Archive pour mars, 2014

LE DOMAINE DU FANATIQUE – édition n°4

LE DOMAINE DU FANATIQUE - édition n°4 dans LE DOMAINE DU FANATIQUE 14012107001815263611916666

Le domaine du fanatique, c’était la rubrique de CosmoFiction qui revenait à chaque numéro de la deuxième génération (1988-1991). C’était une sorte de chronique d’humeur, une tribune libre, dont je m’occupais et où je me lâchais parfois sur un sujet. Mais je pouvais tout aussi bien parler d’émissions TV, de magazines, de l’accueil de CosmoFiction en librairie, de la vie du fanzine, de remerciements, d’un personnage célèbre de la SF ou du Fantastique, etc. Bref, j’étais libre comme le vent, et c’est toujours le cas !

Le stress du blogueur d’Unblog.fr

14033007321815263612108726 dans LE DOMAINE DU FANATIQUE14033007563215263612108737Avec l’hébergeur de CosmoFiction, Unblog.fr, on ne sait jamais ce qui va se passer à tout moment… C’est l’angoisse, le stress permanent à chaque fois que je clique sur le lien qui mène vers l’un de mes trois blogs : Les Échos d’Altaïr, CosmoFiction ou Le Blog du CM2B de l’École Albert Perraud. Parfois je tombe, agacé, sur la sempiternelle phrase anglaise « The page you are looking for is currently unavailable, please try again later », parfois sur le logo d’Unblog.fr qui me dit, non sans une certaine ironie involontaire, « Votre histoire, vos passions, votre blog ! ». Alors je cherche désespérément mon blog, mais je ne le trouve nulle part… Sans doute se cache-t-il dans la quatrième dimension de Rod Serling…

À l’instant où je tape ces lignes, le plantage peut avoir lieu à tout moment, il faut le savoir. Donc je me dépêche. Combien d’articles ont été retardés dans leur parution à cause de ces bugs fréquents. S’il m’arrive de ne plus publier régulièrement, c’est non seulement dû à ma vie privée mais aussi, parfois, et je dirais même de plus en plus souvent, aux dysfonctionnements de la plateforme. J’en veux pour preuve dimanche dernier où, frétillant d’impatience et plein de bonne volonté, je me lance dès le matin à vouloir écrire sur mes trois blogs. Que nenni ! Impossible d’atteindre n’importe quel site estampillé Unblog.fr, et ce jusqu’au soir ! Formidable ! Alors, dans ces conditions, je ne m’étonne plus du découragement des internautes. La plupart ne viennent plus suite à ces plantages réguliers. Voilà comment on perd en cours de route nombre de cosmophiles ou d’Altaïriens, et comment l’hébergeur se taille une jolie réputation d’incompétent…

14033007574215263612108738Bien sûr, on me dira pourquoi as-tu choisi Unblog.fr ? Je t’avais dit… Tu aurais dû… Si j’étais toi… Si tu m’avais écouté… etc. Les amis, lorsque je me suis lancé en 2009, et après mûre réflexion, dans la création d’un blog, moi, l’allergique à l’informatique, moi, l’hermétique (ou l’ermite) aux nouvelles technologies (un comble pour un amateur de SF, je sais), j’ai tapé sur Google : « Créer un blog ». Tout de suite m’est apparu « Créer un blog : Unblog.fr ». Je n’ai pas cherché midi à 14 heures, j’ai cliqué, et vous connaissez la suite… Mais je tiens à préciser une chose importante : mis à part ces plantages plus ou moins réguliers qui sont propres à Unblog.fr et qui finissent par horripiler ses nombreux blogueurs (plus de 800 000), je ne regrette pas un seul instant d’avoir choisi cette plateforme par hasard. J’ai pu goûter à une autre, OverBlog, et là, croyez-moi, c’est pire… L’administration des blogs selon Unblog.fr est d’une clarté et d’une simplicité à toute épreuve. C’est un plaisir d’écrire et de procéder à la mise en page grâce à ses diverses fonctions. Et surtout, lorsque vous contactez ses administrateurs en MP, ils vous répondent TOUJOURS et cherchent les meilleures solutions à vos problèmes. J’en ai fait l’expérience. Non, non, on ne m’a pas payé pour écrire ces lignes, je vous l’assure. Je pense simplement qu’il faut faire la part des choses. Et de toute manière, je ne connais pas de plateforme sans problèmes. Alors merci Unblog.fr ? On n’ira peut-être pas jusque là. Cependant, si j’ai créé deux autres blogs chez cet hébergeur, dites-vous bien que ce n’est pas pour rien…

Le rythme de CosmoFiction et les promesses non tenues…

Comme je l’avais annoncé dès l’article de présentation du blog, CosmoFiction a désormais atteint sa vitesse de croisière avec deux à trois publications par semaine (parfois plus). Nous ne sommes plus à deux ou trois articles par jour comme à ses débuts pour la simple raison que je ne suis plus en vacances ! Cela suppose donc que lorsque j’y serai à nouveau, on peut s’attendre à des parutions quotidiennes.

