REPORTAGE : LA BATAILLE DES PLANÈTES
Vous avez peut-être connu la série de dessins animés LA BATAILLE DES PLANÈTES et sa fameuse Force G ! Voici un vieux reportage diffusé sur M6, et si vous voulez en savoir plus sur la série, rendez-vous sur le site français de laforceg.com.
- Morbius – (CosmoFiction)
COSMOPAGE : COUVERTURE DU NUMÉRO 14 – FÉVRIER 1986
CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présenterons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !
Sur cette couverture du numéro 14 de CosmoFiction Fanzine de la première génération (84-86), j’annonce clairement « Journal du Sci-Fi Miniclub ». L’association venait de naître le 4 janvier 1986.
BABY, LE SECRET DE LA LÉGENDE OUBLIÉE (de Bill L. Norton, 1985), produit par Disney, et LADYHAWKE (de Richard Donner, 1985) font tous deux la Une de ce numéro où je parle de « 2 grands films ». Si LADYHAWKE peut prétendre à ce titre (je suis fan !), BABY un peu moins tout de même, mais il s’agissait d’un film bien sympathique avec de gros dinos qui semblaient souvent gonflés comme des pneumatiques… Ben oui, on était loin des images de synthèse en ce temps là, madame !
Plus bas, je signale également L’AVENTURE DES EWOKS, superbe nanar lucasien. Je me souviens encore de spectateurs qui, à cette époque là, débarquaient nombreux dans la salle de cinoche en croyant qu’il s’agissait de la suite du RETOUR DU JEDI ! J’imagine leur douloureuse déception… Par contre, 2010, signalé à la suite, c’est autre chose.
- Morbius - (CosmoFiction)
LE CINOCHE DE TRAPARD : CARNAGE (1981)
Entre confessions, souvenirs d’ado et nostalgie d’antan, Trapard nous propose un vrai CARNAGE aujourd’hui, celui de Tony Maylam réalisé en 1981 !
Puisque CosmoFiction revient sur les années 80, c’est tout naturellement que je vais revenir sur ma culture du cinéma d’horreur bis qui est elle aussi née lors de cette décennie.
Je me souviens avoir vu CARNAGE (The Burning) en 1988, année où CosmoFiction voyait le jour, et période durant laquelle j’hésitais déjà entre rester et quitter le Sci-Fi Club. Ayant intégré l’association en juin 1986, ma cinéphilie s’était déjà affinée en cette année 1988, année de mes 17 ans. Et trouvant ma culture très centrée sur des sujets beaucoup plus terre-à-terre que la science-fiction ou les sujets empreints d’irréel, ce sont les nouvelles cultures geeks qui ont intégré le Sci-Fi qui m’ont décidé à partir petit à petit.
Et en cette année 1988, la location de VHS avait un sens différent pour moi car autant quatre ans auparavant je parcourais les rayons de vidéoclubs en créant des liens entre chaque films loués, autant, au fil du temps, je décidais régulièrement de me laisser surprendre en louant des VHS avec des jaquettes aux dessins les plus zarbis les uns que les autres. Et être déçu d’un film ne me dérangeais plus vraiment, d’autant que j’étais plutôt solitaire, et me plaindre ne me serait pas venu à l’esprit. Et c’est dans cette logique que j’avais loué CARNAGE. Ceci très machinalement. Mais quoi que… Il faut bien avouer que l’affiche où l’on découvre cette silhouette qui brandit une paire de cisailles m’avait très motivé. Je sais que je ne lisais déjà plus les résumés derrière les boîtiers qui étaient généralement erronés et mensongers, et CARNAGE m’annonçait un « Psycho-Killer » (la désignation du Slasher dans les années 80) du genre d’un VENDREDI 13 : sanglant, expéditif et avec des scènes atmosphériques et violentes.
Et en 1988, je n’empruntais plus les K7 des « Grands », c’est-à-dire, que ce n’était plus des amis de deux ou trois ans plus vieux que moi, qui me fournissaient des films « pour que je me fasse peur », seul, à la maison, et de préférence la nuit, devant le premier EVIL DEAD, ou L’ENFER DES ZOMBIES, ou encore INSEMINOÏD (merci à Eric T., pour ces moments).
