Archive pour janvier, 2014

FATAL ERROR !

FATAL ERROR ! dans BLOG 14011412564915263611896963Alors que CosmoFiction poursuit tranquillement son petit bout de chemin avec, désormais, une à deux publications par jour, une interruption involontaire de ses programmes a eu lieu hier (de même que dans Les Échos d’Altaïr). La raison ? J’ai voulu sauvegarder la totalité du contenu des Échos d’Altaïr en utilisant un « aspirateur » de site. Le bougre a tellement forcé, durant des heures entières, à avaler plus de 1600 articles, sans compter les photos, les liens, les vidéos et j’en passe (soit 4 ans de boulot intense !), que l’hébergeur a dû croire à une attaque ou je ne sais quoi d’autre ! Total : impossible ensuite de me connecter à l’un ou l’autre des deux blogs, y compris d’ailleurs à tous les blogs estampillés Unblog.fr ! FRAYEUR DE MA VIE ! Mais voilà qu’aujourd’hui, après de longues heures de repos forcé, Cosmo et LEA reconnaissent leur maître, tels des chiens fous qui se seraient soudain assagis.

C’est promis : jamais plus je n’utiliserai d’aspirateur de site, c’est pire qu’un trou noir !

- Morbius – (CosmoFiction)

EMPIRE INTERNATIONAL PICTURES (Empire pour les amis…)

Après l’article de Flynn sur PUPPET MASTER, retour sur les productions Empire Pictures par Dave Altou, qui vous présente Charles Band et ses CREEPOZOID, DOLLS, RE-ANIMATOR et autres visions de terreur, euh, pardon, et autres TERRORVISION !

EMPIRE INTERNATIONAL PICTURES (Empire pour les amis...) dans CINÉMA 1401120157051526361188929614011201581815263611889297 dans PUBLIFANMalgré son nom, Empire Pictures n’a rien avoir avec l’univers STAR WARS, donc, les jedimaniacs, cet article n’est pas pour vous mais pour les amoureux des nanars à la sauce eighties.

Empire Pictures voit le jour en 1983 suite à la volonté de son “créateur”, Charles Band, de trouver un moyen de mieux distribuer les films qu’il produit. En effet, Monsieur Band, Charles Band, est, au début des années 80, à l’origine financière de bonnes petites séries B comme TOURIST TRAP (79), PARASITE (82) et METALSTORM (83). N’étant pas satisfait de la distribution de ses films sur le sol US, il décide alors de monter sa propre boîte de production et de distribution. Empire Pictures produira environ une cinquantaine de films entre 1983 et le début des années 90 dans ses studios basés en Italie.

Entre deux “navets” (BREEDERS,….), Empire Pictures permettra la réalisation de films qui marqueront notre cinéma avec des titres comme RE-ANIMATOR (85) et, dans une moindre mesure, GHOULIES (85). Le premier rencontrera un gros succès et cèlera une collaboration fructueuse entre Charles Band et le réalisateur Stuart Gordon pour d’autres films dont FROM BEYOND (86), DOLLS (87) et ROBOJOX (90). À noter, pour RE-ANIMATOR, cette incroyable séquence ou une tête décapitée tente un cunilingus à la belle Barbara Crampton (que l’on retrouvera tout aussi aguicheuse dans FROM BEYOND), une séquence totalement “Dave Altou approved” bien sûr !

D’autres productions Empire marqueront les eighties Fantastique comme TROLL (86), TERRORVISION (86) et CREEPOZOID (87).

1401120159581526361188929914011202023415263611889301Malheureusement, avec l’enchaînement des productions les unes après les autres, Charles Band commence à avoir du mal à gérer correctement sa compagnie qui rencontrera de graves problèmes financiers au début des années 90. Ne pouvant plus faire face à ses dettes, Charles Band n’aura d’autre choix que de revendre Empire Pictures. Elle sera rachetée par la société Epic puis disparaîtra dans les années qui suivront.