14033007344715263612108727À propos, les périodes électorales ne sont pas les seules où l’on promet monts et merveilles… Je me souviens, fin 2013, que certains avaient sympathiquement accepté de participer à CosmoFiction alors qu’ils n’étaient pas obligés de le faire. Quant à d’autres, ils m’avaient même contacté pour y écrire. J’avais alors accepté, bien sûr, ravi de leur proposition. Mais de leur part : rien jusqu’à présent… M’aurait-on fait mentir, dès le premier article de CosmoFiction, en annonçant des noms dont on n’a jamais vu la trace sur ce blog ?… J’espère que non.

Coco Dimension

Surprenant ! Cette semaine, Coco TV, notre programme TV hebdomadaire calédonien, a fait sa Une avec… LA QUATRIÈME DIMENSION ! Le tout en noir et blanc, avec la bouille de m’sieur Serling en gros plan ! J’ai cru halluciner ! J’ai cligné plusieurs fois des yeux pour m’assurer que je ne rêvais pas, mais non ! Pas de telenovela avec bimbo aux seins gonflés à l’hélium, pas de minet pour adolescente hystérique, pas même de Derrick pour mémé, non, rien de tout ça en couv pour une fois ! C’était bien THE TWILIGHT ZONE ! Bon, j’arrête les points d’exclamation, à force de cogner comme ça on fait du bruit. Je savais Coco TV hyper fan de DOCTOR WHO (c’est la seule série TV SF dont il parle très régulièrement) mais pas de LA QUATRIÈME DIMENSION. L’article était d’ailleurs parfait à mon goût. Bon, ce serait bien si notre Coco pouvait en faire autant pour SUPERNATURAL, AMERICAN HORROR STORY et tant d’autres. On peut toujours rêver…

14033007591015263612108739Cahiers d’un jeune fan

Je terminerai en vous présentant les cahiers que je réalisais, étant ado (j’ai commencé vers 14 ans), sur les films fantastiques et de SF. Vous pouvez les voir ici en photos, dans cet article. Je découpais tout ce que je pouvais trouver dans les magazines (jusqu’à arracher discrètement des pages entières dans les revues présentes en salle d’attente, chez mon médecin !), articles, photos, critiques récoltés dans Starfix, Mad Movies, L’Écran Fantastique, L’Express, Première, Le Point, Les Nouvelles Calédoniennes… et je collais soigneusement le tout dans ces grands cahiers que j’ai conservés jusqu’à aujourd’hui. J’y écrivais une p’tite bafouille en guise de critique pour chaque film répertorié. J’allais jusqu’à créer des rubriques (News, Vidéo, Avant-Première…) alors que j’étais le seul à lire ces cahiers ! Je les décorais avec soin aux marqueurs… J’avais déjà ce besoin constant de parler SF et Fantastique. Cette maladie ne m’a jamais quitté depuis…

- Morbius – (CosmoFiction)

COSMOLECTURES : BD « IL ÉTAIT UNE FOIS… L’ESPACE »

COSMOLECTURES : BD

Déniché aujourd’hui même au vide-grenier de Nouméa et daté de 1982 : un album BD de IL ÉTAIT UNE FOIS… L’ESPACE, avec la reprise de plusieurs épisodes de la série ! Comme quoi, parfois…

14032908410415263612106356 dans COSMOLECTURES

14032908421615263612106357 dans Il était une fois... l'Espace

- Morbius – (CosmoFiction)

ZOMBIES DES ANNEES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU’AU BOUT DES SEINS !

Une insupportable odeur de charogne envahit soudain CosmoFiction… Mais que se passe-t-il donc ? Les zombies des années 80 sont là ! Seul Trapard pouvait être notre guide dans cet univers en putréfaction, où les morts-vivants de toutes nationalités se sont donnés rendez-vous pour un grand dossier en quatre parties…

ZOMBIES DES ANNEES 80, OUI MAIS ZOMBIES JUSQU'AU BOUT DES SEINS ! dans CINÉMA 14032905453015263612106272

Profitons que le zombie soit revenu à la mode au cinéma, à la télévision, comme dans de nombreux DTV plus ou moins réussis, pour revenir un peu plus de trente ans en arrière et dire quelques mots sur « le film de morts-vivants » tel que ma génération l’a découvert en VHS. Souvenez-vous de l’éditeur René Château qui nous vendait son catalogue de films d’horreur interdits par la censure en France à la fin des années 1970 en version intégrale, avec cette promesse : Les Films que vous ne verrez jamais à la télévision !

14032905480015263612106273 dans DOSSIER14032906151115263612106287 dans Dossier : Zombies des 80'sEt alors que les Seventies se concluaient doucement avec quelques zombiesteries nazies comme LE COMMANDO DES MORTS VIVANTS (1977, Sockwaves) de Ken Wiederhorn, dans lequel Peter Cushing incarne un ancien officier SS à la tête d’un commando de morts-vivants conçus par la science nazie pour demeurer invulnérables au cœur des plus sanglantes échauffourées. Puis LE LAC DES MORTS VIVANTS (1977) de Jean Rollin (sur un scénario de Jesùs Franco !) qui situe son intrigue dans les années 50, dans un village rescapé de la Seconde Guerre Mondiale et qui est touché par une vague de meurtres de jeunes filles qui s’étaient toutes baignées dans un lac maudit où se livraient des rites lors de l’Inquisition et où reposent des corps de soldats nazis qui reviennent de l’au-delà… C’est l’année 1978 qui annonce le grand retour du film de zombie qui infectera toutes les Eightees, apportant une nouvelle vague de films gores avec DAWN OF THE DEAD (1979 en France) aka ZOMBIE de George A. Romero, sorte de suite de son NIGHT OF THE LIVING DEAD (1968) mais en mode urbain.

