Archive pour janvier, 2015

COSMOLECTURES : UNE BD « GIGANTIK » !

COSMOLECTURES : UNE BD

Gigantik est une sympathique série de bandes dessinées de space opera publiée de 1979 à 1984. Son nom fait référence à la gigantesque planète-astronef qui sert de départ à toutes les aventures de ses héros, Bruno Castorp et Mireia Glavius.

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Peut-être avez-vous déjà lu un jour quelques aventures de Bruno et Mireia. La bande dessinée Gigantik, écrite par Victor Mora et superbement dessinée par José-Maria Cardona, narre des aventures situées très loin dans le futur de la Terre (cliquez sur les extraits de la BD ici présents pour les voir en plus grand). L’histoire :

gig1« Gigantik est en fait le nom d’un énorme astéroïde transformé en nouveau monde et lancé depuis la Terre en l’an 2078. Serti dans une énorme bulle, habité de milliers de personnes triées sur le volet (pour la plupart des scientifiques et des militaires), cette Nouvelle Terre va partir à l’assaut du ciel à la découverte de mondes inconnus. Ce gigantesque astronef se suffit à lui-même : on y produit l’eau, l’air, la lumière et toutes les ressources nutritives nécessaires à la survie de ses occupants. Il est accompagné de deux satellites : Balmung, un satellite équipé des toutes dernières technologies de combat et Abraxas, une sorte de soleil artificiel pour Gigantik. » (Wikipédia)

La BD Gigantik est d’abord parue dans le magazine allemand Zack (Super As en français). Je crois d’ailleurs avoir découvert la série dans sa version magazine français.

gig2En dehors de nos deux héros, Bruno et Mireia (cousins éloignés de Valérian et Laureline pour leur humour), nous trouvons également deux droïdes qui répondent aux noms de Bulldooz (pour le plus grand et le plus costaud) et Cacahuète (pour le plus petit et le plus intelligent). On sent largement l’influence de STAR WARS avec ces deux robots qui ne sont pas sans rappeler bien sûr C-3PO et R2-D2 pour leurs chamailleries continuelles (et particulièrement lassantes…). Ils accompagnent souvent Bruno et Mireia sur les planètes visitées et peuvent s’avérer bien utiles dans les situations les plus délicates.

gigantik2Le ton de la série se veut à la fois sérieux, dans les données scientifiques jamais fastidieuses mais souvent exposées au lecteur, et humoristique dans les dialogues de certains de nos protagonistes. Ce qui n’empêche pas Gigantik d’offrir des histoires à l’échelle de l’Univers, où se joue l’avenir d’une planète ou la disparition d’une civilisation. Une petite morale s’en dégage souvent car Gigantik s’adresse d’abord aux enfants et adolescents.

Sept albums sont parus en tout et pour tout de 1979 à 1984 (éditions Hachette puis Novedi). Les titres :

La Menace de la Griffe

La Planète des Damnés

Les Titans de l’Espace

La Planète Endormie

Le Maître d’un Monde

Les Seigneurs de la Lumière

Monsieur Smith : Profession Dieu

J’ai eu la chance de pouvoir dénicher récemment cinq albums sur les sept lors d’un vide-grenier nouméen. Ce fut un plaisir de pouvoir redécouvrir Gigantik, plus de trente ans plus tard…

- Morbius – (CosmoFiction)

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INDEX DE COSMOFICTION / GUIDE COSMOFICTION

INSTANTANÉ : QUELQUE PART DANS LE TEMPS (1980)

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(CosmoFiction)

REPORTAGE : MAKING OF « L’INVASION VIENT DE MARS » (1986)

Ce making of de 20 minutes présente le tournage de L’INVASION VIENT DE MARS (dont nous avons rencontré les Martiens récemment sur CosmoFiction !). Tobe Hooper, le réalisateur, fume tranquillement son cigare devant la caméra pour bien nous montrer qu’il est LE boss. Les principaux acteurs du film sont présents et répondent aux questions. Le tout est en V.O. non sous-titrée, bien sûr. Ça va vous faire travailler votre anglais, tiens !

