’était tracé n’est pas si rose, et son rejeton est tombé sous la coupe du voyou Griff Tannen, qui veut régner sur la ville. En compagnie de son ami Emmett « Doc » Brown et de sa fiancée Jennifer, Marty va devoir entreprendre un voyage vers le futur, pour tenter de donner un peu plus de moralité à son héritier. Un voyage aux conséquences dramatiques… » RETOUR VERS LE FUTUR 3 (1990) : « Après son voyage mouvementé entre passé, présent et futur, Marty McFly apprend par une lettre vieille de cent ans que son vieil ami Emmett « Doc » Brown se serait crashé en 1880 au volant de sa DeLorean, restant ainsi prisonnier du far-west, sous la menace de Buford « Molosse » Tannen qui s’est juré de le tuer. Il n’a que cinq jours pour retrouver Doc et le ramener vivant vers le présent… » (AlloCiné)
Robert Zemeckis n’a pas fait les choses à moitié. N’allait-il pas toutefois sacrifier la qualité à la quantité en réalisant une suite et une autre dans la foulée ?
Tout d’abord, il s’agit bien de suites, tout est lié entre les trois épisodes, aussi mieux vaut-il les voir dans l’ordre. Il est vrai qu’en s’adressant au public de RETOUR VERS LE FUTUR, Zemeckis vise suffisamment large, vu le succès international de son premier morceau. Les mêmes ingrédients sont là : quiproquos, course contre la montre, etc.
Mais, comme pour un bon plat, le contexte modifie la saveur et, ici, peu importe d’avoir vu RETOUR VERS LE FUTUR sous les palmiers et les deux autres en prison, le problème est d’avoir vu le PREMIER, car ses suivants ont beau tenir leurs promesses, l’originalité et l’effet de surprise sont forcément atténués par le souvenir de leur prédécesseur dont les quelques scènes présentes risquent de rendre plus d’un spectateur nostalgique.
Les situations impossibles et les trouvailles sont toujours à la hauteur, davantage dans le II, plus farfelu et sans doute préféré par les amateurs de SF plus sensibles au voyage en 2015 qu’en 1895 : l’Overboard, la pizza déshydratée et bien d’autres surprises les attendent.
Pour le reste, les chassés croisés entre le passé, le présent et le futur sont d’une efficacité remarquable. Et même si une impression de « déjà vu » flotte malheureusement sur l’ensemble (en raison du souvenir du premier épisode dont les deux suites reprennent forcément la même trame), le rythme à cent à l’heure et l’humour omniprésent font passer un bon moment, presque aussi bon que celui vécu lors du premier, aux grands enfants que nous sommes… Hélas plus grands qu’en 1985 !
- Alain – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmocritique :
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