Archive pour février, 2014

LE CINOCHE DE TRAPARD : NUITS DE CAUCHEMAR (1980)

Trapard vous confie aujourd’hui ses nuits de cauchemar passées au motel Hell dans la cambrousse américaine. Mais qu’était-il allé faire là-bas celui-là, aussi ? Goûter aux mets du terroir nous dit-il…

LE CINOCHE DE TRAPARD : NUITS DE CAUCHEMAR (1980) dans CINÉMA 14022807530115263612021581Ne nous attardons pas sur le titre français du film de Kevin Connor, car bien qu’attrayant, il ne faisait qu’utiliser le mot CAUCHEMAR déjà mis à toutes les sauces à la fin des années 70 et au début des années 80. À l’instar du mot PHANTASM, on trouvait même parfois CAUCHEMARD orthographié de cette manière, deux variations que l’on retrouvait jusque dans les copies et rédactions scolaires des petits cinéphiles des années 80…

Le titre original étant MOTEL HELL, son sujet est une sorte de dérivé de PSYCHOSE (1960), de L’AUBERGE DE LA TERREUR (1972) ou de MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE (1974), bien que le film de Kevin Connor soit une comédie cynique plutôt noire, et bien plus drôle que les deux derniers.

Beaucoup de fantasticophiles reconnaissent la carrière de ce réalisateur anglais pour sa grande période de SF kitsch des 70′s avec des titres qui se ressemblent parfois un peu comme LE SIXIÈME CONTINENT (1975, The Land That Time Forgot), CENTRE TERRE, SEPTIÈME CONTINENT (1976, At the Earth’s Core), LE CONTINENT OUBLIÉ (1977, The People That Time Forgot), LES SEPT CITÉS D’ATLANTIS (1978, Warlords of Atlantis) et pour son conte arabisant cultissime, LE TRÉSOR DE LA MONTAGNE SACRÉE (1978, Arabian Adventure).

Pour mon cas, je suis plutôt un fan de son MOTEL HELL, tourné aux États-Unis et avec le cowboy Rory Calhoun très bien employé dans son rôle de fermier. Et ce n’est pas que je n’apprécie pas les intrigues irréelles de Kevin Connor dans lesquelles Doug McClure se débat avec des créatures en caoutchouc au milieu de décors faits de carton-pâte et de guirlandes dorées, mais MOTEL HELL correspond bien mieux à mes attentes de cinéphile, avec sa simplicité, son sujet d’horreur, son humour noir à foison, et quelques 14022807550515263612021582 dans HORREURscènes bien cultes comme celle du potager humain ou encore la scène finale du « cochon à la tronçonneuse ». Les fans de MOTEL HELL me comprendront, et pour les autres, devinez ce qu’il vous reste à faire…

L’intrigue : Vincent Smith et sa sœur sont des agriculteurs qui tiennent aussi le Motel Hello (dont le « O » clignote et s’éteint assez vite). Vincent, ce très sympathique paysan, propose en outre à la vente de la viande fumée très réputée dans la région qu’il se procure en tendant des pièges sur les routes ou en tuant les touristes de son motel, et ceci, toujours avec la bonne humeur qui le caractérise…

- Trapard – (CosmoFiction)

NUITS DE CAUCHEMAR est entièrement visible sur ce site.

 

MAKING OF DUNE

La page YouTube de ce court reportage sur le tournage du film culte de David Lynch, DUNE (1984), précise qu’il s’agit d’un making of publicitaire diffusé à l’époque dans certaines conventions. On y voit David Lynch, les principaux acteurs, les décorateurs, Carlo Rambaldi, Dino De Laurentiis, et même une apparition de Frank Herbert pour le clap de tournage.

- Morbius – (CosmoFiction)

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COSMOPAGE : PORTRAIT DE TOBE HOOPER – AOÛT 1988

COSMOPAGE : PORTRAIT DE TOBE HOOPER - AOÛT 1988 dans COSMOPAGE 15053102285115263613316103

CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous proposons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !

