LE POST-APOCALYPTIQUE DES ANNÉES 80 (1ère partie)

Délaissant ses zombies, Trapard nous revient, mais avec ses bombes nucléaires, ses pandémies et ses phénomènes naturels dévastateurs cette fois. « Repentez-vous car la fin du monde est proche ! » nous lance-t-il, les yeux exorbités ! Si après ce dossier en sept parties vous ne l’avez pas fait, il ne faudra pas lui en vouloir…

La fin de la Guerre Froide, la crise pétrolifère et monétaire, la Guerre du Liban, la Guerre Iran-Irak, les attentats en Ulster, Tchernobyl, les différents séismes en Algérie, au Mexique, en Colombie, en Arménie, les révoltes en Syrie et en Nouvelle-Calédonie, la Guerre du Golfe… On était tellement occupés, qu’on ne l’a pas vu péter.

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QU’IL ÉTAIT DOUX LE TEMPS DE LA GUERRE FROIDE OÙ NOUS FLÂNIONS GAIEMENT EN FAMILLES EN PARTANT À LA CUEILLETTE DES CHAMPIGNONS ATOMIQUES…

mad_max2À force de préparer l’Humain à une éventuelle bombe atomique dans les années 50 et 60 (relire l’article sur THIS IS NOT A TEST) et à force de jouer avec elle, elle finit inévitablement par péter. Mais existera-t-il une vie après l’explosion fatale ? C’est évidemment le cinéma de science-fiction qui cristallise le mieux le sujet et qui donne une réponse avec chaque post-nuke (ou films d’action post-nucléaires ou post-apocalyptiques). Et ce, depuis MAD MAX (1979), bien que dès les années 50 Roger Corman réalisait déjà DAY THE WORLD ENDED en 1955 et THE LAST WOMAN ON EARTH en 1960. La Grande-Bretagne proposait aussi en 1969, avec un sarcasme amusant, la comédie noire de Richard Lester L’ULTIME GARÇONNIÈRE (1969, The Bed-Sitting Room) dont l’intrigue se déroule à Londres « lors du troisième ou du quatrième anniversaire de la guerre nucléaire qui a duré deux minutes et 28 secondes, y compris la signature du traité de paix ». Trois (ou peut-être quatre) ans après l’holocauste nucléaire, les survivants errent au milieu des débris atomiques…

En France, DEMAIN LES MÔMES (1976) de Jean Pourtalé, et aux États-Unis LE SURVIVANT (1971, The Omega Man) avec Charlton Heston, qui est déjà le remake du film italien JE SUIS UNE LÉGENDE (1964, L’ultimo uomo della Terra), annonçaient déjà aussi un futur rose mais de la couleur d’un champignon atomique pour le premier et d’un post-holocauste bactériologique pour le second.

les-survivants-de-la-fin-du-monde_230256_9365Puis je citerai encore LES SURVIVANTS DE LA FIN DU MONDE (1977, Damnation Alley) qui proposait aussi un des futurs les plus incertains, avec quelques membres d’une base militaire californienne qui ont réchappé à la Troisième Guerre mondiale après que des bombes atomiques aient été lancées de l’URSS (WARGAMES avant l’heure). Les militaires se retrouvant sur une Terre ravagée et dont le cataclysme nucléaire a engendré de dangereuses mutations des éléments de la faune et de la flore (vous devez sûrement vous souvenir de la scène culte de slalom à moto entre des scorpions). Et dans NEW new_york_ne_rpond_plusYORK NE RÉPOND PLUS (1975, The Ultimate Warrior), après un cataclysme de type inconnu, les rares survivants vivent en bandes organisées dans des quartiers isolés et fortifiés et tentent désespérément de trouver de la nourriture. Alors qu’avec APOCALYPSE 2024 (1975, A Boy and his Dog) de L.Q. Jones, la Quatrième Guerre mondiale a eu lieu en 2007, après celle située entre 1948 et 1983, qualifiée de « Guerre Froide et Chaude » qui dura cinq jours et qui provoqua la destruction nucléaire de toute civilisation sur Terre. Et bien sûr LA PLANÈTE DES SINGES, et autres films de zombies ou de collision d’astéroïdes, n’étaient pas là pour annoncer des jours meilleurs. Bien évidemment ces films étaient la conséquence de la fameuse division politique américano-soviétique, et la liste des post-nukes antérieure aux années 80 ne s’arrête pas là (j’y ajouterai juste le film espagnol ÚLTIMO DESEO avec Paul Naschy datant de 1976, parce que j’aime bien ce film), mais il faut bien commencer notre série : celle des films du grand bombardement cinématographique dans les années 80.

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Les années 70 se concluent avec QUINTET (1979) de Robert Altman.

Dans un futur post-apocalyptique, une nouvelle période glaciaire a recouvert la Terre de neige et de glace. La plupart de la flore et de la faune ont disparu et les chiens sauvages dévorent la chair des victimes qui jonchent les rues. Pour le divertissement, les survivants jouent à un jeu cruel dénommé « Quintet », une forme macabre de backgammon dans lequel les perdant y laissent leur vie. Dans ce milieu hostile, Essex, un vagabond, se bat pour venger la mort de son frère et de sa femme et gagner à cet ultime jeu…

malevilEt c’est peut-être là où on l’attendait le moins que le post-nuke a frappé en premier dans les 80′s : en France (dis-moi que j’ai raison Morbius!). Ceci avec MALEVIL (1981), le film français de Christian de Chalonge revenant sur des bases plus classiques du post-nuke européen des Seventies (et même Sixties comme le film italien, ECCE HOMO, LES SURVIVANTS de Bruno Gaburro de 1968) et justement adapté d’un roman de Robert Merle publié en 1972. Un film d’anticipation français interprété par du beau monde : Michel Serrault, Jacques Dutronc, Jean-Louis Trintignant et Jacques Villeret.