Ou à deux, avec mon meilleur pote de l’époque, lorsqu’on louait des films gores ou d’horreur légèrement olé olé des seventies, qu’on regardait dans le noir, chez lui ou chez moi, lorsque nos parents respectifs étaient couchés (et merci aussi à Laurent S., pour ces moments).
Non, lorsque j’avais loué CARNAGE, je revenais chez moi avec « le film de la soirée » que je posais sur la table de la cuisine, et si mon frère ou mes parents n’avaient rien à faire après le repas, ils s’installaient devant le magnétoscope pour regarder le film avec moi. À la même enseigne que si moi, ou un autre, avions loué un Sylvester Stallone, un Clint Eastwood, ou même, une nouveauté quelconque.
CARNAGE m’avait assez plu, car j’y voyais un sous-VENDREDI 13 plutôt réussi, du genre des ROSEMARY’S KILLER et autre film de vengeance et de meurtres à l’arme blanche du tout début des années 80. Le film démarrait d’ailleurs à la manière du second volet des VENDREDI 13, autour d’un feu, dans un camp de colonie de vacances, puis après une plaisanterie d’ados qui tournait mal, ça virait au CARNAGE annoncé par le titre.
J’ai acheté le DVD en Zone 1, il y a deux ans, et j’en ai profité pour le revoir, et comme de bien entendu, j’ai dû faire quelques efforts pour réadapter mon regard à ce format de séries B d’il y a trente ans. Avec son rythme de montage lent, ses cadrages souvent serrés pour cacher le manque de moyens financiers, et le côté extrême du jeu des comédiens – surtout adolescents – de ce genre de film. Et forcément, j’imagine sans peine la difficulté qu’aurait à le voir une personne qui aurait grandi en découvrant les formats standards TV et ciné des années 90. Et c’est une des raisons pour lesquelles j’adhère depuis quelques années à cette culture appelée – récemment – le « cinéma bis », parce qu’elle me permet de regrouper des films que j’ai aimé à cette époque, mais non pas par genres, mais par influences, par années, par thèmes, par réalisateurs. Et je dois même avouer que la qualité d’un film n’est quasiment plus un grand facteur d’intérêt pour moi, je recherche plus son contexte de tournage et de sortie en salles ou en vidéo. Et cette culture du cinéma bis m’a aussi permis de la concilier avec une autre culture que j’appréciais en parallèle, qui est celle du cinéma d’auteur, que j’ai souvent considérée comme contradictoire, alors qu’elle n’est que complémentaire.
- Trapard – (CosmoFiction)
RICHARD DONNER ET « LADYHAWKE »
Richard Donner s’exprime ici à propos du choix des acteurs principaux et des musiciens pour son film LADYHAWKE (1985) : « Michelle Pfeiffer est foncièrement moderne, à la fois dans ses attitudes et sa coiffures. Une perruque a été faite pour elle, mais cela ne convenait pas ! Elle ressemblait à Lady Godiva ; l’époque était respectée, mais pas le caractère de la fille… Matthew Broderick aussi respire le contemporain. J’aurais évidemment pu opter pour de nombreux jeunes acteurs britanniques, mais nous avons été conditionné à ce type de jeu dans… ce type de film. Matthew est quelqu’un de moderne, comme la musique. Je ne voulais pas quelque chose de traditionnel. J’ai écouté toutes les vieilles compositions de Max Steiner et autres. Beurk ! Tellement vieux-jeu. Daté et poussiéreux ! Et puis Alan Parsons et Andrew Powell sont d’excellents musiciens. Avec le Philarmonique de Londres, avant qu’ils introduisent la basse électrique. Bordel, j’adore ça ! »
(L’Année du Cinéma Fantastique 85-86 / Guy Delcourt & Dominique Monrocq / éd. Bédérama)
PORTRAIT : LINNEA QUIGLEY, LA SCREAM QUEEN DES ANNÉES 80 !
