QUELQUES FILMS DE MONSTRES DES ANNÉES 80 (partie 3)
Dans cette dernière partie de son dossier (voir les parties 1 et 2), Trapard nous entraîne dans un labyrinthe de créatures plus étranges les unes que les autres, dont certaines véritablement à part, bref, il nous présente :
QUELQUES INCLASSABLES
Voici une dernière liste de Films de Monstres un peu fourre-tout. Invisibles, poilus, écailleux, volants et non-identifiables, ancestraux ou sataniques et quelques affreux bidules de l’outre-espace…
Aussi connu en VHS comme LE GARDE DU WENDIGO, ce film canadien de Jim Makichuk mélange le thème du « Slasher » au « Film de Monstre ». Le Wendigo étant une créature surnaturelle, maléfique et cannibale, issue de la mythologie des Amérindiens algonquiens du Canada.
« Un garçon et deux filles font une attrayante expédition en moto-neige dans les vastes étendues désertiques des Montagnes Rocheuses. Malgré les étranges avertissements d’un autochtone, ils s’aventurent pourtant dans une région réputée dangereuse et parviennent à un mystérieux motel complètement désertique. Ils y passent la nuit et font la connaissance d’une étrange vieille femme aux propos menaçants. Le lendemain, l’une des jeunes filles se fait mortellement agresser… ». THE GHOSTKEEPER est un must pour qui aime le cinéma d’horreur des 80′s.
Une petite série B réalisée par Larry Cohen connu pour être le créateur de la série TV LES ENVAHISSEURS (1967) mais aussi comme réalisateur de quelques films du cinéma d’horreur comme LE MONSTRE EST VIVANT (1974, It’s Alive), MEURTRES SOUS CONTRÔLES (1976, God Told Me To) ou THE STUFF (1985). Les années 80 ont été le berceau de ses bébés-monstres en latex puisqu’il a lui-même tourné LES MONSTRES SONT TOUJOURS VIVANTS (1979, It lives again) et LA VENGEANCE DES MONSTRES (1987, It’s alive III : Island of the alive).
ÉPOUVANTE SUR NEW-YORK (1982, Q: The Winged Serpent) reflète assez le manque de moyen alloué aux productions de Larry Cohen dans les années 80. Son film modernise et urbanise l’intrigue d’un classique des années 40, THE FLYING SERPENT (1946) : « À Manhattan, plusieurs crimes atroces sont commis tandis qu’un énorme monstre reptilien volant est aperçu au-dessus de New-York. Il ressemble d’ailleurs à Quetzalcoatl, un gigantesque serpent mythologique ailé…»
Voici la bande-annonce en V.O. d’ÉPOUVANTE SUR NEW-YORK.
CRÉATURE (1985, Creature ou The Titan Find) de William Malone est un post-ALIEN un peu tardif et avec beaucoup moins de moyens. Voire même un post-GALAXIE DE LA TERREUR (1981) avec un certain Klaus Kinski au sein de sa petite carrière américaine, ici dans un second rôle et une histoire très sympa malgré tout.
« Sur Titan, un équipage d’astronautes rencontre un alien hostile qui a la capacité de prendre le contrôle de ses victimes après leur mort… »
CRÉATURE est en entier et en V.O. ici.
Pour résumer : Le Premier Jour, Joe Dante créa GREMLINS, le Jour Suivant, Charles Band créa GHOULIES. Puis il y eu même CRITTERS, SPOOKIES et Laurent Baffie…
GHOULIES fut imaginé en 1983 par Charles Band, producteur au sein d’Empire Pictures et Stan Winston, le concepteur des créatures.