- Morbius – (CosmoFiction)

http://www.dailymotion.com/video/x14txt9

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La Bataille des Planètes / Albator / Making of Terminator / Goldorak / X-Or / Making of Dune / Making of Blade Runner / Making of Contamination / Making of Les Aventures de Jack Burton / Émission Cinéstar de janvier 1988 avec Mathilda May / Rapido spécial Jerry Goldsmith / Making of featurette de Poltergeist / Reportage sur Robocop dans Cinéstar (1988) / Journey to KRULL : The Making of the Film / Gremlins : Behind the Scenes / Making of Freddy 3

INDEX DE COSMOFICTION / GUIDE COSMOFICTION

 

LA BANDE-ANNONCE : STRANGE INVADERS (1983)

La bande-annonce, pour se rappeler de bons ou de mauvais souvenirs, ou tout simplement pour titiller votre curiosité !

envahisseursSTRANGE INVADERS ou, en français, LES ENVAHISSEURS SONT PARMI NOUS, fait partie de ces films-hommages des années 80 au cinéma de SF des Fifties dont BLOOD SUCKERS FROM OUTER-SPACE (1984), LA NUIT DES SANGSUES (1986), L’INVASION VIENT DE MARS (1986), KILLER KLOWNS FROM OUTER-SPACE (1988) ou encore L’HOMME HOMARD VENU DE MARS (1989) en sont quelques dignes représentants.

Peu productif, le scénariste, réalisateur et producteur américain Michael Laughlin a néanmoins réalisé ce film étrange et peu connu sorti aux USA en 1983, et en France seulement en 1985. Le film nous plonge en pleine fin des années 50 où régnait encore une certaine paranoïa américaine autour de la Guerre Froide, bien que STRANGE INVADERS démarre de manière légère en annonçant : « À cette époque, à part le communisme et le rock and roll, il n’y avait pas grand chose à craindre. Pas grand chose, jusqu’à cette nuit-là… »

L’intrigue : « En 1958, à Centerville dans l’Illinois, des soucoupes volantes survolent la bourgade et les habitants disparaissent mystérieusement petit à petit. En 1983, le professeur Charles Bigelow, entomologiste à l’Université de Columbia de New-York, reçoit la visite de son ex-femme Margaret originaire de Centerville. Elle lui laisse la garde de sa fille pour assister à l’enterrement de sa mère dans sa ville natale. Après plusieurs jours, n’ayant aucune nouvelle de Margaret, Charles se rend à Centerville où il découvre une population étrange qui détruit sa voiture. Il réalise rapidement que la ville est devenue le lieu de villégiature de créatures extraterrestres… »

Voir STRANGE INVADERS est une bonne occasion de retrouver, dans une ambiance new-yorkaise de SF très 50′s, la jeune Nancy Allen à peine sortie de ses rôles cultes dans les deux films de Brian De Palma, PULSIONS (1980, Dressed to Kill) et BLOW OUT (1981). Mais aussi l’excellente Louise Fletcher (VOL AU-DESSUS D’UN NID DE COUCOU, BRAINSTORM et L’INVASION VIENT DE MARS).

310x229_strangeinvadersLes maquillages des créatures sont particulièrement saisissants et sont signés de Bill Sturgeon. C’est aussi à l’équipe de Bill Sturgeon que l’on doit une grosse partie des maquillages mécaniques et autres transformations de HURLEMENTS (1981), LE LOUP-GAROU DE LONDRES (1981), THE THING (1982), VIDEODROME (1983), VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? (1984), COCOON (1985), ALIENS (1986), HOUSE (1986), L’INVASION VIENT DE MARS (1986), LE BLOB (1988) et tant d’autres classiques…

L’ensemble du film alterne entre des jeux de comédiens sobres et une excellente atmosphère paranoïaque. Vous pouvez vous en faire une idée en regardant le film restauré en entier et en V.O. sur YouTube, ou avec cette bande-annonce d’époque.