C’est un portrait chaud que nous dresse aujourd’hui Dave Altou avec la splendide Linnea Quigley, Scream Queen des 80′s ! Accrochez vos ceintures (non, je n’ai pas dit décrochez vos ceintures !).
Linnea Quigley est sans nul doute LA Scream Queen des années 80 avec à son palmarès des cults movies comme CREEPOZOID, LE RETOUR DES MORTS VIVANTS et SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL-O-RAMA (the titre !).
Née en 1958, dans l’Iowa, elle passe par la case Playboy et Penthouse dans les années 70. Après une petite figuration dans LES RUES DE L’ENFER (84) au côté de Linda Blair (L’EXORCISTE), elle se fait remarquer avec son rôle de Trash, une punkette sexy, dans LE RETOUR DES MORTS VIVANTS (85). C’est ce rôle qui lancera sa carrière qui se compose à ce jour de pas moins d’une centaine de films. C’est ainsi qu’elle tournera pour les plus grands du bis américain des années 80 comme Fred Olen Ray et David De Coteau.
Dans les années 90, Linnea devient une des actrices favorites du célèbre Charles Band (CREEPOZOID) et tourne même quelques films avec Jess Franco (DEVIANT LUST).
Dans son sillage, d’autres Scream Queen font leur apparition, dont les célèbres Brinke Stevens et Michelle Bauer. Elles tourneront ensemble dans le cultissime SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL-O-RAMA (88).
Même si Linnea n’a jamais vraiment arrêté de tourner, sa notoriété décroit dans les années 90 et 2000. Elle fait un retour remarqué en 2012 avec ses copines Brinke Stevens et Michelle Bauer dans 1313:COUGAR CULT de David DeCoteau.
Parallèlement à sa carrière d’actrice, Linnea est également guitariste dans un groupe rock : The Skirts. Elle a été marié de 90 à 92 au créateur d’effet spéciaux Steve Jonhson (LES GRIFFES DE LA NUIT 4, FOG, NIGHT OF THE DEMON,…).
Linnea détient également le record du plus long cri enregistré au cinéma (90 secondes). Son titre de reine des Scream Queens n’est donc pas volé.
Aujourd’hui agée de 55 ans, Linnea reste toujours très “scream queen” et participe à de nombreux festivals à traver les États-Unis.
Son compte Twitter
Sa chaîne YouTube
Video tribute
- Dave Altou - (CosmoFiction)
INFOS PRATIQUES COSMOFICTION
Oyez, oyez, Cosmophiles ! Voici quelques infos pratiques qui devraient répondre à certaines de vos interrogations (à condition que vous en ayez, bien sûr).
Le mot magique
Certains, à juste titre, m’ont informé que la bannière (ou header) CosmoFiction ne peut-être cliquée pour revenir en page d’accueil du blog. C’est un problème en effet, et je sais, après enquête, à qui revient la faute : MOI !
Au début de la création du blog, je me souviens avoir eu énormément (et le mot est faible…) de difficulté à insérer le header de CosmoFiction correctement (proportions, centrage et j’en passe…). Il y a même eu un gros bug qui m’a terrifié le jour où j’ai forcé pour parvenir à mes fins (vous savez, ces gros bugs avec de longues antennes et des mandibules). Mais, par miracle, j’ai enfin réussi à vaincre la bête et, depuis, le magnifique logo next generation trône fièrement tout en haut du site. Donc il est pour moi hors de question d’y toucher de peur qu’une nouvelle catastrophe ne survienne (genre LA REVANCHE DU BUG, avec Chuck Norris dans le rôle principal).