Cet article, écrit par Laurent et paru dans le (riche !) numéro 3 de CosmoFiction Fanzine d’août 1988, dresse le portrait, ou plutôt la carrière, de Tobe Hooper. C’est dans les années 80 que notre homme est passé de la lumière à l’ombre avec des œuvres plus ou moins ratées (des nanars, diront certains…) comme LIFEFORCE ou INVADERS FROM MARS, le remake. Et que reste-t-il aujourd’hui de notre Hooper de MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE ? Un souvenir, oui, un vague souvenir…

- Morbius - (CosmoFiction)

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L’AFFICHE : FORBIDDEN WORLD (1982)

Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !

L'AFFICHE : FORBIDDEN WORLD (1982) dans HORREUR 14021909234415263611996407

Vous allez finir par croire que je fais une fixation sur les productions Roger Corman depuis la création de cette rubrique ! Non, mais il faut avouer que la plupart des affiches des films produits par la New World Pictures sont plutôt sympas, voire très belles pour certaines.

S’ils n’ont pas forcément le budget adéquat pour mettre en image tous leurs rêves, les films de série B rivalisent souvent d’ingéniosité pour attirer l’œil du public grâce, entre autres, à leurs affiches souvent pleines de promesses (non tenues !). Celle-ci nous vient de FORBIDDEN WORLD, un film réalisé par Allan Holzman, et dont l’histoire est la suivante : Dans un avenir lointain, une station de recherche génétique située sur la planète Xarbia a créé une forme de vie expérimentale. Cependant, celle-ci va rapidement muter et menacer toute l’équipe de scientifiques…

Avec son côté couverture de comics, l’affiche de FORBIDDEN WORLD s’avère surprenante et originale. Le film l’est-il quant à lui ?…

- Morbius – (CosmoFiction)

LE CINOCHE DE TRAPARD : LES YEUX DE LAURA MARS (1978)

Quand Laura a confié ses photos à Trapard, celui-ci y a vu du bon slasher de la fin des seventies qui pourrait empourprer CosmoFiction et permettre ainsi de remonter jusqu’au tueur… Morbius ?…

LE CINOCHE DE TRAPARD : LES YEUX DE LAURA MARS (1978) dans CINÉMA 14021708592915263611990494D’après une histoire créée par John Carpenter qu’il a scénarisé lui-même en compagnie de David Goodman Zelag, LES YEUX DE LAURA MARS est un bon slasher tourné par Irvin Kershner, un cinéaste que les Jedimaniacs ne connaissent pas du tout. Après avoir vu le premier jet du montage des YEUX DE LAURA MARS, George Lucas aurait été très impressionné et aurait engagé Kershner pour la prochaine réalisation de L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE (1980, The Empire Strikes Back).

L’intrigue : Laura Mars est photographe de mode glamour qui se spécialise dans la violence stylisée. Au milieu de la controverse quant à savoir si ses photographies glorifient la violence et sont dégradantes pour les femmes, Laura commence à être victime de perceptions visuelles et observe malgré elle un crime à travers les yeux du tueur. John Neville, le lieutenant en charge de l’affaire, présente à Laura des photographies de meurtres non résolus qui reflètent de très près le style photographique de Laura. Ses visions recommencent alors que le tueur continue d’assassiner ceux qui l’entourent…

Une intrigue d’enquête policière à l’américaine, mêlée à certains codes du Giallo italien, et notamment à ceux de Dario Argento comme LES FRISSONS DE L’ANGOISSE (1975, Profondo Rosso), un mélange qu’on retrouvera plus ou moins deux ans plus tard, avec plusieurs thèmes hitchcockiens additionnés, dans PULSIONS (1980, Dressed to Kill) de Brian De Palma.

Laura Mars est incarnée par la superbe Faye Dunaway qui a remplacé Barbara Streisand initialement prévue pour le rôle (ouf !) et on retrouve, tout jeunots à ses côtés, Tommy Lee Jones en lieutenant de police et Raoul Julià en ex-mari névrosé. Et mention toute spéciale (comme toujours avec ce comédien !) pour Brad Dourif dans un second rôle remarquable, lui qui, 3 ans plus tôt, était l’époustouflant Billy Bibbit dans VOL AU-DESSUS D’UN NID DE COUCOU (1975) de Milos Forman.