Dans le monde entier, les morts sont revenus à la vie et attaquent les vivants. Un groupe de survivants se réfugie dans un centre-commercial abandonné. Alors que la vie s’organise à l’intérieur, la situation empire à l’extérieur entre zombies et bandes de motards sans foi ni loi organisés pour leur propre survie…

14032905501515263612106274 dans HORREUR

EN MÉLANGEANT UN ZOMBIE AVEC DE LA SAUCE BOLOGNAISE…

L’Italie s’organise face au succès de ZOMBIE qui était déjà une co-production italienne avec les États-Unis, et Fabrizio De Angelis produit ZOMBI 2 aka L’ENFER DES ZOMBIES (1979), réalisé par le cinéaste désormais culte Lucio Fulci. Pour suivre le succès de JAWS (1975), JAWS 2 (1977), TENTACULES (1977), PIRANHAS (1978) et tutti quanti, Fulci ajoute une scène devenue culte de combat entre un zombie et un requin. Et bien que le film de Lucio Fulci soit vendu comme une suite au film de Romero, son style et son ambiance sont très européens, dans la lignée du film hispano-italien de Jorge Grau, LE MASSACRE DES MORTS VIVANTS (1974, Non si deve profanare il sonno dei morti).

14032905530215263612106276 dans TRAPARDUn yacht dérive dans le port de New York. La garde-côte monte sur le bateau et le découvre vide. À bord, un homme décomposé égorge un policier dans la cabine de pilotage, avant que le second policier réussisse à le faire passer par-dessus bord en lui tirant dessus. La fille du propriétaire du bateau est interrogée par la police puis elle enquête avec un journaliste sur une piste qui les mène sur une ile tropicale infestée de morts-vivants…

14032906181015263612106289Le cinéma bis italien étant ce qu’il est, ZOMBI HOLOCAUST (1979) aka LA TERREUR DES ZOMBIES est tourné dans la foulée par Marino Girolami en fin de carrière, et en reprenant une partie des acteurs, du décor ainsi que quelques plans de L’ENFER DES ZOMBIES. Ceci pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Et comme le film de cannibales est à son apogée en cette fin des années 70, le film de Girolami mélange allègrement zombies et tribus cannibales.

Une série de crimes sont commis dans la ville de New York conduisant les docteurs Peter Chandler et Laurie Ridgeway avec d’autres membres d’une expédition sur l’île de Kito, perdue dans l’archipel des Moluques, et ils sont rapidement confrontés à des cannibales puis à des zombies créés par le Docteur O’Brien…

L’ENFER DES ZOMBIES et LA TERREUR DES ZOMBIES (ainsi que CANNIBAL HOLOCAUST et le ZOMBIE de George Romero) n’étant pas tombés dans l’oreille d’un aveugle, l’Italien Bruno Mattei, égal à lui-même, en profite pour sortir son VIRUS CANNIBALE (1980) aka L’ENFER DES MORTS VIVANTS aka HELL OF THE LIVING DEAD. Une petite coproduction espagnole qui mélange un peu tous les scénarios des films cités plus haut, car il ne peut en rester qu’un… celui de VIRUS CANNIBALE.

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Et je parle du même Bruno Mattei que celui de ROBOWAR (1988) et de TERMINATOR 2 (1990). Mattei repique même en entier, avec la même bande-originale (!), la scène d’intervention policière dans l’immeuble infecté de morts-vivants issue de ZOMBIE. Mais en la faisant rejouer par de mauvais comédiens italiens chevelus sous leurs casquettes et leurs uniformes bleus, et tout ceci de manière très, très sérieuse. Bref, ça vaut le détour ! Au moins, ce qui est bien avec les films de Mattei c’est que c’est souvent du 5, voire du 10 en 1, donc ça fait faire de grosses économies. Le seul soucis est qu’aucune des scènes d’angoisse ou d’action n’est crédible dans VIRUS CANNIBALE, du coup, le film se suit avec énormément de difficultés si on l’accepte avec beaucoup de sérieux.