Alors j’ai trouvé THE solution pour vous permettre de revenir en page d’accueil sans vous fatiguer : le mot magique « CosmoFiction » ! En effet, vous remarquerez que, dorénavant, tous les articles de votre blog se termine par un « CosmoFiction » entre parenthèses, et en mauve, souligné de rouge vif. Il vous suffira à chaque fois de cliquer dessus pour automatiquement revenir en page d’accueil ! Elle est pas belle la vie (comme dirait l’autre) ? Oui, oui, vous pouvez me dire merci. Mais retenez le truc car je ne vous le rappellerai plus. Vous pouvez d’ores et déjà le tester ici (vous trouverez en bas de cet article le mot magique). Mais ne vous étonnez pas alors de revenir en page d’accueil sans même avoir fini de lire cet article…
Les catégories
La liste des catégories du blog est en train de s’allonger. C’est normal, plus d’articles paraissent et plus différents classements s’offrent à nous.
Pour CosmoFiction, j’ai décidé que chaque film célèbre, chaque série TV connue ou chaque dessin animé culte aura sa propre catégorie à son nom. C’est ainsi que vous pouvez déjà trouver GOONIES, GREMLINS, RETOUR VERS LE FUTUR, CINQUIÈME DIMENSION, ULYSSE 31… Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est évident que nous y reviendrons souvent. Par exemple, ce n’est pas parce que nous avons évoqué LES GOONIES à travers le portrait de Jonathan Ke Quan que nous ne parlerons plus jamais du film ! Je sais d’avance que des titres comme LES GOONIES, GREMLINS, RETOUR VERS LE FUTUR, ULYSSE 31 et tant d’autres qui ne sont pas encore là vont revenir assez régulièrement dans CosmoFiction à travers des portraits d’acteurs, des fiches films (les futures Cosmofiches), des spécialistes en effets spéciaux, des musiques, etc.
À l’inverse, des œuvres moins célèbres, voire quasi inconnues comme PRISONERS OF THE LOST UNIVERSE, ne bénéficieront pas de leur propre catégorie. Sauf si, pour elles aussi, nous avons l’occasion d’en reparler plusieurs fois. Dans ce cas la catégorie sera créée afin qu’il n’y ait pas de privilégiés.
La catégorie au nom du film, de la série TV ou du dessin animé sera pratique pour consulter, en cliquant sur son titre, tout ce qui a été écrit à son sujet. La liste risque parfois d’être très longue, je le sens !
L’insulte de CosmoFiction
Vous devez déjà, malheureusement, l’avoir reçue plusieurs fois à la figure si vous êtes fidèle au blog :
« An error occurred. Sorry, the page you are looking for is currently unavailable. Please try again later. If you are the system administrator of this resource then you should check the error log for details. Faithfully yours, nginx.«
Elle n’est pas de moi ! Elle est du blog ! Je n’écris pas en anglais et, de plus, je ne signe pas mes articles par un « nginx » ! « Nginx » est le nom du démon capricieux qui a investi CosmoFiction depuis quelques jours, et il n’en fait qu’à sa tête, ce bougre de ∂§ »øΨΦξ, même actuellement où j’écris ces lignes j’ai déjà eu 2 plantages… c’est vous dire… Et cette insulte nauséabonde peut vous arriver en pleine face à n’importe quel moment !
Je n’y peux strictement rien. Il s’agit ici de problèmes de jeunesse. Oui, CosmoFiction est encore très jeune, et, comme tout nouveau-né, il fait ses caprices. Cela devrait rentrer dans l’ordre en vieillissant. Mais ne vous découragez pas, restez-nous fidèle. Bien souvent ce plantage ne dure pas, seulement quelques dizaines de secondes à tout casser. Et si cette insulte à l’anglaise finit par vous fatiguer, n’hésitez pas de lui cracher un beau « F…CK YOU ! » en plein écran. Nginx comprendra, j’en suis persuadé.
- Morbius – (CosmoFiction)
COSMOPAGE : EDITORIAL DU NUMERO 1 – AVRIL 1988
CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présenterons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !
Voici l’éditorial du numéro 1 de la deuxième génération du fanzine CosmoFiction (1988-1991) qui connaîtra six numéros. On parle à juste titre d’un « nouveau départ ». En effet, on photocopie désormais CosmoFiction à 100 exemplaires en imprimerie, l’équipe de rédaction se compose de 10 membres (en comptant les dessinateurs) et ce premier numéro rassemble tout de même 40 pages, ce qui est loin des 8 ou 12 d’antan ! Bref : j’étais alors HEU-REUX et très fier de ce résultat !
