COSMOCRITIQUE : MIRACLE SUR LA 8e RUE (1987)

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La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

miracle1miracle2MIRACLE SUR LA 8e RUE (BATTERIES NOT INCLUDED) ne m’a pas laissé de souvenir impérissable. Je me rappelle plutôt m’être profondément ennuyé en le voyant, un peu rassasié à l’époque par ces histoires pleines de bons sentiments… Ce n’est pas le cas de Paul-Étienne qui l’exprime vivement à travers cette critique publiée dans CosmoFiction Fanzine numéro 4 de novembre 1988.

L’histoire : « Les habitants d’un vieil immeuble sont menacés d’expulsion par Lacey, un promoteur véreux qui souhaite raser le quartier pour y construire un complexe immobilier. Comme ils refusent de partir, celui-ci engage Carlos, un voyou, pour les déloger par la manière forte. Mais c’est sans compter sur l’aide inopinée d’étranges créatures mécaniques qui se nourrissent d’électricité, sont des bricoleurs hors pair, et se prennent d’amitié pour les habitants de la bâtisse. »(Wikipédia)

Le COCOON nouveau est arrivé ! C’est ce qui vient tout de suite à l’esprit au vue de l’affiche (splendide, signée Drew), et cette déduction n’est pas totalement injustifiée. En effet, le film de Matthew Robbins n’est pas très éloigné du chef-d’œuvre de Ron Howard, car ce qui frappe en premier lieu ce sont bien ces héros du troisième âge, quelque peu dépassés par des événements qu’ils ne contrôlent pas, mais qu’ils parviendront à résoudre grâce à une précieuse aide extérieure ! Cependant, les similitudes ne s’arrêtent pas là. L’émotion tient certainement la part du lion dans cette production qui se voulait avant tout distrayante… quelques scènes sont vraiment touchantes… et ce, sans jamais tomber dans l’excès.

miracle3Néanmoins, la grande originalité de ce nouveau rejeton de l’écurie Spielberg est, chose extraordinaire, les extraterrestres eux-mêmes… alors que l’on croyait avoir tout vu sans que plus rien ne puisse nous étonner ! D’E.T. à Alien en passant par Jabba, que pouvait-on encore inventer ? La trouvaille est de taille, car si nos êtres – non belliqueux, il faut le préciser, Spielberg oblige – venus de l’espace sont bel et bien vivants, leur organisme n’est pas fait de chair ou de sang mais de mécaniques ; et il devient comique de les voir se nourrir de boîtes de conserve, de se régénérer à l’électricité, de se réparer eux-mêmes ou de se perfectionner (si, si, avec des casseroles et des fers à repasser !), et même d’accoucher de petits Scouts Walkers plus vrais que les vrais ! Ce qui veut dire que les I.L.M. sont effets spéciaux… euh, non ! Comment dire ?… Ah : I.L.M. s’est chargé des effets spéciaux ! Voilà qui explique tout et me dispense totalement de m’étendre sur cette partie du film dont vous avez déjà compris la quasi perfection. Matthew Robbins, qui avait déjà signé CORVETTE SUMMER avec Mark-Skywalker-Hamill, vient de me faire la plus belle surprise de l’année !

miracle4Sorti presque inaperçu en France, et même aux States, jamais je n’aurais imaginé l’instant d’un quart de millième de secondes que ce petit film pouvait prétendre à bousculer les grands. C’était sans voir le nom de tonton Steven bien en évidence, pourtant, sur le haut de l’affiche, ni sur la formidable prestation musicale de James Horner dont la composition, « tout en innovation » vous verrez, est à elle seule un élément moteur indispensable.

Quant à ceux qui n’y verront, comme toujours, qu’une simple et « nouvelle recette pognon » de Spielberg, une nouvelle histoire de gentils E.T. prêts à tout pour aider les désespérés au cœur généreux,  à ceux-ci : tant pis ! Moi, j’ai adoré, et cela me suffit ! Je ne me noierai pas dans une vaste entreprise de reconversion des bornés, ils ne me concernent plus, ils ne m’intéressent plus ! Et pourtant, Dieu sait si j’ai flippé pour ces papys, que j’ai craqué face aux « extra-engins-terrestres » (tous vraiment plus originaux les uns que les autres), que j’ai flanché à chaque plan de ce film sympa, distrayant, agréable, tendre, drôle, merveilleux… tant de qualificatifs qui correspondent si bien au film et qui montrent à quel point je voudrais le défendre !

Bref, MIRACLE SUR LA 8e RUE est un film comme on les aime et comme on aimerait qu’ils soient tous (dans l’esprit). C’est en tout cas un des rares que je suis allé voir avec une migraine astrale (mais c’était le dernier jour d’exploitation… ma mission de Scifile avant tout !) et dont je suis ressorti « pétant la forme », prêt à me mettre à l’écoute des étoiles !

- Paul-Étienne - (CosmoFiction)

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2 commentaires

  1. erwelyn dit :

    Je m’en souviens assez bien mais ça me donne vraiment envie de revoir.

  2. trapard dit :

    Moi je ne l’ai jamais vu, exceptée la bande-annonce que j’ai dû voir 100 fois et que je connais par coeur puisqu’elle était au début d’un de mes films préférés en VHS. La bande-annonce me plaisait mais je n’ai étrangement jamais loué le film, je ne sais pas trop pourquoi. D’autres priorités sans doute.
    Donc encore un à voir !

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