COSMOCRITIQUE : COCOON (1985)

COSMOCRITIQUE : COCOON (1985) dans CINÉMA 14011101120715263611887117

La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

14030612063015263612040504 dans CocoonCOCOON de Ron Howard, un film que j’ai adoré à l’époque. Je m’aperçois d’ailleurs, en relisant cette petite « critique » que j’avais écrite pour CosmoFiction Fanzine 17 d’août 1986, que je l’aime toujours autant. Souvenirs, souvenirs…

L’histoire : « Un groupe d’aliens déguisés en humains reviennent sur Terre pour reprendre des cocons de leur espèce (de la planète Antarea) qu’ils avaient laissés lors d’un précédent voyage. Une fois qu’ils ont récupéré les cocons, ils les conservent dans la piscine d’une maison qu’ils ont louée dans une petite ville de Floride. Ils sont génés dans leur entreprise par quelques personnes âgées, pensionnaires d’une maison de retraite située non loin de la maison. Ces dernières se sont secrètement baignées dans la piscine et ont découvert les pouvoirs extraordinaires des cocons… » (AlloCiné)

Ron Howard, étonnant personnage passé rapidement du stade d’acteur (souvenez-vous, LES JOURS HEUREUX, c’était lui !), à celui de réalisateur, nous avait déjà émerveillé avec l’excellent SPLASH et sa sirène qui allait par la suite en faire rêver plus d’un ! Éclaboussés par la vision de cette petite merveille, nous étions cependant loin d’attendre ce que Howard nous avait concocté pour 1985, année de la sortie de son second film : COCOON.

Découvert, pour nous Calédoniens, en 1986, ce film restera sans aucun doute l’un des événements majeurs de cette année. Ron Howard signe avec COCOON une œuvre remarquable de sensibilité et de tendresse, une fable somptueuse pleine d’humour et de générosité, là où d’autres auraient sombré dans l’ennui ou même le ridicule. Howard fait preuve d’un immense talent pour nous faire partager les joies et les peines des vieillards de la maison de retraite, leur angoisse face à la mort et leur espérance face aux étonnants pouvoirs de rajeunissement libérés par les cocons extraterrestres de la piscine. Des pouvoirs qui permettront à ces vieux de retrouver jeunesse et vitalité, ce qui nous vaudra quelques scènes désopilantes, tels les plongeons acrobatiques dans la piscine ou le break-dance dans la boîte de nuit !

14030612080015263612040514 dans COSMOCRITIQUECes vieillards oseront défier la nature et le temps pour jouir d’une vie nouvelle, bien que certains, indécis et surtout inquiets, refuseront de se joindre à eux. Ces derniers seront alors fatalement les proies du temps et de la mort, même s’ils prendront conscience, soudainement mais beaucoup trop tard, du formidable pouvoir des cocons, telle la scène de la mort de Rose et la réaction désespérée de son mari cherchant en vain à la ressusciter dans la piscine aux cocons, la plus belle scène du film et la plus poignante.

COCOON est bien plus qu’un simple film ou qu’un soi-disant « divertissement », c’est un chef-d’œuvre plein de tendresse et d’humanité qui vous réchauffe le cœur, un de ces films comme on n’en fait plus aujourd’hui, et doté d’une musique splendide signée James Horner. Ron Howard est un réalisateur de génie !

- Hervé/Morbius - (CosmoFiction)

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