Vivant avec leur famille dans un petit bourg campagnard du centre de la France nommé « Malevil », le maire, le pharmacien, des cultivateurs, commerçants, une vieille femme et un simple d’esprit se réunissent dans une grande cave viticole pour débattre d’un banal sujet administratif, un beau jour ensoleillé à la fin de l’été. Soudain, le petit poste de radio qu’écoute le benêt ne capte plus aucune fréquence. Quelques instants plus tard, une considérable explosion retentit ainsi qu’un violent et long éclair qu’ils aperçoivent sous la porte d’entrée. Le bruit, la chaleur intense, l’humidité qui suinte des murs les assomment tous. Sortant de leur léthargie, ils contemplent leur nouvel univers où rien ou presque ne subsiste. Dès lors, ils vont devoir aborder une nouvelle existence faite d’ isolationnisme et de violence…

La même année, nos Caro & Jeunet nationaux tourneront d’ailleurs un post-nuke très moderne, mais plus comique et allégorique avec LE BUNKER DE LA DERNIÈRE RAFALE (1981).

LeDernierCombat01Une équipe de militaires déjantés est confinée à l’intérieur d’un bunker. Lorsque l’un d’eux découvre un compteur qui défile à rebours, tous sont affolés. Que se passera-t-il à la fin du décompte ? C’est dans cette ambiance lourde de tension qu’ils sombreront tous peu à peu dans la plus profonde folie…

Toujours en 1981, Luc Besson lui-même tournera un court-métrage post-nucléaire L’AVANT-DERNIER, qu’il rallongera par la suite et qu’il sortira en salles en 1983, devenant le cultissime DERNIER COMBAT, un excellent film en noir et blanc, qui n’est pas sans rappeler l’univers futuriste anarchisant d’APOCALYPSE 2024 (1975) de L.Q. Jones.

Après une apocalypse nucléaire, les rares survivants devenus muets sont en majorité des hommes, les femmes ont pratiquement disparu. Ils semblent n’avoir qu’une seule obsession : s’entretuer ou asservir leur prochain…

- Trapard – (CosmoFiction)

À SUIVRE !

derniercombat

 


22 commentaires

  1. morbius dit :

    Sacré Trapard ! :-D

    Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE GOUFFRE DE L'ENFER

  2. Nynjardin dit :

    Très intéressant ce dossier!

    Mon prochain projet est un court post-apo justement, très court, plus une anecdote de la vie post-apo… si le premier, marche j’en ferais d’autres… et je me demandais justement ce qu’il s’était fait d’intéressant sans tomber dans le nanar…

    Je vais avoir des choses a regarder moi :)

  3. morbius dit :

    Et ce n’est que la première partie, 5 autres suivront. ;-) Trapard est une bible.

    Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE GOUFFRE DE L'ENFER

  4. trapard dit :

    Arrête Morbius, vil flatteur ! ;-)

    Nynjardin, tu en a déjà tourné un, plutôt marrant d’ailleurs. Il faudra que je revienne dessus pour la rubrique des court-métrages calédoniens sur Les Échos d’Altaïr.

    Dans mon dossier, tu trouveras aussi pas mal de nanars italiens et philippins, et évidemment le mot nanar reste subjectif puisque je connais des personnes certains de ces films en question.
    Si tu es encore à Paris, essaye d’aller à Metaluna Store, ex-Movies 2000 (ma vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=CE4bMnRd7pY ).
    C’est Bruno Terrier qui est vendeur et il est aussi dans le groupe de Morbius et il saura pertinemment t’aiguiller pour trouver du bon post-apo.

  5. Nynjardin dit :

    Oui, en effet, j’en avais déjà fait un et j’y pense maintenant, mais pourrait faire partie de cette série!

    Je suis d’accord avec le terme de nanar, mais j’avoue que j’ai vu 2 genres de film: les bien fait et les mal fait… j’aimerais faire partie de la 1er catégorie :p

    Je suis toujours à Paris, et je ne manquerais pas d’aller faire un tour du coup! (des que j’ai un peu de sous… :p )

    Merci pour le tuyau !

  6. Trapard dit :

    En début d’article j’ai oublié de citer LA COURSE À LA MORT DE L’AN 2000 (1976) aka LES SEIGNEURS DE LA ROUTE avec David Carradine et Sylvester Stallone dont Roger Corman a aussi tourné une fausse suite que j’ai impardonnablement aussi oublié de citer : LES GLADIATEURS DE L’AN 3000 (1978, Deathsport) avec encore David Carradine et Richard Lynch :
    La terre a été ravagée par les Guerres de Neutron, la rendant semblable à un gigantesque désert. Pour survivre, les humains se sont construits d’immenses mégapoles à l’abri des radiations sévissant dans les étendues tannées par un soleil qui semble briller éternellement. Helix, l’une de ces cités, est dirigée par Lord Zirpola, un cruel dictateur…

  7. trapard dit :

    Dans la lignée du SURVIVANT (1971) et de NEW-YORK NE RÉPOND PLUS (1975), il y a aussi eu THE RAVAGERS (1979) de Richard Compton et inédit en France.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Ravagers_(film)

  8. trapard dit :

    Je viens de trouver deux épisodes de la série d’animation post-apocalyptique AROK LE BARBARE (Thundarr the Barbarian)… C’est une série télévisée d’animation américaine en 21 épisodes de 24 minutes, créée par Joe Ruby et Steve Gerber et diffusée entre le 4 octobre 1980 et le 31 octobre 1981 sur le réseau ABC.

