L’ÎLE AUX TRENTE CERCUEILS (1979)
«Quatre femmes en croix. Trente cercueils. La pierre Dieu qui donne mort ou vie.»
Certains, comme moi, doivent avoir de vagues souvenirs anxieux et diffus de leur enfance accrochés à leur fauteuil devant cette série franco-belgo-suisse de six épisodes de 52 minutes et diffusée en 1979 sur Antenne 2.
L’ÎLE AUX TRENTE CERCUEILS était réalisée par Marcel Cravenne et librement adaptée du roman éponyme de Maurice Leblanc (dans lequel Arsène Lupin n’apparaît que dans quelques pages). On y découvrait une Bretagne mystérieuse et énigmatique au sein de laquelle Claude Jade et son regard bleu horizon y menait son enquête.
L’histoire se passe en 1917, en pleine guerre mondiale. Véronique est une jeune femme de 35 ans, infirmière à l’hôpital militaire de Besançon. Elle apprend soudain l’assassinat de son mari, le mystérieux Comte Vorski, qu’elle n’a pas vu depuis quatorze ans. Ses recherches vont la conduire également sur la piste de son père et son fils qu’elle croyait morts dans un naufrage. D’indice en indice, la voilà en Bretagne, sur cette île au nom si peu avenant… Des morts brutales, des mots énigmatiques écrits… par qui ? une prophétie effrayante, la terreur superstitieuse des habitants de l’île, et soudain, Véronique ne peut plus quitter cette île. Elle est bloquée, seule… Vraiment seule ?
Voici le célèbre générique de la série :
- Trapard – (CosmoFiction)
COSMOCRITIQUE : GÉNÉRATION PERDUE (1987)
La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
En 1987, les vampires n’étaient pas aussi présents qu’aujourd’hui au cinéma, mais ils revenaient progressivement à la mode. GÉNÉRATION PERDUE (THE LOST BOYS) de Joel Schumacher, avec AUX FRONTIÈRES DE L’AUBE (NEAR DARK, de Kathryn Bigelow, 1987), vont lancer les vampires new look, jeunes et modernes. Dracula n’a plus qu’à se retourner dans sa tombe ! Voici la critique de P.E.C. parue dans le numéro 2 de CosmoFiction Fanzine daté de juin 1988.
L’histoire : Lucy Emmerson emménage avec ses deux enfants, Michael et Sam, dans la petite ville de Santa Clara, baptisée capitale du crime. Lors d’un tour à la foire, Michael tombe amoureux d’une jeune fille, Star, qui fait partie d’un groupe de jeunes motards. Michael est prêt à tout pour la séduire : faire une course de moto en bordure de précipice, goûter à une boisson mystérieuse et même devenir membre du clan des créatures de la nuit… (Wikipédia)
Spielberg ? Non ! Lucas ? Non plus… Peut-être… euh… Joe Dante ! Non ! Richard Donner ? Gagné ! Enfin, presque : le film est produit par ce dernier, mais le vrai homme derrière la caméra c’est Joel Schumacher, le gars de St ELMO’S FIRE, ouais, c’est lui !
Cette histoire de vampires adolescents n’a en fait rien d’une production Spielberg. Appuyé sur une bande musicale musclée et des images somptueuses, THE LOST BOYS (GÉNÉRATION PERDUE) s’inscrit dans la lignée de toutes les autres histoires vampiriques modernisées dont FRIGHT NIGHT avait ouvert la voie il y a quelques années. Mais ici, attention : on mise sur le look moderne. Les héros sont beaux, jeunes, attirants, sans peur ni reproche, et leur âge oscille entre 15 et 19 ans. La musique est ravageuse, entraînante et terrifiante à la fois, et les vampires sont totalement à l’opposé des stéréotypes ridicules qui leur ont été à maintes reprises infligés. Ils ont un look d’enfer, mi-punk, mi-jeune-dans-le-vent, et donnent un punch fracassant au film. Kiefer-STAND BY ME-Sutherland y est en partie pour quelque chose ! Si les autres ont eux aussi des gueules terrifiantes, sinon plus effrayantes que la sienne, ils n’ont pas en revanche le magnétisme qui se dégage de Kiefer, cette force, ce charisme qui en font une des valeurs sûres du cinéma « jeune » américain.
Chez les bons, on retrouvera l’éternel Corey Feldman (GOONIES, STAND BY ME), plus taré qu’à l’accoutumé, égal à lui-même… génial ! On trouve aussi un petit nouveau, Corey Haim, avec sa tronche de poupon et ses répliques à se fendre les côtes ! On peut lui prédire un sacré avenir !
Mais THE LOST BOYS se distingue surtout par ses images : quelle photographie, quelle maîtrise dans la mise en scène ! C’est un film hors du commun et différent (dans un sens positif !) de ce à quoi l’on aurait pu s’attendre…
- Paul-Étienne - (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmocritique :
Gremlins / Terminator / Les Goonies / 2010, l’Année du Premier Contact / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Histoires Fantastiques / Hellraiser, le Pacte / Cocoon / Princess Bride / Running Man / Miracle sur la 8e Rue / Starman / Legend / Incidents de Parcours / Superman IV : le Face à Face / Retour vers le Futur / Labyrinthe
COSMOPAGE : AFFICHE DES 24H DU FANTASTIQUE 1988 – NUMÉRO 3 – AOÛT 1988
CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présentons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !
