LE MONSTRE DE LA SEMAINE : CRÉATURE DE FYRINE IV
Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 !
Attention : la créature qui nous intéresse dans cet article n’est pas celle de gauche (la proie) mais bien celle de droite (le prédateur). Non, il ne s’agit pas du Sarlacc, mais peut-être de l’un de ses cousins éloignés, allez savoir…
Cette espèce de tentacule sorti du sable de Fyrine IV se dandinera sur place un moment, tordu en « S », avant de s’abattre violemment sur cette pauvre petite « tortue » locale tombée malencontreusement dans son trou. Muni de crocs puissants, notre tentacule entraînera aussitôt sa proie au fond du sable… là où se cache en fait tout le reste de la créature monstrueuse !
Oui, car notre monstre demeure continuellement caché dans son trou sableux. Dès qu’une proie tombe à l’intérieur, seul son tentacule surgit pour la saisir et la dévorer. Une manière comme une autre de chasser avec discrétion, car si notre monstre devait le faire à l’extérieur il serait vite repéré : énorme tête vorace aux dents démesurées, cette créature sans nom est un prédateur des plus redoutables.
Davidge (Dennis Quaid) en fera les frais dans le film ENEMY (Enemy Mine, 1986) de Wolfgang Petersen dont je vous rappelle l’intrigue : « Dans un futur éloigné, la Terre est en guerre contre une civilisation extraterrestre : les Dracs. Lors d’une bataille spatiale, le chasseur de Davidge et celui d’un guerrier Drac s’écrasent sur la planète volcanique Fyrine IV. Ces deux ennemis vont devoir oublier leurs différends pour survivre dans un environnement extrêmement hostile… » Notre pilote terrien tombera dans ce trou maudit et… et devinez la suite !
Joli monstre extraterrestre que celui-ci, bien animé, bien méchant et bien grognant quand on l’embête ! Particularité : possède un sang bleu…
- Morbius – (CosmoFiction)
LA BANDE-ANNONCE : PULGASARI (1985)
La bande-annonce, pour se rappeler de bons ou de mauvais souvenirs, ou tout simplement pour titiller votre curiosité !
Bien que fondamentalement japonais, le kaijù-eiga existe aussi dans la production cinématographique coréenne. Outre les populaires D-WAR : LA GUERRE DES DRAGONS (2007) de Hyung-rae Shim et l’excellent THE HOST (2006) de Joon-ho Bong, la Corée du Sud n’a rien a envier à son homologue nippon en matière de kaiju ancestraux. Elle en produisait d’ailleurs déjà dans les années 60 comme c’est le cas avec le mythique YONGARY : MONSTER FROM THE DEEP (1967) de Kim Ki-Duk, qui aura d’ailleurs les bénéfices d’un remake en 1999 avec le YONGGARY de Hyung-rae Shim (D-WAR).
La Thaïlande n’est pas en retard non plus puisqu’on lui doit le superbe GARUDA de 2004, la Thaïlande s’étant aussi associée au Japon dans les années 70, pour tourner des dérivés de kaijù-eiga comme HANUMAN ET LES SEPT ULTRABROTHERS, HANUMAN VS 7 ULTRAMAN ou LES HOMMES D’UNE AUTRE PLANÈTE.
Beaucoup moins « populaire » (si j’ose dire…), la petite production de Corée du Nord a produit ce PULGASARI (1985) réalisé par Sang-ok Shin. PULGASARI est un gentil kaijù coréen mais très glouton. Avec son allure de Minotaure reptilien, il protège le peuple opprimé se nourrissant du métal des armes de l’oppresseur et en grandissant constamment.