Après la chute de la maison Empire (!), Charles Band lancera une nouvelle boîte de production du nom de Fullmoon Entertainment (qui existe encore aujourd’hui) et qui produira, entre autre, la célèbre série des PUPPET MASTER (qui avait commencé à être imaginée dans les dernières années d’Empire). Mais ceci est une autre histoire….

Il est indéniable que les productions Empire auront marqué mes années de jeune fantasticophile, avec leurs scénarii parfois complètement loufoques (TERRORVISION et sa chaine TV extraterrestre !) ou repris des grosses productions hollywoodiennes (qui a dit que GHOULIES avait un rapport avec GREMLINS ?). Mais, comme dans les années 50, la plupart des films Empire m’ont fait rêver avec leurs sublimes affiches et leurs bandes annonces alléchantes (souvent bien meilleures que les films eux-mêmes). Un esprit que Charles Band conservera dans ses productions Full Moon avec le charme des eighties en moins.

Pour en savoir plus sur Chales Band : Nanarland

Le site officiel de FullMoon.

- Dave Altou – (CosmoFiction)

COSMOPAGE : STAR BLAGUES – AOÛT 1988

COSMOPAGE : STAR BLAGUES - AOÛT 1988 dans COSMOPAGE 15053102285115263613316103

CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présenterons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !

14011101173115263611887589 dans FANZINE COSMOFICTION

Les Star Blagues de Stéphane Roux ont accompagné CosmoFiction Fanzine dès son numéro 1 d’avril 1988, et elles le suivront jusqu’à son numéro 5. Il s’agissait de BD parodiques reprenant l’univers de la saga STAR WARS dont Stéphane était totalement fou, comme nous d’ailleurs ! Elles seront indéniablement une réussite et un atout considérable pour le fanzine. Superbement dessinées et bourrées d’humour, elles attireront plus d’un lecteur, certains les lisant même sur place en librairie.

Ces BD m’étaient envoyées de Tahiti où Stéphane résidait alors. C’est un pote, Paul-Étienne C., qui lui avait fait connaître le fanzine. Stéphane (alors âgé d’une quinzaine d’années, je crois), prit l’initiative d’y participer, pour notre plus grand plaisir à tous. 2 à 3 planches étaient publiées par numéro pour un total de 12.

Aujourd’hui, Stéphane Roux a réalisé son rêve en dessinant pour l’Univers Étendu de la saga STAR WARS dans Dark Horse, de même il participe à de nombreux comics américains. Nous sommes très fiers qu’il ait fait ses premiers pas dans CosmoFiction !

- Morbius - (CosmoFiction)

SAN KU KAÏ : ÉPISODE « L’ENVOYÉ DE LA TERRE »

SAN KU KAÏ : ÉPISODE SAN KU KAÏ a laissé une marque indélébile sur nombre de téléspectateurs des années 80, avec son célèbre générique d’Éric Charden que beaucoup ont fredonné (et fredonnent encore en lisant ces lignes !).

L’après STAR WARS fut riche en séries télévisées de science-fiction. SAN KU KAÏ, série japonaise, a cependant débuté au cinéma dans le film intitulé LES ÉVADÉS DE L’ESPACE (1978). Un film que j’ai d’ailleurs découvert en salles à l’époque et que… je n’ai vraiment pas aimé. Et vous savez quoi ?  Je n’ai même jamais vu la série SAN KU KAÏ de ma vie ! Non ! Tout simplement parce qu’elle n’a jamais été diffusée en Nouvelle-Calédonie (chers Calédoniens, dites-moi si je me trompe…). Mais je compte bien combler un jour cette énorme lacune… grâce à YouTube ?… Certains épisodes s’y trouvent. La preuve…

- Morbius – (CosmoFiction)

Image de prévisualisation YouTube

COSMOCRITIQUE : TERMINATOR (1984)

COSMOCRITIQUE : TERMINATOR (1984) dans CINÉMA 14011101120715263611887117

La catégorie Cosmocritique accueille les anciennes « critiques » publiées dans les numéros des années 80 de CosmoFiction Fanzine. L’équipe était alors très jeune. Notre passion se lisait à travers nos écrits et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».