Jean-Claude nous avait gratifié d’un sympathique dessin où Diana se délecte d’un Robocop en morceaux ! Plus dure sera la digestion… Stéphane Roux n’avait pas encore réalisé sa bannière du robot et de l’alien qui accompagnera régulièrement le sommaire.
Je remerciais déjà les librairies qui allaient accueillir CosmoFiction, ce qu’elles firent sans trop de problème, tout de même très surprises par ce qu’elle prenait alors pour un vrai magazine (flatteur !). On me faisait partout le reproche du noir et blanc… J’avais beau expliquer que CosmoFiction était un fanzine photocopié et non une revue professionnelle, personne ne voulait rien entendre ni rien y comprendre !
Le numéro 1 fut largement distribué et même vendu dans certains vidéo-clubs. Il obtint un joli succès qui nous remplit d’espoir pour les prochains CosmoFiction.
- Morbius – (CosmoFiction)
COSMOCRITIQUE : GREMLINS (1984)
La catégorie Cosmocritique accueillera les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos écrits et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
1984 : l’événement de l’année, c’est les Gremlins ! Quel film ! Quelle claque ! Il n’y avait qu’un Joe Dante pour accoucher de telles créatures démentielles ! Alain et moi, comme des centaines de milliers de spectateurs, serons instantanément conquis, la preuve dans ce que nous écrivions alors dans le numéro 9 de CosmoFiction Fanzine d’août 1985 où je n’hésitais pas, emporté dans mon enthousiasme, à parler de « chef-d’œuvre » ! Ce n’est sans doute pas un chef-d’œuvre, mais c’est assurément un film génial.
Horribles et délirants Gremlins ! À la base du film, un seul de ces deux adjectifs aurait suffit pour qualifier ces petits monstres car, dans la première version, les Gremlins étaient carrément horribles… mais pas délirants du tout ! Serait-ce la présence du « tendre » Steven Spielberg qui ait ainsi déformé le scénario pour le rendre plus comique et moins cruel ? Toujours est-il que la version définitive présentée sur nos écrans regroupe les deux adjectifs pourtant bien différents l’un de l’autre. D’ailleurs, à certains moments du film, on ne sait plus s’il faut rire ou frémir ! Enfin, cette association donne un résultat pour le moins sadique, et bien que le film ait attiré beaucoup de jeunes enfants, je ne crois pas qu’il soit spécialement adressé à un public très jeune.
Quant aux Gremlins, ils sont véritablement remarquables et très bien animés. Des petites bêtes que l’on pourrait croire en chair et en os tellement leurs comportements et leurs grimaces sont expressifs.
GREMLINS est un film qui, peut-être pour avoir mis d’accord les fanas d’horreur, de suspens et de rire, a obtenu un grand succès dans les salles françaises. En tout cas, GREMLINS est un film qui ne risque pas de vous endormir !
- Alain -
Que dire de GREMLINS sinon que c’est l’un des films les plus loufoques jamais passé à l’écran ! On sourit, on rit, on sursaute, on tremble : il ne se passe pas une scène sans que l’on éprouve une sensation forte ! Joe Dante s’amuse littéralement avec ses petites bêbêtes qui ne cessent de nous étonner, des petits monstres à l’animation plus que parfaite, surpassant tout Yoda, tout Gelfling et tout E.T. !
GREMLINS est aussi un film aux scènes parfois très intenses, très dures, citons à ce sujet le véritable massacre des Gremlins par la mère de Billy qui ne paraît même pas affectée par ce qu’elle fait ! Et c’est bien là la volonté, l’ambition de Joe Dante : nous montrer des scènes choc, nous faire vivre des moments effrayants comme si de rien n’était, et entraîner le spectateur dans le rire… Nous devenons, sans nous en rendre compte, complices des Gremlins et de leurs actes sadiques, et nous nous en amusons tout comme eux !
