LE POST-APOCALYPTIQUE DES ANNÉES 80 (3e partie)
Comment ? Vous avez loupé la première et la seconde partie du grand dossier sur le post-apocalyptique des années 80 ? Bon, rattrapez-moi vite ce retard parce que j’entends déjà Trapard hurler haut et fort :
ÇA VA BARDER ET BOMBARDER !
En 1984, le cinéma d’anticipation post-apocalyptique va plus loin encore avec DEF-CON 4 aka DÉFENSE CONDITION 4 de Paul Donovan, Digby Cook et Tony Randel.
Tandis que les astronautes de la station orbitale Nemesis orbitent autour de la Terre, la troisième guerre mondiale éclate dans un holocauste de fureur nucléaire. Des mois plus tard, le vaisseau spatial est forcé de rentrer sur Terre où il s’écrase. Sur cette pauvre planète ravagée par les radiations, l’équipage ne trouve que le désespoir, la maladie et le cannibalisme. Lorsqu’ils sont capturés par un groupe de survivants sadiques, les astronautes vont devoir livrer une bataille contre le temps, la contamination et l’annihilation nucléaire totale…
Et c’est au beau milieu de ce « No Future » post-apocalyptique que se situera la suite de cet article.
Voici une apocalypse un peu différente pour changer avec LA NUIT DE LA COMÈTE (1984, Night of the Comet) de Thom Eberhardt, bien qu’on soit finalement à la limite du film de zombies que j’aurais pu inclure dans mon dossier précédent publié sur CosmoFiction. Mais LA NUIT DE LA COMÈTE possède un certain charme post-apocalyptique avec ses rues rougeoyantes et radiocatives qui m’a laissé tenter de l’ajouter ici.
Une première fois, la comète fit son apparition et les dinosaures disparurent. Soixante millions d’années plus tard, son retour est annoncé : elle doit frôler la Terre. Alors que les scientifiques s’interrogent sur les dangers de l’astre, deux sœurs, Regina et Samatha, semblent plus préoccupées de s’amuser. Elles sont cependant les deux survivantes du plus terrible cataclysme de l’humanité. Alors qu’elles pensent être les seuls humains encore en vie, elles vont devoir lutter contre des zombies cannibales…
Le cinéaste néo-zélandais Geoff Murphy réalise en 1985 une série B assez culte, LE DERNIER SURVIVANT (The Quiet Earth).
Un matin, un homme, Zac Hobson, se réveille dans un hôpital. Il semble être le dernier humain sur la Terre. Après l’angoisse vient l’ivresse du pouvoir sur toute chose. Zac s’installe dans une magnifique villa. Mais peu de temps après, il s’inquiète à nouveau. Le programme gouvernemental auquel il participait aurait-il mal tourné ? Alors qu’il tente de comprendre ce qui a pu se passer, il rencontre Joanne et Api, deux autres survivants. Tous trois s’aperçoivent qu’ils étaient sur le point de mourir avant la catastrophe. Zac se suicidait, Joanne s’électrocutait tandis qu’Api recevait un coup de couteau mortel…
Un peu dans la logique du DERNIER COMBAT de Luc Besson et entièrement muet aussi, le cinéaste néerlandais Rob Van Eyck réalise THE AFTERMATH (1985).
Un homme a vécu toute sa vie dans un abri antiatomique pendant qu’une guerre nucléaire sévissait dehors. Lorsque adulte, la porte s’ouvre, il sort et découvre que les autres survivants n’ont pas grandi comme lui…
Vingt années plus tard, Rob Van Eyck tournera une sorte de suite déjantée à son film, THE AFTERMATH 2 (2005).
Un teen-movie américain, APPEL D’URGENCE (1988, Miracle Mile) de Steve De Jarnatt :
Après 30 ans de vaines recherches, Harry a finalement rencontré la fille de ses rêves. Malheureusement, avant que les deux aient la chance de pouvoir se rencontrer, Harry intercepte quelques nouvelles qui font froid dans le dos : la Troisième Guerre mondiale a débuté et des missiles nucléaires vont détruire Los Angeles dans moins d’une heure ! Canular ou indéniable vérité, Harry se précipite dans les rues de la ville, se frayant un chemin parmi la foule en colère et terrifiée, à la recherche de Julie, la personne avec qui il veut passer les derniers moments de sa vie…
Petite touche d’humour enfin avec un film pornographique devenu culte pour son univers surréaliste et post-apocalyptique : CAFÉ FLESH (1982) de Rinse Dream. Deux suites seront réalisées à la suite de ce succès mais que je trouve nettement moins originales.
Après l’apocalypse nucléaire, l’humanité est partagée en deux groupes : les « positifs » qui ont conservé la faculté de faire l’amour et la grande majorité des « négatifs » qui sont devenus impuissants. Pour accéder à un succédané de plaisir, ces derniers n’ont plus d’alternative que de regarder les « positifs » se donner en spectacle sur des scènes de théâtre telles que celle du Café Flesh…
Et une petite dernière avec LE BIG BANG (1982) du réalisateur de films d’animation belges et sexy, Picha.
La Troisième Guerre mondiale vient d’anéantir la plus grande partie de la planète. Russes et Américains sont apparemment les seuls survivants, contraints de se regrouper sur le même continent, l’USSSR. Mais un autre petit territoire a échappé au cataclysme. Uniquement peuplé de femmes, il se nomme Vaginia. Les deux univers s’affrontent bientôt avec férocité. Dieu tente alors de mettre fin à cette lutte sans merci en confiant la mission à Fred, un éboueur du ciel…
- Trapard – (CosmoFiction)
À SUIVRE !
Également dans la catégorie Dossier :
Casiers judiciaires en vrac de serial-killers des 80′s – partie 1 / Casiers judiciares en vrac de serial killers des 80′s – partie 2 / Zombies des années 80, oui mais zombies jusqu’au bout des seins ! – partie 1 / Zombies des années 80, oui mais zombies jusqu’au bout des seins ! – partie 2 / Zombies des années 80, oui mais zombies jusqu’au bout des seins ! – partie 3 / Zombies des années 80, oui mais zombies jusqu’au bout des seins ! – partie 4 / Le post-apocalyptique des années 80 – partie 1 / Le post-apocalyptique des années 80 – partie 2
Je viens de trouver la version complète du film néo-zélandais LE DERNIER SURVIVANT (1985, The Quiet Earth) mais en v.o.
Je ne crois pas qu’il ait été édité en français depuis la VHS d’ailleurs.
https://www.youtube.com/watch?v=XvRSkSVHnok