L’intrigue : « À l’époque féodale, dans une contrée remplie de paysans pacifistes, régnait un seigneur vil et cruel qui ne vivait que pour la guerre. Manquant de fer pour subvenir aux besoins en armes pour ses soldats, ses sbires obligèrent un vieux forgeron à fondre tous les outils de la région pour en faire des épées, des boucliers ou autres instruments de mort. Mais le valeureux s’opposa à la demande seigneuriale car accepter ce travail revenait à ôter des mains des paysans leurs outils de travail. Les soldats frappèrent le forgeron sans défense, ce qui provoqua la colère des paysans qui se soulevèrent contre les soldats, mais l’homme fut jeté en prison et, mourant de faim, on lui accorda juste une portion de riz. Mais au lieu de se nourrir, le vieillard modèla avec la pâte de riz une petite figurine qui grandit alors que le prisonnier mourut dans sa geôle. Ainsi naquit Pulgasari, une créature géante et cornue protégeant les paysans contre l’oppression des seigneurs… »
Le sujet est évidemment une métaphore socialiste mais ce film au budget sûrement microscopique n’en reste pas moins une curiosité divertissante pour petits et grands.
Aux dires de Wikipédia, PULGASARI apparaîtrait pour la première fois dans un autre film coréen : « BULGASARI en 1962 de Kim Myeong-Jae. Des copies de ce film restent aujourd’hui introuvables et seule son affiche nous est connue. » Le PULGASARI de 1985 en serait un remake et son réalisateur, Sang-ok Shin, en aurait aussi réécrit une autre version « tout public » aux États-Unis pour le film GALGAMETH : L’APPRENTI DRAGON (1996).
Mais je vous laisse découvrir la fameuse créature Pulgasari dans la bande-annonce en V.O. du film de 1985 avec son ambiance très médiévale. Et si vous ne tenez déjà plus en place et que vous désirez découvrir le film complet tout de suite et maintenant, en voici une version sous-titrée en anglais sur YouTube.
- Trapard – (CosmoFiction)
Autres bandes-annonces de la catégorie :
Réincarnations / Millenium / Philadelphia Experiment / Cabal / L’Enfant du Diable / Nuit Noire / Hysterical / Les Moines Rouges / Le Sous-Sol de la Peur / Popcorn / Voltan le Barbare
JOUETS SF DE LA FIN DES 70′s ET DU DÉBUT DES 80′s
C’est la période de Noël, propice aux jouets. J’ai rouvert pour vous une vieille boîte, une boîte pleine de souvenirs et qui sent bon l’aventure, une boîte qui renferme quelques jouets survivants de ma jeunesse de la fin des années 70 au tout début des années 80 !
Ils ont ramassé, c’est sûr… Peinture écorchée, rayures, missiles disparus, membres manquants… Bref, mes jouets ont véritablement vécu plus d’une aventure exaltante en compagnie de ceux de mon frangin ! À cette époque les combats faisaient rage et les coups faisaient mal ! Combien de vaisseaux se sont littéralement écrasé sur le sol de ma chambre, combien de robots se sont affrontés au corps à corps dans des combats au-delà de votre imagination et combien de voitures fantastiques sont entrées en collision dans des poursuites infernales pires que celles de FAST AND FURIOUS ?
Peu ont survécu à cette vie cruelle, mais ceux qui sont encore « en vie » sont rassemblés pour vous, aujourd’hui. Héros d’une autre époque, vous en reconnaîtrez peut-être certains. Et si vous êtes collectionneur ou tout simplement quadragénaire proche de la cinquantaine (j’aime le dire ainsi), vous saurez sans doute les nommer. En ce qui me concerne, n’ayant plus les emballages d’antan, j’avoue avoir du mal à leur attribuer à tous un nom.
Il y en a qui proviennent de séries de dessins animés japonais (comme Mazinger ici présent), américains (Spiderman) ou franco-japonais comme ULYSSE 31 (navette Elios), d’autres de séries télévisées comme le BATMAN des Sixties (avec la célèbre Batmobile), on trouve également un Micronauts et des véhicules surgis de l’imagination débordante des fabricants. Je vous les mets en photos, pour le plaisir des yeux et les souvenirs qu’ils évoqueront peut-être aussi pour certains d’entre vous. Cliquez sur les photos pour les voir en grand et feuilletez l’album ci-dessous pour découvrir la collection.
- Morbius – (CosmoFiction)
Petit album photo de quelques jouets SF de la fin des années 70 et du début des années 80.
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LE MONSTRE DE LA SEMAINE : BEHOLDER CHINOIS
Un monstre des Eighties, invité vedette de la semaine sur CosmoFiction ! Un monstre parmi le florilège infernal des créatures issues des films ou des séries télévisées fantastiques et de science-fiction des années 80 !