- Trapard – (CosmoFiction)

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Autres bandes-annonces de la catégorie : 

Réincarnations / Millenium / Philadelphia Experiment / Cabal / L’Enfant du Diable / Nuit Noire / Hysterical / Les Moines Rouges / Le Sous-Sol de la Peur / Popcorn / Voltan le Barbare / Pulgasari / Mutant War

INDEX DE COSMOFICTION / GUIDE COSMOFICTION

LE MONSTRE DE LA SEMAINE : MARTIEN GLOUTON

Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 ! 

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Après notre asticot-géant-violeur de Morganthus (qui a obtenu un franc succès la semaine dernière, petits malins !), il nous fallait bien quelque chose de plus… « classique »… ou de plus « comique » pour nous reposer. J’ai donc convoqué pour vous les Martiens du film L’INVASION VIENT DE MARS (Invaders from Mars), le remake de Tobe Hooper produit par la Cannon en 1986.

Si les Martiens de l’œuvre originale de 1953 (souvent appelée LES ENVAHISSEURS DE LA PLANÈTE ROUGE) faisaient déjà sourire le public par leur apparence grotesque, ceux du remake, bien plus crédibles et réussis, possèdent tout de même un côté (volontairement ?) caricatural. Je veux dire par là que ces monstres sont eux-mêmes, à mes yeux, des caricatures de monstres !

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En effet, quand je les ai découverts la première fois, je n’ai pu m’empêcher de rire. Cependant, rien de méchant ni de moqueur dans ce rire : nos Martiens s’avèrent une belle réussite sur le plan des effets spéciaux de maquillage, à une époque où le numérique n’intervenait pas encore. Et même si l’on sent bien que quelqu’un se cache à l’intérieur, ils en imposent, ne serait-ce que par leur taille, déjà ! Ce qui m’amuse, ce sont leurs belles grosses gueules, uniques, avec des mâchoires bien larges (l’institutrice du village, présente sur toutes les photos, en fera les frais), et leur façon de se dandiner mars7tranquillement sur eux-mêmes en grognant, comme de gros ballots. Je crois même qu’ils rient grassement à un moment.

On pourrait s’imaginer qu’ils sont finalement peu dangereux, voire même inoffensifs. Ne le croyez surtout pas : ce sont des gloutons, bien sûr ! Sinon à quoi pourrait leur servir une aussi grande gueule si ce n’est pour avaler leurs proies, hein ? Pour faire de la politique ? Ah ouais, remarquez, je n’y avais pas pensé…

Petit rappel de l’intrigue de L’INVASION VIENT DE MARS : « Un jeune garçon passionné d’astronomie essaie d’arrêter l’invasion de sa ville par des aliens qui s’emparent de l’esprit de ses habitants en contrôlant l’esprit humain au moyen d’un implant situé dans le cou de leurs victimes. Avec l’infirmière de son école, le garçon va tenter d’alerter et obtenir l’aide de l’armée américaine.« (Wikipédia)

Dans le film, nos Martiens servent leur maître, sorte de créature-cerveau. Ils sont comparables à des soldats et défendent le lieu secret de leur repaire souterrain.

- Morbius – (CosmoFiction)

Autres Monstres de la Semaine :

Beholder chinois / Créature de Fyrine IV / Sinok / Asticot-géant-violeur de Morganthus

LE GUIDE COSMOFICTION

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Qu’est-ce que CosmoFiction et de quand date-il ? Qui participe au blog et dans quels domaines ? Comment peut-on trouver facilement un article ? Comment faire pour contacter un administrateur ?… Tant de questions parmi tant d’autres qui vont trouver ici leurs réponses, dans ce GUIDE COSMOFICTION qui sera désormais présent en lien, en bas de chaque publication du blog, un guide bien utile pour le profane comme pour le cosmophile !

Sommaire :

  1. Qu’est-ce que COSMOFICTION et de quand date-t-il ?
  2. Qui participe à COSMOFICTION ?
  3. Qui peut écrire sur COSMOFICTION ?
  4. Comment contacter COSMOFICTION ?
  5. Quels types d’articles peut-on trouver sur COSMOFICTION ?
  6. Comment trouver efficacement un article sur COSMOFICTION ?
  7. Comment revenir en page d’accueil sur COSMOFICTION ?
  8. À chaque film sa catégorie sur COSMOFICTION ?
  9. COSMOFICTION est-il sur les réseaux sociaux ?
  10. Quel rapport entre COSMOFICTION et Les Échos d’Altaïr ?