14011101192215263611887120 dans COSMOCRITIQUERevenons à l’époque de la sortie de TERMINATOR de James Cameron, en 1984. Alain et moi avions alors des avis divergents sur un film devenu aujourd’hui un classique incontournable. Voici ce que nous en pensions dans les numéros 8 et 12  de CosmoFiction Fanzine respectivement parus en juillet et en décembre 1985…

Si, à première vue, le scénario de TERMINATOR peut paraître original et recherché (transfert temporel d’un des robots qui dominent le monde en 2029 pour tuer la mère du plus redoutable des rebelles à leur tyrannie avant qu’il ne naisse), on s’aperçoit en fait (en particulier à la fin du film) que l’histoire est plus absurde que recherchée et qu’elle ne représente qu’un infernal cercle vicieux. Il est, de plus, bien difficile de comprendre au tout début du film, lors de la présentation de Los Angeles en 2029, que l’on se trouve face au premier prix du Festival d’Avoriaz 85 : le vol des vaisseaux (si on peut les appeler ainsi) est plus proche de SPECTREMAN que de LA GUERRE DES ETOILES !

Mais d’autres plans du film se révèleront, fort heureusement, bien plus flatteurs que ceux que je viens d’énoncer, en particulier les maquillages spéciaux de Stan Winston ou encore les effets mécaniques du Terminator qui constituent certainement à eux seuls les deux atouts du film.

TERMINATOR est un film qui n’est pas sans rappeler une quantité d’autres, et surtout SATURN 3. Son climat a trop tendance à devenir du STARSKY ET HUTCH…

La musique ne demeure quant à elle que peu intéressante. Par contre, il n’y a aucun reproche à faire au jeu d’Arnold Schwarzenegger. Il faut dire que celui-ci n’est pas plus bavard que dans CONAN… et pas plus civilisé non plus d’ailleurs !

Il ne reste de TERMINATOR qu’un film SF de bas niveau, mais, à l’opposé, un excellent film d’action. Il serrait en tout cas invraisemblable de le présenter, malgré son succès à Avoriaz, comme l’un des événements cinématographiques de l’année. »

- Alain -

14011101223015263611887121 dans FANZINE COSMOFICTIONAccrochez-vous bien à votre fauteuil : dès les premières images, le Terminator – la plus redoutable des machines jamais créée par le cinéma fantastique – donne le ton au film de James Cameron : action, violence et sang ! Oui, TERMINATOR est avant tout un film d’action, le cyborg étant ici le seul élément fantastique du film, où le scénario disparaît pour faire place aux scènes choc et aux effets spéciaux. En cela, le film est une réussite totale. Fracassante, la scène du night-club ! Sanglante, la scène du carnage du commissariat ! Haletante, la poursuite en voiture à la fin du film ! Étonnante, la lutte au corps à corps entre un robot et des êtres humains !

De son côté, Arnold Schwarzenegger interprète là un rôle qui lui va à ravir ; il cesse de rouler les mécaniques (pourtant ne devrait-il pas le faire puisqu’il est ici une machine ?!) pour prendre un air grave : il voit rouge en permanence (!).

Quant au robot, au cyborg pour être plus précis, il est stupéfiant ! Son apparence, ses mouvements, sont d’une étonnante crédibilité !

James Cameron signe là un petit chef-d’œuvre du genre, et c’est avec une grande impatience que l’on attend TERMINATOR 2, déjà en projet.

- Hervé/Morbius - (CosmoFiction)

Image de prévisualisation YouTube

COSMOPAGE : COUVERTURE DU NUMÉRO 1 – AVRIL 1988

COSMOPAGE : COUVERTURE DU NUMÉRO 1 - AVRIL 1988 dans COSMOPAGE 15053102285115263613316103

CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présenterons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !

14011012303315263611885280 dans FANZINE COSMOFICTION

C’était le grand retour de CosmoFiction Fanzine dans sa nouvelle mouture ! Désormais tiré à 100 exemplaires, le fanzine était vendu au Sci-Fi Club mais aussi et surtout dans les librairies et les vidéo-clubs de la ville. C’est son logo qui a été repris pour la bannière de ce blog.