« Jonathan et son amie Rebecca emménagent dans la vaste demeure que le jeune homme vient d’avoir en héritage. La maison appartenait à son père mais Jonathan ne l’a pas connu. En inspectant la bibliothèque, Jonathan découvre de nombreux livres de magie noire. Au cours d’une soirée, Jonathan pratique un rite d’initiation sans succès apparemment. Il devient de plus en plus obsédé par ces pratiques et suit avec méthodologie les instructions des livres. Bientôt, il parvient à faire surgir de petites créatures démoniaques et acquiert de plus en plus de puissance… »
Assez proche du teen-movie, le premier volet réalisé par Luca Bercovici engendra trois suites dont la seconde GHOULIES 2 (1987) a été réalisée par Charles Band père (Albert Band). En 1991, John Carl Buechler a tourné un GHOULIES 3 : GHOULIES GO TO COLLEGE (et le même Jim Wynorski que LE RETOUR DE LA CRÉATURE DU LAGON tournera un GHOULIES 4 qui sortira en 1994).
Satanisme et créatures naines sont au rendez-vous comme souvent dans l’univers de Charles Band…
Ce sympathique nanar réalisé à six mains par Eugénie Joseph, Thomas Doran et Brendan Faulkner est un mélange de sous-EVIL DEAD et de sous-PHANTASM avec des zombies dedans…
« Un sorcier détenant le secret de la vie éternelle cherche a redonner vie à celle qu’il considère comme sa bien-aimée depuis qu’elle est morte dans un accident près de son manoir isolé. L’occasion va se présenter lorsqu’un groupe de personnes va échouer involontairement dans l’immense bâtisse d’où des forces surnaturelles vont s’éveiller sous l’initiative du sorcier diabolique bien décidé a leur prendre leur essence de vie pour arriver à ses fins…. » (musique qui fait peur).
SPOOKIES est un teen-movie complètement absurde et inclassable et il est en V.O. ici.
Sur cette même logique du film de monstre plutôt absurde et surréaliste, vous trouverez les trois films du réalisateur anglais, Harry Bromley Davenport :
XTRO (1983) : « Sam Phillips, un père de famille tranquille, disparaît de chez lui au beau milieu d’un après-midi ensoleillé. Trois années après sa disparition, et au moment même où une créature étrange commet plusieurs crimes horribles dans la région, Sam est de retour. Enlevé par des extra-terrestres, Sam a été modifié physiologiquement et psychologiquement et il va transmettre à son fils Tony ses pouvoirs qui permettront à l’enfant de matérialiser ses rêves les plus insolites et les plus horribles… »
XTRO 2 (1990, Xtro 2: the second encounter) : « Dans un laboratoire secret, une équipe de scientifiques parvient à ouvrir une porte vers une autre dimension. Trois explorateurs traversent la porte, à la découverte de ce nouveau monde. Très rapidement ils sont attaqués et la communication radio avec la Terre est coupée. Une horrible créature traverse alors le vortex, les scientifiques et les militaires vont devoir tout mettre en œuvre pour survivre à ce monstre affamé de chair humaine… »
Et même un XTRO 3 (1995, Xtro III : Watch the Skies) : « Le Lieutenant Martin Kirn, expert en explosifs, est envoyé en mission avec son équipe sur une île déserte. Ils y découvrent un ancien complexe scientifique dans lequel se cache l’alien Xtro. Les militaires vont alors devoir lutter pour leur survie… »
Fan de créatures visqueuses en latex, ce petit classique de Ted Nicolaou (pour Empire Pictures) est pour toi !
« La famille Putterman est une famille ordinaire, qui vient de faire l’acquisition d’une antenne parabolique. Pendant ce temps, sur Pluton, l’extraterrestre Pluthar laisse échapper un monstre qui vient se réfugier dans l’antenne parabolique des Putterman. Commence alors une nuit d’horreur dans la maison… »
Une petite production de Troma Entertainment et réalisée par Bob Dahlin avec John Carradine en fin de carrière.