14032906285015263612106294Des morts reviennent à la vie peu de temps après une explosion dans une centrale nucléaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Après avoir assuré le suivi télévisé d’une prise d’otages, une journaliste écologiste et son cameraman apprennent que des expériences scientifiques ont eu lieues dans cette centrale. Des expériences étranges ayant comme but de régler le problème de la surpopulation. Ils se rendent alors sur place accompagnés de quatre soldats d’élite en mission secrète afin de découvrir ce qui se passe réellement là-bas…

Mais c’est finalement sans compter Joe D’Amato (Aristide Massaccesi aka Joe D’amato) qui, entre deux films X (PORNO HOLOCAUST et PORNO ESOTIC), profite aussi de cette veine du gore pour tourner un porno exotique gore avec des zombies qui ressemblent plus ou moins à ceux de LA TERREUR DES ZOMBIES (et le même final !). Il fait aussi tourner ses deux comédiens fétiches du moment (Laura Gemser et George Eastman qui au passage écrit le scénario), et ça donne LA NUIT FANTASTIQUE DES MORTS VIVANTS (1980, Le notti erotiche dei morti viventi) aussi connu comme LA NUIT ÉROTIQUE DES MORTS VIVANTS.

14032906024215263612106281Un promoteur immobilier se rend en bateau avec sa petite amie sur une île isolée où il compte développer un complexe immobilier. Sur place, ils sont mis en garde par une jeune femme et son père des dangers du lieu qui est tabou. Mais bientôt, entre deux scènes de baise mal filmées, les morts de l’île se réveillent et les attaquent…

14032906051115263612106282Sur cette logique de série B de mêler le gore à l’érotisme, mais en moins exotique (et en nettement plus effrayant mine de rien), le cinéaste Andrea Bianchi a tourné LE MANOIR DE LA TERREUR (1981, Le Notti del Terrore). Bien que le décor ait changé du tout au tout, les zombies ressemblent encore beaucoup à ceux de LA TERREUR DES ZOMBIES et compagnie. Mais il faut bien avouer que même sans moyens, les maquilleurs de zombies des 80′s rivalisaient très souvent d’ingéniosité pour créer de nouvelles tronches en décomposition, chaque mort-vivant ayant toujours une aspect physique facilement identifiable pour les spectateurs, certains zombies italiens étant même devenu cultes avec les années.

Trois couples sont invités à passer la nuit dans le manoir d’un riche industriel. Non loin de là, un spéléologue farfelu réveille une légion de mort-vivants qui s’attaquent aux invités du manoir…

Petite touche d’humour (involontaire ?) : dans la version française du MANOIR DE LA TERREUR, un homme qui vient de se faire mordre, insulte le mort-vivant en question en le traitant de « charogne ! ».

Enfin, dans cette suite de zèderies zombiesques, il ne manquait que la participation de Jesùs Franco avec L’ABÎME DES MORTS VIVANTS (1981) aka LE TRÉSOR DES MORTS VIVANTS aka L’OASIS DES MORTS VIVANTS ou encore BLOODSUCKING NAZI ZOMBIES. Sûrement le plus mauvais film de zombies de ce lot post-L’ENFER DES ZOMBIES, mais sans doute aussi le plus original, car produit en France par les Frères Lesoeur pour Eurociné, L’ABÎME DES MORTS VIVANTS reprend le films de zombies là où Eurociné l’avait laissé en 1977 avec LE LAC DES MORTS VIVANTS : avec des morts-vivants portant l’uniforme nazi. Avec Eurociné, on n’abandonne pas une affaire qui ne marche pas.

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Un homme part sur les traces de son père, héros et ancien combattant lors de la Seconde Guerre Mondiale assassiné après avoir révélé l’emplacement d’une cargaison de lingots d’or enterrée dans une oasis en plein désert par les troupes du Maréchal Rommel. Sur place, les soldats allemands morts pour la défense du butin sont devenus des zombies affamés de chair humaine…

14032906132815263612106284Mais revenons à Lucio Fulci qui est sorti glorieux de la sortie de L’ENFER DES ZOMBIES, et qui réalise sur sa lancée les très bons films mystiques et occultes de zombies ultra-gores, FRAYEURS (1979, Paura nella città dei morti viventi), mais surtout L’AU-DELÀ (1981, L’aldilà) ainsi que l’étrange, LA MAISON PRÈS DU CIMETIÈRE (1981, Quella villa accanto al cimitero).

L’AU-DELÀ : une jeune femme hérite d’un hôtel à la Nouvelle-Orléans, mais celui-ci fut jadis construit sur l’une des sept portes de l’enfer…

14032906244815263612106293LA MAISON PRÈS DU CIMETIÈRE : Norman, un professeur d’histoire, son épouse Lucy et leur petit garçon Bob s’installent pour 6 mois dans une maison de la Nouvelle-Angleterre qui a appartenu autrefois au Dr. Freudstein. Le précédent locataire de la maison travaillait justement à une étude sur le docteur avant de tuer sa maîtresse et de se suicider. Le couple se rend compte peu à peu d’une présence malsaine sous la maison qui est la clé d’une malédiction…

Je ne m’attarderai pas trop sur le film américain de Gary Sherman, RÉINCARNATIONS (1981, Dead & Buried), qui est une variante curieuse et très originale du film de mort-vivants, plus axée sur la sorcellerie. Le mieux serait de le laisser à découvrir à ceux qui ne l’auraient jamais vu.

