LE CINOCHE DE TRAPARD : LE CIMETIÈRE DE LA TERREUR (1985)

Trapard aime rouvrir les vieilles tombes spécialement pour nous, surtout celles qui renferment des œuvres rares ou méconnues. C’est donc tout naturellement dans LE CIMETIÈRE DE LA TERREUR que nous le retrouvons…

cimetièreAvec l’incroyable longévité de cette mode du film de zombies et d’infectés, en tant que dévoreur de séries B d’horreur il m’est difficile de passer outre. Et entre deux « nouveautés », j’aime néanmoins revenir aux origines de ma passion, celle où les zombies, tout comme les requins et autres prédateurs, prenaient beaucoup de temps à tuer leurs proies.

Vous avez dû vous aussi connaître ces soirées en famille ou avec des ami(e)s, devant un film d’horreur, histoire de se partager nos émotions orales en groupe. Ces projections privées durant lesquels nos cris, nos moqueries ou nos réconforts mutuels masquaient totalement le temps réel (et donc interminable) et l’ambiance sonore, entre le moment où le zombie, le tueur ou un quelconque animal enserrait sa proie. Les revoir aujourd’hui, seul devant un petit écran, ça leur fait néanmoins perdre un peu de leur piment, mais le style d’époque reste présent : les maquillages, les jolies pépées pas toujours finaudes et attifées avec les modes des Eighties, les sonorités d’ambiance, et ce bon vieux rythme qui rend un peu bavard ces classiques qu’on adulait tant…

Pour ce qui est du CIMETIÈRE DE LA TERREUR (1985, Cementerio del terror) de Rubén Galindo Jr., je ne l’avais jamais loué en VHS. De ce réalisateur, je ne connaissais d’ailleurs, il y encore très peu de temps, que son slasher mâtiné d’occultisme, VIRGIL, LA MALÉDICTION (1989, Dimensiones Ocultas) que j’avais trouvé en zone 2 sous le titre énigmatique de DON’T PANIC, accompagné de BLOODY MURDER 2 en double programme. C’est dire que j’avais acheté ce DVD à l’aveuglette totale, et le résultat restait assez dans mes espérances : du sang et de la violence à petit budget.

cimetière2LE CIMETIÈRE DE LA TERREUR a aussi été tourné dans cette logique : avec un tueur décharné un peu dans le genre de celui de LA MAISON PRÈS DU CIMETIÈRE (1981) de Lucio Fulci, des teenagers des Eighties, une ambiance macabre, des zombies et un peu de cette naïveté qui nous rend le cinéma de série B encore plus accessible et intime. Rien de très original en somme, juste une bonne dose d’ingrédients du cinéma d’horreur comme on aime.

L’intrigue : « Des jeunes décident de passer la nuit d’Halloween dans un vieux manoir proche du cimetière dont le propriétaire, Devlon, grand maitre d’une secte d’adorateurs du diable, vient de mourir d’une manière étrange et brutale. L’esprit du mort qui hante la maison pousse l’un des jeunes gens à découvrir le « grand livre noir de Devlon ». Autant par jeu que pour impressionner les filles, ils décident d’invoquer le diable… »

Le film est consultable en entier et en version française sur YouTube.

- Trapard – (CosmoFiction)

 


Un commentaire

  1. Trapard dit :

    Ce qui m’amuse avec le recul c’est d’avoir écrit un scénario similaire avec M. Paul K. D. en 1987 avec des jeunes qui se lancent un défi dans un cimetière (celui du PK4 évidemment !) après s’être racontés des histoires de zombies. Et si mes souvenirs sont exacts l’un des jeunes se fait la peur de sa vie au moment où une longue racine en forme de fourche ou de main de squelette lui agrippe l’ourlet du pantalon. Et maintenant que je revois tous ces films de « cimetières » des années 80 un peu désuets, ça me donne l’impression que tous les scénarios se ressemblaient un peu à cette période.

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