- Trapard – (CosmoFiction)

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COSMOCRITIQUE : HELLRAISER, LE PACTE (1987)

COSMOCRITIQUE : HELLRAISER, LE PACTE (1987) dans CINÉMA 14011101120715263611887117

La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos textes et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

14021609135315263611987149 dans COSMOCRITIQUEAlors qu’un reboot ou remake (je ne sais plus, et peu m’importe) est (éternellement) en préparation, revenons sur la sortie en 1987 du désormais classique du cinéma gore : HELLRAISER, LE PACTE (HELLRAISER). Voici deux critiques parues dans le numéro 4 de CosmoFiction Fanzine daté de novembre 1988.

L’histoire : « En actionnant le mécanisme d’un cube mystérieux, Franck Cotton pénètre les portes du plaisir et de la douleur et se retrouve anéanti par les sanguinaires cénobites, des entités maléfiques… » (Wikipédia)

Sept ans après l’EVIL DEAD de bonne mémoire, le gore semble une nouvelle fois avoir franchi les limites de l’Épouvante et de l’Horreur avec HELLRAISER, film d’un jeune écrivain qui signe là sa première mise en scène : Clive Barker.

À première vue, le film de Barker se place dans la lignée de GOTHIC, chef-d’œuvre de Ken Russell, de par son univers à la fois fascinant et dérangeant, mais aussi (et surtout) de par l’incompréhension qui résulte après sa vision première.

Ce n’est qu’en second lieu, et après une analyse clairement mûrie, que l’on découvre que HELLRAISER dégage une certaine aura qui fait de lui un film hors du commun, un « marginal » en quelque sorte, mais dans le sens positif du terme.

Dans HELLRAISER, Clive Barker réduit les humains à de simples bêtes sans âme (ou si peu) et, à ce propos, on pourrait aisément comparer Julia à une Veuve Noire (vous savez, cette araignée qui, une fois accouplée, tue le mâle), sauf que, dans son cas, elle tue non pas pour le plaisir – la première fois, elle est terrifiée – mais plutôt par amour pour Franck, même si elle sait qu’elle se détruit progressivement, preuve d’un certain masochisme.

Quant à l’humour de HELLRAISER, il faut avouer qu’il est noir et froid, très froid, car toujours suivi par une mare de sang. Enfin, après tout, on a mis quatorze ans avant de découvrir que MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE était avant tout un film d’humour noir ; de même, peut-être que dans vingt ans on traitera HELLRAISER de comédie !…

- Yan -

14021609171015263611987152 dans HellraiserLe gore glorifié par HELLRAISER ? Les avis sont partagés. Affirmons plutôt qu’il s’agit là d’une œuvre qui ne laisse pas le spectateur indifférent à sa vision, Barker ayant volontairement souhaité donner au genre une nouvelle dimension plus philosophique, et peut-être même plus prétentieuse, cela par l’intermédiaire de son film aux indéniables qualités.

Il n’est pas hasardeux d’avouer que HELLRAISER possède tous les ingrédients lui permettant d’accéder au rang de classique, de film culte, celui dont on parlera et parlera encore durant des années, cela d’autant plus que sa suite est déjà sortie (HELLBOUND) et qu’un troisième chapitre est prévu à la sanglante saga de Clive Barker  (HELL ON EARTH, titre prometteur !).

Avec HELLRAISER, le gore prend un nouveau tournant qui l’affirme davantage.

- Hervé/Morbius - (CosmoFiction)

COSMOFICHE : ENEMY (1985)

COSMOFICHE : ENEMY (1985) dans CINÉMA 14021507235515263611984389ENEMY (ENEMY MINE)
Année : 1985
Réalisateur : Wolfgang Petersen
Scénario : Edward Khmara, d’après la nouvelle de Barry Longyear
Production : Stephen J. Friedman & Stanley O’Toole (20th Century Fox)
Musique : Maurice Jarre
Effets spéciaux : Bob McDonald & Chris Walas
Pays : USA / Allemagne
Durée : 108 min
Interprètes : Dennis Quaid, Louis Gossett Jr., Brion James, Richard marcus, Carolyn McCormick, Bumper Robinson, Jim Mapp…

L’HISTOIRE
Dans un futur éloigné, la Terre est en guerre contre une civilisation extraterrestre : les Dracs. Lors d’une bataille spatiale, le chasseur de Davidge et celui d’un guerrier Drac s’écrasent sur la planète volcanique Fyrine IV. Ces deux ennemis vont devoir oublier leurs différends pour survivre dans un environnement extrêmement hostile…

