Archive pour novembre, 2014

INSTANTANÉ : CUJO (1983)

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(CosmoFiction)

COSMOCRITIQUE : LES MAÎTRES DE L’UNIVERS (1987)

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La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

maitres1Durant les années 80, inutile de préciser que la (mauvaise) réputation de la Cannon précédait ses films… Autant dire que la sortie prochaine des MAÎTRES DE L’UNIVERS (Masters of the Universe, de Gary Goddard, 1987) en inquiétait plus d’un à l’époque, même si ce film s’annonçait comme l’un des plus ambitieux, si ce n’est LE plus ambitieux de toute l’histoire de la firme des fameux frères Menahem Golan et Yoram Globus. Je me souviens même de l’avis du vendeur de la boutique Mad Movies à Paris. Il m’avait confié que LES MAÎTRES DE L’UNIVERS risquait d’être très bon, alors que le film n’était même pas encore à l’affiche et que j’achetais, fébrilement, un jeu de photos de cette production Cannon pour le futur fanzine CosmoFiction. Et c’est aujourd’hui, 26 ans plus tard, que je me demande comment j’ai pu, en 1988, aimer ce nanar colossal… Je l’ai revu il y a quelques années, et je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui m’a pris de parler alors d’un « très bon film » !… J’ai donc décidé de publier les deux critiques, la négative d’Alain (que je rejoins aujourd’hui sans aucune hésitation !), parue dans CosmoFiction Fanzine numéro 1 d’avril 1988, et la mienne, positive, parue dans CosmoFiction Fanzine numéro 2 de juin 1988 … au risque de passer pour un fou ! Ah non, je sais : j’ai dû définitivement perdre mon âme d’enfant… En tout cas, j’ai bien ri en me relisant.

L’histoire : « Aux confins des galaxies, la planète Eternia connait le joug du terrible Skeletor. Seul Musclor, guerrier d’une force et d’un courage exceptionnels, peut changer le cours des évènements et c’est de la planète Terre, où il se retrouve avec ses compagnons, que Musclor entreprend un combat titanesque contre Skeletor et les Forces des Ténèbres. Un combat dont l’enjeu est le sort de l’Univers. » (Wikipédia)

Annoncé en fanfare par les revues spécialisées en cinéma fantastique, LES MAÎTRES DE L’UNIVERS version cinématographique n’est assurément pas le produit qu’on était en droit d’attendre. D’ailleurs, son impact n’a pas ébranlé les médias autres que spécialisés : pendant que les « maîtres de l’univers » (Musclor et Skeletor) débarquaient en France, tout le monde a préféré s’intéresser aux maîtres du monde (Reagan et Gorbatchev) qui se payaient une bonne bouffe à Washington.

maitres2Une campagne publicitaire fantôme, une affiche douteuse avec en sous-titre « Musclor » (!), deux lignes dans Première, etc. Ingratitude envers les vrais maîtres ? Eh bien non ! LES MAÎTRES DE L’UNIVERS a reçu l’accueil qu’il méritait, n’en déplaise à la riche (et pauvre à la fois) équipe technique du film. C’est triste à dire, mais la superproduction Cannon ne fait pas l’effet d’une bombe ! L’espoir aura d’ailleurs été de très courte durée : à peine le très beau sigle Cannon disparu au début du générique, les premières images du film annoncent l’échec : un prélude narré à la manière Dominique Paturel et un générique gauchement pompé sur celui de SUPERMAN. La suite du film n’arrange rien : un scénario qu’on connaît par cœur, des héros qu’on connaît encore mieux : le bon, ses acolytes, la belle, le gnome, tous chiants sauf Dolph Lundgren (Musclor) qui semble s’être prêté au jeu par pitié tant on le sent capable de mieux faire ; des scènes d’action lentes, parfois au ralenti, des décors flous et des effets spéciaux d’une médiocrité à renvoyer Richard Edlund (méconnaissable !) à l’école !

maitres3Tout le monde aura compris que je n’ai pas aimé LES MAÎTRES DE L’UNIVERS… mais ne prenez pas cela pour une poussée de fièvre personnelle et passagère car pour voir si je n’étais pas malade, en sortant de la salle qui projetait le film pour le deuxième jour d’exclusivité, j’ai observé les cinq autres spectateurs (!) qui avaient crus au pouvoir des MAÎTRES DE L’UNIVERS deux heures plus tôt, et permettez-moi de vous dire que le mécontentement était général. En fait, pour achever l’œuvre, on peut dire que LES MAÎTRES DE L’UNIVERS est une bonne petite pub pour les jouets du même nom et que si certains, en voulant voir le dernier Walt Disney, se trompaient de salle et tombaient dans celle qui projette les aventures de Musclor, ils pourraient vraiment se croire devant le dernier film de la maison Disney !