La paisible ville côtière de Potter’s Bluff est le cadre d’une série de crimes atroces. Le shériff de la ville mène l’enquête en compagnie de Dobbs, le médecin-légiste, William G. Dobbs. Il va bientôt découvrir que beaucoup d’étrangers de passage connaissent une fin tragique dans sa ville, et que la magie noire est étroitement liée à ces meurtres en série…

- Trapard – (CosmoFiction)

À SUIVRE !

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COSMOFICHE : LE DRAGON DU LAC DE FEU (1981)

COSMOFICHE : LE DRAGON DU LAC DE FEU (1981) dans CINÉMA 14032812232815263612104462

LE DRAGON DU LAC DE FEU (DRAGONSLAYER)
Année : 1981
Réalisateur : Matthew Robbins
Scénario : Hal Barwood & Matthew Robbins
Production : Howard W. Koch (Walt Disney / Paramount)
Musique : Alex North
Effets spéciaux : ILM
Pays : USA
Durée : 109 min
Interprètes : Peter MacNicol, Caitlin Clarke, Sir Ralph Richardson, John Hallam, Peter Eyre, Ian McDiarmid…

14032812245615263612104464 dans COSMOFICHEL’HISTOIRE
Un dragon terrorise les habitants d’une région. Afin de calmer la bête, le roi fait sacrifier de jeunes vierges. Mais un vieux magicien et son apprenti décident d’aller tuer le monstre…

UN DRAGON POUR 13 SCÉNARIOS 
C’est en pleine période où les échecs des studios Walt Disney se succèdent et où la célèbre maison de production cherche à se donner une nouvelle image que naît LE DRAGON DU LAC DE FEU. L’époque laisse peu de place aux films appartenant au Merveilleux et à l’Heroic Fantasy, le public préférant alors le cinéma de science-fiction, par conséquent le projet nage à contre courant, et l’on peut s’étonner de l’accord des studios.

On doit LE DRAGON DU LAC DE FEU à deux hommes : Hal Barwood et Matthew Robbins (lesquels, pour la petite histoire, on fait découvrir Ralph McQuarrie à George Lucas). Avant de parvenir à une version qui les satisfasse, Barwood et Robbins écriront treize scénarios du film ! Leur connaissance en matière d’effets spéciaux représentera un atout non négligeable pour la mise en chantier du DRAGON DU LAC DE FEU (nos deux hommes ont assisté à la création d’Industrial Light and Magic).

14032812262215263612104466 dans FANTASTIQUEUN DRAGON ET 18 MILLIONS DE DOLLARS
Le projet prend progressivement une telle envergure que le budget atteint bientôt les 18 millions de dollars, une somme énorme pour l’époque. Walt Disney s’associe alors à Paramount pour produire le film. 40 des meilleurs techniciens au monde travaillent sur LE DRAGON DU LAC DE FEU (parmi eux Brian Johnson, Dennis Muren, Phil Tippett…) dont la plupart ont travaillé sur STAR WARS IV, RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE et ALIEN. Le film nécessitera deux années.

POUR UN MOYEN ÂGE AUTHENTIQUE
Dès le départ, Barwood et Robbins ne souhaitent pas que LE DRAGON DU LAC DE FEU s’apparente à un merveilleux conte de fées. Au contraire, les deux hommes font tout pour décrire un Moyen Âge authentique, à la fois plongé dans l’obscurantisme, les croyances et la misère, cela afin de gagner en crédibilité aux yeux du public. Les décors sont soignés, et l’éternelle grisaille du film contribue à son atmosphère souvent sinistre. En ce qui concerne le tournage en extérieurs, Barwood déclare : « Le temps n’était pas toujours très beau. Nous avions beaucoup de problèmes à cause du temps. Nous tournions pendant l’été écossais et gallois, et pourtant nous avons eu de terribles pluies ! » L’histoire du film se déroule dans le monde d’Urland. Barwood précise : « Nous pensions que cela ressemblerait à l’Angleterre au début du VIe siècle. En général, nous avions plus en tête un endroit historique qu’un site fantastique, parce que cela correspondait à notre idée que tout devait avoir un aspect très réel. Nous savions que nous choisirions les îles britanniques, parce qu’elles ont l’aspect, le paysage, l’arrière-plan rocheux, le ciel bas et couvert de nuages que nous recherchions. Nous avons créé ce monde en construisant 18 décors différents. Quatre plateaux principaux furent nécessaires aux Studios Pinewood. Des tonnes de ciment, plastique, de faux rochers, etc., ont été disposés avec soin sur une surface de plusieurs hectares. »

14032812291115263612104471 dans Le Dragon du Lac de Feu

LA VEDETTE : VERMITHRAX PEJORATIVE
Toujours dans cette optique de conférer au film une certaine crédibilité, Barwood et Robbins se refusent à y introduire des créatures fantastiques tels que des elfes ou des gnomes. Tous leurs efforts vont alors converger vers une seule et même créature : le dragon. Créature légendaire s’il en est, le dragon est ici la vedette du film, et quelle vedette ! Barwood et Robbins vont jusqu’à lui donner un nom latin :Vermithrax Pejorative (le ver maléfique de Troie) !

