RICHARD DONNER ET « LADYHAWKE »
Richard Donner s’exprime ici à propos du choix des acteurs principaux et des musiciens pour son film LADYHAWKE (1985) : « Michelle Pfeiffer est foncièrement moderne, à la fois dans ses attitudes et sa coiffures. Une perruque a été faite pour elle, mais cela ne convenait pas ! Elle ressemblait à Lady Godiva ; l’époque était respectée, mais pas le caractère de la fille… Matthew Broderick aussi respire le contemporain. J’aurais évidemment pu opter pour de nombreux jeunes acteurs britanniques, mais nous avons été conditionné à ce type de jeu dans… ce type de film. Matthew est quelqu’un de moderne, comme la musique. Je ne voulais pas quelque chose de traditionnel. J’ai écouté toutes les vieilles compositions de Max Steiner et autres. Beurk ! Tellement vieux-jeu. Daté et poussiéreux ! Et puis Alan Parsons et Andrew Powell sont d’excellents musiciens. Avec le Philarmonique de Londres, avant qu’ils introduisent la basse électrique. Bordel, j’adore ça ! »
(L’Année du Cinéma Fantastique 85-86 / Guy Delcourt & Dominique Monrocq / éd. Bédérama)
Je garde un très bon souvenir de ce film. Par contre pas de la musique.
Pareil. Mais j’ai un vague souvenir d’une B.O. qui était comme un leitmotiv joyeux tout le long du film, comme ça se faisait souvent dans les années 80. Particulièrement pour les scènes de chevauchées.
Sinon, j’ai toujours pensé que ce film était sorti en 1986 aux USA, et non en 1985.
J’adore la B.O. que malheureusement je n’ai pas en CD mais 33 tours d’époque…
Dernière publication sur Les échos d'Altaïr : PAPERTOY - Vaisseau Ajax de FLASH GORDON
Oui, moi aussi. J’aime la thématique des amants maudits.
Erwelyn, toi qui décortiques les nouvelles, ne trouves-tu pas indirectement des petits points communs entre cette thématique du scénario et celle de la nouvelle, « La Morte Amoureuse » de Théophile Gauthier ?
La B.O. complète : http://www.youtube.com/watch?v=YkjiZr4zMdI
Est-ce que tu me tends une perche pour un prochain article ? hihihi. Pour te répondre honnêtement je ne sais pas. J’ai lu la Morte amoureuse, il y a longtemps. Le mieux sera que je la relise, mais que du coup je me revisionne le film aussi. grrr. Non je blague… je vais enquêter. En tout cas visiblement toi ça t’a sauté aux yeux ?
Oui, le jeune homme qui pour rencontrer celle qu’il aime doit attendre la nuit pour rêver. Les deux histoires ne sont pas du tout les mêmes, ni les problématiques mais il y a quelque chose de l’amour impossible qui ne fait que s’effleurer finalement dans les deux histoires. D’ailleurs, je viens de repenser à celle de Peter Ibbetson, du coup : http://morbius.unblog.fr/2013/07/23/peter-ibbetson-1935/