1 – Qu’est-ce que CosmoFiction et de quand date-t-il ?

COSMOFICTION (Cosmo) est un blog néo-calédonien uniquement consacré à la Science-Fiction et au Fantastique des années 1980. Il a été créé par Morbius (déjà administrateur du blog Les Échos d’Altaïr), le 4 janvier 2014.

À l’origine, dans les années 1980, COSMOFICTION était un fanzine (journal amateur, souvent dactylographié et photocopié à l’époque) entièrement dédié au cinéma fantastique et de science-fiction. La première génération de CosmoFiction Fanzine s’étala de 1984 à 1986, avec 17 numéros publiés. La seconde dura de 1988 à 1991, avec 6 numéros publiés. Cette seconde génération connut des moyens plus conséquents avec une petite équipe de rédaction, un tirage plus important et la dynamique du Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, association qui gérait sa publication.

Pour connaître l’histoire de CosmoFiction Fanzine : cliquez ICI.

Pour connaître les origines et le pourquoi du retour de CosmoFiction sous la forme d’un blog : cliquez ICI.

2 – Qui participe à COSMOFICTION ?

L’équipe de rédacteurs se compose de Trapard (déjà présent sur Les Échos d’Altaïr), de Tom (du site Monsters Squad) et de moi-même, Morbius (Hervé BESSON). On peut également noter quelques contributeurs éphémères comme Dave Altou ou Fynn.

Le logo header du blog, qui reprend celui de CosmoFiction Fanzine seconde génération, a été colorisé et embelli par Jean-Claude TOROMONA.

3 – Qui peut écrire dans COSMOFICTION ?

Quiconque désire écrire sur COSMOFICTION est le bienvenu.

Vous êtes un nostalgique ? La Science-Fiction, le Fantastique, l’Horreur, l’Heroic Fantasy, la Fantasy ou n’importe quel autre genre de l’Imaginaire sous l’angle des années 1980 vous passionne ? Vous aimez le cinéma, les séries télévisées, les dessins animés, les livres, les BD, les mangas, les jeux vidéo, les jeux de rôles ou les arts graphiques de cette époque  ? N’hésitez pas à nous contacter (voir le formulaire de contact ci-dessous) : on recrute ! Ne vous inquiétez pas pour la régularité : on peut écrire une fois seulement ou plusieurs fois sur COSMOFICTION. Quant à l’orthographe ou les illustrations : on s’en occupe !

4 – Comment contacter COSMOFICTION ?

Vous souhaitez nous contacter pour une raison ou une autre ? Une seule adresse :

morbius501@gmail.com

5 – Quels types d’articles peut-on trouver sur COSMOFICTION ?

CosmoFiction Fanzine, dans les années 80, a toujours privilégié un ton léger, souvent humoristique, pour ses publications. COSMOFICTION, le blog, essaie de conserver ce ton, sans en être l’esclave cependant ! À chacun son style d’écriture.

COSMOFICTION peut proposer un court article, un dossier, une critique, une publication flash, la couverture d’un magazine d’époque…

COSMOFICTION n’étant pas un site professionnel mais amateur, alimenté par des bénévoles, chacun est libre d’écrire sur ce qu’il souhaite, sur le ton qu’il souhaite et quand il le souhaite, à condition, bien entendu, que le texte ait un rapport avec un genre ou un domaine de l’Imaginaire.

6 – Comment trouver efficacement un article sur COSMOFICTION ?

Deux possibilités s’offrent à vous :

  • Vous pouvez utiliser le moteur de recherche présent tout en haut de la page d’accueil du blog (« Recherche pour : … »). Tapez dans ce cas le titre de votre recherche dans le cadre prévu pour cela et les résultats s’afficheront sur plusieurs pages, d’où le problème car il vous faudra examiner tous les titres un par un avant de trouver enfin votre bonheur…
  • Mieux : vous pouvez utiliser l’Index du Blog, régulièrement remis à jour (toutes les deux ou trois semaines). Ce moyen s’avère souvent bien plus pratique et plus précis que le moteur de recherche car tous les titres (ou presque) sont répertoriés par catégories. Vous pouvez par conséquent trouver plus rapidement ce que vous cherchez. Pour obtenir l’Index du Blog, cliquez ICI.