- Alain -

Diable ! Suis-je devenu fou, ou n’est-ce qu’une crise passagère ? GRAVE : je suis allé voir LES MAÎTRES DE L’UNIVERS. PIRE : je lui ai mis un « très bon » en cotation ! Mon sort est réglé : je vais être la risée de la rédaction et des lecteurs ; on va me rouer de coups, me renier, m’oublier. Vais-je pouvoir me faire entendre auprès d’Alain ? Yan va-t-il continuer à m’accepter en tant que rédac-chef ? Quant à Paul-Étienne, encore traumatisé par la bande-annonce des MAÎTRES DE L’UNIVERS, sera-t-il toujours présent dans la rédaction du numéo trois ?… Mais mon inquiétude est-elle réellement justifiée ? Ou n’est-ce pas plutôt de votre côté, mes bons Scifiles, que l’on devrait s’interroger ?…

maitres4On a dit (et on nous l’a assez rabâché !) que pour aimer LES MAÎTRES DE L’UNIVERS il fallait « avoir gardé son âme d’enfant ». Je peux donc soupirer : j’ai vingt-deux ans, et « elle » est toujours en vie ! D’autres, plus jeunes, l’ont apparemment perdue… à jamais ? Non. Je ne pense pas. Ils l’auront tout simplement laissée à l’entrée de la salle de cinéma ; car malgré ses faiblesses (et il en compte !), le film de Gary Goddard n’est pas le mutant difforme et pustuleux créé par la Cannon que l’on a voulu nous faire croire – et que l’on montre du doigt avec une réaction de retrait. C’est un divertissement de luxe, une superproduction où s’entrechoquent deux genres – space opera et heroic fantasy – qui évoquent, de par leur nom déjà, l’envergure des MAÎTRES DE L’UNIVERS.

À film grandiose, décors grandioses : le palais de Skeletor représente à lui seul un travail considérable. Le résultat est sur l’écran : tout un art et une architecture ont été inventés pour Grayskull. L’ensemble est d’une beauté surprenante. L’arrivée théâtrale de Skeletor dans la grande salle du palais est un moment de pur plaisir, la musique de Bill Conti épousant la marche élancée de l’ennemi juré de Musclor. Frank Langella, l’inoubliable Dracula de John Badham, est époustouflant dans son interprétation du « Grand Méchant ». Il donne au corps de celui-ci toute une noblesse et une puissance qui l’élèvent au rang du « plus-beau-méchant » après Dark Vador lui-même ! Son costume est une grande réussite, sans parler de son maquillage.

maitres5Parmi les temps forts du film, on notera : le tunnel créé par la clef cosmique de Gwildor, déformant les statues imposantes du palais de Grayskull ; les armées de Skeletor, accompagnées de nacelles, déambulant dans les rues d’une ville américaine du XXème siècle ; les combats dans une boutique de la ville ; les combats aériens sur disques flottants, une trouvaille originale ! Dolph Lundgren, pour sa part, s’avère incarner un Musclor convaincant. Seule, Malicia reste irritante tout au long du film ; elle est une véritable caricature de la Méchante-bête-et-cruelle.

Bref, je suis venu voir LES MAÎTRES DE L’UNIVERS et j’en ai eu pour mon argent. Je n’hésiterai pas à le revoir lors de sa sortie vidéo. Et, par pitié, que l’on ne salisse pas la musique de Bill Conti ou je fais un malheur ! Achetez-la, écoutez-la, puis jugez.

Ouf ! J’en ai fini avec LES MAÎTRES DE L’UNIVERS ! Mon Dieu ! Tout ça d’écrit ?! »

- Hervé/Morbius - (CosmoFiction)

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Également dans la catégorie Cosmocritique :

Gremlins / Terminator / Les Goonies / 2010, l’Année du Premier Contact / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Histoires Fantastiques / Hellraiser, le Pacte / Cocoon / Princess Bride / Running Man / Miracle sur la 8e Rue / Starman / Legend / Incidents de Parcours / Superman IV : le Face à Face / Retour vers le Futur / Labyrinthe / Génération Perdue / Starfighter / Hidden / Le Blob / Willow

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30 ans plus tard CosmoFiction est de retour !