WOLFGANG PETERSON À TOUT PRIX
Wolfgang Petersen, réalisateur allemand de DAS BOOT, L’HISTOIRE SANS FIN, AIR FORCE ONE, TROIE, POSEIDON… sera contacté à deux reprises pour réaliser ENEMY. La première fois qu’on lui parle du projet, c’est en pleine nuit alors qu’il dort. Il raccroche au nez de son agent… La seconde fois, c’est le producteur Stephen Friedman qui insiste (mieux : qui le supplie) afin qu’il prenne au moins le temps de lire le script ! Petersen vient de finir L’HISTOIRE SANS FIN et il est épuisé par ce film qui lui a demandé énormément de travail. Néanmoins il consent à lire le scénario. « Ce sont les prolongements du scénario qui m’ont enthousiasmé », déclare Petersen. « C’était une histoire très personnelle, très émotionnelle pour un film d’aventures et de science-fiction. Les relations de cet être humain et de cet extraterrestre étaient si étranges, si touchantes, si émouvantes, dans une certaine mesure… Je n’avais jamais rien vu de tel jusqu’à présent dans un film de science-fiction. » Petersen accepte finalement de réaliser ENEMY en précisant qu’il n’aurait jamais accepté si ça avait été un petit film de science-fiction classique.

L’UN DES MEILLEURS SCÉNARISTES DU CINÉMA FANTASTIQUE
14021507251115263611984390 Enemy dans COSMOFICHEEdward Khmara (LADYHAWKE), diplômé de littérature et de cinéma, est l’auteur du scénario. Khmara, réputé pour être l’un des meilleurs scénaristes du cinéma fantastique, a toujours été fasciné par la mythologie et les mondes imaginaires. ENEMY représente pour lui une occasion rêvée de s’en donner à cœur joie et d’offrir au spectateur une histoire originale, loin des space operas habituels.

L’UN DES PLUS GRANDS PLATEAUX D’EUROPE
Flanqué d’un budget de 24 millions de dollars, le film est tourné aux studios Bavaria, en Allemagne, et bénéficie de 70 décors conçus par Rolf Zehetbauer (Oscar pour CABARET). Ce dernier explique : « Avec ENEMY, nous avons dû construire pour ce film le plus grand plateau d’Europe continentale. Nous y avons édifié un décor volcanique, avec un cratère, un champ de lave, un bassin et y avons installé un dispositif technique sophistiqué permettant de déclencher à volonté averses, tornades, bombardements de météorites, inondations et incendies. Nous avons abordé le problème des maquettes sous un angle inédit : chacune de nos maquettes occupait un plateau entier, soit plus de deux fois la surface d’un court de tennis ! »

14021507263215263611984392 dans EnemyL’ILM ET CHRIS WALAS POUR LES EFFETS SPÉCIAUX 
Chris Walas (GREMLINS) se charge quant à lui des maquillages élaborés des extraterrestres, les Dracs. Mais il conçoit également les créatures qui peuplent la planète aride du film. Pour sa conception du Drac, six mois de recherches et d’essais sous la direction de Wolfgang Petersen lui seront nécessaires. En effet, plus de 25 Dracs différents apparaitront à divers moments du film, en particulier dans les dernières scènes d’ENEMY. Enfin, L’ILM de George Lucas s’occupe des effets spéciaux visuels.

LE DRAC, UNE COMBINAISON ENTRE LE LÉZARD, LE KANGOUROU ET… STEVIE WONDER
C’est Louis Gossett Jr. (oscarisé pour son rôle du sergent instructeur dans OFFICIER ET GENTLEMAN) qui incarne Jeriba Shigan, le Drac. « J’ai eu envie d’interpréter le rôle de Jeriba Shigan parce que c’était un emploi différent »,déclare-t-il. « Si un rôle n’est pas différent, dans mon esprit, ça ne vaut pas la peine de l’accepter. Le Drac a l’air d’être un monstre, mais en fait il est plus civilisé que le Terrien. C’est un être sensible et très cultivé. » Il poursuit : « Je n’avais jamais rien fait d’aussi difficile. J’étais presque entièrement recouvert de maquillage, ce qui m’interdisait de me servir de mon visage et de mes yeux. Il fallait que je rende le personnage crédible rien que par ma gestuelle et mes schémas de langage. » Concernant les mouvements du Drac, Louis Gossett Jr. précise : « Les mouvements du Drac sont une combinaison de lézard, de kangourou, de Stevie Wonder, et d’animaux divers et variés. J’ai dû travailler pendant un mois avec un spécialiste du mouvement, un athlète, danseur et mime tout à la fois. Je me suis exercé afin d’arriver à une plus grande aisance dans l’exécution des mouvements. »