    En France, la série a été diffusée à partir du 21 septembre 1983 sur TF1 dans l’émission Vitamine.

    Vers la fin du XXe siècle, une comète surgit du fond de l’espace, scindant la lune en deux et provoquant un immense cataclysme terrestre. La civilisation humaine est réduite en cendres… 2000 ans plus tard, un monde étrange renaît des ruines, un monde dominé par des esprits supérieurs assoiffés de pouvoir. Mais un homme se dresse pour faire respecter la justice, aidé de ses compagnons, Ookla l’humok et la princesse Séléna. Il met sa force, son courage et sa fabuleuse épée de feu au service d’une lutte sans fin contre les forces du Mal. On l’appelle… Arok le barbare !

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Arok_le_barbare

    épisode « Les Fleurs Maléfiques » :

    http://www.veoh.com/watch/v9451568sFpmWXf/clubrecrea2do

    et « Le Secret De La Perle Noire » :

    http://www.dailymotion.com/video/x1jiopj_arok-le-barbare-le-secret-de-la-perle-noire_shortfilms

    C’est Ju Galiano qui devrait être content ;-)

  9. trapard dit :

    Et en prime : LES SORCIERS DE LA GUERRE (1977, Wizards) de Ralph Bakshi, en V.O.

    La Terre a été ravagée par une guerre nucléaire. Toute une partie de l’humanité est devenue mutante. Les anciennes technologies ont été oubliées et ne sont plus connues que par l’intermédiaire de ruines et d’antiquités. Dans le même temps, au pays de Montagar, les créatures féériques sont réapparues et coulent des jours paisibles à l’écart du monde dévasté. Trois mille ans s’écoulent dans la paix. La nuit de la célébration de la trois millième année de paix, la reine des fées, Delia, donne naissance à deux jumeaux antagonistes : Avatar, qui devient un puissant magicien à l’action bénéfique, et Blackwolf (« loup noir »), un mutant cruel. Lorsque Delia meurt, Blackwolf tente de prendre le pouvoir à Montagar, mais Avatar s’y oppose. Les deux jumeaux s’affrontent et Avatar parvient à vaincre Blackwolf, qui s’exile dans vers Scortch, un pays lointain. Le temps passe sans qu’Avatar ne parvienne à retrouver Blackwolf, mais ce dernier, plongé en secret dans l’étude des anciennes technologies d’avant l’apocalypse, travaille à se constituer l’armée qui lui permettra de conquérir le monde…

    https://www.youtube.com/watch?v=NI42ryX7nHY

    ou ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=8Ptj7VoaWOs

  10. trapard dit :

    Quelques autres titres que j’aurais pu citer dans cette première partie :

    -Le film allemand, OPÉRATION GANYMED (1977) de Rainer Erler, avec Horst Frank, et Jürgen Prochnow :

    Après six mois de recherches infructueuses, les nations du monde abandonment tout espoir de renouer contact avec les 21 membres d’équipage de la mission americano – russo – européenne Opération Ganymed partie pour la lune de Jupiter. Trois années et demi plus tard, les cinq survivants de la mission se mettent en orbite autour de la terre, et sont accueillis par « un silence assourdissant » En absence de tout contact avec la terre si proche, les tensions montent, et ils décident d’atterrir coûte que coûte…

    -La série TV d’animation japonaise, CONAN, LE FILS DU FUTUR (1978) :

    Dans un monde post-atomique, Conan et son grand-père vivent sur « l’île perdue au milieu de l’océan ». Ils se croient les seuls survivants jusqu’au jour où Conan découvre échouée sur la plage la jeune Lana. Celle-ci fuit les agents d’Industria, une nouvelle puissance émergente, mais ces derniers ne tardent pas à débarquer sur la paisible île pour la capturer. Et voilà Conan partit à leur poursuite pour périple au cours duquel il fera la connaissance de Gimsy, de l’équipage du navire le Barracuda, et qui le mènera à Industria…

    -LES GLADIATEURS DE L’AN 3000 (1978, Deathsport) de Roger Corman, Allan Arkush et Nicholas Niciphor, et avec David Carradine et Richard Lynch :

    La terre a été ravagée par les Guerres de Neutron, la rendant semblable à un gigantesque désert. Pour survivre, les humains se sont construits d’immenses mégapoles à l’abri des radiations sévissant dans les étendues tannées par un soleil qui semble briller éternellement. Helix, l’une de ces cités, est dirigée par Lord Zirpola, un cruel dictateur…

    -RAVAGERS (1979) de Richard Compton et avec Richard Harris :

    Dans un monde apocalyptique divisé en deux groupes appelés  » Les Flockers » et « Les Ravageurs « , un aventurier et sa fiancée essayent de trouver la route d’un endroit appelé « Land of Genesis « , qui selon la légende est la dernière zone de paradis sur Terre…

    -ALERTE DANS LE COSMOS (1979, The shape of things to come) de George Mc Cowan :

    La planète Terre est un désert dévasté, et ce qui reste de l’humanité à colonisé la lune dans des villes en forme de dome. La survie de l’humanité dépend d’un médicament anti-rayonnement uniquement disponible
    sur la planète Delta 3, qui a été repris par Omus, un mécanicien brillant mais fou qui n’accorde aucune valeur à la vie humaine. Omus cherche à présent à conquérir la lune, avec son armée de robots. Le docteur John Caball, son fils, Jason, et l’amie de celui ci, Kim, ainsi qu’un robot nommé Sparks se lancent à travers l’espace, dans un vaisseau de guerre, pour une mission non autorisée sur Delta 3 afin de tenter d’arrêter Omus…

    -STALKER (1979) d’Andreï Tarkovski :