DU GALACTICA NUMÉRIQUE

Un spécialiste en effets spéciaux ayant travaillé sur la série GALACTICA 1978 (diffusée en France au début des Eighties) a eu la bonne, la très bonne idée de réaliser cette courte séquence incluant des effets spéciaux numériques ! Son but : tenter de convaincre Universal de faire comme Paramount sur STAR TREK en éditant une version remastérisée de GALACTICA… On peut toujours rêver ! En attendant, voir les Vipers et les chasseurs cylons voler de la sorte, ça donne vraiment envie !

- Morbius – (CosmoFiction)

BANDE-ANNONCE DE « STARFIGHTER » À LA SAUCE ANNÉES 2000 !

Quand un fan retravaille la bande-annonce de STARFIGHTER (1984) pour la formater aux normes de celles réalisées aujourd’hui, voilà ce que ça donne. Et pour une fois, je rêve d’un remake !

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- Morbius – (CosmoFiction)

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LA BANDE-ANNONCE : POPCORN (1991)

La bande-annonce, pour se rappeler de bons ou de mauvais souvenirs, ou tout simplement pour titiller votre curiosité !

popcornLe TV Trailer de POPCORN (1991), autrement dit, sa bande-annonce américaine destinée à des passages publicitaires à la télévision américaine, présente le film de Mark Herrier comme un dérivé des FREDDY et autres MASSACRES À LA TRONÇONNEUSE. Mais bien qu’étant un teen-movie passé plutôt inaperçu, POPCORN vaut bien mieux que son spot publicitaire légèrement minimaliste, bien que ce soit évidemment un film à références.

« Un tueur masqué, découpant le visage de ses victimes, fait un véritable massacre durant un festival de films d’horreur. Maggie est persuadée qu’il s’agit du même assassin que celui qui a massacré sa famille il y a 15 ans. »

Sans être vraiment parodique, POPCORN est une série B d’horreur rendant hommage aux films du même genre et qui l’ont précédé. Et c’est dans ce sens que le film est agréable car bourré de références à un cinéma à petits budgets, à sensations fortes, avec ses passionnés et ses idoles, tout en narrant une histoire d’assassin psychédélique mis en abîme, un peu à la manière de « Scarman », le tueur virtuel de l’excellente série B australienne, CUT (2000) de Kimble Rendall.

En plus de Mark Herrier, le scénariste, maquilleur et cinéaste Alan Ormsby a participé à l’écriture et à la réalisation de POPCORN que vous trouverez en entier et en version originale ici. Ormsby étant le réalisateur de l’excellente première version des aventures du tueur psychopathe et nécrophile Ed Gein, en 1974 avec DERANGED (ou seconde version, si l’on considère que MASSACRES À LA TRONÇONNEUSE est directement inspiré des meurtres d’Ed Gein).

Alan Ormsby a aussi participé aux effets spéciaux des deux films cultes de Bob Clark, DEAD OF NIGHT (1972) et CHILDREN SHOULDN’T PLAY WITH DEAD THINGS (1973), et à la création des maquillages des zombies-nazis du COMMANDO DES MORTS-VIVANTS (1977, Shock Waves), ainsi qu’au scénario du remake de LA FÉLINE de 1982 et à celui de POPCORN derrière le pseudonyme de Tod Hackett. Une jolie carrière dans le bis que celle d’Ormsby expliquant sûrement la qualité de POPCORN et cette bande-annonce un peu stéréotypée sur le sujet.

- Trapard – (CosmoFiction)

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Autres bandes-annonces de la catégorie : 

Réincarnations / Millenium / Philadelphia Experiment / Cabal / L’Enfant du Diable / Nuit Noire / Hysterical / Les Moines Rouges / Le Sous-Sol de la Peur

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L’AFFICHE : MIND WARP, AN INFINITY OF TERROR (1981)

Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !

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Ne vous y méprenez pas : MIND WARP, AN INFINITY OF TERROR n’est autre que LA GALAXIE DE LA TERREUR ! Roger Corman, en bon producteur de séries B capables de ramener un maximum d’argent, a également affublé le film de SF horrifique de Bruce Clark de deux autres titres : PLANET OF HORRORS et QUEST.

Cette jolie version de l’affiche de LA GALAXIE DE LA TERREUR fut peut-être employée pour la ressortie du film en salles ou une édition VHS d’époque. C’était une affaire courante, dans les années 80, d’arnaquer le vidéophile en présentant un même film sous différents titres ou différentes jaquettes.