« Après une série de meurtres ayant tous lieux dans des placards, un journaliste et son amie scientifique décident de percer le mystère et de sauver San Francisco… »
« Avec Troma, c’est toujours un niveau en dessous du premier degré » comme dirait Walter CloZède. MONSTER IN THE CLOSET dans lequel on ne voit d’ailleurs que très peu le monstre est plus connu pour son titre que pour le film en lui-même qui est avant tout une bonne parodie de films comme SUPERMAN, PSYCHOSE et quelques autres…
RAWHEAD REX, LE MONSTRE DE LA LANDE (1986)
Encore une créature démoniaque avec le RAWHEAD REX, un monstre ancestral primitif pré-irlandais issu d’une série B italo-britannico-américaine réalisée par George Pavlou. Pour situer ce film scénarisé par l’auteur anglais Clive Barker (film qui s’est fait connaître tardivement grâce à une édition DVD de Mad Movies), il est sorti entre TRANSMUTATIONS (1985, Underworld) du même tandem Barker/Pavlou et son mythique HELLRAISER (1987).
« Howard Hallenbeck, un américain, sillonne l’Irlande avec sa femme et ses enfants, afin d’étudier les monuments de ce pays. Il s’intéresse particulièrement à une église qui aurait été bâtie sur un site sacré, antérieur aux invasions romaines. Pendant ce temps-là, un fermier abat un énorme obélisque trônant au milieu de son champ, ce qui provoque, à son insu, la libération d’un démon très ancien, jusqu’alors gardé prisonnier par la pierre dressée. Ce monstre, le « Rawhead Rex », sème la mort et la terreur dans la campagne environnante… »
NIGHT OF THE CREEPS (1986) & THE MONSTER SQUAD (1987)
J’ai réuni ces deux films de monstres parce qu’ils ont été tous les deux réalisés par le même Fred Dekker. Deux films bourrés d’humour dont l’un est un hommage au cinéma de science-fiction horrifique des années 50 et le deuxième est un mélange du teen-movie des années 80 avec l’univers gothique des Universal Monsters des années 30-40-50 : Dracula, la Momie, la créature de Frankenstein, le Loup-garou et la Créature du Lac Noir…
NIGHT OF THE CREEPS (ou EXTRA-SANGSUES ou LA NUIT DES SANGSUES) : « Quelque part dans l’espace et dans le temps, une expérience scientifique réalisée par des extraterrestres tourne mal et un monstre s’échappe. Sa capsule s’écrase sur le campus de Pledge Week en 1959. Des années plus tard, deux étudiants voulant entrer dans une fraternité doivent voler un cadavre dans le laboratoire du campus. Hélas, le mort se réveille, et attaque un professeur, qui se retrouve infecté… »
THE MONSTER SQUAD : « Échouant dans sa tentative de supprimer les forces du mal, Van Helsing perd son combat contre le diabolique Dracula. Une centaine d’années plus tard, Dracula se réveille à nouveau et s’entoure d’une poignée de monstres pour lui prêter main forte, bien décidé à déchaîner le mal sur terre. Tout pourrait être au plus mal si une bande de gamins espiègles ne tentait pas de stopper les agissements des horribles créatures. La chasse aux monstres est ouverte… »
Mais terminons sur des bases plus geeks avec l’anime japonais LA CITÉ INTERDITE (1987, Yôjû toshi) de Yoshiaki Kawajiri, sorti un an avant le AKIRA (1988) de Katsuhiro Ōtomo.