Ce numéro 1 nouvelle génération date d’avril 1988. Et, ironie du sort, si nous avons commencé par ROBOCOP nous avons également fini avec lui. En effet, le numéro 6 de janvier 1991, dernier CosmoFiction, affichait ROBOCOP 2 d’Irvin Kershner… Hasard des choses.

Dans ce numéro 1, et en dehors de ROBOCOP, la Une annonçait le délirant LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE (SPACEBALLS), le ratage de la Cannon intitulé LES MAÎTRES DE L’UNIVERS, et les débuts de ce qui allait devenir une série phare : STAR TREK, THE NEXT GENERATION. Également au sommaire, un dossier FREDDY KRUEGER que nous avait concocté Laurent, un article sur le Sci-Fi Club encore mini et toutes sortes de rubriques. La dernière page était une composition qui rassemblait toutes les couvertures des numéros (sauf le 17e) de la première génération de CosmoFiction Fanzine.

- Morbius - (CosmoFiction)

PUPPET MASTER (1989)

Flynn devient pour nous le « maître des marionnettes », le temps pour lui de nous confier ses impressions sur le film PUPPET MASTER. Méfiez-vous : l’assassin se cache parmi nous !

PUPPET MASTER (1989) dans CINÉMA 1401101244481526361188486925 années se sont écoulées. Et pourtant, le film est excellent. Écrit et réalisé par David Schmoeller, produit par Full Moon et Charles Band, PUPPET MASTER, en V.O. MUPPET MASTER, est l’un des films phares des productions Full Moon.

L’histoire de PUPPET MASTER est assez mystérieuse. C’est un peu une sorte de conte glauque avec un univers dérangé et perturbant. En 1939, André Toulon, fabricant de poupées, se suicide afin que l’on ne puisse avoir accès à son secret pour donner vie aux poupées. Quelques dizaines d’années plus tard, 4 personnes, dotées chacune d’un pouvoir magique, se rendent à l’hôtel dans lequel André Toulon s’est donné la mort. En effet, elles ont été invitées par Neil Gallagher. Une fois sur place, elles apprennent que celui-ci est mort et se mettent en quête du secret d’André. Mais les marionnettes tueuses sont de retour…

Outre ce que l’on voit dans la scène d’ouverture, avec André Toulon, l’on ne sait rien du tout à propos des marionnettes. Elles ont un côté mystique qui fait que l’on est attiré par celles-ci sans savoir pourquoi. Mais le film n’est pas là pour nous dévoiler le secret de ces dernières, ou pas totalement.

L’intrigue est construite un peu à la manière d’un film policier à huis clos. Un certain nombre de personnes se trouvent dans un lieu. L’assassin se trouve parmi elle. Mais l’on ne sait pas de qui il s’agit. Les personnes meurent les unes après les autres, sauf une qui va se charger de résoudre l’enquête. À partir de ça, l’on vient ajouter des éléments fantastiques, horrifiques et surnaturels. Les trois quarts des films « d’horreur » que l’on trouve maintenant sont bâtis sur le même schéma. C’est un sous-genre de l’horreur, qui consiste à prendre une bande de gamins débiles et les faire mourir les uns après les autres. C’est toujours la même chose, c’est mal exploité, et ça n’a aucun intérêt. Ici, c’est un peu plus mature (malgré la bêtise de certains personnages), et la menace est plus impressionnante. S’il y a un film auquel j’ai pensé en regardant PUPPET MASTER, c’est EVIL DEAD, parce que l’on se trouve un peu dans le même type d’histoire.

14011012460815263611884872 dans HORREURLa réalisation de Schmoeller n’est pas mauvaise du tout. Prévu à la base pour le cinéma, la qualité des images, des couleurs, du son, etc, était donc nettement supérieure à ce qui sortait directement en VHS. Et les effets spéciaux telle que l’animation des marionnettes sont vraiment réussis, surtout pour un petit budget. D’ailleurs les marionnettes en elles-mêmes sont assez terrifiantes.