Visiblement très inspirée du film ALIEN et du style Giger, l’affiche de MIND WARP, AN INFINITY OF TERROR est plutôt de belle facture. Simple et efficace.

- Morbius – (CosmoFiction)

Également dans la catégorie L’Affiche :

Galaxina / La Galaxie de la Terreur / Star Crystal / Crime Zone / Forbidden World / Nightflyers / Space Raiders / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / L’Humanoïde / Deathstalker / Les Aventures de Jack Burton / Le Retour de Godzilla / New York 1997 / Le Bateau de la Mort / L’Épée Sauvage / The Deadly Spawn / Future-Kill / Terreur Extra-terrestre / The Terror Within / Time Walker / Le Démon dans l’Île / Frayeurs

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INSTANTANÉ : TERREUR EXTRA-TERRESTRE (1980)

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(CosmoFiction)

SÉQUENCE VIDÉO : L’HUMANOÏDE (1979)

humanoideL’HUMANOÏDE (L’Umanoide) est un des nombreux navets italiens de space opera qui peuplèrent la galaxie cinéma de la fin des années 70 et du début des 80′s… Pourtant flanqué d’une belle affiche et d’un casting plutôt sympathique (Barbara Bach, Richard Kiel, Corinne Cléry), sans compter le talentueux Ennio Morricone à la musique, notre HUMANOÏDE s’apparente carrément à une pitrerie cinématographique comme seuls les Italiens en avaient le secret à l’époque : un Vador samouraï fait le grand méchant tandis qu’une Barbara Bach, à la coiffure digne d’un futur article  d’Utopic Fashion des Échos d’Altaïr, erre désespérément d’une pellicule à l’autre.

Mais il y a nanar et nanar. Là où un STAR CRASH survolté de Luigi Cozzi nous fait rire, un HUMANOÏDE d’Aldo Lado nous plonge dans un ennui profond car rien n’est à sauver de ce film, pas même la pitoyable B.O. électronique d’Ennio Morricone…

Quant à l’histoire, n’en parlons pas : « Alors que Métropolis vit en paix, le perfide Graal, exilé sur Noxon, se prépare à envahir la planète pour récupérer les éléments du Kappatron afin de pouvoir ensuite attaquer la Terre et transformer les habitants en humanoïdes. » (Cinéfil)

Ne me demandez surtout pas de traduire…

J’ai vu ce film à sa sortie, sans doute vers 1980 ou 1981 car les bobines ne parvenaient pas rapidement sur le Caillou, autrefois. Je me souviens l’avoir vu dans la grande salle du Liberty, cinéma aujourd’hui détruit. Quelle immense déception en sortant de la projection !

Voici donc un extrait de 6 minutes pour vous en faire une p’tite idée (désolé pour les sous-titrages asiatiques). Si le courage vous prend de le voir en entier, il est dispo sur YouTube en plusieurs morceaux.

- Morbius – (CosmoFiction)

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COSMOPAGE : LE DOMAINE DU FANATIQUE – NUMÉRO 4 – NOVEMBRE 1988

COSMOPAGE : LE DOMAINE DU FANATIQUE - NUMÉRO 4 - NOVEMBRE 1988 dans COSMOPAGE 15053102285115263613316103

CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présentons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !

C’est dans le numéro 4 de CosmoFiction Fanzine de novembre 1988 que Paul-Étienne eut droit à la réponse de Mandragore. Dans cette « Tribune libre », Mandragore, également membre de la rédac du zine, revenait sur la « sainte haine de l’horreur » dont Paul-Étienne avait parlé dans les pages du numéro 3 de CosmoFiction (voir le Cosmopage précédent). Et en bon prof de français (sans compter écrivain à ses heures), Mandragore se lâchait dans un texte et un style dont seul notre homme avait le secret…

- Morbius – (CosmoFiction)

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Également dans la catégorie Cosmopage :