14032812305715263612104475Le dragon du film sera conçu par David Bunnett et Phil Tippett des studios ILM de George Lucas, à partir des idées de Barwood et Robbins qui auront pour l’occasion compulsé et étudié toutes les publications en rapport avec la créature fantastique. Le monstre se devait d’être très impressionnant et imposant, à tel point que lorsque Vermithrax déployait ses ailes, le public devait s’imaginer une envergure d’environ 27 mètres ! Et, plus que tout, Vermithrax devait être absolument crédible au risque de ridiculiser le film. Ainsi, 4 millions de dollars seront nécessaires pour sa conception, et notre dragon sera l’objet de toutes les attentions. Il est le résultat à l’écran des effets spéciaux les plus aboutis en matière d’effets optiques, d’animation en stop-motion, d’intervention de l’informatique, d’effets de maquillages et mécaniques.  Plusieurs versions deVermithrax seront conçues en différentes tailles (de quelques centimètres à plusieurs mètres). Un modèle réduit situé sur un moteur spécial pourra même bouger 16 parties différentes du corps simultanément.

Danny Lee et son équipe fabriquent également une tête aux yeux et aux mâchoires articulées au bout d’un cou de 4,80 mètres de long (pour un poids de 2 tonnes !), une queue mobile de 6 mètres, une patte griffue et des ailes de 18 mètres d’envergure. La peau de Vermithrax sera en uréthane. L’ensemble sera conçu en deux mois seulement. Brian Johnson (COSMOS 1999, L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE…) supervisera les effets mécaniques d’une grande difficulté à coordonner car les pannes se succèdent et les mouvements du dragon s’avèrent plutôt saccadés. Dix personnes sont parfois nécessaires pour permettre à la créature de se mouvoir convenablement. Cependant ce travail de titan portera à la longue ses fruits et Vermithrax s’offrira alors son premier rôle à l’écran.

Hal Barwood déclare à propos du repaire du dragon : « C’est Elliot Scott qui a conçu le décor du repaire du dragon, occupant à lui seul deux plateaux ! Ce décor devait être soigneusement protégé contre les dangers du feu. En fait, les sapeurs-pompiers de la région étaient toujours présents. Peter McNicol a montré beaucoup de courage lorsqu’il a traversé les flammes et tout le reste ! »

14032812351115263612104478LE VIEIL HOMME À LA MAIN DE FER
Sir Ralph Richardson (Ulrich) incarne brillamment le vieux magicien détenteur d’un savoir interdit tandis que Peter MacNicol joue le jeune Galen pour son premier rôle au cinéma. Barwood déclare au sujet des acteurs du film : « Matthew est allé à Toronto, New York, Los Angeles et San Francisco, où nous avons vu beaucoup d’acteurs pour les rôles de Galen et Valériane, les deux jeunes premiers. Il nous a tout simplement fallu beaucoup de temps pour trouver les acteurs qui semblaient répondre aux besoins dramatiques que nous avions en tête. »

En ce qui concerne Sir Ralph Richardson : « Pour ce qui est de Sir Ralph Richardson, nous avions pensé à lui en écrivant l’histoire. C’est étrange, parce que à deux occasions, la même chose s’était passée, et dans les trois cas, l’acteur auquel nous pensions a fini par jouer le rôle ! Il est très rare d’écrire un rôle avec un acteur en vue. Cela peut d’ailleurs être très dangereux pour la rédaction de l’histoire. Mais nous trouvions que Sir Ralph Richardson avait une très grande maîtrise de son rôle, et qu’il pouvait incarner un vieil homme à la main de fer et être empreint d’une sorte de pouvoir charismatique, sauvage et démentiel. Nous avons donc pensé que nous devrions lui présenter l’histoire, pour savoir s’il aimerait jouer le rôle, nous l’avons fait et il a accepté. »

14032812324815263612104476UNE RÉFÉRENCE 
LE DRAGON DU LAC DE FEU demeure encore aujourd’hui une référence en la matière, en particulier, on s’en doute, pour son dragon d’une crédibilité rarement atteinte au cinéma. À la fois cruelle, féroce, effrayante et majestueuse, la créature fantastique qui hante les légendes du monde entier depuis des siècles trouve enfin un film qui restitue avec honneur toute sa force et son image impressionnante. Chacune de ses apparitions est superbe.

Le film de Barwood et Robbins s’affranchit du monde souvent mièvre de Disney. Cette fois, on ne s’adresse plus aux enfants mais aux adultes, avec des scènes parfois cruelles où l’on frôle l’horreur, et avec l’univers sombre d’un Moyen Âge inquiétant. Quant aux acteurs, Sir Ralph Richardson nous offre un puissant magicien maître de son art alors que Peter MacNicol s’avère peut-être un peu fadasse dans le rôle du jeune Galen, et surtout il ne possède pas la gueule de l’emploi.

LE DRAGON DU LAC DE FEU, s’il est aujourd’hui dépassé par les dragons de l’ère du numérique, aura marqué d’une pierre blanche le cinéma du Merveilleux, et son dragon est loin d’avoir vieilli. Il paraît encore plus beau que jamais face aux versions de pacotille présentées dans des films tels que DONJONS ET DRAGONS.