7 – Comment revenir en page d’accueil sur COSMOFICTION ?

Pour revenir en page d’accueil, il vous suffit de cliquer sur le mot magique présent, entre parenthèses, sur chaque publication : (CosmoFiction)

Petit conseil important : par commodité de mise en page et de lecture, nous vous recommandons de toujours lire les articles de COSMOFICTION selon la présentation de la page d’accueil. Vous pouvez, bien évidemment, lire aussi l’article sans utiliser cette méthode, mais sachez que, par conséquent, la mise en page s’en trouvera toujours légèrement modifiée, voire dans certains cas déformée.

8 - À chaque film sa catégorie sur COSMOFICTION ?

Non, pas nécessairement. On trouvera des catégories au nom des films uniquement pour les œuvres cinématographiques les plus célèbres où les plus souvent présentes sur COSMOFICTION (à travers des critiques, des Cosmofiches, des bandes-annonces, des musiques, des affiches ou autres). Par exemple, si on clique sur la catégorie « Les Goonies » présente dans la colonne de droite en page d’accueil du blog, on trouvera tout ce qui a été publié jusqu’à présent ici sur ce film.

9 – COSMOFICTION est-il sur les réseaux sociaux ?

CosmoFiction est présent sur Facebook dans le groupe des Échos d’Altaïr IV et sur la page des Échos d’Altaïr. Chacune de ses publications est également signalée sur la page Twitter des Échos d’Altaïr.

10 – Quel rapport entre COSMOFICTION et Les Échos d’Altaïr ? 

COSMOFICTION fait partie des blogs des Échos d’Altaïr avec aussi Le Club des Entités de la 13e Dimension. Il est donc normal qu’ils se soutiennent mutuellement !

(CosmoFiction)

L’AFFICHE : LA SEPTIÈME DIMENSION (1987)

Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !

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Si vous suiviez l’actu ciné dans les années 80, vous avez forcément vu circuler cette étrange affiche. Dans mes souvenirs, « L’Écran Fantastique » l’avait publiée et Pierre Tchernia lui avait même consacrée une « fiche de Monsieur Cinéma » à détacher du centre d’un vieux « Première ».

Je ne connais pas l’auteur de l’affiche en question, mais je me souviens qu’elle m’inspirait un mélange d’étrangeté mêlé à tout un univers parodique digne des pires comédies franchouillardes. Et particulièrement son titre qui m’inspirait une certaine surenchère après le film à sketchs de LA QUATRIÈME DIMENSION (1984, The Twilight Zone), puis la série tv THE NEW TWILIGHT ZONE (1985-1989), rebaptisée de manière ridicule par la Cinq : LA CINQUIÈME DIMENSION. Du coup, LA SEPTIÈME DIMENSION, ça commençait à faire un peu trop pour moi, bien qu’on puisse trouver un rapport entre le titre et le nombre de sketchs que le film intègre, dont l’introduction qui donne le nombre Sept. Les six sketchs ont été réalisés par Laurent Dussaux, Stephan Holmes, Olivier Bourbeillon, Peter Winfield, Manuel Boursinhac, Benoît Ferreux.

Il faut dire qu’en 1987 ou 1988, le cinéma fantastique français ne m’inspirait guère, et je n’avais pas fait l’effort de le voir.

