COSMOCRITIQUE : SUPERMAN IV, LE FACE A FACE (1987)

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La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

supermanQui aurait pu croire Superman capable de tomber aussi bas avec ce SUPERMAN IV sorti en 1987 (Superman IV : The Quest for Peace)  ? Oui, car le résultat ne fut pas du tout au rendez-vous dans ce film produit par la Cannon, loin de là ! Voici les deux critiques parues dans CosmoFiction Fanzine. La première, de Raphaël, fut publiée dans le numéro 2 de juin 1988. La seconde, écrite par moi-même, date du numéro 3 paru en août de la même année.

L’histoire : « Superman revient sur Terre et reprend sa place au sein du journal sous le pseudonyme de Clark Kent. Mais Lex Luthor, toujours décidé à anéantir l’Homme d’Acier, décide de créer son propre super-héros et décide de voler quelques cheveux de Superman présentés dans un musée. Il crée alors Nuclear Man (l’Homme Nucléaire), un homme fait d’une matière que Superman ne peut combattre. Nuclear Man permettra ainsi à Lex Luthor de réaliser en toute liberté ses plans les plus criminels. » (Wikipédia)

Une observation : le grand Christopher Reeve (un peu enrobé) reste fidèle à son image. Il se veut altruiste, généreux, et prêt à se sacrifier pour la Terre (arrêtez, je meurs…). Sur un coup de tête, il décide d’éliminer les armes atomiques de la planète, mais se heurte au méchant de service : Lex Luthor, cette fois-ci affublé d’un neveu plus débile que permis. Le criminel génial nous concocte un Nuclear-Man analphabète (pire que Rambo) et terrifiant à pleurer ! Notre Superman adoré et l’affreux nous offrent une castagne du tonnerre : et hop, que je te bousille la muraille de Chine ! Et hop, que je t’envoie la statue de la Liberté sur la gueule ! À ce petit jeu, l’affreux l’emporte et on croit Superman banané pour de bon. Mais non ! Toujours mort, toujours vainqueur : un vrai Phénix ! Plus fort et plus gnan-gnan que jamais, il déplace la Lune (on n’en est plus à un délire près) et époussète le drapeau américain (c’est beau le patriotisme !).

superman2L’affreux est vaincu après une baston mémorable, et Lex Luthor revient là où il est finalement le mieux : en prison (Home, Sweet Home). Quant au neveu, il est renvoyé à ses études (Superman aurait pu trouver quelque chose de mieux). Et pour ne pas trahir sa réputation, Superman refuse les avances d’une superbe créature (Mariel Hemingway). C’est à se demander s’il est normalement constitué, lui qui se prétend homme comme nous tous. Bref, de l’incohérence au délire, il n’y a qu’un pas à franchir comme le fait ce SUPERMAN soi-disant « new look » mais encore plus coincé et nul qu’avant. La seule réjouissante révélation du film sont les gambettes de Mariel Hemingway qui, elles, valaient le déplacement.

SUPERMAN IV est à jeter (si, si !), mais on n’en voudra pas à Christopher Reeve de s’être fourvoyé (une fois de plus).

- Raphaël -

On aurait pu croire qu’avec Superman-Christopher Reeve aux commandes de SUPERMAN IV, le nouveau chapitre de la saga du Kryptonien allait prendre une nouvelle tournure des plus positives. Hélas, non ! Christopher Reeve signe avec SUPERMAN IV la plus médiocre des aventures du héros qui fête cette année ses cinquante ans de carrière (quel cadeau empoisonné !), à croire que l’on s’est mis dans la tête de détruire le mythe ! Il y a tant de scènes grotesques aux effets spéciaux souvent bâclés, et tant d’autres où Superman nous donne des leçons de morale naïves bien américaines, que l’on trouve le spectacle bien ennuyeux sans Nuclear-Man. Oui, car voilà quelqu’un qui se fout éperdument de la morale, tellement à l’image des Terriens eux-mêmes. Deux fois plus costaud que notre brave héros, il nous vaut à lui seul quelques séquences spectaculaires pleines de punch qui nous sortent de la monotonie du film.

Comme il est éloigné le temps de chef-d’œuvre de Richard Donner où l’on riait, tremblait, pleurait, un film si proche de la BD… Sob !…

- Hervé – (CosmoFiction)

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