COSMOCRITIQUE : LABYRINTHE (1986)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
LABYRINTHE… un film à part où un David Bowie ébouriffé chante et danse au milieu de gobelins et de trolls… Surprenant me direz-vous ? Pas pour l’époque. Le sympathique film de Jim Henson possède même encore aujourd’hui un certain charme, notamment en ce qui concerne son ambiance poétique et mystérieuse entretenue par de magnifiques décors et une musique de Trevor Jones (DARK CRYSTAL). Voici la critique de LABYRINTHE parue dans le numéro un de CosmoFiction Fanzine d’avril 1988.
L’histoire : « Sarah est une adolescente passionnée de contes de fées. Un soir, elle se trouve contrainte de garder son jeune demi-frère Toby. Tentant de calmer ses pleurs en lui racontant l’histoire d’un roi des gobelins tombé amoureux d’une jeune fille humaine, elle prononce une phrase fatidique qui emporte le bébé dans un monde imaginaire gouverné par Jareth, androgyne et trouble roi des gobelins. Elle devra le suivre dans cet univers fantastique peuplé de gobelins, lutins et fées et, pour empêcher que l’enfant ne devienne lui-même un gobelin, surmonter en moins de 13 heures les épreuves du labyrinthe de Jareth… pour lequel elle ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine fascination. » (Wikipédia)
Mélange original de merveilleux et d’heroic-fantasy, LABYRINTHE nous emporte loin dans des contrées magiques, royaume des elfes, lutins, gobelins et créatures de toutes sortes, sur une musique de Trevor Jones (DARK CRYSTAL), des chansons de David Bowie, et sous la direction appliquée de Jim Henson, l’homme qui tire les ficelles de toute cette mise en scène délicate. « Qui tire les ficelles », expression qui prend ici toute sa valeur lorsqu’on sait que LABYRINTHE compte plus de marionnettes que d’acteurs en chair et en os ! Rappelons que Jim Henson n’est autre que le papa des Muppets, son univers favori reste donc l’univers des poupées en chiffon ou en bois auxquelles il donne vie pour ses films, dont DARK CRYSTAL demeure à ce jour le plus noble représentant.
Dans LABYRINTHE, les créations de Henson & Co. sont surprenantes, merveilleuses, amusantes et tellement crédibles qu’on finit par leur donner une âme ! Certains pourront déceler au sein du film une influence « Donjons & Dragons » des plus appréciables (les couloirs du labyrinthe, les escaliers de l’impossible, les intérieurs du château, pour ne citer qu’eux).
Étrange croisement entre LE MAGICIEN D’OZ et DARK CRYSTAL, LABYRINTHE constitue un ravissant voyage au pays des rêves où l’humour tient aussi sa place. Au fait, vous avez vu le producteur ? George Lucas himself ! Le label de qualité assuré !
- Hervé/Morbius - (CosmoFiction)
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