« Les hommes vivent entourés de monstres et de démons sans le savoir ; la cohabitation se fait de façon pacifique parce qu’une organisation occulte veille à ce que des accords soient respectés. Wicked City se situe dans un moment de crise, les accords étant sur le point d’expirer. Dans ce contexte, un humain et une femme démon sont chargés de servir de garde du corps à une sommité dont la signature est essentielle à l’établissement de nouveaux accords. Nos deux gardes du corps parviendront-ils à défendre cette personne ? Mais surtout, ne se sert-on pas d’eux pour accomplir tout autre chose sans qu’ils le sachent ? »
L’érotisme monstrueux très présent dans LA CITÉ INTERDITE annonce déjà les deux UROTSUKIDÔJI avec UROTSUKIDÔJI, LA LÉGENDE DU DÉMON (1987) et UROTSUKIDÔJI 2, L’ENFANT ERRANT (1990) d’Hideki Takayama :
«Amanojaku est un être mi-homme mi-bête qui a été banni sur la Terre à la suite de méfaits impliquant l’Ancien et sa fille Mimi. L’Ancien envoie Amanojaku sur Terre rechercher le Chōjin (lit. « l’être suprême »), le dieu invincible de la dimension des démons qui se cache dans le corps d’un humain. Un groupe de démons reptiliens veulent trouver le Chōjin et utiliser ses pouvoir sur l’ordre de la Reines des Démons. Guidés par Suikakujū, le rival de l’Ancien, ils montent une série de complots pour essayer de capturer le Chōjin. Amanojaku cherche à protéger le Chōjin, mais l’arrivée de son ami lubrique Kuroko et de sa sœur nymphomane Megumi compliquent singulièrement les choses… »
- Trapard – (CosmoFiction)
FIN !
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COSMOCRITIQUE : HIDDEN (1987)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
HIDDEN (THE HIDDEN) a obtenu, à juste titre, le Grand Prix 1988 du regretté Festival d’Avoriaz. Film de Jack Sholder mêlant efficacement les genres policier, action, science-fiction et horreur, il possède quelques séquences qui remuent bien les tripes, en particulier celles où l’horrible bestiole extraterrestre sort de la bouche de ses victimes… À noter que notre Claudia Christian adorée (Susan Ivanova dans BABYLON 5) y interprète le personnage de Brenda Lee Van Buren. Voici la critique de Paul-Étienne publiée dans le numéro 3 de CosmoFiction Fanzine d’août 1988.
L’histoire : « Un flic de Los Angeles, Tom Beck, à qui il est adjoint contre son gré un mystérieux agent du FBI, Lloyd Gallagher, enquête sur une série de crimes commis par d’honnêtes citoyens se tournant du jour au lendemain vers le mal. Beck découvre non seulement que l’ennemi n’est autre qu’un alien prenant possession des corps d’innocents pour perpétrer ses méfaits, mais en plus que son co-équipier du FBI est également un visiteur des étoiles. » (Wikipédia)
HIDDEN ne semble pas être intinsèquement inférieur à l’œuvre de Verhoeven, ROBOCOP. En effet, cloué dans mon fauteuil au milieu d’une salle surbondée, peut-être en raison du fait qu’il s’agissait du premier jour d’exploitation, je n’ai pu résister à l’action menée à fond de train, à ce suspense qui, dès les premières minutes, vous prend à la gorge, ni à ce formidable acteur qu’est Kyle MacLachlan (héros de DUNE, ceci explique celà !). Les assauts répétés de ces trois ingrédients m’ont mis K.O., assis…
Dès le générique, le ton est donné : action ! Mais ne vous leurrez pas, le film de Jack Sholder vous réserve beaucoup d’autres surprises basées sur un excellent suspense et une trame qui, petit à petit, se dénoue, lentement, et nous surprend parfois sans crier gare.
Malheureusement, le film souffre d’une fin qui, se voulant trop « gentille », trop « tout-est-bien-qui-finit-bien », nuit à l’esprit de HIDDEN qui se voulait effrayant et foncièrement malsain. Reste le monstre (que l’on voit trop peu), espèce de créature visqueuse écœurante qui n’a rien à envier à THE THING… Dommage, le Fantastique n’a pas besoin de happy end !
- Paul-Étienne - (CosmoFiction)
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Gremlins / Terminator / Les Goonies / 2010, l’Année du Premier Contact / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Histoires Fantastiques / Hellraiser, le Pacte / Cocoon / Princess Bride / Running Man / Miracle sur la 8e Rue / Starman / Legend / Incidents de Parcours / Superman IV : le Face à Face / Retour vers le Futur / Labyrinthe / Génération Perdue / Starfighter
COSMOPAGE : LES FEUILLETS D’HYPNOS – NUMÉRO 4 – NOVEMBRE 1988
CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présentons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !
