COSMOCRITIQUE : RUNNING MAN (1987)

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La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

running1RUNNING MAN (THE RUNNING MAN) représente sans doute l’un des films les plus moyens de la grande carrière d’Arnold Schwarzenegger. Honnête, sans coup d’éclat, version américaine du PRIX DU DANGER d’Yves Boisset (1982), il fut réalisé par un certain Paul Michael Glaser, le célèbre Starsky de STARSKY ET HUTCH. Voici la critique de P.E.C. parue dans CosmoFiction Fanzine numéro 2 de juin 1988.

L’histoire : « Los Angeles, 2019. Des candidats, sélectionnés parmi la population carcérale, s’affrontent à mort dans le cadre d’une émission de télévision à succès. » (AlloCiné)

Il court, il court le Schwarzy ! Oui, il court, et il va finir par s’épuiser à force d’enchaîner superproductions après superproductions. Bon, on ne peut tout de même pas lui reprocher de s’adonner à fond dans la SF, mais il faudrait peut-être qu’il songe à se sortir de ces personnages incorruptibles, inflexibles, toujours prêts à lutter pour le bon droit et qui finissent à chaque fois par gagner… On pouvait tout de même attendre quelque chose d’autre après TERMINATOR, non ? D’accord : je ne vais pas critiquer Schwarzy car RUNNING MAN est un très bon film qui se veut inspiré de BLADE RUNNER et du PRIX DU DANGER. Cependant, si RUNNING MAN est un spectacle efficace, il n’arrive pas à la hauteur de BLADE RUNNER, et si l’action se déroule à deux cents à l’heure, si la mise en scène est très stylisée et l’histoire originale, tout n’est que prétexte pour nous montrer l’inébranlable running2Arnold, seul, prêt à combattre pour la bonne cause et pour essayer de sauver ce monde de la pénurie ; car à cette époque, la pauvreté règne presque partout, et tout l’argent est misé dans des jeux télévisés, ou est concentré chez des riches. Enfin, tout cela a peu d’importance puisqu’en fait, durant tout le film, Arnold se dépatouille avec des traqueurs qui veulent le réduire à l’état de Monsieur Muscle Usagé. Cela pour le bonheur des télespectateurs de l’émission « Running Man ».

À noter que RUNNING MAN nous permet de retrouver Yaphet-ALIEN-Kotto en très grande forme, et nous fait quand même passer un excellent moment…

Pour vous, la grande question est encore : « Schwarzy va-t-il s’en sortir ? »… Ah, ah ! Je le sais, moi !

- Paul-Étienne - (CosmoFiction)

(Le film est disponible en entier, et en version française, ici.)

 


Un commentaire

  1. trapard dit :

    Perso, j’ai toujours apprécié ce film.
    J’ai eu un déclic il y a quelques années en rapport avec ce film puisque j’ai eu un pote qui était en liberté surveillée et il portait un bracelet électronique toute la journée. Je suppose que ça permet de dégorger un peu le Camp Est. Et wikipedia indique que ce bracelet a été expérimenté pour la première fois aux États-Unis en 1983 et qu’en 1988, environ 3 000 personnes étaient sous cette forme de surveillance électronique. Du coup, le collier électronique du début de RUNNING MAN est un sacré ingrédient de science-fiction poussé à son paroxysme.

    Sinon, Robert Sheckley a écrit deux nouvelles futuristes de chasse à l’homme face aux médias :
    - »La Septième victime » en 1953, qu’Elio Petri a adapté pour l’excellent film d’anticipation, LA DIXIÈME VICTIME (1965) avec Ursula Andress en chasseuse, et Marcello Mastroianni en chassé.
    -et « Le Prix du danger » en 1958, qui a été adapté par le réalisateur allemand Tom Toelle pour le téléfilm, LE JEU DES MILLIONS (1970, Das Millionenspiel).
    Puis par Boisset pour LE PRIX DU DANGER (1983), mais aussi par Joe D’Amato pour LE GLADIATEUR DU FUTUR (1983).
    -Puis Stephen King, le roi de la pompe, a écrit RUNNING MAN en 1982, dont est tiré RUNNING MAN.
    Mais Robert Sheckley, lui-même, n’a fait qu’intégrer l’histoire des CHASSES DU COMTE ZAROFF au monde moderne, avec une touche d’anticipation. Et Stephen King y a ajouté de nouveaux ingrédients.

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