Ce fut Stéphane Roux (auteur des Star Blagues de CosmoFiction Fanzine) qui réalisa cette affiche en noir et blanc de la deuxième édition des 24H du Fantastique de 1988. Elle fut publiée en quatrième de couverture de CosmoFiction. On en fit même des tee-shirts mis en vente aux 24H.
Tout le monde aura reconnu cette rencontre de mains célèbres avec celles d’E.T., d’un zombie du film HOUSE et, bien sûr, celles de Luke Skywalker brandissant son sabre laser dans l’espace. Stéphane avait fait dans l’originalité et la simplicité à toute épreuve ! Par contre, je me souviens encore de la tête du patron de l’imprimerie où l’affiche fut photocopiée en grand format, oui, je dis bien « photocopiée », car, forcément, elle lui bouffa tout son toner (la fameuse poudre nécessaire aux photocopieurs s’évaporant en un rien de temps lorsqu’il y a trop de noir). On les tira sur des formats A2 verts fluo. On était encore loin des versions quadrichromie…
- Morbius – (CosmoFiction)
Également dans la catégorie Cosmopage :
Couverture du numéro 8 – juillet 1985 / Éditorial du numéro 1 – avril 1988 / Couverture du numéro 14 – février 1986 /Dessin de Pumpkinhead – janvier 1990 / Couverture du numéro 1 – avril 1988 / Star Blagues – août 1988 /Couverture du numéro 11 – octobre 1985 / Portrait de John Carpenter – novembre 1988 / Couverture du numéro 12 – décembre 1985 / Portrait de Sigourney Weaver – août 1988 / Rétrospective E.T. – août 1988 / Interview exclusive d’Hélène Oswald – janvier 1990 / Portrait de Tobe Hooper – août 1988 / Couverture du numéro 6 – avril 1991 /Couverture du numéro 17 – août 1986 / BD « Vampires ! » – numéro 11 – octobre 1985 / Couverture du numéro 5 – janvier 1990 / Rubrique Cosmolectures – numéro 6 – avril 1991 / L’alien Giger – numéro 5 – janvier 1990 / Dossier Evil Dead – numéro 2 – juin 1988 / L’univers des jeux de rôle – numéro 2 – juin 1988 /Couverture du numéro 4 – mars 1985 / Zone critique – numéro 4 – novembre 1988
LES AVENTURES DES GALAXY RANGERS : L’ÉPISODE PILOTE
Peut-être avez-vous connu la série de dessins animés américains en 65 épisodes : LES AVENTURES DES GALAXY RANGERS (Adventures of the Galaxy Rangers). Créée en 1986, elle fut diffusée à partir de septembre 1987 dans Récré A2. En Nouvelle-Calédonie où elle ne fut jamais programmée à la télévision, il fallait acheter les VHS pour pouvoir découvrir les épisodes de cette sympathique série, sorte de western galactique qui utilisait, à l’occasion, des séquences conçues par ordinateur. « Les Galaxy Rangers doivent, en véritables rangers de l’espace avec des chevaux cybernétiques, faire régner l’ordre sur les planètes de la confédération terrienne. » (Wikipédia)
Voici l’épisode pilote de la série présenté sur Récré A2. J’ai encore son sacré générique en tête !
- Morbius – (CosmoFiction)
LA BANDE-ANNONCE : CABAL (1989)
La bande-annonce, pour se rappeler de bons ou de mauvais souvenirs, ou tout simplement pour titiller votre curiosité !
CABAL (Nightbreed) est un film fantastique de l’écrivain-réalisateur Clive Barker (HELLRAISER). L’histoire est la suivante : « Boon est un homme qui ne se fait pas à la société, et c’est peut-être dû aux cauchemars et aux visions qui le hantent chaque nuit. Pour soigner ce qu’il croit être une psychose, Boon consulte un psychiatre, le docteur Philip K. Decker. Mais les visions se font plus intenses, il rêve chaque nuit de Midian, une cité peuplée de créatures monstrueuses. Interné à l’hôpital puis accusé de plusieurs meurtres, il s’enfuit et son destin le mène enfin à Midian… » (Wikipédia)
130 créatures différentes peuplent Midian, l’étrange cité du cimetière, faisant de CABAL, à l’époque, LE record absolu en matière de monstres rassemblés dans un film ! En dehors des créatures, on trouve également David Cronenberg dans le rôle d’un psychanaliste disjoncté… Enfin, à la musique, le talentueux Danny Elfman signe une envoûtante partition.
CABAL reçut un accueil mitigé de la part de la critique. Qu’importe, je fais partie de ceux qui l’apprécient, à tort ou à raison !
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres bandes-annonces de la catégorie :
REPORTAGE : « GREMLINS – BEHIND THE SCENES » (1983)
Sur CosmoFiction on aime trop les Gremlins pour s’en passer ! Ils reviennent régulièrement, comme des mascottes du cinéma fantastique des années 80 ! Voilà donc un reportage (en V.O.) de 8 minutes, « GREMLINS – Behind the Scenes », daté de 1983, déniché sur YouTube. On peut y voir Joe Dante et les acteurs principaux en plein tournage. Régalez-vous !
- Morbius – (CosmoFiction)
Autres sujets présentés dans la catégorie Reportage :
La Bataille des Planètes / Albator / Making of Terminator / Goldorak / X-Or / Making of Dune / Making of Blade Runner / Making of Contamination / Making of Les Aventures de Jack Burton / Émission Cinéstar de janvier 1988 avec Mathilda May / Rapido spécial Jerry Goldsmith / Making of featurette de Poltergeist / Reportage sur Robocop dans Cinéstar (1988) / Journey to KRULL : The Making of the Film