PUPPET MASTER n’est pas extraordinaire, mais l’univers est plaisant et regorge de secrets. C’est un vieux film d’horreur comme on n’en fait plus et mérite un certain succès !

La qualité du DVD n’est pas exceptionnelle, mais ça se tient, ça donne un petit côté VHS au visionnage, c’est pas désagréable. Comme toujours une petite analyse du film, par Francis Barbier cette fois, mais toujours aussi intéressante. Vous avez aussi une galerie d’images et quelques bandes-annonces.

- Flynn – (CosmoFiction)

HERCULE (1983) : Le combat contre l’Hydre

HERCULE (1983) : Le combat contre l'Hydre dans CINÉMA 14011001492515263611884895CosmoFiction vous propose aujourd’hui cette jolie séquence vidéo issue du film HERCULE (1983), grand nanar péplumesque-science-fictionnel à deux sous réalisé par Luigi Cozzi (déjà coupable du cultissime STAR CRASH avec la belle Caroline Munro).

Les Italiens n’ont jamais eu froid aux yeux, ni ailleurs à vrai dire ! Et nous voilà donc avec un Lou Ferrigno (inoubliable Hulk dans la série télévisée L’INCROYABLE HULK, diffusée de 1977 à 1982) dans le rôle d’un Hercule du futur, ou plutôt d’un Hercule de l’espace… enfin bref : on ne sait plus très bien en fait dans ce film !

Dans les années 80, on aimait transposer la mythologie grecque dans l’univers SF. Mais ce qui marchait avec certains (ULYSSE 31) ne marchait pas forcément avec d’autres, comme ici… Dans cette production de la légendaire Cannon des frères Golan et Globus (LIFEFORCE, LES MAÎTRES DE L’UNIVERS, INVADERS FROM MARS le remake…), où les étoiles et les planètes sont plus colorées qu’une guirlande clignotante d’un sapin de Noël, où les décors en carton pâte sont de rigueur et où le jeu d’acteur est aussi expressif que le sourire d’une méduse, on nous offre cette sympathique séquence dans laquelle Hercule doit affronter l’Hydre, mais une Hydre mécanique, robotisée, aux yeux rougeoyants.

Réalisée selon le procédé de la stop motion (technique utilisée par Ray Harryhausen dans tous ses films), la séquence est due au spécialiste italien des effets spéciaux, Armando Valcauda. Luigi Cozzi déclare à propos : « La scène était tellement réussie que lorsque Golan et Globus ont vu les rushes, ils m’ont aussitôt demandé de tourner des plans supplémentaires. Hélas, entre temps, Valcauda avait complètement détruit la maquette de l’Hydre. » (L’Écran Fantastique 348) Bravo Valcauda ! Aucun respect pour ses propres créations ! Pfff !

- Morbius – (CosmoFiction)

Image de prévisualisation YouTube

COSMOPAGE : DESSIN DE PUMPKINHEAD – JANVIER 1990

COSMOPAGE : DESSIN DE PUMPKINHEAD - JANVIER 1990 dans COSMOPAGE 15053102285115263613316103

CosmoFiction ayant été un fanzine avant de devenir un blog, nous vous présenterons régulièrement des pages de ses vieux numéros scannés. Un retour à une époque où les fanzines étaient faits à partir de collages, de marqueurs indélébiles et de machines à écrire !

14010912574515263611882842 dans FANZINE COSMOFICTION

Splendide dessin de la créature de PUMPKINHEAD (Stan Winston, 1988) réalisé au crayon, par Jean-Claude, pour le numéro 5 de CosmoFiction Fanzine de janvier 1990. 1990 ? Oui, à ce sujet j’en profite pour vous signaler que le blog se permettra parfois de déborder un peu sur la fin des seventies (78-79) et le début des années 90 (91-92).

Ce dessin figurait en compagnie de trois autres (Robocop, Freddy et Leia) dans un portfolio spécial Jean-Claude (ForceSith pour les intimes !).