Alors si un jour vous avez rêvé de tout casser dans la maison ou de manger comme un cochon, GREMLINS est fait pour vous ! Les créatures de Dante se chargeront d’exaucer vos vœux !… Oui, GREMLINS est un véritable chef-d’œuvre !…
- Hervé/Morbius -
LA CINQUIÈME DIMENSION : Jeux de mots
Diffusée à partir du 24 février 1986 sur La Cinq, d’où son nom LA CINQUIÈME DIMENSION, THE NEW TWILIGHT ZONE (la nouvelle série de LA QUATRIÈME DIMENSION) connut trois saisons et 65 épisodes en couleur.
D’une qualité inégale, mais tout de même bien supérieure à HISTOIRES FANTASTIQUES (AMAZING STORIES), LA CINQUIÈME DIMENSION essayait de renouer avec la légendaire série de Rod Serling, LA QUATRIÈME DIMENSION. De grands noms participèrent à la réalisation de certains épisodes : Joe Dante (GREMLINS), Wes Craven (LES GRIFFES DE LA NUIT) , John Milius (CONAN LE BARBARE), William Friedkin (L’EXORCISTE)… De même que des acteurs renommés jouèrent dans des épisodes : Morgan Freeman, Helen Mirren, Bruce Willis, Martin Landau, Robert Carradine, John Glover…
La durée des épisodes variait entre 45, 24 ou 10 minutes. LA CINQUIÈME DIMENSION fut diffusée jusqu’en 1989.
Même si la série n’atteignit jamais le niveau de LA QUATRIÈME DIMENSION, ses épisodes se laissaient regarder avec un certain intérêt, voire un certain plaisir. On y retrouvait souvent l’atmosphère étrange et fantastique des histoires de l’original en noir et blanc. Certains titres, comme celui que nous vous proposons, « Jeux de Mots », s’avéraient particulièrement intéressants…
- Morbius – (CosmoFiction)
LE DOMAINE DU FANATIQUE – édition n°1
Le domaine du fanatique, c’était la rubrique de CosmoFiction qui revenait à chaque numéro de la deuxième génération (1988-1991). C’était une sorte de chronique d’humeur, une tribune libre, dont je m’occupais et où je me lâchais parfois sur un sujet. Mais je pouvais tout aussi bien parler d’émissions TV, de magazines, de l’accueil de CosmoFiction en librairie, de la vie du fanzine, de remerciements, d’un personnage célèbre de la SF ou du Fantastique, etc. Bref, j’étais libre comme le vent, et c’est toujours le cas !
Ce qu’il me reste des années 80
J’ai beaucoup donné, échangé, vendu ou, pire, jeté, avant de devenir le nostalgique que je suis aujourd’hui. Alors que me reste-t-il vraiment de ces années 80 en 2014 ?…
Il me reste encore quelques VHS d’époque (les fameuses cassettes vidéo dont la bande se coinçait parfois dans le magnétoscope au cours d’un rembobinage, argh !) que je ne peux me résigner à jeter alors que je l’ai fait pour d’autres. Des titres ? LA GALAXIE DE LA TERREUR (que je suis très fier de posséder car ce film culte est toujours indisponible en DVD ou Blu-ray français !), DARK STAR, L’HORRIBLE Dr ORLOF (trois VHS rachetées à l’époque à des vidéo clubs désireux de s’en débarrasser, avec encore les autocollants sur les jaquettes !), mais aussi beaucoup d’autres titres tels qu’INFERNO, FRANKENSTEIN JUNIOR… Je garde ces VHS rangées au milieu des DVD et Blu-ray en raison de leur indisponibilité dans des formats de meilleurs qualités. J’ai cependant déjà beaucoup transféré de cassettes vidéo sur des supports DVD, voilà pourquoi il m’en reste beaucoup moins en rayon. Je pratique cette conversion pour deux raisons principales : conserver le film dans de meilleures conditions que sur un support VHS (moisissure, fragilité de la bande…) et aussi parce qu’un DVD prend beaucoup moins de place en rayon qu’une seule VHS ! Et comme ma collection de films fantastiques et de SF avoisine les 1000 titres…
Je possède également beaucoup d’enregistrements TV d’émissions d’époque, essentiellement des TEMPS X (incomplets cependant), des FANTASY (une émission consacrée à l’actualité SF et fantastique, programmée dans LES ENFANTS DU ROCK, qui était présentée par Jean-Luc Delarue à ses débuts) et des petits reportages sur des films. Je dois transférer tout cela sur DVD, mais c’est un travail de longue haleine, et je n’ai pas encore trouvé le courage de le faire !