    Il existe un site dont personne ne connaît la nature, une zone crainte et mise en quarantaine par tout le monde. Par quoi a-t-elle été touchée, une météorite ? Une bombe atomique ? La venue d’extraterrestres? Nul ne le sait. Cet endroit est considéré comme dangereux par les autorités. En son centre il y à un lieu appelé « la chambre » où tout un chacun peut exaucer un souhait. Seul des passeurs nommés Stalker connaissent le chemin pour s’y rendre. Un jour un écrivain et un scientifique font appel à l’un d’eux dans l’espoir d’y trouver réponses à leurs quêtes personnelles…

    -VIRUS (1980, 復活の日 – Fukkatsu no hi) de Kinji Fukasaku, avec Sonny Chiba, Glenn Ford, Chuck Connors, Robert Vaughn, George Kennedy, Bo Svenson, Henry Silva :

    Un virus développé pour la guerre bactériologique est accidentellement libéré dans l’atmosphère. Isolés dans leurs bases antarctiques, des scientifiques assistent, impuissants, à la fin de l’humanité…

    -CRAZY THUNDER ROAD (1980, Kuruizaki sanda rodo) de Sogo Ishii :

    Aux alentour de la ville nommée Illusion, près d’une autoroute traversant le Japon, deux bandes de motards s’affrontent. Après la défaite de son gang, le chef des anarchistes, qui a perdu une main au passage, coupe tous les ponts. Mais lorsque ses anciens amis deviennent membres d’un parti d’ultra extrême-droite qui cherche à rétablir ordre et autorité au Japon, il se rebelle et prend les armes…

    -PHÉNIX, L’OISEAU DE FEU (1980, Hi no tori 2772: Ai no kosumozon) de Taku Sugiyama :

    Godo est un enfant du 22ème siècle, né dans un monde au bord du chaos , à l’écosystème totalement déréglé, où les humains sont devenus de simples outils, élevés en laboratoire, sélectionnés et éduqués depuis leur naissance par des robots. Godo a la chance de trouver de l’aide auprès d’Olga, une femme robot, dont la sensibilité subsiste encore et qui le soutient pour franchir les obstacles qui se dressent devant lui et qui l’encourage dans sa volonté à devenir pilote. Mais les choses se compliquent quand, pour sauver sa vie, Godo doit capturer un mystérieux oiseau de feu, une créature mystique dont le pouvoir d’immortalité peut, peut-être, ramener à la vie une terre qui se meure…

    -Le film suédois THE FROZEN ATLANTIS (1980, Det frusna Atlantis de Björn Kullander :

    L’histoire se déroule en l’an 3000. Un homme est le seul survivant d’une guerre nucléaire…

    -Le téléfilm français de Youri produit par Antenne 2, SEPT HOMMES EN COLÈRE (1980) :

    Le gouvernement français est convoqué en urgence à l’Elysée pour une réunion de crise à la veille d’une Troisième Guerre mondiale. Quand les sirènes retentissent, les membres du gouvernement descendent dans un abri anti-atomique, prévu pour les protéger pendant trois jours, le temps que les radiations disparaissent. Mais quand les hommes politiques tentent de sortir, ils constatent que les issues sont bloquées et sont obligés de remonter à la surface en rappel. Une fois dehors, ils comprennent que la vie n’a jamais cessé son cours et qu’ils ont été victimes d’une étrange forme de coup d’Etat…

    -Le téléfilm français produit par Antenne 2, AÉROPORT, CHARTER 2020 (1980) de Pierre Lary :

    2020. Un concorde dans un état déplorable traverse le ciel de France.À bord, des animaux et quelques passagers : le commandant aveugle, son fils, un vieux couple, Simone et Jacques, Nicole qui attend un bébé…
    La nuit tombe et il n’y a aucune lumière au sol, la radio reste muette et l’avion descend.
    Soudain…

    -Le téléfilm français produit par France 3 Alsace, GUEULE D’ATMOSPHÈRE (1980) de Maurice Chateau :

    Après la grande dépression, le monde est dévasté et l’humanité déstructurée, chaque groupe s’inventant ses nouvelles règles. Un père et son fils tentent d’atteindre la réserve où la vie serait meilleure, « Le Doux », mais les embûches et rencontres seront nombreuses…

    -La série TV anglaise, LE JOUR DES TRIFFIDES (1981, Day of the Triffids) de Ken Hannam :

    Une nuit, une mystérieuse comète est passée à proximité de la Terre, ne laissant la vue qu’à quelques rares humains. Le chaos s’installe sur terre, les hommes se retournent les uns contre les autres. Hospitalisé pour une opération des yeux lors du passage de la comète, Bill Masen a été épargné. Il tente de préserver des bribes de civilisation sur cette Terre devenue folle. Bientôt apparaît une horde de plantes intelligentes capables de se déplacer, les Triffides qui veulent envahir la Terre, exterminer l’humanité. Seul Bill Masen est peut-être en mesure de les en empêcher…

    -Et évidemment (mais pour rigoler) : LE GUIDE DU VOYAGEUR GALACTIQUE diffusé en Janvier et février 1981 sur BBC Two :