- Morbius - (CosmoFiction)

COSMOFICHE : STARFIGHTER (1984)

COSMOFICHE : STARFIGHTER (1984) dans CINÉMA 14010912164315263611882198

STARFIGHTER (THE LAST STARFIGHTER)
Année : 1984
Réalisateur : Nick Castle
Scénario : Jonathan R. Betuel
Production : Gary Adelson & Edward O. Denault (Universal / Lorimar)
Musique : Craig Safan
Effets spéciaux : Digital Production
Pays : USA
Durée : 101 min
Interprètes : Lance Guest, Catherine Mary Stewart, Robert Preston, Dan O’Herlihy, Barbara Bosson…

L’HISTOIRE
Alex Rogan est un jeune américain résidant dans un camping-car avec sa famille. Il passe le plus clair de son temps à jouer à Starfighter, un jeu d’arcade. Un jour, alors qu’il a pulvérisé tous les records, un étrange inconnu l’embarque à bord de sa voiture. Il s’agit en fait d’un extraterrestre chargé de recruter les meilleurs pilotes afin de sauver la galaxie de l’armada Ko-Dan dirigée par le dangereux Xur. Alex se retrouve catapulté dans un univers à des années lumière de la Terre où il va devoir participer à un conflit spatial à bord d’un vaisseau de combat stellaire…

14010912205615263611882225 dans COSMOFICHE

TOUT LE CHARME DES EIGHTIES
STARFIGHTER possède tout le charme des films de divertissement SF des années 1980 : tonus, originalité, humour et personnages attachants. Réalisé avec un petit budget d’environ 15 millions de dollars (quand on connaît ceux d’aujourd’hui !), il parvient sans le moindre problème à atteindre son objectif premier : distraire le spectateur dans un space opera-comédie plein d’entrain.

LA LÉGENDE DU ROI ARTHUR DANS LES ÉTOILES
Il réalise également l’exploit de présenter pour la première fois à l’écran un vaisseau spatial entièrement conçu en images de synthèse. Et l’histoire ne se contente pas d’être un simple film sur les jeux vidéo d’arcade très en vogue à l’époque (Space Invaders, ça vous rappelle quelque chose ?) : « Je raffole tout simplement des légendes de la Table Ronde, de ces garçons d’étables devenant roi », déclare le scénariste Jonathan R. Betuel. « Pour moi, STARFIGHTER n’est pas ce que j’appellerais un film sur les jeux vidéo. Je considère ce jeu comme un moyen de passer de la Terre sur un autre monde. Mon intention était de raconter la légende du roi Arthur dans des termes contemporains. Le jeu vidéo du film remplace l’épée dans la pierre : lorsque Wart a retiré l’épée de la pierre, il devient roi, avec l’aide de Merlin. De la même façon, lorsque Alex réussit un score inégalé au Starfighter, grâce à l’intervention d’un Merlin moderne, Centauri – interprété par Robert Preston – il est transporté sur un autre monde où il doit mener « le bon combat » contre les extraterrestres maléfiques, les Ko-Dans. »

14010912221815263611882226 dans SCIENCE-FICTION

UNE IMAGINATION SANS LIMITE
Ron Cobb, connu pour son travail sur CONAN, ALIEN et STAR WARS IV, est le chef décorateur sur STARFIGHTER. Betuel raconte à propos de lui : « Il suffisait de lui dire : « extraterrestres », et il inventait quelque chose ! Nous pensions avoir une imagination délirante, mais là, il nous bat tous. C’est le plus grand dans son domaine. »

14010912241115263611882227 dans StarfighterCRAY-1, CRÉATEUR D’EFFETS SPÉCIAUX 
En ce qui concerne les effets spéciaux visuels du film, c’est le super-ordinateur CRAY-1, créé par Digital Production, qui en est à l’origine. STARFIGHTER regroupe au total une vingtaine de minutes de scènes spatiales entièrement virtuelles pour un coût de 3 millions de dollars, un exploit deux ans seulement après le pionnier en la matière : TRON. « Nous avons beaucoup tâtonné au début », avoue le directeur de la photo King Baggot. « L’animation par ordinateur fait appel à des optiques tout à fait inédites. Il faut s’y faire. » Les productions actuelles n’ont plus de soucis à se faire sur ce plan là.