Je suis sûr que cette tête vous dit quelque chose, non ?… Allons, réfléchissez un peu, sinon vous risquez d’avoir un big trouble in little China. Et voilà, mer… ! J’ai vendu la mèche !
Ben oui, cette grosse tête bien ronde et bien dégueu, avec ses multiples yeux tentacules tout partout (même dans la bouche, beurk !), c’est dans LES AVENTURES DE JACK BURTON (Big Trouble in Little China, 1986) qu’on la trouve, se déplaçant rapidement en flottant dans les airs (ici elle est par terre car elle s’est ramassée un sacré coup).
Muette (elle n’émet que quelques gloussements) et gardienne des bas-fonds humides de Chinatown, elle est l’œil, ou plutôt les yeux, du méchant du film : Lo Pan, dangereux sorcier chinois. Tout ce qu’elle voit, il le voit.
L’intrigue pour ceux qui n’auraient pas encore vu ce film génial de John Carpenter : « Jack Burton accompagne son ami Wang Chi à l’aéroport de San Francisco afin d’accueillir Miao Yin, la fiancée de ce dernier. Mais Miao Yin est convoitée par Lo Pan, un puissant sorcier désincarné qui pense pouvoir récupérer son enveloppe charnelle en épousant une Chinoise aux yeux verts. Jack, simple camionneur, se retrouve au cœur de Chinatown, au beau milieu d’une lutte surnaturelle entre les puissances du Bien et du Mal orientales. » (Wikipédia)
Cette tête marrante et totalement inoffensive aura eu le malheur de croiser Jack Burton…
À propos, je le rappelle pour les cosmophiles qui ne seraient pas au courant : Trapard a capturé pour son dossier en trois parties beaucoup de monstres des 80′s et il les tient toujours enfermés dans des cages. Donc pas de risque en allant les découvrir !
- Morbius – (CosmoFiction)
L’AFFICHE : ROBOT KILLER (1987)
Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !
Pour changer des affiches issues des productions de Roger Corman, en voici une qui nous vient de celles de Charles Band (d’Empire Pictures). Évidemment, nous sommes dans la gamme au-dessous. Mais qui n’a pas été tenté par ce genre de jaquettes minimalistes dans les années 80 en flirtant du côté des rayons délaissés dans les recoins des vidéoclubs de quartiers ?
L’intrigue : « Le machiavélique Z et son assistante Domina fabriquent des androïdes destinés au combat. Un scientifique qui participait au projet se rebelle mais il est rapidement fait prisonnier. Sa sœur décide de demander de l’aide auprès de Matt Riker, un mercenaire… »
Que dire de cette affiche si ce n’est que son titre inspire un sujet futuriste, voire post-apocalyptique puisque le thème était porteur de tous les genres de mutations possibles et inimaginables tout au long des Eighties. L’affiche allemande vous le laisse encore mieux présager si vous cliquez sur ce lien.
Mais MUTANT HUNT n’est qu’un des titres d’exploitation de ce film plus connu en France sous celui de ROBOT KILLER dont voici l’affiche qui calque son inspiration sur TERMINATOR. Par contre ne cherchez aucune créativité dans ce film puisqu’il s’agit d’un nanar de bas de gamme réalisé par Tim Kincaid, qui est aussi le réalisateur d’un autre tout aussi improbable navet, L’HOLOCAUSTE DES ROBOTS (1986, Robot Holocaust) mais aussi de BREEDERS (1986) qui est nettement meilleur et que nous vous présentions déjà sur CosmoFiction avec d’autres films de Monstres.
Pour en savoir plus sur la carrière nanardesque de Tim Kincaid, les mieux serait de s’en référer au site Nanarland et si vous en avez le courage ROBOT KILLER est sur YouTube.