L’AVIS DES SPÉCIALISTES 

« Dragonslayer est un film audacieux à plus d’un titre : premier grand film de « fantasy » pure, il s’est refusé, à un certain niveau, d’exploiter le genre dans ses aspects les plus commerciaux pour, au contraire, rester fidèle à un esprit très traditionnel. » (Jean-Marc Lofficier / L’Ecran Fantastique n°27 d’octobre 1982)

« Pendant près de deux heures, on feuillette un merveilleux – c’est le cas de le dire – livre d’images. C’est devenu tellement rare qu’on aurait tort de s’en priver. »(Première)

- Morbius – (CosmoFiction)

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Sources : L’Ecran Fantastique, Wikipédia.

INSTANTANÉ : SOS FANTÔMES (1984)

INSTANTANÉ : SOS FANTÔMES (1984) dans CINÉMA 14032712052515263612101822

(CosmoFiction)

COSMOPAGE : COUVERTURE DU NUMÉRO 17 – AOÛT 1986

COSMOPAGE : COUVERTURE DU NUMÉRO 17 - AOÛT 1986 dans COSMOPAGE 15053102285115263613316103

CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présentons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !

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Ce numéro 17 de CosmoFiction Fanzine, daté d’août 1986, fut le dernier de la première génération. Suivront ensuite, à partir de 1988, les six nouveaux numéros avec une équipe plus conséquente et un nombre de pages plus important.

COSMOS 1999 est à la Une car la fameuse série culte des seventies revenait alors pour une courte rediffusion à la télévision, en Nouvelle-Calédonie. C’était l’occasion pour moi, fan de COSMOS 1999, de présenter la série et les épisodes de sa première saison.

J’annonce encore un « poster » (en noir et blanc, juste photocopié… j’vous jure !) avec LEGEND, tandis que RUNAWAY et COCOON pointent leur nez. 

- Morbius - (CosmoFiction)

MAKING OF BLADE RUNNER (1982)

Voici un making of de 1982 consacré au chef d’œuvre de Ridley Scott : BLADE RUNNER. D’une durée de 13 minutes, et réalisé en plein tournage du film, il présente les interviews de Ridley Scott, Syd Mead (designer futuriste, pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore) et Douglas Trumbull. On peut y voir, entre autres, la fameuse voiture volante. Ne manque plus que la musique planante de Vangelis, malheureusement remplacée ici par du… Disco !

- Morbius – (CosmoFiction)

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L’AFFICHE : SPACE RAIDERS (1983)

Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !

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SPACE RAIDERS est un space opera estampillé Roger Corman et réalisé par Howard R. Cohen. Visiblement destiné aux gamins, le héros est un enfant de 10 ans embarqué dans une aventure à travers la galaxie, le film n’hésite pas à pomper allègrement la B.O. d’une autre production Roger Corman, LES MERCENAIRES DE L’ESPACE, une musique signée James Horner à ses débuts. Chez Corman, c’est bien connu, on recycle jusqu’à la moelle.

L’affiche, plutôt sympathique, annonce un spectacle prometteur avec des aliens que l’on croirait tout droit sortis de STAR TREK, de même que le vaisseau n’est pas sans rappeler, vaguement, l’Enterprise. « Vaguement », j’ai dit, ne me montrez pas du doigt moi qui suis trekker. Mais le résultat est-il à la hauteur ? Vous le saurez en regardant le film disponible en entier (en V.O.) sur YouTube, ici

- Morbius – (CosmoFiction)

COSMOCRITIQUE : PRINCESS BRIDE (1987)

COSMOCRITIQUE : PRINCESS BRIDE (1987) dans CINÉMA 14011101120715263611887117

La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

14031911095615263612078459 dans COSMOCRITIQUEVoici la critique passionnée du film PRINCESS BRIDE parue dans CosmoFiction Fanzine numéro 3 d’août 1988 et rédigée par Paul-Étienne…

L’histoire : « Que peut bien faire un petit garçon cloué au lit par la grippe, condamné à écouter les conseils des grands et même de subir un grand-père rabat-joie, au lieu d’aller faire les quatre cents coups avec ses copains ? Et voilà en plus que le papay se met en tête de lire à haute voix un conte de fée aux antipodes de Superman et de Rambo ! Au Moyen-Age, dans le pays imaginaire de Florin, la belle Bouton d’Or se languit après le départ de son bien-aimé Westley, parti chercher fortune et qu’elle croit mort. Cinq ans plus tard, elle accepte d’épouser le prince Humperdinck pour qui elle n’éprouve aucun amour. Mais peu avant son mariage, elle est enlevée par trois bandits et entraînée dans une aventure mouvementée au cours de laquelle elle retrouvera sa raison de vivre… »(Allociné)

Formidable Rob Reiner, personnage inattendu et surprenant qui ne cessera de nous étonner ; après le succès, incroyable et totalement imprévisible, de STAND BY ME – œuvre merveilleusement sincère et émouvante – celui-ci nous propose maintenant un nouveau plat, hors-normes une fois de plus, qui provoquera certainement plus d’un rejet malvenu de ce public bien trop fier et précieux pour aller voir un conte de fées. Pensez donc : « ils ont passé l’âge ! » Quel gâchis, monsieur Reiner, c’est vraiment donner de la confiture aux cochons !