    42 est le chiffre le plus important de l’Univers. C’est tout simplement la réponse à l’Ultime Question de la Vie, l’Univers et Tout Le Reste. Nous connaissons la Réponse à l’Ultime Question, celle qui nous permettra d’appréhender enfin la raison d’être et le mode de fonctionnement du monde, mais nous ne connaissons pas cette sacrée Question ! Et ce n’est pas faute de chercher.
    Cela fait des millions d’années que les souris essaient désespérément de résoudre ce mystère. Elles ont commandé la création de la Terre qui est un gigantesque ordinateur organique dont l’évolution permettra au bout de plusieurs millions d’années de résoudre ce gigantesque problème. Malheureusement la Terre a été détruite seulement quelques heures avant l’aboutissement du programme par les Vogons, la race la plus ignoble de la galaxie. Il fallait bien faire place à la plus grande autoroute du bras occidental de la Galaxie ! De plus, l’Organisation intergalactique des Psychiatres-Psychologues-Philosophes et Penseurs Associés les a payés très cher pour interrompre l’expérience des souris.
    Un être humain a réussi à échapper à la destruction de sa planète, emportant avec lui, quelque part cachée dans son cerveau, la Question à l’Ultime Réponse. Arthur Dent s’en est sorti grâce à un ami de dix ans, Ford Prefect, qui s’est finalement révélé être un extra terrestre des environs de Betelgeuse, enquêteur auprès du « Guide du voyageur galactique »…

  11. trapard dit :

    Pour en revenir au post-nuke d’animation, il y a aussi deux classiques japonais :

    -NAUSICAÄ DE LA VALLÉE DU VENT (1984) d’Hayao Miyazaki, un film post-apocalyptique qui annonce le futur (et médiéval) PRINCESSE MONONOKÉ (1998) :

    Sur une Terre ravagée par la folie des hommes durant les sept jours de feu, une poignée d’humains a survécu. Menacée par une forêt toxique qui ne cesse de prendre de l’ampleur, cette poignée de survivants attend le salut de la princesse Nausicaä, capable de communiquer avec tous les êtres vivants…

    -L’ŒUF DE L’ANGE (1985, Tenshi no Tamago) de Mamoru Oshii :

    À l’aube d’un second déluge, prédisant l’arrivée d’une espèce supérieure à l’homme, une petite fille trouve un œuf qu’elle garde. Elle rencontre un jeune homme qui la suit, curieux de savoir ce que contient cet œuf…

    Puis voici quelques films post-apocalyptiques russes, tchécoslovaques et polonais (parceque la crainte de la Guerre Froide, ça existait des « deux côtés ») :

    -STALKER (1979) d’Andreï Tarkovski (URSS) :

    l existe un site dont personne ne connaît la nature, une zone crainte et mise en quarantaine par tout le monde. Par quoi a-t-elle été touchée, une météorite ? Une bombe atomique ? La venue d’extraterrestres? Nul ne le sait. Cet endroit est considéré comme dangereux par les autorités. En son centre il y à un lieu appelé « la chambre » où tout un chacun peut exaucer un souhait. Seul des passeurs nommés Stalker connaissent le chemin pour s’y rendre. Un jour un écrivain et un scientifique font appel à l’un d’eux dans l’espoir d’y trouver réponses à leurs quêtes personnelles…

    -LA GUERRE DES MONDES, LE PROCHAIN SIÈCLE (1981, Wojna światów – Następne stulecie) de Piotr Szulkina (Pologne).

    Iron Idem, journaliste à la télévision, voit sa vie basculer le 28 décembre 2000, le douzième jour depuis le débarquement des Martiens sur la Terre. Journaliste indépendant jusqu’alors il se voit contraint de diffuser des informations dictées par les responsables de la chaîne de télévision qui eux-mêmes ne font qu’appliquer avec zèle les directives des dirigeants qui ont de suite pactisé avec les envahisseurs.
    Pour le convaincre de collaborer, ils n’hésitent pas à utiliser la manière forte en enlevant son épouse et saccageant son domicile sous l’œil bienveillant des occupants qui ne veulent d’ailleurs qu’amour et… du sang humain…

    -O-BI O-BA, LA FIN DE LA CIVILISATION (1984, O-bi, o-ba: Koniec Cywilizacji) de Piotr Szulkina (Pologne) :

    Dans un futur post-nucléaire, près de deux mille rescapés survivent terrés dans un refuge dans la montagne, protégés des retombées radioactives par un dôme. Afin que les réfugiés conservent une lueur d’espoir, les dirigeants de la petite communauté leur ont fait croire qu’un vaisseau spatial viendrait les secourir. Mais au bout d’un an, la malnutrition, la promiscuité et la saleté ont fait des ravages parmi les réfugiés. Depuis quelque temps le dôme menace de s’écrouler…

    -SEXMISSION (1984, Seksmisja) de Juliusz Machulski (Pologne)

    Deux scientifiques sont choisis comme cobayes dans une expérience menée sur le temps : placés en hibernation, ils doivent être ramenés à la vie après trois ans. Mais entre-temps, la troisième guerre mondiale éclate et toute vie est balayée de la surface de la terre. A leur réveil, nos deux scientifiques découvrent que non seulement 50 ans se sont écoulés mais qu’ils sont les deux derniers spécimens masculins vivants dans une nouvelle société souterraine composée exclusivement de femmes. Max, autrefois un chaud lapin, est aux anges. Albert, quant à lui, à tout oublié du sexe au profit de la science mais il ne demande qu’à apprendre. Le conseil des femmes va décider de leur destin…

    -GA, GA – CHWALA BOHATEROM (1986, Piotr Szulkin) ou en français AREU, AREU, GLOIRE AUX HÉROS (Pologne) :

    Au cours du XXIe siècle, l’humanité a colonisé les planètes les plus proches. Le progrès technique ayant largement supprimé la nécessité de travailler, le premier secteur touché par la pénurie de personnel est la recherche de nouvelles planètes, une activité qui n’est pas dénuée de risques. Pour pallier à cette pénurie de personnel, la recherche de nouveaux mondes est confiée à des criminels notoires. Le prisonnier 287138 déporté sur la planète Australia 458, est accueilli comme un héros, cependant il va devoir exécuter une tâche particulière afin de jouir de cette renommée…