C’est dans son style inimitable, et qui en découragera plus d’un pour la lecture, que Mandragore annonçait, dans le numéro 4 de CosmoFiction Fanzine, la création de la section littéraire du Sci-Fi Club : Les Feuillets d’Hypnos, sa section. C’était également un moyen de lancer un appel aux littéraires néo-calédoniens amateurs de romans fantastiques et de SF, et peut-être aussi une occasion rêvée pour Mandragore de taper une fois de plus, gentiment, sur le cinéma.
Mandragore souhaitait un fanzine où la création littéraire aurait été sa seule raison d’exister. Il aurait voulu un CosmoFiction rempli d’écrivains en herbe, agitant leurs plumes pour pondre régulièrement poèmes, nouvelles et textes divers. J’avais du mal à lui expliquer que Cosmo, c’était d’abord un zine pour fantasticophiles cinéphiles, et ce depuis 1984. Néanmoins, me laissant tenter, j’accordais de plus en plus de place à la rubrique littéraire de CosmoFiction au fil des numéros, au grand dam de certains membres de l’équipe de rédaction qui me le reprocheront plus d’une fois par la suite…
- Morbius – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmopage :
Couverture du numéro 8 – juillet 1985 / Éditorial du numéro 1 – avril 1988 / Couverture du numéro 14 – février 1986 /Dessin de Pumpkinhead – janvier 1990 / Couverture du numéro 1 – avril 1988 / Star Blagues – août 1988 /Couverture du numéro 11 – octobre 1985 / Portrait de John Carpenter – novembre 1988 / Couverture du numéro 12 – décembre 1985 / Portrait de Sigourney Weaver – août 1988 / Rétrospective E.T. – août 1988 / Interview exclusive d’Hélène Oswald – janvier 1990 / Portrait de Tobe Hooper – août 1988 / Couverture du numéro 6 – avril 1991 /Couverture du numéro 17 – août 1986 / BD « Vampires ! » – numéro 11 – octobre 1985 / Couverture du numéro 5 – janvier 1990 / Rubrique Cosmolectures – numéro 6 – avril 1991 / L’alien Giger – numéro 5 – janvier 1990 / Dossier Evil Dead – numéro 2 – juin 1988 / L’univers des jeux de rôle – numéro 2 – juin 1988 /Couverture du numéro 4 – mars 1985 / Zone critique – numéro 4 – novembre 1988 / Affiche des 24H du Fantastique – numéro 3 – août 1988 / Le Domaine du Fanatique – numéro 9 – août 1985
FULGUTOR, LE ROBOT DES LUMIÈRES (1981)
FULGUTOR (Sengoku Majin Goshôgun (戦国魔神ゴーショーグン) est une série d’animation japonaise en 26 épisodes diffusée au Japon en 1981 et inédite en France. Elle n’a pas eu de réel succès au Japon et elle fut l’une des rares créations de Takeshi Shudo qui est aussi l’auteur de GIGI (1982-1983) et la série fut réalisée par Kunihiko Yûyama. C’est néanmoins une sympathique série du type Mecha pour la jeunesse, du type des GETTA ROBO, des MAZINGER et GOLDORAK.
Comme pour les séries STARZINGER et GORDIAN, LE GUERRIER, l’éditeur français Jacques Canestrier en publia une version longue en VHS dans les années 80, constituée des épisodes 2, 3 et 4, et intitulée FULGUTOR, LE ROBOT DES LUMIÈRES.