Certains vont certainement commencer à se demander si j’ai vraiment du goût à force de mettre des 6, 7, à volonté dans mes « cosmotations ». Mais, ne craignez rien, il se trouve que j’ai la « chance » de ne tomber que sur des films qui le méritent (après une sélection assez sévère !). Et ce PRINCESS BRIDE est également de ceux qui vont engendrer plus d’une discussion passionnée au SCI-FI MINICLUB… ce conte de fées si vrai, si beau, comme ceux que l’on vous racontait quand vous étiez gosse, avec, en bonus, un petit humour déridant irrésistible ! Vous y retrouverez de beaux héros prêts à se battre, comme toujours, pour une bonne et noble cause (même si celle-ci est plus d’une fois tournée en dérision !), où l’héroïne est chaste et vertueuse (mais aussi c…e que ses pieds !), avec de gros géants sans rien dans le ciboulet, des nains plein d’esprit, des sorciers, mais aussi un méchant à la hauteur de la situation (Chris Sarandon, irrésistible dans le rôle du prince lâche et cruel !)… Bref, tous les ingrédients qui font de ce film un petit chef-d’œuvre.

14031911112015263612078461 dans FANTASTIQUEL’histoire commence un peu à la façon de L’HISTOIRE SANS FIN, lorsque Peter Falk offre à son petit-fils le livre : « Bouton d’Or »… Je ne vous en dit pas plus, l’histoire se déroulera  devant vos yeux enchantés, en douceur, vous turlupinant le nerf optique avec délectation, sans que vous ne puissiez décrisper ce sourire béat qui ne vous quittera pas de toute la projection si ce n’est pour laisser place à un éclat de rire !

Mark Knopfler nous signe quant à lui une B.O. formidable d’une beauté pure et simple (sic !), face cachée de son immense talent ou, du moins, un côté que je ne lui connaissais pas. Les décors et la mise en scène sont indiscutablement… indiscutables ! Les acteurs sont également irrésistibles, chacun dans leur composition. Ils personnalisent à eux seuls les héros de toutes les histoires merveilleuses du monde, même Robin Wright-l’ignoble, fameuse héroïne du feuilleton le plus attardé de toute la planète : « SANTA BARBOUZE » !

14031911125115263612078462 dans FANZINE COSMOFICTIONGO AND SEE THIS FILM ! Désopilant jusqu’au tréfond de la moëlle épinière, un petit chef-d’œuvre unique en son genre, intelligent, mixant audace, amour, humour, aventure et beauté enchanteresse ! Mêlez-vous aux feux de l’action, entrez dans cet univers fabuleux où vous devrez faire face aux dangers les plus mortels de l’homme à six doigts, sombre personnage qui éprouve une volupté sadique à faire souffrir les autres, sans oublier aussi les cruels R.T.I. (Rongeurs de Taille Inhabituelle)… et les mille et un pièges tendus par les Marais de Feu. PRINCESS BRIDE est un conte trop hors du commun pour être simplet, mais hélas trop magique pour être vrai !

L’humour, s’il est omniprésent, n’écrase pas de sa masse tout le film. Il sait se montrer présent quand il faut, avec justesse et malice, parodiant même parfois certains éléments de notre société actuelle. Ainsi : le sorcier de la forêt, caricature flagrante du Juif new-yorkais tout droit sorti d’un film de Woody Allen (ce qui n’est pas forcément une référence).

14031911142615263612078469PRINCESS BRIDE sait aussi laisser place à des scènes tendres, peu convaincantes et émouvantes, il est vrai, mais tellement superbes, car transposées dans des décors somptueux, sur une musique peu envahissante mais caressant ces quelques moments avec douceur et amour, le tout sur fond de coucher de soleil flamboyant de mille feux, « orchestrées » par une mise en scène si simple qu’elle en est touchante… et ceci est devenu beaucoup trop rare dans notre cinéma pour que je m’en passe, croyez-moi !

Rob Reiner est un magicien qui commence à lézarder sérieusement l’édifice bâti par les Maîtres Lucas et Spielberg au plus profond de mon être… méfiez-vous, l’élève pourrait très bien dépasser ses maîtres plus tôt que prévu !

Quant à Avoriaz, petite station baignant dans l’hémoglobine pure et dure, il ne pourra jamais récompenser du Grand Prix un film comme PRINCESS BRIDE, trop crûment drôle et féérique pour répondre aux critères fondamentaux des cervelles éclatées et des poitrails éventrés… il est trop tard !

PRINCESS BRIDE fait partie de ces chefs-d’œuvre trop rares pour engendrer l’engouement et la reconnaissance, trop vrai pour susciter l’attention et l’adhésion profonde… C’est vraiment bien triste !

- Paul-Étienne – (CosmoFiction)

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INSTANTANÉ : EXPLORERS (1985)

INSTANTANÉ : EXPLORERS (1985) dans CINÉMA 14031709513315263612072240

(CosmoFiction)

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