L’ÎLE AUX TRENTE CERCUEILS (1979)

ile1«Quatre femmes en croix. Trente cercueils. La pierre Dieu qui donne mort ou vie.»

Certains, comme moi, doivent avoir de vagues souvenirs anxieux et diffus de leur enfance accrochés à leur fauteuil devant cette série franco-belgo-suisse de six épisodes de 52 minutes et diffusée en 1979 sur Antenne 2.

L’ÎLE AUX TRENTE CERCUEILS était réalisée par Marcel Cravenne et librement adaptée du roman éponyme de Maurice Leblanc (dans lequel Arsène Lupin n’apparaît que dans quelques pages). On y découvrait une Bretagne mystérieuse et énigmatique au sein de laquelle Claude Jade et son regard bleu horizon y menait son enquête.

L’histoire se passe en 1917, en pleine guerre mondiale. Véronique est une jeune femme de 35 ans, infirmière à l’hôpital militaire de Besançon. Elle apprend soudain l’assassinat de son mari, le mystérieux Comte Vorski, qu’elle n’a pas vu depuis quatorze ans. Ses recherches vont la conduire également sur la piste de son père et son fils qu’elle croyait morts dans un naufrage. D’indice en indice, la voilà en Bretagne, sur cette île au nom si peu avenant… Des morts brutales, des mots énigmatiques écrits… par qui ? une prophétie effrayante, la terreur superstitieuse des habitants de l’île, et soudain, Véronique ne peut plus quitter cette île. Elle est bloquée, seule… Vraiment seule ?

Voici le célèbre générique de la série :

Image de prévisualisation YouTube

- Trapard – (CosmoFiction)

 


15 commentaires

  1. Jean Beauvoir dit :

    Voilà bien une excellente petite série. C’est de la grande télé française des années 70. Une histoire prenante, servie par des acteurs de qualité.
    Les plus anciens se souviennent peut-être des intenses moments de télévision, apportés par ces bonnes vieilles séries datant d’avant les magnétoscopes. Je pense notamment à Cheri-Bibi (1974, Fatalitas !), à L’homme qui revient de loin (1972), ou encore le très classique Belphégor (1965). En plus, tout ça était tourné en 35mm, donc avec une image qui a maintenant disparu de nos télés.

  2. trapard dit :

    Le 35mm disparait aussi des salles de cinéma. Mais j’ai déjà assisté au tournage d’un téléfilm dont la réalisatrice parlait de « gonfler » son film (c’est à dire de le passer du DV au 35mm) dans le but d’une exploitation en salles.

  3. Jean Beauvoir dit :

    Lors des tournages avec Rocco Siffredi, le terme « gonfler » prend une autre signification.

  4. trapard dit :

    Dans l’impression que j’ai parfois aussi de tes commentaires.

  5. Jean Beauvoir dit :

    Cette comparaison avec Rocco me flatte…

  6. trapard dit :

    Les mollets qui « gonflent » ?

  7. trapard dit :

    D’ailleurs il est midi, non pas l’heure du crime mais l’heure où Morbius rentre se « gonfler » la panse.

  8. Jean Beauvoir dit :

    Trapart, à propos de cette série, tu devrais un jour te lancer dans un grand dossier sur l’insularité dans le cinéma de genre. L’île a souvent été l’occasion de créer les conditions de l’épouvante :
    — Night of the Big Heat (1967)
    — Island of Terror (1966)
    — 5 bambole per la luna d’agosto (1970)
    — King Kong (…)
    — Dinosaur Island (1994)
    — The Land Unknown (1957)
    et des centaines d’autres…

  9. morbius dit :

    Ah oui, excellent sujet pour Trapard, ça ! ;-)

    Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE PÈLERIN DE LA MÉMOIRE

  10. trapard dit :

    On verra…On verra…C’est un boulot énorme. Rien qu’en pensant à tous les kaiju-eiga qui se déroulent sur des îles, je n’ai pas terminé d’ici un an…

    Concernant les séries que tu cites, elles n’entrent pas dans le cadre de ce blog.
    -Belphégor (1966), j’en ai déjà parlé sur LEA :
    http://morbius.unblog.fr/2012/05/28/belphegor-1966/
    -L’homme qui revient de loin (1972), je ne connais pas du tout.
    -Cheri-Bibi (1974), faisant suite au film de 1955 et écrit par l’auteur A.D.G., récemment décédé et ex-membre du Front National et chroniqueur dans « Combat Calédonien » dont une partie de sa famille par alliance vit en Calédonie…j’en écrirai peut-être un article pour LEA. À moins que Morbius soit un fan, auquel cas, je lui laisserai la primeur.

  11. morbius dit :

    Non, je ne connais pas, donc…

    Pour ce qui est de l’éventuel dossier sur les îles, moi je vois ça plutôt comme une sélection de titres, sinon en effet, tu risques de devenir le JPP du blog !

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  12. trapard dit :

    Pour un fan de cinéma bis, être un sous-genre du JPP est plutôt flatteur. :D

  13. trapard dit :

    Pour en revenir à « L’Île aux trente cercueils » j’ai en ce moment-même le roman entre les mains. En effet, Arsène Lupin apparaît peu dans le livre, et pas du tout dans la série. La vraie héroïne du bouquin comme de la série, c’est Véronique d’Hergemont qui mène son enquête en Bretagne, en 1917, en pleine Première Guerre Mondiale. Et particulièrement sur l’île de Sarek.
    Wikipedia indique que « l’île de Sarek est une île fictive qui serait un peu au large de l’archipel des Glénan. La forme, la topographie et le nom de cette île la rapprochent fortement de l’île anglo-normande de Sercq (appelée aussi Sark en anglais). »
    Et que « le réalisateur Fabrice Du Welz a un temps envisagé une nouvelle adaptation. » Et franchement, avec son style de réalisation, son film ne m’aurait sûrement pas déplu.

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/bc/Leblanc_-_L’Île_aux_trente_cercueils_Image1.jpg/220px-Leblanc_-_L’Île_aux_trente_cercueils_Image1.jpg

    Pour Morbius, je risque de revenir à tes côtés au WEG 2017 avec un nouveau carton de bouquins. J’espère que ça ne te dérange pas.

  14. morbius dit :

    J’espère qu’on aura de la place !

    Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE PÈLERIN DE LA MÉMOIRE

  15. trapard dit :

    La série complète en VF :

    https://youtu.be/jiJ8y4slhiY

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