    -LETTRES D’UN HOMME MORT (1986, Pisma myortvogo cheloveka) de Konstantin Lopushansky (URSS) :

    À la suite d’une erreur informatique, une catastrophe nucléaire s’est produite sur une base militaire américaine. La plus grande partie de la population est morte et ceux qui ont survécu sont appelés à une mort lente. La terre est plongée dans un éternel crépuscule où tout n’est que désolation, ruines et terreur. Dans les caves d’un musée, une poignée d’hommes et de femmes tentent de survivre et de préserver les anciennes valeurs de ce monde enseveli sous les décombres et les radiations. Ils savent que bientôt, seuls les bien-portants seront évacués vers le bunker central où ils devront rester trente ou cinquante ans pour éviter d’être contaminés par la pollution extérieure : il faut préserver l’espèce humaine. Parmi eux l’homme de l’art (on imagine qu’il est le conservateur du musée), un journaliste et un vieux savant, prix Nobel devenu instable psychiquement entre ses récentes découvertes et la déflagration. Le vieil homme au chevet de sa femme agonisante, refuse de rejoindre le bunker central. Il écrit à son fils chéri disparu qu’il espère retrouver quelque part dehors au risque de sa propre vie…

    -SUR LE GLOBE D’ARGENT (1988, Na srebrnym globie) d’Andrzej Zulawski (Pologne) :

    Une équipe de cosmonautes atterrit sur la face cachée de la lune afin de fonder une nouvelle civilisation. Mais à mesure que les Anciens meurent, la société dégénère. Les colons, dont le nombre croit rapidement, se transforment peu à peu en une tribu qui s’entre-déchire. Le dernier survivant, un chroniqueur qui enregistre les images du quotidien, est pris pour un prophète par la seconde génération. Mais devant les crimes commis en son nom, il finit par se suicider… Lors d’une expédition de reconnaissance de l’autre côté de la mer, les guerriers sont décimés par les Cherns, une civilisation de monstres-oiseaux surpuissants…

    -LE VISITEUR DU MUSÉE (1989, Posetitel muzeya) de Konstantin Lopushansky (URSS Allemagne Suisse) :

    Après une catastrophe écologique, dans un monde de vestiges et de ruines. Des mutants renouent avec des cultes primitifs dans une pénurie totale…

    -MASSEBA (1989) de Milos Zábranský (Tchécoslovaquie) :

    Une tribu de survivants sqattent un grand bâtiment délabré, tuant tous ceux qui leur oppose résistance. Mais ils ne savent pas que le bâtiment est maudit par un dieu démon et est hanté par une jeune fille en blanc qui semble connaître un secret…

    Et enfin, deux post-nukes français que j’ai bien aimé :

    -LE CIMETIÈRE DES VOITURES (1983) avec Alain Bashung et Juliet Berto, réalisé par le cinéaste espagnol anarchisant Fernando Arrabal :

    Après une catastrophe nucléaire, Milos-Ponce Pilate, un ancien proxénète, héberge sur son terrain vague – un cimetière de voitures – une bande de rockers et de punks poursuivie par des policiers. Ceux-ci recherchent Emanou, considéré comme un dangereux agitateur qui, à ses heures perdues, guérit les paralytiques, ressuscite les morts, déplace les montagnes et marche sur les eaux…

    -DIESEL (1985) de Robert Kramer et avec Gérard Klein, Agnès Soral, Richard Bohringer, Niels Arestrup, Magali Noël :

    Anna, une sympathique prostituée, sort de prison. Elle est décidée à changer de vie. Mais c’est compter sans le redoutable Walter, qui lance à sa poursuite trois tueurs. Walter, qui dirige le Consortium, une organisation où les hommes sont asservis, n’aura de cesse que lorsque les tueurs lui auront ramené Anna vivante. La vie sur terre n’existe plus à la suite d’un cataclysme, et les hommes vivent sans soleil, dans des villes souterraines où le paysage est devenu complètement futuriste. Les hommes et les femmes du groupe Liberté, qui contestent le Consortium, vont protéger Anna dans sa fuite…

    Voilà !
    SUITE AU PROCHAIN PROGRAMME….

  12. trapard dit :

    J’ai juste oublié une série française pourtant culte et diffusée sur Antenne 2 en 1985 : LES MONDES ENGLOUTIS.

    Depuis le grand cataclysme, les Arkadiens vivaient blottis au centre de la Terre. Ils avaient tout oublié de leur passé. Ainsi l’avaient voulu leurs ancêtres. Jusqu’au jour où leur soleil, le Shagma, tomba malade. Alors les enfants d’Arkadia osèrent entrer dans le musée interdit. Ils y retrouvèrent quelques traces du passé, mais aucun plan du Shagma. Alors les enfants créèrent, puis envoyèrent vers la surface de la Terre leur messagère, Arkana…

    Et personnellement, au-delà du graphisme et de l’histoire qui sont assez différents, je trouve quelques points communs entre LES MONDES ENGLOUTIS et un film français qui aurait dû être lui aussi une série tv française de science-fiction : KAENA, LA PROPHÉTIE (2003) de Chris Delaporte. Mais je pense qu’elle est finie l’époque où le télévision française donnait les moyens à des réalisateurs de tourner de bonnes séries d’animation originales.