On découvre dans le film que le Drac est en fait une créature hermaphrodite qui donnera naissance à un petit Drac que Davidge, le pilote terrien, devra par la suite éduquer et protéger.

14021507275115263611984393 dans SCIENCE-FICTIONUN PLAIDOYER CONTRE LE RACISME
Si ENEMY n’est pas un chef-d’œuvre malgré tous ses moyens humains et techniques mis en oeuvre, il n’en demeure pas moins un merveilleux film de science-fiction original, bien conçu et souvent émouvant, loin des sempiternelles batailles spatiales et autres invasions galactiques. Le film se veut en effet un magnifique plaidoyer en faveur du rapprochement des individus ou des races, ici un humain et un alien, malgré leurs différences, même les plus extrêmes. Dennis Quaid incarne un héros américain certainement plus dangereux que le Drac, un soldat qui finira par comprendre l’autre, son ennemi, avant de devenir son ami.

L’AVIS DES SPÉCIALISTES 

« Sur la toile de fond d’une SF riche d’effets visuels qui en renforcent à chaque image l’étrangeté – tout en maintenant quelque chose de familier peut-être destiné à nous donner la clé du message – Khmara et Petersen tissent un véritable conte philosophique nous ramenant au sens même du genre sans se départir un instant de la magie propre au cinéma. Ils nous communiquent ainsi une croyance pleine d’espoir en un temps où les limites du monde connu semblent partout craquer du fait de leur étroitesse. L’Homme pourra se redéfinir en sachant sortir de ses interdits. [...] Grâce à la qualité des effets visuels, à la somptueuse beauté des décors, au caractère convaincant du maquillage de Louis Gossett Jr. (l’un des plus remarquables du cinéma fantastique) et à la profondeur discrète de la partition de Maurice Jarre, cette épopée ouvre des frontières qui seules lui permettent de prendre tout son envol : celles du grand spectacle. Et, après tant d’années d’aventures spatiales certes pleines d’attrait et de vitalité, mais parfois un peu vides d’humanité, ENEMY MINE fait revenir la science-fiction à ce qui constitue l’essence même de l’expression artistique : l’émotion. » (Bertrand Borie / L’Ecran Fantastique n°66 de mars 1986)

14021507311815263611984395« Ce film est avant tout le résultat d’une savante étude de la Fox visant à trouver une succession à la saga éteinte de La Guerre des Etoiles. Le résultat : une sorte de version SF de Duel dans le Pacifique, où un Terrien et un extra-terrestre (Drac) tous deux miraculeusement rescapés des batailles rangées entre leurs deux nations, se livrent un duel sans merci sur le sol inhospitalier d’une planète située en terrain neutre. Apparemment, donc, rien de neuf sous les soleils de la galaxie. Mais la suite de l’histoire réserve quelques surprises : après s’être battus comme des malpropres, les deux « hommes » font en effet alliance pour mettre fin à une exploitation d’esclaves… et, surtout, le Drac qui est hermaphrodite donne naissance à un petit extra-terrestre… » (Guy Delcourt / L’Année du Cinéma Fantastique 85-86 / éd. Bédérama)

« Dans un cadre inhabituel, ce récit d’apprentissage est presque une histoire d’amour dotée d’un personnage totalement inédit. Que le rôle soit tenu par Louis Gossett Jr, un acteur noir, montre qu’Enemy dépasse le simple cadre des relations entre un homme et un extraterrestre mais concerne aussi celles des Blancs et des Noirs ! Au-delà du conte philosophique, le film vaut encore pour la qualité de ses effets spéciaux, la beauté des décors et le maquillage imaginé par Chris Walas. »(L’Encyclopédie de la Science-Fiction / Jean-Pierre Piton & Alain Schlockoff / éd. Jacques Grancher)

- Morbius – (CosmoFiction)

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Sources : L’Ecran Fantastique, Wikipédia.