L’histoire : « Avec son défunt ami, le docteur Sanders, le professeur Xavier a créé un robot géant ultra-perfectionné nommé Fulgutor (Goshungun au Japon). C’est un robot qui est formé grâce à l’assemblage de 3 vaisseaux pilotés par 3 jeunes gens qui sont : Jeff, le leader de l’équipe, Rick, un garçon bagarreur, et enfin Marite, une fille combattive et qui n’a pas froid aux yeux. Auprès d’eux se trouve le fils du docteur Sanders, Robbie, un garçon intelligent mais qui préfère essayer d’imiter les grands plutôt que de se concentrer sur ses devoirs. Heureusement que le robot Bilou veille sur lui… Tout ce petit monde cohabite plus ou moins pacifiquement dans la base secrète du professeur Xavier d’où l’on peut surveiller la Terre, objet de la convoitise d’un ennemi appelé Néorus. Ce dernier est prêt à tout pour s’emparer de notre planète et il est aidé dans sa tâche par trois individus : Marcus, Auroc et Serge. L’équipe du professeur Xavier doit combattre les robots géants envoyés par Néorus… » (Planète Jeunesse)
À partir de ce lien vous pourrez voir le générique de FULGUTOR ainsi que des extraits d’autres séries de Japanimation.
- Trapard – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Dessin-Animé :
Ulysse 31 : l’épisode pilote / La Bataille des Planètes / Albator / Il était une fois… l’Espace / Goldorak / Les Aventures des Galaxy Rangers : l’épisode pilote / Starzinger, les Chevaliers de l’Espace / Gordian, le Guerrier
LES VISITEURS (1980)
LES VISITEURS est une mini-série française de 6 épisodes d’environ 52 minutes réalisés par Michel Wyn (déjà réalisateur de la série TV, L’HOMME QUI REVIENT DE LOIN en 1972) et d’après un scénario de Claude Desailly. LES VISITEURS ont été diffusés en 1980 sur TF1 puis rediffusés sur la même chaîne en 1983 et sur M6 en 1990.
Il s’agit d’une série de science-fiction française se déroulant aux quatre coins du monde et dont les titres de 6 épisodes ont de quoi laisser rêveurs : « Zarko » – « Alambda » – « Pirvii » – « Kyrin » – « Memno » – « Reka ». Ce sont aussi les noms de six compatriotes extraterrestres que nos deux héros tentent de retrouver, leurs recherches les propulsant d’un pays à l’autre et d’une aventure à une autre.
L’histoire : « En France, un jour de 1980, le mécanicien parisien Jean-Louis Brozec est victime d’un accident de moto. Au même moment, en Allemagne, Renate Matiessen, fille d’un milliardaire, meurt après une chute de cheval. Mais l’un et l’autre reviennent très vite à la vie et finissent par se retrouver à Paris, alors qu’ils ignoraient pourtant auparavant jusqu’à l’existence l’un de l’autre.
En fait, deux extraterrestres de type amibe, Arkim pour Jean-Louis et Tolrak pour Renate, se sont incarnés en eux. Envoyés par un gouvernement galactique dénommé l’Empire des Quatre Planètes, Arkim le scientifique, spécialiste des affaires terrestres, et Tolrak le policier, membre des services de sécurité de l’Empire, doivent retrouver six de leurs compatriotes disparus cinq ans plus tôt, alors qu’ils étaient en mission d’exploration scientifique sur Terre… »
À noter qu’en dehors du jeune couple, José-Maria Flotats (Jean-Louis/Arkim) et Barbara Kramer (Renate/Tolrak), on retrouve dans LES VISITEURS quelques figures du cinéma français de seconde zone comme François Chaumette, Jacques Balutin et même Jean-Pierre Kalfon.
Voici l’obsédant générique de la série.
http://www.dailymotion.com/video/xr9ahh
- Trapard – (CosmoFiction)
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La Cinquième Dimension : Jeux de Mots / San Ku Kaï : L’Envoyé de la Terre / La Cinquième Dimension : L’Étoile du Berger / Reportage : X-Or / L’Île aux Trente Cercueils
30 ans plus tard CosmoFiction est de retour !