    Wikipedia : « Chris Delaporte, qui avait précédemment travaillé au jeu vidéo « Heart of Darkness », quitte le studio Amazing Studio pour s’associer avec Patrick Daher ; tous deux commencent par concevoir un projet de jeu vidéo titré « Gaina ». Après un an, les deux concepteurs rencontrent Denis Friedman, créateur du studio Chaman, qui les convainc de développer leur univers sur plusieurs supports : ils préparent alors un pilote destiné à la télévision, d’une durée de 52 minutes, qui reçoit un accueil favorable au Marché international des programmes de télévision (MIP TV), et ils décident finalement de développer un long-métrage. La production du film « Kaena » proprement dit démarre en 1997 et prend six ans. »

  13. trapard dit :

    Hello Morbius,

    Pour faire référence à la phrase d’intro de cet article : « La fin de la Guerre Froide, la crise pétrolifère et monétaire, la Guerre du Liban, la Guerre Iran-Irak, les attentats en Ulster, Tchernobyl, les différents séismes en Algérie, au Mexique, en Colombie, en Arménie, les révoltes en Syrie et en Nouvelle-Calédonie, la Guerre du Golfe… On était tellement occupés, qu’on ne l’a pas vu péter. »

    …Je te partage un petit clip atomique monté à 3 personnes et auquel j’ai participé. C’est une chanson qui a été écrite par un des artistes du bar Paillard dans les années 80.

    Voici le texte d’intro : « Cette chanson de ‘Michèle’ est passée une seule fois dans sa version originale à la radio en 1987, un midi. Cette Chanson enregistrée en 1986 et remixée en 2016, revient sur l’époque de l’affaire du Rainbow Warrior, des essais nucléaires français dans le Pacifique.
    En 2016, soit 29 ans après c’est aussi un retour sur l’époque de ce référendum d’autodétermination de 1987…

    Pour ceux qui n’étais pas né ou pas là dans ces années là:
    La place de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République a provoqué a une certaine époque, une avalanche de textes et de consultations….
    Dés le début des années 1980, les indépendantistes de Nouvelle Calédonie, qui avaient appelé à voter en faveur de François Mitterrand lors de l’élection présidentielle de 1981, exigent « l’indépendance kanak socialiste ». La loi du 6 septembre 1984 détermine un nouveau statut « évolutif et transitoire » pour le territoire, mais celui-ci est repoussé par l’assemblée territoriale et le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), constitué le 24 septembre 1984, déclenche une véritable insurrection et forme un gouvernement provisoire.
    Laurent Fabius présente un nouveau projet le 25 avril 1985, qui prévoit un référendum d’autodétermination. Celui-ci est organisé le 13 septembre 1987. Le FLNKS refuse d’y participer et adopte la stratégie de la violence qui culmine avec la sanglante prise d’otages dans l’île d’Ouvéa, à la veille de l’élection présidentielle de 1988…)

    En 2016 Il est peut être temps de commencer à rire de notre Histoire…
    Pour aller de l’avant…

    L’année 2016 sera aussi marquée par des anniversaires nucléaires à n’en plus finir….avec l’exposition « Souriez, vous êtes irradiés ! »

    https://www.youtube.com/watch?v=8lo-HBfOQ24&feature=share

  14. Trapard dit :

    Je viens seulement de découvrir ce film de Jimmy T. Murakami connu pour Les Mercenaires de l’espace (Battle Beyond the Stars) (http://cosmofiction.unblog.fr/category/mercenaires-de-lespace/ ) et pour une version longue de Galactica sortie en VHS :

    QUAND LE VENT SOUFFLE (1986, When the Wind Blows) :

    http://www.dvdclassik.com/critique/quand-souffle-le-vent-murakami

    en V.O. : https://www.youtube.com/watch?v=Qv36YqNM20k

    La BD : https://www.youtube.com/watch?v=I69q6KIEYJ8

  15. Trapard dit :

    Je ne sais pas si beaucoup de monde lit les commentaires du blog mais bon, s’il y a des Calédoniens qui passent par ici, voici des indications concernant l’exposition citée plus haut :

    C’est la fête !
    Souriez, vous êtes irradiés !
    (5/30/50)
    Nouvelle-Calédonie, Pacifique Sud
    du 9 mars au 5 avril 2016

    L’année 2016 sera marquée par des anniversaires à non plus finir : Les 5 ans du début de la catastrophe nucléaire à Fukushima (11 mars 2011), les 30 ans du début de la catastrophe de Tchernobyl ( 26 avril 1986) et les 50 ans du début des essais nucléaires français à Tahiti (Albébaran, une bombe A lâché le 2 juillet 1966 vers Muruoa). Il y a 31 ans, le 19 mars 1985, c’est par ailleurs le début de l’affaire du Rainbow Warrior avec le directeur de cabinet du ministre de la défense Charles Hernu qui demande au directeur de la DGSE de préparer une opération contre le bateau de l’organisation écologiste Greenpeace dans la baie d’Auckland.

    La Nouvelle-Calédonie avec son centre au 165ème Est et 20ème Sud se situe quasiment à équidistance d’un arc entre Fukushima vers le nord et de Morurua vers l’est et nous sommes parmi les plus proches voisins de l’île du Nord la Nouvelle-Zélande.

    Les événements coordonnés par Brut de béton production seront organisées en Nouvelle-Calédonie entre le 9 mars et le 5 avril 2016 dans la capitale Nouméa.
    L’événement aura lieu ici sans aucune subvention publique, les restrictions budgétaires globales touchant, comme souvent essentiellement la culture, il a été décidé de ne déposer aucun dossier de demande d’aide.