- Trapard – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie L’Affiche :
Galaxina / La Galaxie de la Terreur / Star Crystal / Crime Zone / Forbidden World / Nightflyers / Space Raiders / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / L’Humanoïde / Deathstalker / Les Aventures de Jack Burton / Le Retour de Godzilla / New York 1997 / Le Bateau de la Mort / L’Épée Sauvage / The Deadly Spawn / Future-Kill / Terreur Extra-terrestre / The Terror Within / Time Walker / Le Démon dans l’Île / Frayeurs /Mind Warp, an Infinity of Terror / Onde de Choc
MUSIQUE : CRAIG SAFAN DIRIGE L’ORCHESTRE POUR « STARFIGHTER »
Voici une vidéo toute récente nous montrant le compositeur Craig Safan diriger l’orchestre du Festival International de la Musique de Film de Cordoba 2014, en Espagne.
Craig Safan, filmé par un spectateur (la vidéo est tout de même tout à fait correcte, de même que le son) nous présente une suite rassemblant de nombreux extraits de sa partition pour le film STARFIGHTER (The Last Starfighter). C’est toujours un réel plaisir de découvrir le compositeur en train de diriger l’orchestre.
Si vous n’êtes pas très patient, le superbe thème du film débute à 3’47.
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres extraits dans la catégorie Musique :
Retour vers le Futur / The Goonies « R » Good Enough / E.T. / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / Flash Gordon / Dune /Leviathan : Main Titles – Underwater Camp / Le Guerrier de l’Espace – Main Title / Star Trek III : Bird of Prey Decloaks /Mad Max 3 : We don’t Need Another Hero / Predator : Main Title / Ghostbusters / Ladyhawke : Main Title / Conan le Barbare : Prologue – Anvil of Crom
COSMOPAGE : HOMMAGE À STAR WARS – NUMÉRO 2 – JUIN 1988
CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présentons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !
En juin 1988, dans le numéro 2 de CosmoFiction Fanzine, la rédaction rendait hommage au plus grand film de science-fiction de tous les temps : STAR WARS.
LA GUERRE DES ÉTOILES venait de fêter ses 10 ans l’année précédente et je tenais à tout prix à ce que nous rendions hommage au film qui nous avait tous amenés à nous rencontrer, à créer le Sci-Fi Club et réaliser CosmoFiction Fanzine. Ce film était plus qu’un film, c’était une partie de notre vie, de nos rêves et de notre passion pour la SF. Chacun écrivit alors librement son petit mot sur ce que STAR WARS représentait pour lui.
On ajouta également à l’article de trois pages quelques informations sur les récompenses obtenues par le film de George Lucas, sur ses recettes à travers le monde, sur les traductions étrangères des noms de certains personnages… Et je parlais des « Jedimaniacs », autrement dit des fans de STAR WARS, un nom inventé par un journaliste dans je ne sais plus quel hebdomadaire d’information, un nom qui me plaisait bien et que je devais employer pendant longtemps !
- Morbius – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmopage :
Couverture du numéro 8 – juillet 1985 / Éditorial du numéro 1 – avril 1988 / Couverture du numéro 14 – février 1986 /Dessin de Pumpkinhead – janvier 1990 / Couverture du numéro 1 – avril 1988 / Star Blagues – août 1988 /Couverture du numéro 11 – octobre 1985 / Portrait de John Carpenter – novembre 1988 / Couverture du numéro 12 – décembre 1985 / Portrait de Sigourney Weaver – août 1988 / Rétrospective E.T. – août 1988 / Interview exclusive d’Hélène Oswald – janvier 1990 / Portrait de Tobe Hooper – août 1988 / Couverture du numéro 6 – avril 1991 /Couverture du numéro 17 – août 1986 / BD « Vampires ! » – numéro 11 – octobre 1985 / Couverture du numéro 5 – janvier 1990 / Rubrique Cosmolectures – numéro 6 – avril 1991 / L’alien Giger – numéro 5 – janvier 1990 / Dossier Evil Dead – numéro 2 – juin 1988 / L’univers des jeux de rôle – numéro 2 – juin 1988 /Couverture du numéro 4 – mars 1985 / Zone critique – numéro 4 – novembre 1988 / Affiche des 24H du Fantastique – numéro 3 – août 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 9 – août 1985 / Les Feuillets d’Hypnos – numéro 4 – novembre 1988 / Couverture du numéro 4 – novembre 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 3 – août 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 4 – novembre 1988