L’AFFICHE : THE TERROR WITHIN (1989)
Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !
S’il s’agit encore d’un film qui ne me dit rien (sans doute un inédit en France), l’affiche, quant elle, m’a sauté aux yeux ! Elle a même failli m’attraper par le cou avec sa main griffue ! Mais de quoi parle donc THE TERROR WITHIN ?
« Dans un avenir post-apocalyptique (tiens, on a déjà parlé de ça ici !), des survivants humains se battent contre des monstres mutants qu’ils appellent « Gargouilles ». » (Wikipédia US version translate). C’est tout ce que vous en saurez, vu que le résumé de Wikipédia US mesure des kilomètres de long et que j’ai la flemme de tout vous traduire. Mais je pense qu’on a là l’essentiel…
Produit par notre incontournable Roger Corman, membre d’honneur de la catégorie L’Affiche de CosmoFiction, et réalisé par Thierry Notz, THE TERROR WITHIN (littéralement La Terreur Intérieure) compte le routinier George Kennedy (LE BATEAU DE LA MORT) parmi les acteurs. Vous en dire plus sur ce film serait pour moi hasardeux. Je n’ai trouvé aucune information en français sur THE TERROR WITHIN. S’il titille votre curiosité, sa version complète (en V.O.) est disponible sur YouTube… Vous m’en direz des nouvelles…
PS : On me signale que le titre français est M.N.I. MUTANTS NON IDENTIFIÉS (merci Trapard). Faut le savoir, parce que les Frenchies sont totalement absents de Google quand on a besoin d’eux !
- Morbius – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie L’Affiche :
Galaxina / La Galaxie de la Terreur / Star Crystal / Crime Zone / Forbidden World / Nightflyers / Space Raiders / Les Mercenaires de l’Espace / Contamination / L’Humanoïde / Deathstalker / Les Aventures de Jack Burton / Le Retour de Godzilla / New York 1997 / Le Bateau de la Mort / L’Épée Sauvage / The Deadly Spawn / Future-Kill / Terreur Extra-terrestre
LA BANDE-ANNONCE : NUIT NOIRE (1982)
La bande-annonce, pour se rappeler de bons ou de mauvais souvenirs, ou tout simplement pour titiller votre curiosité !
NUIT NOIRE (1982, One Dark Night) de Tom McLoughlin, aussi connu comme UNE NUIT TROP NOIRE, est un de ces petits films du début des années 80 avec des teenagers et traitant des forces occultes. Un peu comme EVIL DEAD (1982) mais avec plus de moyens, bien que NUIT NOIRE soit une série B avec peu de comédiens et peu de variétés de décors. Peu connu et pourtant très emblématique de la génération des années 80, le réalisateur Tom McLoughlin, après avoir joué le Capitaine S.T.A.R. dans LE TROU NOIR (1979) pour Disney, a réalisé JASON LE MORT-VIVANT (1986, Jason Lives: Friday the 13th Part VI) puis une étrange mais non-déplaisante adaptation de Stephen King avec VENGEANCE DIABOLIQUE (1991, Sometimes They Come Back). McLouglin est aussi le scénariste de NUIT NOIRE avec son histoire simple et efficace :
« Afin d’intégrer une fraternité universitaire, Julie doit passer une série d’épreuves initiatiques. La dernière et la plus difficile : passer la nuit seule dans un mausolée érigé au centre d’un gigantesque cimetière. Dans cet imposant monument funéraire, vient juste d’être inhumé Raymar, puissant mage diabolique, affublé de pouvoirs psychiques colossaux… »
Personnellement, j’aime bien ce film avec son grain de pellicule, son manque de moyens : ça sent bon le premier film indépendant du début des années 80 comme EVIL DEAD de Sam Raimi ou MANIAC de William Lustig et quelques autres. Et il y a Meg Tilly dans un de ses tout premiers rôles.
- Trapard – (CosmoFiction)
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