En ce qui concerne les magazines des 80′s, mes numéros de L’Écran Fantastique (collection que j’ai débuté à partir du numéro 30) sont précieusement rangés. À l’inverse, j’ai malheureusement laissé une grande partie de ma collection des Mad Movies au Sci-Fi Club en quittant l’association. Quant aux Starfix, Spotlight, Vidéo 7 et compagnie, ils ont soit été massacrés pour réaliser les numéros de CosmoFiction Fanzine ou soit carrément jetés au début des années 2000… Le fou !
J’ai gardé beaucoup de musiques de films sur vinyles. Même si j’ai racheté la quasi totalité des titres en CD, je ne souhaite absolument pas me débarrasser de ces grandes galettes 33 tours. Pendant longtemps je fus très fier de posséder les B.O. introuvables de STAR CRASH, de LIFEFORCE ou du TROU NOIR ! Aujourd’hui elles ont été rééditées, avec en plus des versions double CD !
Côté bouquins, des MÉTAL HURLANT hors-séries entièrement consacrés à CONAN LE BARBARE ou ALIEN côtoient les livres de ma bibliothèque. En dehors également de quelques ouvrages divers des eighties, j’ai les deux tomes de L’Année du Cinéma Fantastique (éditions 84-85 et 85-86), cela grâce au cousin qui me les avait alors expédiés de France ! Des perles rares aujourd’hui.
Enfin, quelques vaisseaux d’ULYSSE 31 et de GOLDORAK se promènent sur les étagères de la vidéothèque.
Mais le temps est passé par là, et beaucoup, beaucoup trop de choses ont disparu à jamais. Ne jetez plus, gardez tout (si vous avez de la place !), vous le regretterez plus tard sinon.
Mais pourquoi cette nostalgie des 80′s ?
Pour diverses raisons. D’abord le fait de vieillir et de se rappeler les bons souvenirs de cette époque où je n’avais encore que la vingtaine (à l’approche de la cinquantaine, ça remonte le moral !).
Et peut-être aussi parce que l’on pouvait fumer, boire et manger ce que l’on voulait, quand on voulait, sans avoir à subir quotidiennement des leçons de morale ou des messages télévisuels gonflants destinés à nous imposer une « saine » façon de vivre ! À une heure où la terre, le ciel et la mer n’ont jamais été aussi pollués, où chaque inspiration empoisonne un peu plus nos poumons, où l’homme est capable de détruire une grande partie de la forêt amazonienne pour y construire un barrage, où nombre d’imbéciles passent leur temps rivés à leur smartphone sans ne plus avoir aucun contact humain, je m’amuse de toutes ces choses…
Peut-être étions-nous aussi plus responsables et moins « lobotomisés ». Nous avions en tout cas le choix, plus encore qu’aujourd’hui, notamment dans notre façon de nous habiller. Nous n’étions pas esclaves de certaines marques ou de certaines couleurs, il me semble. Et des couleurs, il y en avait, plus criardes, plus chaudes. Voir un rassemblement de personnes ne ressemblait pas à une assemblée de corbeaux. On savait rire et s’amuser simplement, sans chercher à plaire ou à correspondre à une image, en un mot : on savait VIVRE !