    Le lieu :

    Le lieu d’accueil principal est un des bars à kava qui reçoit un public nombreux et bariolé tous les fins de journées pour un « shel » (une demi noix de coco) de kava (le piper methysticum, une plante aux vertus anesthésiantes, myorelaxantes, stimulantes et euphorisantes). Le Nakamal 21 est connu dans la ville depuis longtemps pour son soutien aux artistes et son espace d’exposition Le mur du 21 héberge des expositions d’artistes locaux toute l’année.
    Le Nakamal 21 acceuillera l’exposition et divers moments forts de l’évènement du 9 mars au 5 avril aux heures d’ouverture habituelles : lundi au samedi de 15 h à 22 .h

    L’exposition :

    Sur le mur du 21, l’exposition Souriez, vous êtes irradiés ! , des œuvres numériques de l’artiste François Uzan, inauguration le 9 mars, exposition jusqu’au 5 avril 2016.

    Les moments forts :

    Le 11 mars 2016 :
    Les thons qu’on aime manger ici, migrent des cotes japonaises vers la Nouvelle-Zélande en passant par le large de la Nouvelle-Calédonie, et tous ensemble, on baigne dans le courant marin de surface « sud équatorial » qui nous vient en ligne droite de l’archipel des Tuamoto dont font partie les îles Moruroa et Fangataufa ! En mémoire aux débuts de l’accident nucléaire de Fukushima, ce jour il y a 5 ans, un festin de brochettes de thon organisé au Nakamal Le 21, le bénéfice servira à financer l’organisation de l’évènement.
    A cette occasion sera présentée aussi une œuvre vidéo décalée d’artistes calédoniens sur la situation de la Nouvelle-Calédonie française dans l’espace anglo-saxon entre les essais nucléaires, le rainbow warrior et la guerre civile dans le pays d’alors. Messieurs les anglo-saxons (back to referendum 87), de Thierry Mangin, Wanamatraa et Jimmy Janet avec la chanson de Michèle Mangin.

    Le 19 mars 2016
    Pour la fin de l’après-midi, au Nakamal 21, un « bataille navale » collective et populaire avec des lots à gagner, car c’est le 19 mars 1985 que M. Patrick Careil, directeur de cabinet de M. Charles Hernu (ministre de la défense) demande explicitement à l’amiral Lacoste de mettre en œuvre les moyens de la DGSE pour interdire au mouvement Greenpeace de réaliser ses projets d’intervention contre la campagne des essais nucléaires français à Mururoa, à l’été 1985. Puis à 20h30 nous allumerons des bougies et lampions et éteindrons les lumières électriques pour fêter la Earth hour 2016.

    Le 23 mars 2016
    Pour le 36ème anniversaire du 103ième tir nucléaire nommé Thésée, auquel a assisté le ministre de la défense Yvon Bourges à Muruoa. Le mythe de Thésée est basé sur ses qualités de réformateur et notamment le synœcisme, l’acte fondateur de toute cité. En tant que tel, nous allons formuler l’acte fondateur d’une cité néocalédonienne virtuelle sous forme d’un arbre à vœux collectif qui a pour but d’imaginer une cité et un pays innovant et parfaitement durable dans sa gestion énergétique, la valorisation et diminution de ses déchets, la création d’entreprises et projets culturels respectueuses de la nature et de l’être humain.

    C’est parti pour une vingtaine de jours de manifestation artistique :
    Avec les artistes des arts visuels et vivants dans la rue et dans les lieux publics et privés, avec des lectures, projections, actions artistiques diverses pour s’interroger sur la gestion énergétique en Nouvelle-Calédonie qui est toujours alimenté par des centrales au fuel, au charbon et au gasoil, et avec la SLN (Société Le Nickel) qui nous a épargné une centrale nucléaire pour rénover la vieille centrale thermique au fuel et met en chantier en 2015 une toute nouvelle centrale à la poussière de charbon pour seule solution à la transformation du nickel et à l’alimentation de la ville de Nouméa, alors que le continent d’îles qu’est le Pacifique est une région qui possède un réel potentiel d’énergies renouvelables : solaires, éoliennes ou marémotrices.

    Contacts :
    Miriam Schwamm, coordinatrice du projet, mail : lili.spontex@yahoo.fr ; facebook : facebook.com/miriam.schwamm ; blog : artactuelmiriamschwamm.blogspirit.com

    Nakamal Le 21 : facebook.com/nakamal21 ; adresse : 21 rue Félix Broche, Magenta, Nouméa.

  16. Trapard dit :

    l’émission geek à laquelle je participe puisque tu n’as pas d’alertes sur la page FB :

    https://www.facebook.com/Koi-ça-Geek-1729873790582790/?fref=ts

    https://www.youtube.com/watch?v=-W2JxPFfMvU&feature=youtu.be

    Bonne semaine.

  17. morbius dit :

    Je vois que tu as du mordant. :)

    Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE GOUFFRE DE L'ENFER

  18. Trapard dit :

    :D

    Je n’avais vu ton commentaire.

    Normalement l’émission est publiée ce soir avec plusieurs jours de retard.

  19. Trapard dit :

    Les versions solo arrivent…

    Mon blablabla en version longue :
    https://www.youtube.com/watch?v=jN0c-U-dHAM

    Le tournage de l’émission 2 a débuté et le post est prévu pour le 7 avril.
    Le thème du prochain Ciné’Mate : Frankenstein.

  20. Trapard dit :

    Comme d’hab’ il y a du retard dans le montage et l’émission koi ça Geek n°2 sera publiée demain soir.

    Sinon pour un mec qui n’est pas un Jedimaniac j’ai profité d’un import de teeshirts chez Miss Games et j’ai acheté un teeshirt Dark vador, un Stormtrooper et un « Pixel ». 3 500cfp le teeshirt c’est un peu chérot mais ils ont vraiment de la g**** !! Hier j’ai bossé tout la journée avec mon teeshirt Pixel et j’ai fait mon petit effet. ^^

  21. morbius dit :

    Très bon ça ! :)

    Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : LE GOUFFRE DE L'ENFER

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