L’intrigue : « En 1988. Henri, 20 ans, aime depuis son enfance une star des années 50. Un soir, Louis, l’ancien partenaire d’Hélène, l’entraîne dans la 7e dimension, ce monde imaginaire que constituent les anciens films d’Hélène. En 6 histoires et époques différentes, Henri vivra des aventures extraordinaires, ayant à chaque fois Louis comme ennemi… »

Je ne me souviens pas précisément de la date de sortie en salles de LA SEPTIÈME DIMENSION, et certaines sources du web indiquent l’année 1988 alors que d’autres laissent à penser que le film a été diffusé en Métropole sur TF1 en 1987 dans l’émission « L’Avenir du Futur » avec d’autres films fantastiques français comme FRANKENSTEIN 90 (1984), MALEVIL (1981), PARADIS POUR TOUS (1982) ou LE PRIX DU DANGER (1983). Ce dernier étant d’ailleurs le seul du lot que je me souviens parfaitement avoir suivi en famille en Bourgogne peu de temps après les fêtes de fin d’année (Wikipédia indique que le film a été diffusé le 28 janvier 1985).

Mais j’ai pu voir récemment LA SEPTIÈME DIMENSION, qui serait plutôt du niveau du PASSAGE (1986) ou de 3615 PÈRE NOËL (1989), donc avec un budget plutôt limité et un gamin comme personnage central, mais en mieux ! De plus, le film distille un mélange de petits univers gothiques qui ne m’auraient pas trop plus en 1987. Comme quoi, il est parfois bon de prendre un peu de temps et de voir certains films avec un petit recul sur la décennie au cours de laquelle ils ont été réalisés. Ça leur offre un autre cachet et une nouvelle dimension. Pas la septième évidemment…

- Trapard – (CosmoFiction)

Également dans la catégorie L’Affiche :

Galaxina / La Galaxie de la Terreur / Star Crystal / Crime Zone / Forbidden World / Nightflyers / Space Raiders / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / L’Humanoïde / Deathstalker / Les Aventures de Jack Burton / Le Retour de Godzilla / New York 1997 / Le Bateau de la Mort / L’Épée Sauvage / The Deadly Spawn / Future-Kill / Terreur Extra-terrestre / The Terror Within / Time Walker / Le Démon dans l’Île / Frayeurs /Mind Warp, an Infinity of Terror / Onde de Choc / Robot Killer / Yor, le Chasseur du Futur

INDEX DE COSMOFICTION

INSTANTANÉ : LE RETOUR DE FLESH GORDON (1989)

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(CosmoFiction)

SUPAIDÂMAN (1978-1979)

supaidamanSUPAIDÂMAN (スパイダーマン ) est une série télévisée japonaise de 41 épisodes de 25 minutes, réalisée par Koichi Takemoto pour la Tōei Company et diffusée entre le 17 mai 1978 et le 14 mars 1979 sur TV Tōkyō.

La série n’a jamais été diffusée en France. Elle exploite le personnage des Comics américains « Spider-Man », créé par Stan Lee et Steve Ditko en 1962. Sa production a évidemment été lancée à la suite de la diffusion de la série américaine THE AMAZING SPIDER-MAN (1977-1979) bien que SUPAIDÂMAN soit plus influencé par la culture télévisée japonaise que par celle des États-Unis, les Super-Vilains étant surtout des kaijù plus proches de ceux de SPECTREMAN et de X-OR que de ceux de Marvel Universe. C’est aussi la première série ayant un super-héros pilotant un robot géant.

supadaiman2« Un jeune et intrépide motard nommé Takuya Yamashiro reçoit un jour un bracelet contenant de l’ADN d’araignée. Ce même bracelet lui permet de revêtir le costume de spider-man, et d’acquérir les pouvoirs d’une araignée. Son but, désormais, est de protéger la Terre du redoutable Pr. Monster et son « Iron Cross Army ». Pour cela, il dispose également d’une voiture de combat, la Spider Machine GP-7, ainsi que d’un vaisseau spatial, Marveller, pouvant se transformer en robot géant, Leopardon… »

Horreur.net : « Cette production Toei pour la TV, utilisant le célèbre Super-héros de Marvel Comics, était une partie d’un contrat que Marvel avait fait avec Toei : durant 4 ans, la Toei pouvait adapter n’importe quel personnage de Marvel. Le résultat fut donc cette série, et BATORU FÎBÂ JEI (1979), une adaptation de Miss America.