Il y avait parfois une certaine forme d’insouciance, c’est vrai, mais à ne pas confondre avec de l’irresponsabilité, non, juste ce petit quelque chose qui apporte un certain piment à la vie pour ne pas la rendre monotone. Cette forme d’insouciance, on la retrouve dans beaucoup de films des 80′s où l’on se permettait un peu tout sans trop se poser de questions. Le cinéma ne s’était pas encore enfermé dans ce carcan qui, aujourd’hui, l’étouffe et le prive souvent de liberté et d’originalité, un peu comme nombre de personnes qui, aujourd’hui, s’étudient pour intégrer le groupe, cherchant à correspondre à une image artificielle.
On me dira que la crise est passée par là, qu’à notre époque les gens n’ont plus le moral, que la vie a bien changé, etc. J’en suis conscient. Mais je crois aussi que, malheureusement, certains se complaisent dans cette image de croque-mort permanent. Pour preuve : quand on rit trop aujourd’hui on passe pour un imbécile ! Faut-il avoir l’air constipé pour paraître intelligent ?…
L’accueil de CosmoFiction, le blog
Pour lancer CosmoFiction, le blog, on a mis les petits plats dans les grands ! Tout a d’abord commencé dans Les Échos d’Altaïr où, semaine après semaine, les dessins publicitaires d’époque de Stéphane Roux ont annoncé l’arrivée prochaine du nouveau site. Progressivement, des informations ont été données sur le contenu du futur blog, informations reprises dans le groupe Facebook de LEA. Puis le grand jour est arrivé, hier, samedi 4 janvier 2014 (même si CosmoFiction était prêt depuis le 24 décembre 2013 !). Les Échos d’Altaïr ont alors cessé de résonner pour laisser place au nouveau-né. Et pendant plusieurs heures CosmoFiction a libéré, un par un, ses différentes publications : « 30 ans plus tard CosmoFiction est de retour ! », « Musique : RETOUR VERS LE FUTUR », « PRISONERS OF THE LOST UNIVERSE », « Cosmopage : Couverture du numéro 8 – Juillet 1985″, « Portrait : Jonathan Ke Quan » et enfin « ULYSSE 31 : l’épisode pilote ».
Le site Le Fanzinophile nous a fait le plaisir immense de nous accorder un article tandis que, intrigués, les internautes se téléportaient régulièrement, au fil des parutions, dans CosmoFiction. Leurs provenances étaient diverses : Les Échos d’Altaïr (où nous avions laissé le lien), Le Fanzinophile, Unblog.fr (hébergeur de CosmoFiction), Facebook, Twitter… Le blog a ainsi démarré avec plus de 120 visites, un score honorable pour un site non encore référencé dans les moteurs de recherche.
Entre intérêt et indifférence…
Certains ont commencé à « liker » les publications de CosmoFiction, comme on dit sur Facebook, tandis que d’autres ont laissé de sympathiques commentaires sur le blog ou les réseaux sociaux.
Et puis c’est là où l’on s’attend le moins à être ignoré que l’indifférence se manifeste le plus : le groupe Facebook des Échos d’Altaïr… Parlons-en… 147 membres, dont une poignée seulement montre chaque jour son intérêt pour la SF et le Fantastique, alors que la grande majorité paraît errer, telle une horde de zombies, sans savoir vraiment ce qu’elle fait là. De celle-ci : pas un commentaire, pas un encouragement, pas même un p’tit « like » pour au moins saluer l’arrivée de CosmoFiction. L’effort pour « liker » ou taper un commentaire demeure visiblement, pour beaucoup d’Altaïriens, pire que les 12 travaux d’Hercule. C’est dommage, sachant que ça fait toujours du bien de se savoir sinon lu, au moins soutenu…
L’indifférence étant le plus grand des mépris, dit-on, ce sera donc également le credo des Échos d’Altaïr et de CosmoFiction cette année. Je crois que LEA a déjà beaucoup donné pour certains sites, certains groupes ou pages Facebook, certaines associations, pour finalement peu de retour de la part de nombre d’entre eux, voire aucun. Désormais ce sera donnant-donnant, une nouvelle philosophie très en vogue au XXIe siècle, et que nous appliquerons, nous aussi, sans état d’âme.
- Morbius – (CosmoFiction)