Couverture du numéro 8 – juillet 1985 / Éditorial du numéro 1 – avril 1988 / Couverture du numéro 14 – février 1986 /Dessin de Pumpkinhead – janvier 1990 / Couverture du numéro 1 – avril 1988 / Star Blagues – août 1988 /Couverture du numéro 11 – octobre 1985 / Portrait de John Carpenter – novembre 1988 / Couverture du numéro 12 – décembre 1985 / Portrait de Sigourney Weaver – août 1988 / Rétrospective E.T. – août 1988 / Interview exclusive d’Hélène Oswald – janvier 1990 / Portrait de Tobe Hooper – août 1988 / Couverture du numéro 6 – avril 1991 /Couverture du numéro 17 – août 1986 / BD « Vampires ! » – numéro 11 – octobre 1985 / Couverture du numéro 5 – janvier 1990 / Rubrique Cosmolectures – numéro 6 – avril 1991 / L’alien Giger – numéro 5 – janvier 1990 / Dossier Evil Dead – numéro 2 – juin 1988 / L’univers des jeux de rôle – numéro 2 – juin 1988 /Couverture du numéro 4 – mars 1985 / Zone critique – numéro 4 – novembre 1988 / Affiche des 24H du Fantastique – numéro 3 – août 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 9 – août 1985 / Les Feuillets d’Hypnos – numéro 4 – novembre 1988 / Couverture du numéro 4 – novembre 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 3 – août 1988

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LES VOYAGEURS DE L’INFINI (1988)

voyageurs4Produite en 1988 par Walt Disney et destinée à devenir une concurrente de STAR TREK : THE NEXT GENERATION (1987), la série télévisée LES VOYAGEURS DE L’INFINI (Earth Star Voyager) n’ira pas plus loin que son épisode pilote. Le responsable de cette mort instantanée ? Un match de football…

Alors qu’en 1987 STAR TREK est de retour sur la petite lucarne avec sa nouvelle génération dirigée par le capitaine français Jean-Luc Picard (Patrick Stewart), Disney se dit que l’heure est venue de contre-attaquer en lançant sa propre série de space opera. Elle s’intitulera EARTH STAR VOYAGER et racontera les aventures d’un groupe de jeunes surdoués. L’histoire :

« En 2081, la Terre est devenue totalement irrespirable. Une équipe de scientifiques surdoués est alors envoyée en mission à bord d’un vaisseau spatial, le Earth Star Voyager, pour coloniser une autre planète lointaine surnommée Déméter. Seulement, le voyage durera 26 ans… » (Horreur.net)

Mais nos héros, volontairement sélectionnés pour leur intelligence et leur extrême jeunesse (la plupart ont entre 14 et 18 ans) en raison d’un voyage qui durera presque 30 ans, seront vite confrontés à des péripéties, et notamment à un méchant complot…

LES VOYAGEURS DE L’INFINI bénéficie d’un très grand spécialiste en effets spéciaux, Richard Edlund (STAR WARS, LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE, POLTERGEIST, SOS FANTÔMES…) et d’un compositeur de renom, Lalo Schifrin (MISSION IMPOSSIBLE, MANNIX…). Une bonne partie des jeunes acteurs sont canadiens car le tournage se fait à Vancouver, avec des scènes tournées dans le Pavillon Soviétique de l’Expo ’86.

L’épisode pilote est lancé sur Wonderful World of Disney, en 1988. Malheureusement Disney fait une grossière erreur : sa diffusion a lieu le jour-même où un match de football américain est programmé sur une autre chaîne, et l’on connaît la préférence des Américains… Les scores sont mauvais. Disney décide par conséquent de ne pas aller plus loin. LES VOYAGEURS DE L’INFINI n’auront parcouru qu’une courte distance spatiale…

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La mini-série, constituée du pilote désormais éclaté en 4 épisodes, sera programmée en France sur TF1, en 1991, dans Disney Parade. Une VHS sortira quelque temps plus tard en vidéo club. C’est ainsi que je découvrirai alors LES VOYAGEURS DE L’INFINI dans un épisode condensé de 120 minutes.

voyageurs5Dire que la série s’annonçait bien serait mentir. Le rythme était lent, les décors visiblement fauchés et les couleurs très fades. Peut-être que LES VOYAGEURS DE L’INFINI aurait pu devenir intéressant à la longue si on lui avait laissé sa chance. Encore eut-il fallu pouvoir supporter un casting d’adolescents… Cependant la série se destinait d’abord et avant tout à un jeune public, comme la plupart des productions Walt Disney.

On nous dit que EARTH STAR VOYAGER a su, au fil des ans, se constituer une communauté de fans et que la mini-série est aujourd’hui très recherchée car jamais éditée en DVD, encore moins en Blu-ray.

Je vous laisse découvrir l’épisode pilote, en français, sur YouTube. Il est réparti en 6 chapitres. Pour l’anecdote, la musique de son générique, que j’aime beaucoup, devait servir à une émission du Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie dans les années 90, sur TV Soleil. Mais elle aussi ne vit jamais le jour. Une chance finalement, car il aurait fallu payer des droits d’auteur exorbitants !

- Morbius – (CosmoFiction)

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