UN ACTEUR IGUANE 
Parmi les acteurs, on trouve Dan O’Herlihy dans le rôle de Grig, le compagnon extraterrestre d’Alex qui sera également son guide dans cet univers inconnu. L’acteur déclare à propos de son rôle : « Le personnage me plaisait. Il me faisait rire, et j’avais justement envie de jouer dans une comédie. Ce n’est pas un rôle purement comique, bien entendu, mais il y a des éléments d’humour tout au long. » En ce qui concerne son maquillage d’iguane E.T., il précise : « Pour le maquillage, nous sommes arrivés à battre un record : il ne faut pas plus de 45 minutes pour me transformer en iguane. Au début, ça mettait une heure et demie… Mais nous sommes passés maîtres dans l’art de me métamorphoser en extraterrestre ! »

Quant au magnifique générique du film, composé par Craig Safan, il possède tout le côté épique et militaire, véritable marche triomphante vers la victoire.

Un remake de STARFIGHTER serait annoncé. Une affaire à suivre…

L’AVIS DES SPÉCIALISTES 

14010912285115263611882229« Moins hypnotique que TRON, plus approfondi qu’EN PLEIN CAUCHEMAR dont les jeunes héros maniaques de jeux vidéo plongeaient eux aussi dans l’univers impitoyable de l’électronique, plus rigolo que WAR GAMES, le « Guerrier des Etoiles » est un divertissement charmant et mouvementé pour tout public. Apparemment sans prétention mais comportant des trucages étonnants (certaines scènes conçues par un ordinateur qui simule les vaisseaux spatiaux à la perfection). STARFIGHTER, le space opera des familles a un petit côté HALLOWEEN avec ses teenagers à peine délurés et SF des années 50 avec ses légions de l’espace à la Edmond Hamilton ! Entre les effets spéciaux comme on les aime et les extraterrestres biscornus avec des groins d’enfer et des tentacules sur la tronche, pas d’ennui possible ! » (Hélène Merrick / L’Année du Film Fantastique 85-86 / éd. Bédérama)

« Rares sont les parodies de films de science-fiction de qualité, encore plus rare leur distribution en France. Cette réjouissante comédie, habilement menée par Nick Castle (tueur fou d’HALLOWEEN et scénariste de NEW YORK 1997) nous entraîne dans une galaxie peuplée d’extraterrestres en folie que ne dénigrerait point Tex Avery, où les gags s’accumulent frénétiquement alors que l’imagerie clinquante côtoie le somptueux visuel, le tout en un amalgame inextricable parfaitement homogène ! » (Daniel Scotto / L’Ecran Fantastique 57 de juin 1985)

« STARFIGHTER de Nick Castle entend bien renouveler le space opera dans ses formes les plus sophistiquées, les effets spéciaux. Ordinateurs et images de synthèse démobilisent donc les bonnes vieilles maquettes de LA GUERRE DES ETOILES. Et STARFIGHTER mise bien des espoirs sur ses ordinateurs, donnant une armada de vaisseaux spatiaux lisses comme des jouets neufs. Logique en fait, puisque ce sont des éléments du jeu vidéo Starfighter (porte sur une autre galaxie) dont rafole le jeune Alex rogan. Là, en live, la planète Rylos résiste aux attaques des despotes Xur et Kodan. STARFIGHTER, c’est du synthétique, du polyphosphaté. LA GUERRE DES ETOILES, c’est de la matière, de la vraie, des émotions et de l’esprit. » (Marc Toullec / Impact 48 de décembre 1993)

- Morbius – (CosmoFiction)

Image de prévisualisation YouTube

Sources : Wikipédia, L’Ecran Fantastique, L’Année du Film Fantastique 85-86.

123456

FranciaD |
Alexandre, Diego, Samuel |
Le Petit Lapin |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Mes petits écrits...
| symptoms for ms in women19
| REGLISSE , VENUSSE & BAMBY