LA CINQUIÈME DIMENSION : Rêve-machine

Dans ce court épisode de LA CINQUIÈME DIMENSION que j’apprécie beaucoup, intitulé « Rêve-machine » (Dreams for sale), Jenny ignore si elle rêve ou si elle rêve qu’elle rêve… Jenny est incarnée par Meg Foster, une actrice au visage particulier, que l’on retient facilement, et qui a joué dans INVASION LOS ANGELES, LEVIATHAN, LES MAÎTRES DE L’UNIVERS… L’épisode est quant à lui réalisé par Tommy Lee Wallace à qui l’on doit HALLOWEEN 3, VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? 2, ÇA…

- Morbius – (CosmoFiction)

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TERRY GILLIAM ET « BRAZIL »

TERRY GILLIAM ET Voici comment Terry Gilliam définit l’univers de son film BRAZIL (1985) : « Pour moi, le film se situe dans tout le vingtième siècle. C’est un mélange de choses des années 30, 50 et d’autres qui n’ont pas encore été inventées. Aux USA, dans les années 30 et 40, il y a eu beaucoup d’objets utopiques, reflétant un positivisme absolu et l’idée d’un progrès technologique menant automatiquement au bonheur. Ça ne s’est pas passé comme ça ! C’est pourquoi, je me suis beaucoup inspiré de cette période. Pour les ordinateurs, j’ai voulu concevoir des machines un peu moins ennuyeuses que celles que nous connaissons, en combinant une vieille machine à écrire à un écran TV plat. De même, j’ai toujours été fasciné par les tubes à pneumatiques, alors je les ai utilisés ! À un certain point, je pensais que BRAZIL était l’autre facette de notre « maintenant ». Mais c’est faux : le film se passe maintenant ; il traite bien plus de 1984 que le livre du même nom. J’ai d’ailleurs failli l’appeler 1984 1/2 bien que je n’aie jamais lu le roman d’Orwell. »

(L’Année du Cinéma Fantastique 85-86 / Guy Delcourt & Dominique Monrocq / éd. Bédérama)

(CosmoFiction)

L’AFFICHE : CRIME ZONE (1988)

Pour le plaisir des yeux, le talent d’un artiste, les souvenirs ou tout simplement la découverte d’une œuvre méconnue : L’AFFICHE !

L'AFFICHE : CRIME ZONE (1988) dans CINÉMA 14021207525015263611976227

CRIME ZONE est un film de science-fiction post-apocalyptique inédit en France, du moins c’est le site scifi-universe.com qui me le précise tout en m’offrant le synopsis que je vous livre tel quel : « La Troisième Guerre mondiale a achevé son œuvre. Les rares survivants se sont regroupés dans la cité « Soleil » et vivent sous la coupe de policiers impitoyables qui traquent le crime et éxécutent les sentences en direct, à la télévision. Bone, gardien du temple de l’hibernation, fait partie des privilégiés. Jusqu’au jour où on le renvoie pour non respect de la dicipline. Il se retrouve ainsi dans la CRIME-ZONE et fait la connaissance d’une prostituée, Helen, dont il tombe amoureux. Or, l’amour est tout aussi interdit que le crime… » 

À vrai dire, je me demande si ce film est bien un inédit car on le trouve quelque part à télécharger en français… Allez savoir. Seul Trapard saura me répondre !

CRIME ZONE, après STAR CRYSTAL présenté précédemment dans cette catégorie, est une fois de plus une production Roger Corman, ce qui signifie série B à budget étriqué, mais pas forcément exempte de qualités. Et puis quand même : il y a David Carradine (oui, oui, je sais, ce n’est tout de même pas synonyme de…). Cependant ne me demandez pas ce que vaut ce film réalisé par un certain Luis Llosa en 1988 : je n’en sais rien, ne l’ayant pas encore vu. J’ai trouvé l’affiche sympa, avec un côté Judge Dredd du pauvre et une ville futuriste échappée de FLASH GORDON.

Ce film vous intrigue, vous voulez voir CRIME ZONE ? Vous le trouverez tout entier visible sur YouTube, ici, mais en V.O.

- Morbius – (CosmoFiction)

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