LE CINOCHE DE TRAPARD : NUITS DE CAUCHEMAR (1980)

Trapard vous confie aujourd’hui ses nuits de cauchemar passées au motel Hell dans la cambrousse américaine. Mais qu’était-il allé faire là-bas celui-là, aussi ? Goûter aux mets du terroir nous dit-il…

LE CINOCHE DE TRAPARD : NUITS DE CAUCHEMAR (1980) dans CINÉMA 14022807530115263612021581Ne nous attardons pas sur le titre français du film de Kevin Connor, car bien qu’attrayant, il ne faisait qu’utiliser le mot CAUCHEMAR déjà mis à toutes les sauces à la fin des années 70 et au début des années 80. À l’instar du mot PHANTASM, on trouvait même parfois CAUCHEMARD orthographié de cette manière, deux variations que l’on retrouvait jusque dans les copies et rédactions scolaires des petits cinéphiles des années 80…

Le titre original étant MOTEL HELL, son sujet est une sorte de dérivé de PSYCHOSE (1960), de L’AUBERGE DE LA TERREUR (1972) ou de MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE (1974), bien que le film de Kevin Connor soit une comédie cynique plutôt noire, et bien plus drôle que les deux derniers.

Beaucoup de fantasticophiles reconnaissent la carrière de ce réalisateur anglais pour sa grande période de SF kitsch des 70′s avec des titres qui se ressemblent parfois un peu comme LE SIXIÈME CONTINENT (1975, The Land That Time Forgot), CENTRE TERRE, SEPTIÈME CONTINENT (1976, At the Earth’s Core), LE CONTINENT OUBLIÉ (1977, The People That Time Forgot), LES SEPT CITÉS D’ATLANTIS (1978, Warlords of Atlantis) et pour son conte arabisant cultissime, LE TRÉSOR DE LA MONTAGNE SACRÉE (1978, Arabian Adventure).

Pour mon cas, je suis plutôt un fan de son MOTEL HELL, tourné aux États-Unis et avec le cowboy Rory Calhoun très bien employé dans son rôle de fermier. Et ce n’est pas que je n’apprécie pas les intrigues irréelles de Kevin Connor dans lesquelles Doug McClure se débat avec des créatures en caoutchouc au milieu de décors faits de carton-pâte et de guirlandes dorées, mais MOTEL HELL correspond bien mieux à mes attentes de cinéphile, avec sa simplicité, son sujet d’horreur, son humour noir à foison, et quelques 14022807550515263612021582 dans HORREURscènes bien cultes comme celle du potager humain ou encore la scène finale du « cochon à la tronçonneuse ». Les fans de MOTEL HELL me comprendront, et pour les autres, devinez ce qu’il vous reste à faire…

L’intrigue : Vincent Smith et sa sœur sont des agriculteurs qui tiennent aussi le Motel Hello (dont le « O » clignote et s’éteint assez vite). Vincent, ce très sympathique paysan, propose en outre à la vente de la viande fumée très réputée dans la région qu’il se procure en tendant des pièges sur les routes ou en tuant les touristes de son motel, et ceci, toujours avec la bonne humeur qui le caractérise…

- Trapard – (CosmoFiction)

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Un commentaire

  1. Trapard dit :

    À voir Rory Calhoun aussi dans LES RONGEURS DE L’APOCALYPSE (1972, Night of the Lepus) aux côtés de Stuart Whitman, Janet Leigh, et de DeForest Kelley (qui semblait préférer les attaques de lapins à celles des araignées pour son compère William Shatner avec L’HORRIBLE INVASION :D )

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