Le nom du vaisseau spatial Marveller pouvant se transformer en robot géant, est en hommage à Marvel Comics.

L’ensemble de la série ainsi que l’épisode 0 sont visibles légalement sur le site marvel.com en vo sous-titrée anglais, en tapant sur son moteur de recherche: « Japanese Spiderman Episode … »

En attendant, voici le générique d’introduction de la série où vous retrouverez l’ambiance des tokusatsu et mecha japonais.

- Trapard – (CosmoFiction)

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Autres articles de la catégorie Série Télévisée :

La Cinquième Dimension : Jeux de Mots / San Ku Kaï : L’Envoyé de la Terre / La Cinquième Dimension : L’Étoile du Berger / Reportage : X-Or / L’Île aux Trente Cercueils / Les Visiteurs / La Guerre des Insectes / Les Voyageurs de l’Infini / Du Galactica numérique

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LE MONSTRE DE LA SEMAINE : ASTICOT-GÉANT-VIOLEUR DE MORGANTHUS

Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 ! 

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Violée par un asticot géant… Voilà qui laisse songeur, n’est-ce pas ?…

Non, ce n’est pas encore le titre de l’un de ces nombreux faits divers sordides publiés dans la presse. Mais alors, comment en est-on arrivé là ? Oui, car avouez tout de même que ce n’est pas tous les jours, heureusement, que l’on rencontre un asticot détraqué sexuel au fond de sa poubelle. Eh bien pour en trouver un, il nous faut immédiatement nous rendre sur la planète Morganthus du film LA GALAXIE DE LA TERREUR (1981). L’histoire :

galaxie1« Quelque part aux confins d’une galaxie, une planète stérile : Morganthus. Celle-ci est aux mains du Maître, un être impitoyable au pouvoir immense. Attiré par un champ de force, le vaisseau spatial Rebus s’écrase sur la surface de Morganthus… Sur Xercès, on s’inquiète de la disparition du vaisseau Rebus et la décision est prise d’envoyer une équipe de sauvetage à la recherche de survivants éventuels. En arrivant en vue de Morganthus, le vaisseau sauveteur  est attiré à la surface de la planète par un champ magnétique puissant… L’équipage comprend comment leurs camarades ont été obligés de se poser, et la découverte de leurs cadavres atrocement mutilés leur font comprendre qu’à leur tour, ils sont en danger. Pour repartir et vaincre ce champ magnétique, un seul moyen : venir à bout du Maître de Morganthus… De dures épreuves attendent les membres d’équipage, ils devront affronter mille dangers dont une machiavélique machine à matérialiser les peurs et les fantasmes… »

« Une machiavélique machine à matérialiser les peurs et les fantasmes… » Tout est dit. Voilà donc comment notre asticot pervers va prendre forme et grossir jusqu’à devenir géant et menacer ainsi l’une des deux femmes astronautes de l’expédition…

galaxie3Les asticots, c’est dégoûtant, tout le monde est bien d’accord. Mais ces petites bestioles blanches qui se tortillent sur des chairs en décomposition (sur le bras tranché de l’un de ses collègues, pour tout dire), c’est une vision encore plus écœurante pour cette jeune femme. Elle n’aurait pas dû les regarder : l’un d’entre eux matérialisera sa peur, voire son fantasme… (euh, elle fantasmait vraiment sur « ça » ?…). Il deviendra si grand qu’il se jettera tout excité sur la pauvrette horrifiée et la violera sur place !

Cette séquence surréaliste représente l’un des moments les plus écœurants, et les plus surprenants, de LA GALAXIE DE LA TERREUR car non seulement les bruitages qui l’accompagnent s’avèrent tout aussi répugnants que les images, mais en plus notre asticot gluant déchaîné inonde littéralement sa victime d’une quantité de bave impressionnante ! Beeeeuuurrrk !

Mais que s’est-il donc passé dans la tête de Bruce D. Clark, le réalisateur, pour nous filmer cette scène choc ? C’est ce que tout le monde se demande encore aujourd’hui. Peut-être l’un de ses fantasmes mis en images… Seul un psy saurait nous répondre.

- Morbius – (CosmoFiction)

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